Chapitre 39 : "Ils me fatiguent"

Reuf - Nekfeu feat (ou pas) Ed Sheeran

"Quand on part dans nos délires, on a l'air tellement cons"

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Pdv Lyla

Lundi 22 février 2016

Pendant longtemps, j'ai cru que tous les hommes n'étaient que des personnes créer pour m'empêcher de vivre ma vie comme je l'entendais. Mais en voyant Deen me demander mon avis sur la quantité de bananes à mettre dans mon smoothie, je comprends enfin que c'est tout sauf le cas.

Vous allez me dire que j'aurais dû comprendre ça bien plus tôt grâce à Ken et les autres. Et vous n'avez pas tort. Mais jusqu'à maintenant, à par être présent pour moi, ce qui est déjà incroyable ne nous méprenons pas, que faisaient-ils ? C'est pas de leur faute bien sûr. J'aurai tendance à dire que c'est de la mienne, mais après avoir discuté pendant, littéralement, des heures avec Deen, j'ai bien compris que ce n'était pas non plus de la mienne. On va dire que c'est de la faute au destin. Je ne peux techniquement pas lui en vouloir puisqu'il m'a mis sur le chemin des gars, de Gab', de Lou, et de tellement d'autres personnes incroyables.

Toujours est-il que Deen est la première personne qui a fait quelque chose de réellement concret pour moi, et je ne l'en remercierai jamais assez. Je culpabilise toujours autant de l'empêcher de faire ce qu'il veut, mais il m'a répété vingt mille fois que, justement, il faisait ce qu'il voulait. C'est-à-dire rester avec moi et me faire des smoothies. Soit. Je pensais que son truc c'était plus de sortir en boite et de se faire une meuf différente tous les soirs, mais si ça lui plaît de rester avec une pauvre meuf dépressive de dix-sept ans, il fait ce qu'il veut.

- Ouhou, Lyla, dit-il justement en claquant ses doigts devant mon visage. Tu m'écoutes ?

- Pardon, j'étais perdu dans mes pensées. Tu disais ?

Il sourit et m'ébouriffe les cheveux avant de m'indiquer les fruits coupés. En plus des smoothies, il a tenu à m'apprendre la recette de tarte aux pommes de sa mère. J'ai découvert que lorsque c'était moi qui me faisais à manger, j'avais moins de mal. Je n'ai vomi que deux fois depuis la dernière fois, il y a cinq jours. Ça fait donc presque une semaine que je suis là. Les parents de Deen sont adorables et me font beaucoup rire à se lancer des piques sans arrêts. Évidemment, Deen se joint bien volontiers à ces joutes verbales familiales, pour mon plus grand bonheur qui adore les voir se foutrent sur la gueule continuellement. En plus, leur accent du sud ressort quand ils s'énervent et c'est vraiment hilarant à voir.

- Nono ?

Je relève la tête de mes fruits vers lui. On a regardé Princesse Mononoké avant hier et depuis, il m'appelle Nono parce qu'il dit que je lui ressemble. J'ai pas bien vu en quoi, mais bref, ça lui fait plaisir alors...

- Ouaip ?

- Ça te dérange si j'invite Séléna à manger ce soir ? Pour que tu la rencontres vraiment ?

- Non, non. Fais comme tu veux, dis-je en haussant les épaules.

- Tu vas voir, elle est géniale, dit-il, un grand sourire ornant ses lèvres.

- Ça fait combien de temps que vous vous connaissez tous les deux, je demande en me lavant les mains avant de monter sur le plan de travail.

- Oula. Depuis la maternelle au moins. Ses parents habitent à cinq minutes d'ici. Quand on était plus jeune, on passait tout notre temps ensemble.

- Ça doit être sympa d'avoir une amie que tu as depuis très longtemps, dis-je en posant mon menton dans ma main.

Il m'observe quelques secondes avant de reprendre la parole.

- Ça l'est. Mais c'est pas parce que tu connais quelqu'un depuis très longtemps que tu t'entends mieux avec lui qu'avec quelqu'un que tu as rencontrés depuis moins longtemps. Regarde, toi et Ken, ça fait, quoi, six mois à peine que vous vous connaissez et pourtant, il te comprend mieux que personne.

