Chapitre 22

Le printemps était bien là. Les arbres étaient en fleur et de petits bourgeons commençaient à germer sur les rebords de la route. Je n'osais même pas imaginer à quoi ressemblait la maison de Caleb en se moment. Ça devait être forêt et jardins fleuris.

- À cette période, la roseraie est baigné de soleil et les roses rouges et jaunes ressortent beaucoup plus du lot, m'avait repondu Caleb. Ce sont les préférés de mon père alors le jardinier les mets plus en avant.

- J'aime beaucoup les hortensias.

- Mes préféré sont les orchidées noires avoua Caleb. Les favoris de la mère sont les Camélias alors il y en a des tas derrière le petit salon à la baie vitrée.

Dans l'appartement où je vivais avant la disparition, le voisin du bas faisait pousser de magnifiques Camélias. Il m'en offrait même pour mes anniversaires alors que c'était les choses les plus précieuses de son monde depuis la mort de sa femme.

Il continua à parler jusqu'à ce que l'on aperçoit la ville tendis que je regardais les petits bourgeons au bords de la route. Il se mit alors à courir et se dirigea vers un coin éloigné du centre ville en me distancant de beaucoup.
Nous avions beaucoup de chance que Jazz soit apparue récemment. La ville était fraîche et propre. Dans le cas contraire, nous aurions fait face à une Ville Fantôme. Une ville qui n'aurait pas prit vie depuis un lapsus de temps allons de quelques mois à quelques années. Par exemple, la ville où j'avais rencontrée l'institutrice en était une et avait du être désertée depuis au moins 24 bons mois. Atterrir dans une Ville Fantôme était toujours très dur et déprimant, mais ne parlons pas de mauvaises choses. En tant que ville neuve, les voitures etaient encore sur la route ou garer sur les bas-côtés. Certains même continuaient à tourner.

Caleb m'avait menée jusqu'à une résidence plutôt chic et s'acharnait à essayer de trouver une maison ouverte. A quoi bon lui parler maintenant ? Il n'ecouterait sûrement pas. Alors j'allais au bout de l'allée et admirais la ville à travers les arbres en l'attendant. Il finit par revenir et s' accroupir les mains sur son visage, tout transpirant. Il navaut même pas daigner retirer le sac de son dos.

- Laquelle tu préfère?

- Quoi ?

- Quelle maison te plaît le plus ?

Il soupira et capitule sous mon regard engageant :

- Celle avec le carbet et la marquise, dit-il en se passant une main dans des cheveux crasseux. Elle n'est pas mal

- Moi j'aime bien celle à deux étages avec la fenêtre qui ressemble à celle des châteaux de princesses et la balançoire dans l'arbre.

- On aurait dit la maison de la famille idéale.

- J'ai vécu dans un appartement en centre ville de ma naissance à la disparition. Alors pour moi, tu as raison ça représente la maison idéale.

Il se releva et ajusta la selle du sac. Caleb avait secoué et frapper toutes les portes de la résidence aucunes n'avaient cédé. Pauvre diable. Il avait presque atteins des limites alors je nz le fis pas souffrir plus longtemps :

-Si la pierre d'entrée est fermée, tu a toujours l'option entrée par celle de derrière, la fenêtre ou le toit, dis-je en montrant du pouce la maison que Cale avait choisis.

Et c'est ainsi que je me retrouvais à tirer Caleb a travers la fenêtre après l'avoir fait avec nos sacs respectifs. Il ne dit pas autant de manieres que moi et ne gena pas pour écraser les belles tulipes soigneusement entreposer au sol.

-J'en ai des plus belles chez moi, se vanta-t-il dans une râle pour se hisser dans le salon.

Une fois dans la maison, il se dirigea sans plus attendre vers la dame de bain, et malheureusement pour moi, il n'y en avait qu'une seule dans toute la maison. Alors en attendant, je vidais le frigidaire de deux quart. Il me fallu attendre deux heures avant de comprendre que Caleb ne sortirait pas avant d'avoir complètement réparer ces semaines de restrictions d'eau.

- C'est une maison de couple, annonça-t-il une fois descendu.

Il avait enfilé un jean, un tee-shirt et une veste uni. Tout en simplicité. Je pris le cadre photo de ses mains et y regarda les deux personnes dessus : Une femme et un home du vingtaine d'année chacun posant devant un monument. Rien d'extraordinaire. Au lieu de lui répondre, j'allais prendre un très long bain et un très bon shampooing. Je m'habillais avec les vêtements de la femme, soit un short de sport, un débardeur et un peignoir fin à motif azteques.
Je descendis et trouvais Cale en trai de déballer nos affaires. Je restais dans les escaliers à regarder les photos accrochés tout le long.

- Alexandre, je sais quoi de ca ?deanda Caleb en secouant mon cochon, un sourire aux lèvres.

- Laisse-le où il est et n'y touche pas ! Ne touche pas à les affaires d'ailleurs.

Je saurais les dernières marches pour le lui arracher des mains. Il navaut sûrement pas oublier le coup de poing que je lui avait donné la dernière fois qu'il avait touché à ce qui ne lui appartenait pas, alors il capitula rapidement.

- Tu était coiffé de la même manière le jour où tu est entrez chez moi.

-Ce sont des tresses. C'est Madeleine qui m'a appris à en faire toute seule.

Il haussa un sourcil et fit glisser la boîte et mon livre sur la table en la direction. Je serrais le cochon contre moi : ca faisait longtemps que je ne l'avais pas pris. Il m'avait manqué.

