Chapitre 18 : "Il se passe quoi avec lui?"

Salut salut !

J'ai pas trop eu le temps de relire ce chapitre donc il risque d'y avoir encore plus de fautes que d'habitude, désolée pour ça...

Enjoy !

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Falling for U - Mxmtoon feat Peachy!

"I was hangin' with you and then I realized
I didn't think it was true, I was surprised
When I found out I've fallen for you"

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Pdv Gabrielle

Mardi 29 Décembre 2015

- Putain Lou bouges ton cul !

- Ça va, on n'est pas retard calme toi, dit ma meilleure amie en levant les yeux au ciel.

- Tu rigoles ? On devait être chez Nek et Sneazz' y a une demi-heure!

- Et ? Tu sais bien qu'ils sont jamais à l'heure.

- C'est pas une raison. T'as tout? Passeport ? Valise ? Téléphone ? Chargeur ?

- Oui c'est bon, arrête de faire ta maman poule et on y va !

Je ferme la porte de mon appart' avec la désagréable impression d'avoir oublié quelque chose. Ça me fait ça à chaque fois que je pars en voyage. J'ai finit par dire oui au voyage à Chicago face aux multiples supplications de la part de tous les gars qui m'ont bien fait chier pour que je vienne avec eux. Lou a accepté de venir avec nous malgré qu'elle ne connaisse pas les gars si bien que ça.

-J'ai un message de Mek', il vient nous chercher en bas de chez toi.

Ah oui, il y a ça aussi. Je pense qu'un certain homme sombre n'est pas étranger à la décision si rapide de Lou pour venir avec nous. J'ai beau l'avoir prévenue qu'elle était en train de faire de la merde avec son gars elle en a rien à faire. Il va vraiment falloir que je lui tire les vers du nez. Il y a forcément quelque chose qu'elle me cache.

En descendant on trouve Mekra, Fram' et Théo dans la Mercedes d'Hakim.

- Bah alors, on se fait désirer mesdemoiselles, nous lance Fram' depuis le siège passager.

- C'est pas moi c'est Lou.

- C'est jamais ta faute Gabi, rigole Zer2.

- Nianiania.

- Qu'elle maturité Gabrielle !

- Ta gueule Fram' !

Le trajet jusqu'à l'aéroport se fait dans la bonne humeur. On n'est pas si en retard que ça. En arrivant on rejoint Nek, Sneazz', Doum's et Deen. Nek est à moitié endormi sur un siège sa capuche rabattue de façon à ce qu'on ne reconnaisse pas son visage, Doum's est en train de faire de la merde avec Sneazz' et Deen les filme en rigolant, une belle équipe de bras cassé.

Je me pose à côté du dormeur et laisse ma tête tomber sur son épaule. Moi aussi j'ai du sommeil à rattraper. Je crois que je me suis endormi puisque je me fais réveiller par Ken qui me secoue légèrement.

- Gabrielle, faut qu'on aille à la douane.

Je me relève en baillant.

- Vous étiez obligé de prendre un vol à six heures du matin évidemment.

- Déjà on te paie le vol alors tu pourrais être un peu plus gentille sale gosse.

- T'as raison, je suis désolé Kennou, dis-je en lui faisant un câlin.

- T'as de la chance que je sois fatigué et que je commence à m'habituer à tes surnoms débiles, skatá.

- Skatá?

Il me sourit avec un air idiot. Il va falloir que j'aille chercher ce que ça veut dire.

On passe la sécurité et au bout d'une heure on finit enfin dans l'avion et c'est parti pour au moins neuf heures d'avion. Je sais pas comment ils se sont débrouillés mais on est tous plus au moins à côté les uns des autres et je me retrouve entre Ken et Lou. Ma meilleure amie ne tarde pas à s'endormir et je comptais faire de même quand je me tourne vers Ken qui s'agite dans tous les sens.

- Tu cherches quelque chose?