- Ou toi et moi, murmurais-je en baissant les yeux vers mes pieds qui se balancent.

Il ne répond rien et pendant un instant, je crains de l'avoir brusqué quand deux Nike arrivent dans mon champ de vision. Je relève la tête. Il me regarde avec un grand sourire sur le visage et ouvre ses bras. Je me cale contre son torse tandis que ses bras se referment autour de moi.

- Donc, reprend-il en gardant sa tête posée sur mon crane. Avec Séléna on a l'habitude d'aller sur une plage où il n'y a pas grand monde, surtout le soir, et on discute un peu de tout et de rien en bouffant des pizzas. Ça t'irait ?

- Seulement si c'est nous qui faisons les pizzas.

Il s'écarte de moi et me lance un clin d'œil.

- Ça m'va.

On termine tranquillement de faire notre cuisine en discutant et rigolant quand mon téléphone sonne. M'indiquant un appel entrant de Gabrielle

- C'est Gabi.

- Réponds, je finis la tarte. Tu me la passeras après ?

- Ok.

Je décroche en montant les escaliers menant à "ma" chambre.

- Coucou, je lance joyeusement.

C'est un concert de "Coucou Lyla" qui me répond et je dois éloigner le téléphone de mon oreille pour ne pas perdre un tympan.

- Oula, vous êtes combien, dis-je en rigolant.

- Beaucoup, dit une voix que j'identifie comme étant celle de Diabi.

- Trop !

Cette fois c'est Gabi.

- Rappelez-moi ce que je fous dans ce groupe de tarés ?

- Parce que t'es tombée amoureuse de l'un d'entre eux, dit Ken.

- Amoureuse ? Pff. Je dirais plutôt légèrement attaché. Faut pas exagérer.

J'éclate de rire en même temps que les autres personnes à l'autre bout du fil. Je m'assois en tailleur sur mon lit et mets le haut-parleur en posant le téléphone devant moi. Les deux amoureux continuent de s'engueuler à grand coup de "Je t'aime, moi non plus" quand la voix de Fram' retentit dans mon oreille.

- Ma Lylouche préférée, comment tu vas ? C'est bien Toulon ?

- Autant que la dernière fois que tu me l'as demandé, c'est-à-dire y deux jours, dis-je en rigolant.

- Il n'est pas là le papy ?

- Il termine la tarte aux pommes.

Les gars se mettent à crier "L'ancien" tandis que je rigole de nouveau.

- Profite meuf, ça fait vla longtemps qu'il ne nous en a pas fait.

- Il m'a appris la recette si vous voulez.

- Grossière erreur Lyla, me dit Gabrielle en reprenant le téléphone. Maintenant ils vont tout le temps être fourré à la maison pour que tu leur fasses les recettes que t'a appris Papy Bigo.

- Sinon, y a qui là ?

- Alors, t'as le $-Croums, moins Zer2 parce qu'il est avec sa meuf ce canard, Sneazz' qu'est sur son tél, Diabi, Hugz, y a Phaal et Aréno qui ont disparus y a vingt minutes je ne sais où, je crois que y a Eff qui dort dans un coin et Iván. Normalement Adèle ne va pas tarder. J'te jure, j'en peux plus de toute cette testostérone, râle-t-elle.

- C'est pas ce que tu disais hier soir, j'entends Ken crier depuis je ne sais où.

- Putain Ken ! Les limites on avait dit. Y a une enfant au téléphone.

- Si je peux me permettre, j'interviens. Je suis plus vraiment une enfant Gabi. Je sais que t'as du mal, mais j'ai dix-huit ans en juin.

- Ne m'en parle pas, je me sens tellement vieille.

- Pense à Deen Atá, tu te sentiras tout de suite mieux.

- T'as pas tort.

Je lève les yeux au ciel. Je sais que ça fait qu'une semaine que je suis parti et pourtant ça me fait bizarre de ne pas les voir au moins tous les deux jours.