-Je voulais te demander : c'est aussi des personnes qui sont apparus qui ton appris les trucs de filles où tu...

- Elle s'appelait Marie-Jeanne, le coupais-je. Elle m'a appris le nécessaire. Je pense.

Il me répondit par un "ok" et alla à la recherche de nourriture. De mon côté, je rerengeais ce que Caleb avait retiré du sac car il n'avait rien fait de bon. Je jetais ce qu'il y avait à jeter et fis une pile avec les vêtements sales. Je me servirais dans la penderie plus tard.

-Ça te dirais des popcorns et un film ?

Je me tournais vers Caleb qui mangeait un pot de glace. Il est vrai que cette maison n'avait pas encore subit la coupure de courant qui survenait en général juste après la disparition des habitants. Mais ca ne saurait tarder. Néanmoins, pourquoi se gêner? Autant profiter un temps soit peu.

-Oui, ça serait sympa.

- Ils ont un lecteur DVD et des films dans le tiroir sous le meuble de la télé.

Je me figeais instantanément. Une douleur dans le coeur et les membres bloqués. Je serrais mon cochon de toutes les forces contre moi pour ne pas exploser. La respiration se fit profonde et irrégulière. Un lecteur DVD et des films, comme lors de la disparition. Comme lors de ses mois passées seule dans mon appartement. Mon nez me chatouillait mais je ne devais pas céder. Cale me regardais et je ne voulais pas qu'il me voie pleurer sans raisons. Je pris une long inspiration et forçait la voix à prendre un ton normal.

-Je veux regarder un Disney dans se cas.

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Nous avions mis la main sur la princesse et la grenouille dans le tiroir. Caleb m'avait avait fait un commentaire que je n'ecoutais pas. Sûrement sur le fait que Tiana le ressemblait où quelque chose comme ça. Je n'avais jamais vu celui-ci car la mère disait que cela ne représentait pas la vrai vie et que ça n'était pas un bon enseignement. Nous étions à la chanson de Mama Oudy lorsque la coupure survenus.

- Oh non !

-Qu'est ce qu'il se passe ? Demanda Caleb en se redressant.

- C'est la coupure d'électricité.

Et comme il ne réagit pas je continuais :

-Quand les gens d'une ville disparaissent, celle-ci devient inerte. C'est à dire qu'il n'y a plus personne pour travailler et donc personne pour faire marcher les centrales et tout le train train. Donc pas d'électricité. Cela arrive quelques jours ou quelques heures après la disparition. Tiens.

Je lui tendis l'une des deux torches que j'avais placé entre les coussins en prévision de la coupure. J'étais plutôt fière de moi, et dans ce cas là, il apprenait plus de choses qu'il ne m'en apprenait. C'était moi qui détenait le savoir de se monde.

- Je vois. Ça paraît logique. Et ça expliquerait... non rien..

- Quoi ?

- Lors de ma disparition, avant que les onduleurs ne se mettent en marche, je suis resté quelques heures sans d'électricité.

Nouveau sourrir de victoir. En signe de vengeance, il me braqua la lampe droit sur les yeux. Je rigolais en me protegant les yeux et en donnant des coups de pieds. Notre relation était étrange. Parfois , il pouvait être acerbe et irritant mais il pouvait aussi s'avérer amical et fraternel.

- Attention tu fait tomber les popcorns !

- J'aurais bien aimé voir la fin du film avant, quand même.

- Si tu veux je te la raconte... en ombres chinoises, ajouta-t-il après avoir regardé le faisceau de la lampe.

- Non, ça ira. Je doute que tu sache faire de grenouilles en omvre chinoises.

Mais il y tint et il le fit. Des imitations étaient hilarantes mais je me contentaient de pouffer de rire, enroulée autour d'une couverture épaisse. Des doigts rétracter étaient les grenouilles et droits, étaient les humains. Il imitait les voix et faisait bouger les doigts au rythme de ses paroles.

- "en te mariant avec lui tu es devenu princesse et en l'embrassant, il a embrasé une princesse" et ils s'embrasserent encore. "J'ai enfin mon restaurant grâce au crocrodile. Tous les rêves peuvent devenir réalité si on va au bout de ses rêves en plus j'ai mon prince". Fin.

-Haha, je ne te crois pas, ca ne peux pas se finir comme ça.

- C'est le film. Je te promet, il se termine de cette manière.

-Pauvre Chanty. Supporter une daube pareille, c'est inhumain.

- C'est de l'art, tu ne peux pas comprendre.

C'est ce que m'avait dit Jazz que d je lui avait demander pourquoi il avait choisis de dessiner avec une technique aussi étrange. Du coup, ma vision de l'art est complètement changée, bien que je connaissais déjà les arts tel celle de la Renaissance ou du Dadaïsme.
Caleb se passa une main dans des cheveux totalement réparés et soyeux. Ça donnait envie de les caresser comme on caresse un chat. Il passa ensuite cette même main sous son tee-shirt pour se gratter le ventre. J'y devenais son ventre plat et ses traces d'abdos. Mais il était maigre et j'avais connu plus musclé. Je pensais à Mathieu, un homme rencontré il y avait deux ans de cela. Il m'avait attrapé le bras et exigé que je lui donne des réponses. Au lieu de ca j'avais fuit loin de lui en me faufilant entre les rues étroites et en montant sur les murs.

Mauvais souvenir.

Caleb s'endormis en moins d'une minute, les lunettes encore sur le nez.

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