- Mes chewing-gums. Putain j'ai trop mal aux oreilles si j'en ai pas!

- Bichon, il va avoir mal aux oreilles, dis-je en souriant.

- Arrête de te moquer.

- Je me moque pas, c'est pareil pour moi. Tiens, j'en ai des chewing-gums.

- Merci, tu gères!

- Comme d'habitude.

- Exagère pas quand même.

- Je peux les reprendre.

- Non c'est bon, vas-y fait pas ta radine!

- J'ai quoi en échange?

- Un bisou?

J'éclate de rire face à son petit sourire en coin et lui file un chewing-gum.

- Si tu me laisses dormir sur toi ça me suffit.

Il me sourit et tapote son épaule. Je me laisse alors aller contre lui et ferme les yeux. Je soupire quand il passe ses doigts dans mes cheveux. Je finis par m'endormir avant même que l'avion est décollé.

[...]

On a atterri il y a deux heures et on vient à peine d'arriver devant la villa que les garçons ont loué pour deux semaines. Sneazz' s'est déjà précipité pour choisir sa chambre. Je sais pas comment il fait pour avoir autant d'énergie alors qu'on vient de se faire neuf heures d'avion et que pour notre horloge biologique, il est sept heures de plus. De toute façon, ils nous ont laissé la grande chambre avec la salle de bains attenante avec Lou . Privilège d'être une fille apparemment. J'ai beau être une féministe engagée, je vais pas cracher dans la soupe.

On monte direct dans notre chambre pour dormir une bonne dizaine d'heure de plus. Quand je me réveille il est 19h30. Lou n'est plus dans le lit et j'entends un boucan pas possible depuis en bas. Je descends en grognant.

- C'est quoi ce bordel ? Je demande d'une voix encore ensommeillé.

- Ah ! Nickel, Gabi ! Tu vas pouvoir nous aider à convaincre Nek ! Me crie Mo'.

- Il se passe quoi ?

- Il se passe qu'on est au States, que tout le monde est reposé et que c'est le soir, alors, tu sais ce que ça veux dire ?

- Qu'on va manger? Dis-je en sentant venir le truc.

- Qu'on va en boite !

- Ah. On est obligé ?

Sneazz' recule en posant une main sur son cœur avec un air faussement outragé sur le visage.

- Tu vois je te l'avais dit Mo', dit Lou en levant les yeux au ciel. C'est pas grâce à elle qu'on va le convaincre.

- Au pire vous y aller et avec Gabrielle on reste ici, propose Nek qui n'avait pas encore ouvert la bouche jusqu'à maintenant.

- Moi ça me vas comme proposition, je dis en souriant à Ken.

- Hors de question! Allez ma chérie! S'il te plait! Au moins ce soir Gabi ! Me supplie Lou.

Je jette un regard à Ken qui ne semble pas vraiment impressionné par l'air de chient battu de ma meilleure amie. Il me regarde à son tour et secoue la tête quand il voit mon regard.

- On peut peut-être y aller seulement quelques heures, histoire de faire acte de présence et puis quand on en a marre, on rentre. Allez Ken, au pire qu'est ce qu'il pourrait se passer ?

Il semble peser le pour et le contre et quand son regard rencontre le mien de nouveau, je comprends que c'est gagné.

- Bon, ok. Mais si je me fais chier je me barre direct.

- Et bah, elle est loin l'époque de Nek le fennec, rigole Deen et les garçons ne tardent pas à le suivre dans son éclat de rire.

- Ouais, bon c'est bon ça va, foutez moi la paix. De toute façon maintenant que je bois plus c'est plus aussi drôle.

- Tu racontes que de la merde, moi je bois pas et ça m'a jamais posé de problème.

- Ta gueule Sneazz'.

- Bon, et bah vous nous excusez, mais nous on va se préparer, dit Lou en m'entraînant à sa suite dans les escaliers.