- Nono ?

Je me retourne sur mon lit pour trouver Deen appuyé contre le chambranle de la porte, les bras croisés devant lui et un léger sourire aux lèvres.

- Deenou ! Mon humain préféré de cette Terre, gueule Gabrielle dans le téléphone, me faisant grimacer. Comment tu vas l'ancien ?

- Ça irait mieux si tu pouvais éviter de crier, dit-t-il en s'asseyant à côté de moi.

- J'avoue, tu casses les oreilles meuf, grogne Mekra.

- Tant que je ne te casse pas les couilles ça va non ?

- Mais tu me casses les couilles.

- Ils me fatiguent, je marmonne en me laissant tomber contre l'épaule de Deen qui caresse mes cheveux distraitement.

- Bon, les gars, c'est bien beau cette histoire de cassage de couilles, mais je m'en fous en fait. Quoi de neuf à Paname ?

- Bah rien. C'est la hess gars, soupire Nek.

- Vous n'avez pas avancé sur l'album du $ ?

- Ouais, si. Vite fait. Je t'enverrai la maquette de notre dernier truc s'tu veux, mais je ne suis pas convaincue.

- La même, grogne Mekra.

Toujours il grogne lui. Pas pour rien qu'on l'appelle "L'Homme sombre".

- Moi j'ai kiffé hein, intervient Gabrielle.

- Comment ça t'as kiffé ? Ken ! Tu lui as fait écouter ?

- Bah ouais. Son avis compte pour moi, donc ouais.

Je meurs. Trop de mignonnerie entre ces deux là. Je ne prête pas attention aux éclats de voix qui sortent de mon téléphone et ferme les yeux en me pelotonnant contre le torse de Deen.

- T'es fatigué ? Murmure-t-il à mon oreille.

- J'ai pas beaucoup dormi cette nuit...

- Si tu dors maintenant tu ne dormiras pas ce soir Nono.

- Je sais.

- Alors pourquoi t'es en train de t'endormir ?

Je cale ma tête dans son cou en grognant. Je suis vraiment crevé. Pourtant, il n'est même pas midi. J'ai du mal à dormir en ce moment. Enfin, j'ai toujours eu des problèmes de sommeil mais là c'est plus embêtant parce que ça m'empêche d'être à cent pourcent dans mon séjour chez les parents de Deen.

J'entends Deen expliquer aux gars que je suis crevé et les entends me crier au revoir avant de me laisse happer par les bras rassurant de Morphée qui, curieusement, ressemble beaucoup à ceux de Deen.

[...]

Samedi 27 février 2016

- J'étais super heureuse de te rencontrer Lyla, dit Séléna en me prenant dans ses bras.

Je la serre contre moi en fermant les yeux. Après cette parenthèse agréable qu'ont été mes vacances à Toulon, Deen et moi sommes maintenant à dix minutes de monter dans notre train qui va nous ramener à Paris.

Pour la première fois, je suis presque heureuse de rentrer. Les garçons me manquent, Gabrielle et Lou aussi. Même le lycée me manque, c'est dire. Enfin, le lycée, disons plutôt certains cours. En vérité, je n'ai qu'une hâte, c'est de partir faire mes études. D'ailleurs ça me fait penser qu'il faut que j'envoie mon dossier.

Après être resté longuement dans les bras de la meilleure amie de Deen, je passe dans ceux de sa mère. Son père travaille alors je lui ai dit au revoir hier soir. Ils vont me manquer. Catherine m'a fait promettre de redescendre quand je voulais. Avec ou sans Deen d'ailleurs.

- Si t'as besoin de parler à quelqu'un d'autre que ce petit con, tu m'appelles hein, me sourit Séléna.

J'acquiesce, un grand sourire aux lèvres. Séléna, c'est vraiment quelqu'un de super gentil. Je comprends mieux pourquoi Deen l'aime autant.

- On y go Nono ?

