Chapitre 18

Deux paquets d'allumettes
Deux briquets
Trois vestes
Deux tee-shirt
Trois paires de chaussettes
Deux packs de mouchoirs
Une trousse à pharmacie complète et neuve.
La DS et son chargeur
Des sous-vêtements à peu près corrects qui se composaient de quatres boxer et deux soutifs
Une paire de Gasquet de randonnée neuve
Deux bouteilles d'eau de 2L
Deux boîtes de fruits confits
Et un paquet de lingettes

Voilà à peu près ce que j'avais pris de la maison de Caleb. Le reste m'appartenais, si je puis dire. Je fangeais môjournal de bord le mieux que possible et ajustais la selle de mon sac sur mon dos et jentendis pour la première fois depuis longtemps les cliquetis si particulier de les bibelots accrochés qui annonçaient un départ imminent de ma part. Je n'avais pas entendu Caleb depuis le jour précédent. Le jour où je lui avait proposé de venir avec moi.
Je regardais à la montre -montre que j'avais trouvé dans une chambre appartenant au personnel - 9h45. Il était grand temps que je m'en aille. Je me dis "S'il ne descent pas dans le ci à minutes, il aura raté sa chance", alors jattendis.

9h46. Je partirais dans lui quoiqu'il décide.

9h48. Ça aurait été son choix.

9h51...

Je soupirais et empoignais le lourd fardeau qui me permettrait de vivre sur mon dos. J'ouvris la porte et sentis l air frais du début d'automne. Il faisait vraiment bon. Le parfait milieu entre le froid et le presque chaud. Mon souffle était encore blanc mais ça restait supportable. Au sol, les herbes avaient commencé à repousser et la neige n'était presque plus présente. Adieu hiver ! Du moins, à l'année prochaine... nouveau soupire. Comment je ferais pour le prochain hiver ? Bref, je verrais le moment venu.

Je marchais jusqu'au portail que, quelques mois auparavant, j'avais dû escalader pour entrer. Encore quelques pas et je m'en irait pour de bon.
Encore quelques pas et je quitterai la seule personne qui se soir jamais resté dans ce monde. Encore quelques pas...

- Attend !

(NDA : oui je sais cest prévisible comme la plupart des romans pour adolescents, alors je tiens à rappeler que c'en est pas un et qu'il entre bien dans la catégorie Science-Fiction. L'action de science-fiction se passera un peu plus tard dans l'histoire. Je dis ça pour éviter les commentaires du genre "OOOOUuuuuh les amoureeeeeuuxx" et autres.... Désolée pour ce petit écart! Revenons à l'histoire! )

Je souffrais de soulagement. Ouf, j'aurais cru qu'il ne viendrais jamais.

- Je viens ! Mais si jamais je découvre que tu m'as roulé ou...

- Tais-toi et va prendre des affaires !

Il repris sa respiration et je le rejoignis. Je laissais mon sac sur le pas de la porte et l'accompagna dans la cuisine où je dégagez un sac de randonnée semblable au lien, mais en meilleur état du placard que j'avais plazce sous l'îlot central. Eh oui j'avais tout prévu, intelligente que je suis. Il me regarda d'ailleurs avec de gros yeux, l'air de dire "Oui, tu ma bien eu. Je ne suis qu'un gland.". Après, Gland ou pigeon, c'est du pareil au même.

- Fait pas cette tête, c'était juste au cas où. Je t'ai même laissé un mot dans la chambre d'en bas pour t'expliquer comment t'en sortir.

- Tu avait tout prévu, alors.

J'acquiescais avec un sourir, puis dis une grimace en portant le sac sur le plan de travail.

- On va pouvoir emmener deux fois plus de choses maintenant grave à tes bras en spaghetti.

- Tu sais ce qu'ils te disent les spaghettis?

- Pas de vulgarité envers.... moi, dis-je en ouvrant le sac. Grâce à toi je vais pouvoir prendre du chocolat et avec un peu de chance, on pourra trouver du lait quelque part.

J'étais vraiment contente qu'il se soir décidé à venir. Ça sera mon caddi sur pattes. Le problème, c'est juste que je devrais partager... j'arrangeais les bouteilles d'eau et revins vers Caleb.

- J'ai mis le nécessaire dedans déjà. Il ne te reste qu'à mettre des vêtements, sous vêtements et éventuellement des souvenirs que tu aimerais emporter avec toi. Et aussi ce que tu aimerais ajouté et que j'ai oublié de mettre. Mais n'oublie pas que tu devra le porter alors n'en fait pas trop.

Je le vis se bloquer à "souvenir". Je savais bien qu'il y avait encore quelques notions qui lui échapperait et qu'il prendrait quelques temps à assimiler.