Trois quarts d'heure plus tard on redescend. Lou a absolument tenu à ce que je mette une de ses robes, des talons et elle m'a maquillé bien plus que d'habitude. Moi qui me contente généralement d'un peu de mascara et de rouge à lèvres.

- On dirait grave pas moi Lou.

- Mais qu'est-ce que tu racontes t'es magnifiques !

Je soupire en la suivant dans le salon. Évidemment, je manque de m'étaler par terre perchée sur mes échasses.

- Je te préviens, je vais prendre mes baskets dans mon sac Lou !

Seulement un silence me répond. Je relève la tête et tombe sur les gars étalé dans le salon qui me regarde avec des yeux ronds.

- Quoi ? J'aboie.

- Putain, mais y avait quelque chose sous tes gros pulls en fait, s'exclame Framal.

- Ouai bah si c'est pour que vous me regardiez comme ça je vais vite fait allez les remettre mes gros pulls.

- Non mais c'est pas ça, c'est juste qu'on n'a pas l'habitude, dit Théo. T'es magnifique comme ça.

- Merci Théo, je souris.

- Par contre, il va falloir qu'on te tienne à l'œil parce que va y avoir tous les mecs en rue là, rigole Deen.

- Qu'ils essayent, il n'est pas né celui qui posera ne serait-ce qu'un doigt sur moi.

- Oh putain, tu te rappelles à Barcelone, rigole Lou.

Je rigole avec elle tandis que les garçons demandent à Lou des explications. Elle tente alors de leur raconter comment un gars avait essayé de m'embrasser à Barcelone et que voyant que je n'étais pas réceptive avait tenté de m'entraîner dehors. Je lui avait alors foutu un magistrale coup de pied dans l'entrejambe et avait renversé mon verre plein sur sa tête avant de lui écraser les pieds avec mes talons aiguille. Je rigole en repensant à cette soirée. C'était un ou deux mois avant que je parte en Inde On s'était fait virer avec Lou, mais on avait bien rigolé.

On se dirige vers les voitures et je me retrouve à côté de Ken.

- Tu m'en veux pas trop ? Je lui demande.

- Pourquoi ?

- Parce que j'ai insisté pour qu'on y aille.

- Oh, non t'inquiètes. On aurait fini par y aller de toute façon. C'est juste que j'aime pas trop y aller. Trop de monde, j'ai jamais bien compris l'intérêt. Et puis, ça me rappel un peu trop... 

Il ferme les yeux un instant. 

- Ça me rappel un peu trop Alya. Elle adorait y aller.

Je prends sa main et la sers tandis qu'il tourne la tête vers la fenêtre. En arrivant les garçons nous entraînent vers le carré VIP qu'ils ont réservé. L'avantage de la célébrité ou plutôt l'avantage d'un compte en banque bien fournit.

J'ai à peine le temps de boire en verre que Lou m'entraîne vers la piste de danse. J'ai beau détester les boites, j'adore la danse alors je me laisse faire. Sneazz' ne tarde pas à nous rejoindre et j'ai la surprise de le découvrir très bon danseur. Je finis par remonter au bout de vingt minutes malgré les protestations de mes amis mais j'ai beaucoup trop chaud et, contrairement à eux je ne trouve aucun plaisir à me déhancher contre d'autre corps en sueur. Quand je remonte les gars sont en train de rigoler à je ne sais quoi mais pas de trace de Ken.

- Tu cherches Nek? Me demande Mekra.

- Ouais mais maintenant que je t'ai là, on va discuter tous les deux.

- C'est pas la peine.

- Je crois que si.

- Je sais déjà ce que tu vas me dire.

- Ah oui ?

- Oui, qu'il faut que j'arrête de tourner autour de ta pote parce qu'elle a un copain.

- Hum... Et donc, qu'est ce que t'as à répondre ?

- J'ai à répondre qu'elle est grande et qu'elle fait ce qu'elle veut.