Je souris à Deen et attrape mon sac tandis qu'il prend nos deux valises dans ses mains. Après de dernières embrassades, on monte dans le train pour chercher nos places. De base il voulait gruger, mais j'ai réussi à lui faire entendre raison. Il a maintenant bien assez pour se payer un ticket de train, mais cet idiot ne veut quand même pas le faire. Je vous jure, un gamin.

Une fois assis à nos places, il passe un bras autour de mes épaules et je pose ma tête contre la sienne.

- C'était bien ? T'es contente d'être venue, me demande-t-il, le nez dans mes cheveux.

- Carrément, c'était trop bien. Merci Deenou.

Il grogne et je rigole. On ne le changera pas. Ça le soûle toujours autant les surnoms débiles qu'on lui donne avec Gabi.

- Mais de rien Nono.

Je passe la moitié du trajet à dormir pendant que Deen gère je ne sais pas quoi avec son label puis on regarde un film, évidemment en commentant absolument tout ce que dise et font les personnages. Sinon c'est pas drôle.

- Maxime vient nous chercher, m'informe Deen, le nez plongé dans son téléphone.

- Qui ?

- Mon frère.

- Tu sais que si ta mère ne me l'avait pas dit, je n'aurai pas su que t'avais un frère.

Il rigole alors que je lève les yeux au ciel. Irrécupérable.

- Plus sérieusement, reprend-il. Ça va aller ?

- Pourquoi ça n'irait pas ?

- Je ne sais pas. Peut-être parce que t'as un problème avec les hommes.

Ma bonne humeur redescend immédiatement.

- J'ai fait des progrès. Ça me dérange plus vraiment maintenant.

- Ouais, bah, j'en sais rien moi.

Je lui jette un regard surpris. Sa voix est soudainement devenue plus froide.

- Qu'est-ce que t'as ?

- Moi ? Rien du tout ? C'est plutôt à toi qu'on devrait poser la question, dit-il en se renfrognant sur son siège.

- Il t'arrive quoi là ? Pourquoi tu me fais chier, dis-je avec impatience.

Il se détourne et retourne à son téléphone.

- Oh, dis-je posant une main sur son bras. Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi y a deux minutes on rigolait et là tu fais la gueule ?

- Je fais pas la gueule.

Je souffle et attrape mes écouteurs dans mon sac et pose ma tête contre la vitre. Il ne veut pas me parler ? Grand bien lui fasse, moi non plus. De toute manière, tant que j'ai mon best off de Rage Against the Machine je m'en fous du reste.

Le reste du trajet s'est fait dans le silence et, ni lui, ni moi ne prononçons un mot en descendant du train. Je le suis en silence dehors où il m'emmène vers un jeune homme appuyé contre une voiture. C'est fou ce qu'il ressemble à son frère. En nous voyant arriver, il sourit et check son frère avant de se tourner vers moi.

- Salut, t'es Lyla ? Je suis Max, ou Jehkyl, ou Jehk'.

- Vous avez décidément un problème avec les surnoms dans ce groupe, dis-je en souriant avant de lui faire la bise.

J'avoue, j'ai dû prendre sur moi pour faire ça mais j'avais envie de faire fermer sa gueule à Deen. Il a d'ailleurs l'air surpris par mon action et un sourire fier se dessine sur mes lèvres.

- Je te dépose où Lyla, me demande Max en s'installant derrière le volant.

Je suis sur le siège passager tandis que Deen, qui n'a toujours pas prononcé un mot et derrière, le nez plongé dans son téléphone.

- Chez Gabrielle.

Il me tend son téléphone pour que j'inscrive l'adresse sur le GPS.

- Frère, tu me déposes chez Eff s'te plaît, intervient Deen.

Max a l'air un peu décontenancé par le ton froid qu'emploi son frère et me jette un regard interrogateur. Je souffle en me détournant vers la fenêtre. Je ne sais pas ce qu'il a depuis tout à l'heure, mais ça commence à devenir vraiment chiant.

- Du coup, c'était comment Toulon ?

- Maman m'a demandé de te dire que si tu ne l'appelle pas plus souvent elle te déshérite.