- Souvenir ?dit-il comme un echo à mes pensés.

- Je... Je ne suis jamais retourné chez moi, avouais-je en caressant le bol en plastique dans le sac. Mais en partant j'ai pris quelques petites choses qui me rappellent d'où je viens, comme des photos, des bijoux ou un vêtement.... la route sera longue, ca sera juste pour te faire garder espoir.

- Très bien. C'est toi l'expert.

- Ne prend pas que des vêtements qui tiennent chaud ! Criais-je tandis qu'il s'en allait dans l'escalier menant à sa chambre. Pense à des débardeurs et à beaucoups de sous vêtements ! ET À TOUT TON NÉCESSAIRE EN GÉNÉRAL! !

Avais-je mis assez de savon pour nous deuxw ? Il y en avait trois dans chacun des sacs... ça fera l'affaire ? Pendant que j'alourdissait nos sacs, Caleb remplissait le tien de vêtements, de déodorant et de trucs qu'il mettait quand je tournais la tête. En partant finalement, je laissais Caleb m'attendre pour récupéré les clefs de la maison qu'il tenait absolument à prendre avec lui. En les empochant, je remarquait un bout de papier plié posé la table. Je souris et m'en allais rejoindre mon nouveau coéquipier sur le pas de la porte.

- Tu as su les retrouver rapidement.

Je lui répondis pas un sourit et pris les devants. Il ne mis pas longtemos avant de me rattraper et de me pousser par l'épaule. Sur la route, il se retourna une dernière fois alors qu'on ne voyait presque plus à travers les arbres. J'eu moi meme un pincement au cozur en quittant cet endroit. Je regardais la tête de Caleb. Sa bouche était si pincé qu'elle n'était plus qu'un fine ligne blanche, ses lunettes en équilibre sur le bout de son nez et des cheveux miraculeusement à peu près démêlés. Ce fut à moi de le pousser par l'épaule. Il perdit un peu l'équilibre et se reprit, son visage laissant paraître un sourir crispé.

