Chapitre 42
C'était bizarre la solitude après tant de temps accompagné. Ça faisait un peu quelque chose en effet, mais c'était un choix que javais fait pour moi. Se choix était égoïste, je le concedait, mais toute la vie je n'avais pensé qu'à moi, alors qu'est ce que ca changeait ?
Il faisait vraiment chaud, alors je portais uniquement un débardeur en coton et un pantacourt. Mais le sac que je traînait sur mon dos gardait la chaleur et me fatiguait, alors je suais quand même à grosses gouttes.
Cela faisait deux jours que j'étais sur la même route et j'en avais assez de marcher. Comme quoi, je m'étais rapidement habituée aux voyages en voiture. Le seul réconfort dans cette histoire était qu'à la gauche, il y avait la continuation du fleuve de la ville que j'avais quittée. C'était l'idéal pour les pauses.
Le plus embêtant par contre, c'était que javais plus de vêtements que de nourriture, la plupart des provisions se trouvant dans le sac de Caleb.
- Courage, je soufflais pour m'encourager . Il y a forcément quelque chose au bout du chemin. Courage... courage...
Pour faire passer le temps je contactait les souvenirs ou je me parlais à moi même en chuchotant. Je recitait les tables de multiplication et je chantais le peu de chansons que une connaisais. Je pensais : quelles chansons étaient à la mode à présent? Quelles star étaient dans le coup? Est-ce que je m'en sortirais si les gens que j'aurais la chance de rencontrer dès mon retour dans le vrai monde interpellaient les connaissances ? Je parles bien de celle que je devrais avoir si j'avais vécu dans se monde deouis toujours.
Mon regard était dirigé vers le sol où les bandes blances défilaient au rythme de la marche solitaire. Je ne relevais les yeux que pour voir un motard foncer sur moi. A toute vitesse, ou aussi vite que les réflexes m'aient permis de le faire, Je me decallais sur la droite, frollant la collision de peu.
Miraculeusement, j'étais toujours debout bien que les pieds se soient emmêlé le temps d'un instant. Je regardais derrière moi : le motard (veste en cuire et casque noir) avait fait demi-tour dans un crissement de pneu et me regardait, son bolide roronnant affreusement à mes oreilles.
- Vous avez faillis me tuer !je criais en passant ma voix par dessus le bruit du moteur.
Il ne réagissait toujours pas. Je pensais qu'il allait au moins relever la vitre de son casque mais il restait obstinément immobile, les deux mains accrochés à ses guidons.
- Vous pourriez au moins vous escuser... je réessayais beaucoup moins assuré.
Mais malgré le ton faible de ma voix, je suppose que Motard m'a entendu car tout de suite après, il tournait des guidons pour faire hurler le moteur et demarer d'un coup. Cette fois, en m'ecartant je tombais lourdement sur moi-même entraînée par le plus de mon sac. Mais l'autre n'en avait pas fini et au lieu de s'arrêter comme tout à l'heure, il continua sur sa lancée et comme j'étais toujours au sol, je dû rouler au sol pour ne pas me faire écrasé.
Je regrettait vraiment Caleb. Là, j'étais seule et dans de sal draps. J'étais en danger et personne ne viendrais me sauver à part moi. Le plus étrange c'est que je ne savais pas pourquoi il m'attaquait d'un coup. Je n'avais pas l'air menaçante. Si ?
En roulant, j'ai quitter la route et je me suis retrouvée dans l'herbe chauffée par le soleil déjà haut mais humide. Je me relevais aussi vite que je le pouvais pour me confronter à mon assaillant. Il m'attendais de pieds ferme et une fois complètement debout, Il revint à la charge.
J'ignore se que je voulais faire, mais dans tous les cas, j'ai levé mon pied. Le seul hic dans se geste visiblement anodin était que je me trouvais que une surface glissante et inégale, en pente en plus de ça. Alors j'ai rapidement glissée alors que j'entendais la moto au dessus de la tête.
Quand l'eau froide contacta la peau, je n'ai pas eu le réflexe de m'accrocher. Aussi, je dit emportée vers le fond assez rapidement. Mais c'était sans compter sur l volonté de vivre, donc je me débattait dans l'eau pour ne pas me noyer. Mes bras s'agitaient frénétiquement, claquant l'eau, provoquant de grosses houles autour de ma tête et me perdant encore plus. Mon sac s'allourdissait a cause de l'eau, de même que les vêtements et ce n'est qu'après quelques longues secondes que l'idée de men débarrasser me pris.