- Jamais dans l'excès. Et toi Lyla, ça ta plus ?

- C'était cool, je dis sans les regarder.

Je sais que Max veut seulement combler la gêne qui nous entoure, mais j'ai pas envie de faire des efforts. Il doit comprendre que ni Deen, ni moi ne sommes enclin à parler puisqu'il ne reprend pas la parole. Un quart d'heure plus tard il s'arrête en bas de chez Eff et Deen nous grogne un "Salut" avant d'extirper sa grande carcasse de la voiture.

Une fois sa portière claquée, Max se tourne vers moi.

- Il s'est passé quoi, me demande-t-il.

- J'en sais rien. Tout allait bien puis il s'est mis à faire la gueule.

- Chelou. Mais t'inquiète, demain, il va venir s'excuser d'avoir été comme ça et puis ça ira mieux.

- Je sais.

Il me sourit avant de se re concentrer sur la route. Le reste du trajet se fait dans la bonne humeur. Il est vraiment super cool. Et puis l'écart d'âge entre lui et moi est moins important qu'entre moi avec les gars vus qu'il a seulement vingt ans. Je me sens moins intimidé avec lui que je l'étais avec Ken ou les autres au début.

Il trouve une place pas trop loin de l'appart de Gabi et insiste pour m'accompagner jusqu'en haut. J'allais lui répondre que je pouvais me débrouiller, mais il me prend ma valise d'autorité en souriant et m'indique la porte du menton. Je lève les yeux au ciel et tape le code. En deux minutes on est en haut et je sors ma clé. Il est dix-huit heures trente, Gabi doit être rentré. Je pénètre dans l'appartement, Max sur mes pas. Je capte tout de suite que quelque chose ne va pas. Les rideaux sont tous fermés et la pénombre règne dans l'appartement. Je plisse les yeux et vais ouvrir les rideaux. Max est toujours à l'entrée et me regarde avec étonnement.

- C'est normal ça, me demande-t-il en fixant le bordel qui règne autour de nous.

- Pas vraiment, je grimace.

J'enjambe les chaussures qui traîne par terre et vais remettre les livres qui jonchent le sol dans la bibliothèque. L'ordi posé sur la table basse est toujours allumé sur la page Spotify de Nekfeu et je fronce les sourcils. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- Elle n'est pas là ta sœur, me demande Maxim.

- Je ne sais pas, je murmure.

Je me relève et me dirige vers la chambre de Gabi. Je pousse doucement la porte et jette un regard à l'intérieur. Ici aussi, les rideaux sont fermés. Je distingue à peine la silhouette de Gabrielle dans son lit. Je ferme la porte doucement et retourne dans le salon où Max se tient toujours, les sourcils froncés et les mains dans les poches de son bomber.

- Je suis désolée, je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Merci de m'avoir ramené en tout cas.

- Pas de problèmes, me sourit-il doucement.

Il me passe son numéro après m'avoir fait promettre de l'appeler s'il y a un problème et ma claque une bise avant de quitter l'appartement.

Je retourne en catimini dans la chambre de Gabrielle et m'allonge à ses côtés. Elle se réveille en m'entendant et se sert contre moi pour m'enserrer de ses bras. Je lui murmure des paroles apaisantes en frottant doucement son dos.

Mais qu'est-ce qu'il a bien pu se passer pour qu'elle soit dans cet état ?

~•~

Wesh les framboises ! (J'ai mangé un framboisier aujourd'hui pour l'anniv de ma sœur il était MÉ-MO-RA-BLE!)

Enfin mon Maxou d'amour entre en jeux ! Préparez-vous à le voir beauuucouuup ! (*danse des sourcils*)

Dites, j'ai une question, vous préférez la version Five ou celle avec Ed Sheraan de Reuf ??? Perso j'aime beaucoup celle de Five et je l'écoute plus mais j'adore le dernier couplet de l'autre version (en bonne depressive que je suis).

Autre chose, je me suis créé un compte insta pour wattpad : wne_wttpd ! Venez, promis je mort pas !

Allez, la bisette les cocottes, et bon weekend !

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