"Je reviendrais."

~~~~~~~

- Rappel-moi pourquoi je me suis laissé embarqué dans ca une dernière fois, s'il te plaît.

- Tu veux voir Chanty et tu ne veux pas rester seul. Ca ne fait que deux heures et on ne marche même pas vite.

- Je regrette mon lit.

- Et moi le silence.

- C'est toi qui a voulu que je vienne !

- Non, c'est toi qui es venu.

Quels parfaits compagnons de route nous faisions. Et ce n'étaient que les premières heures. Et si à peine quelques kilomètres de marche le fatiguaient, quest-ce que serait le reste ?

- Tu es sûr d'avoir pris la bonne route ? J'ai pas l'habitude de faire confiance aux gens pour se genre de choses.

- Oui j'en suis sûr, mais à de stade, on arrivera pas à la prochaine ville avant demain. Mais il y a quelques maisons abandonnés sur le rebord de la route si je me souviens bien,ajouta-t-il en me voyant levée les yeux au ciel.

- Ce n'était pas toi qui... non laisse tombé, c'est pas la peine.

La température avait encore baissée grâce au soleil maintenant haut dans le ciel. Et je marchais dans les flaques de neige fondu en eclaboussant les alentours, ce qui avait le don de taper sur les nerfs de Caleb. On passa tout le reste de la journée à se chamailler et à discuter. A la de celle-ci, nous nous étions arrêter à l'une des fameuses maisons en construction-abandonnée au bord de la route que Caleb avait mentionné. Elle n'était pas tellement sale et n'ayant pas de toit, j'initiais mon compagnon au chauffage au feu de nous allumé à l'allumette. Nous nous étions servis des couvertures et nos doudounes pour dormir en mangeant des nouilles instantanés.

- C'est la première fois que fais ca, m'avait-il confié. Et c'est pas trop mal.

- J'imagine. Pour moi aussi c'était une première à l'époque.

- Je risque d'avoir des courbatures ?

- Oui, sûrement, je rigolais. Mais ca sera à cause de la marche et aussi du sol. On s'habitue.

Le lendemain, on avait mangé des céréale sec et nous étions remis en marche et avions finalement atteins la ville silencieuse en fin d'après-midi . A ce moment là, Caleb prit les devants. Il m'emmena devant le cinéma, le restaurant de sushi, le parc, la place municipale, les maisons, les magasins et le centre comerciale. Cest dans ce dernier qu'il me dit entrer.

- C'est le rêve de certaines personnes de dormir dans un centre commercial, il m'expliqua. Je veux voir si c'est si extraordinaire que ça.

- Je l'ai déjà fait plusieurs fois et ça n'a rien de spécial à part du fait et tu peux te revitailler et dormir dans un lit. La plupart du temps, les autres magasins ont déjà leurs rideaux baissé alors je ne peux rien faire.

Il haussa les épaules et le donna rendez-vous au magasin de meubles. J'y deposais nos affaires et passa au toilettes. Il y avait une radio posé sur le rebord de la caisse et je commençais à chercher une station dans succès. Caleb revint avec des livres, des vêtements et à manger, les cheveux tirés en arrière par une substance blanche et mouillée.

-La librairie est paticulierement intéressante, dit-il en deposant sa besogne sur un lit. Mais il n'y a pas d'électricité et d'ici quelques heures on n'y verra plus rien. J'ai essayé de voir dans l'entrepôt mais il faisait trop sombre et je n'ai pas vu d'onduleurs.

-Regarde dans la poche avant de mon sac, il y a deux lampes torches avec deux paquets de piles de rechanges.

Je m'emparais de la canette de soda en me débattant un peu avec la capote. Je rotais un bon coup après avoir bu cul-sec. Caleb haussa un sourcil avant de retirer des lunettes et de les poser sur la "commode en bois noir model montage facile numéro 008973".

- C'est quoi le truc sur tes cheveux ? Demandais-je en ouvrant une autre canette.

- C'est du gel. J'en ai trouvé dans le rayon cosmétique. J'ai aussi pensé à toi, repondit-il en m'envoyant un lot d'élastiques.

- Tu ne faisait que toucher à tes cheveux parce qu'ils allaient sur ton visage.

Jhaussais mes sourcils mais ne relevais pas. C'était vrai que les boucles me genais quand je marchais, mais elles me tenaient chaud, et puis elle ne m'arrivaient qu'au épaules. J'en pris un et le les attacha rapidement en essayant de toutes les ramassées.

- Mon père aussi mettait du gel le matin pour aller au travail, dis-je en m'essuyant les mains sur la couverture.

Il ouvrit un paquet de chips et me le tendis. J'en pris une poignée et il pioche dedans en se retournant.

- Ah ouais ? Et il travaillait dans quoi ton père?

- Oh, euh... Je crois qu'il était proffesseur ou docteur ou quelque chose comme ça. Dans mes souvenirs, je le vois avec une blouse de docteur, des lunettes et une cigarette.

- Le miens aussi est scientifique. Mais pas pour le scolaire. C'est lui qui nous ramène l'argent à la maison et il travaille sur un gros projet depuis quelques année déjà qui lui fait gagné assez pour me payer des études de luxes.

Nouveau gaz. Et cette fois-ci il me retira la cannette des mains avec une mine exaspéré. Je levais les yeux au ciel en m'enfonçant plus confortablement dans la doudoune en mangeant bruyamment les chips.

-Fatiguante, souffla-t-il. Et sinon, tu es métissé, non ?

-Pas vraiment, toussant à cause d'une chips avalé de travers. De base, mes parents sont métisses : La mère de ma mère est blanche, irlandaise et son père est noir et a vécu au japon. Rencontré tous les deux lors d'une manifestation contre quelque chose ou quelqu'un, je sais plus... Le père de mon père est métisse, né d'un père blanc et d'une mère noire,tous deux jamaïcains, et lui s'est marié à une amérindienne. Ce qui fait que j'ai beaucoup d'origines dans mon sang. Mais physiquement, je ressemble à un mélange entre ma mère et à mes arrières grand-parents jamaïcains. J'ai des photos dans mon sac, attend.

Je sortis ma boîte et les photos puis revins vers Caleb qui terminale ma cannette, les lèvres à 5cmu bord incrusté de la marque de mes lèvres grasses. Je disposais les photos côtes à côtes sur la couverture et reexpliquais à Caleb ma descendance.

-Sur cette photo ce sont les parents à la mère. Là ma grand-mère et là mon grand-père, dis-je en les suivant du doigt en même temps. Ils étaient encore jeunes et elle était enceinte de ma mère. Sur cette photo, ce sont les parents à mon père. Là mon grand-père Jamaïcains et là ma grand mère amérindienne. Et c'est pour ça que mon père a les cheveux lisses, continuais-je en avançant cette fois la photo de mes parents et moi.

- C'est vrai que tu ressemble à ta mère. Mais elle a les yeux vert.

- Et moi marrons, oui je sais. Ses cheveux sont aussi plus bouclés et plus longs que moi.

- Tu ne souriais pas beaucoup quand tu étais petite, dit-il après un silence.

Je caressais la photo du bout des doigts. Ses bouts écornée et les traces de pliures. Je me rendis compte que les doigts étaient encore sales, alors je les essayaient sur mon Jean et rassemblais les photos.

- Parce que je n'étais pas si heureuse que ça.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top