Un fois sur le bord, mon premier réflexe fut de récupéré mon sac avant qu'il ne soit complètement englouti. Ce ne fut qu'après que je vérifiait où était passé le motard fou. Heureusement pour moi, j'avais atterri sur l'autre rive et le Fou furieux était toujours par dessus son engin en me disant sûrement d'un regard malsain.
J'avais frôler la mort, deux fois. En quelques minutes à peine. Et la première fois était à cause de lui... La deuxième aussi d'ailleurs. Il ne m'en fallait pas plus pour fuir sans demander mon reste, même si cela voulait dire s'enfoncer dans la forêt et quitter la route.
Pendant plusieurs minutes, je courais à en perdre haleine, sans un regard derrière moi. J'avais peur qu'il ne soit derrière moi, peur qu'il n'est traversé le fleuve et m'ai prise en chasse. Une peur aussi ridicule que déraisonnable parce que le fleuve d'une rive à l'autre s'étalait sur une dizaine de mètres et que je doutais qu'il ne se soir autant mouillé uniquement dans le but de s'en prendre à moi.
Mais pourquoi cette personne en voulait-elle à ma vie ? Comment était-elle apparue ? Pourquoi ? Comment ? Dans quel but ?
Toutes ses questions se bousculaient dans ma tête tandis que je courais toujours plus vite et m'enfonçant toujours plus loin. Je battait des bras aussi frénétiquement que quand j'étais dans l'eau, Les oreilles étaient bouchés par la peur et je n'avais même pris conscience de se qui m'entourait. Aussi, ce fut dans toute l'incompréhension qu'avait provoqué cet événement que soudain mon pied se posa plus bas et que je tombais durant plusieurs secondes dans une chute désordonnée le long d'une pente abrupte.
Jetais sonnée, déboussolée et effrayé. A travers la brume de la chute, je persevais l'inconfort de la position dans laquelle je m'étais retrouvée et les branches et feuillages dans lesquels j'étais allongée. La dernière chose que j'appercut fut une dernière motte de terre s'écrouler au loin alors que je sombrais. Puis, le noir.
*
Je me réveiller doucement et peniblement de se someille forcé. Il fait encore jour. Mais quel heure, et surtout quel jour étions-nous ? Mes membres étaient ankylosés Et andoloris. Rien d'étonnant à cela : ma position expliquait tout à mon état. Ma jambe droite était plié sous mes fesses et mon bras gauche était coincé, presque entièrement retourné sous mon ventre, aussi tout mon poid avait été mis dans l'un et dans l'autre.
Je me levais doucement pour éviter de me faire plus mal encore, mais letaoe était inévitable et quand je fis passer ma jambe du bon côté de mon corps je laissais échapper un gronement ainsi qu'une grimace de douleur.
Une rapide vérification de mes autres membres et je passais aux choses un peu plus superficielles. Mes vêtements qui étaient imbibés d'eau lors de la fuite avaient à peu près séchés, mais ca ne fut ps le cas de mon sac qui avait gardé de grosses séquelles de la chute en particulier. La sangle avait été arrachée, sûrement à cause d'une racine, et de nombreuses déchirures zebraient le devant du sac. Heureusement, celui-ci avait un double fond, aussi rien ne pouvait sortir du sac. Mais les marques sur mon bébé me faisaient aussi mal que les vrai douleurs sont j'étais victime.
Reprenant vraiment les esprits, je repensais au motard qui avait attenté à ma vie. Ou qui voulait au moins me faire du mal, ou m'effrayer... Car après tout, s'il désirait vraiment me... Me tuer, il se serait débrouiller pour traverser le fleuve et le retrouver, non ?
En y repensant, ca avait vraiment été dangereux cette histoire. J'avais faillis me faire écraser plusieurs fois, et puis j'avais glisser deux fois encore : la première fois m'avais faite tomber dans le lac où je m'etais presque noyée à cause de mes vêtements et de mon sac alourdi par l'eau et la deuxième chute où j'aurais très bien pu me faire une fracture crânienne quelconque. J'aurais pu y passer.
En attendant j'étais déboussolé et perdue. Et je commençais amèrement à regretter Caleb.
....
29.07.2016
C
e chapitre date quand même. C'est aussi le dernier que j'ai en réserve... j'ai vraiment envie de continuer/ modifier ASW mais le temps et les obligations m'en empêche et je ss vraiment désolée pour ça. (Quelle idée de choisir une filière scientifique me direz vous aussi).. Sinn ces temps ci je relis cette histoire et je relarsue a quelle point il y a des incohérences et des fautes dans lhistoire et ca me donne vraiment enviebde modifier l'histoire... peut-être au prochaines vacances.. Bref je l'arrête là!
Portez vous bien!
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