- Je suis désolé mais je ne suis pas d'accord. Je ne sais pas ce qu'il se passe avec son gars mais ça allait super il n'y a même pas un mois. J'ai aucun problème à ce qu'il se passe un truc entre vous, mais laisse moi au moins le temps d'en apprendre un peu plus.

Il lève les yeux au ciel en croisant ses bras contre son torse. 

- S'il te plaît Mek'. Et puis surtout, interdiction de jouer avec elle. Compris?

- Je persiste à dire que tu devrais te mêler de ce qui te regarde, mais bon, si tu veux.

- Merci Hakim. Maintenant, oui, je veux bien savoir où est Ken.

- Il se passe quoi avec lui?

- Avec Ken? Rien du tout pourquoi?

- Me prends pas pour un con. Je vois les regards que vous vous échangez tous les deux.

- Mais c'est rien ça, c'est juste qu'on se comprend plutôt bien. Et puis j'essaye de l'aider du mieux que je peux pour l'aider à faire son deuil.

- T'inquiètes pas qu'il va le faire son deuil là.

- Ça veux dire quoi ça?

- Ça veux dire qu'Alya, c'était sensé être l'amour de sa vie et que j'ai l'impression qu'il le fait plutôt vite, voir très vite, son deuil.

- Je suis désolé, je ne vois toujours pas, je dis en me mordant la lèvre.

- Mais t'es complètement aveugle ou quoi? Vous passez tout votre temps ensemble, quand il a su pour Alya t'es la première personne qu'il est allé voir, il ne voulait pas venir tout à l'heure et il a suffi d'un regard de ta part pour qu'il accepte et en plus de tout ça, il a passé tout le temps où t'étais en bas à te fixer. Alors c'est pas la peine de me dire qu'il ne se passe rien. Tu me demandes de ne pas faire de la merde avec ta pote, mais par contre toi tu peux faire de la merde avec le mien, là c'est pas un problème!

- Il se passe quoi ?

Je me tourne vers Ken qui vient d'arriver et qui nous regarde, un air interrogateur sur le visage. Je fulmine, mais tente quand même de répondre le plus calmement possible.

-Rien, je vais rentrer je crois.

- Déjà? Mais ça fait même pas une heure qu'on est là.

- Je croyais que tu ne voulais pas venir de base toi, dis-je, un peu plus agressive que ce que j'aurai voulu.

- Pas la peine d'être méchante. Je viens avec toi de toute manière, je me fais chier.

- Désolé. Je t'attends dehors. Et Mek'? Pense à ce que je t'ai dit.

- Toi aussi.

- C'est ça, je marmonne.

Ken me suit en silence. Il appelle un taxi pour qu'on puisse laisser les deux voitures de location aux autres. Ni lui ni moi ne prononçons un mot de tous le trajet. Quand on arrive à la maison je me dirige vers la cuisine dans le but de nous faire un truc vite fait à manger. Avec tous ça on n'a pas eu le temps de le faire.

Ken me rejoint et tout naturellement on commence à faire à manger ensemble. Ne brisant le silence ambiant que pour demander à l'autre tel ou tel ustensile ou ingrédient.

On passe à table et Ken finit par rompre le silence.

- Tu vas m'expliquer ce qu'il s'est passé?

- Non.

- Pourquoi?

- Parce que.

Paye ton dialogue de sourds.

- Gabrielle?

Je baisse la tête vers mon assiette. Je suis ridicule. Je ne sais même pas pourquoi est-ce que je prends les insinuations de Mekra autant à cœur.

- Skatá?

- Pourquoi tu m'appelles comme ça?

- C'est toi qui voulais que je te trouve un surnom non?

- D'accord, mais ça veut dire quoi?

Son fidèle sourire en coin réapparaît tandis qu'il me souffle la traduction.

- Merdeuse.

J'ouvre de grands yeux. Ça ne peut pas être ça... Si? Mais vue son air sur de lui, il semble que ce soit le cas. Je me lève d'un bond et retourne dans la cuisine suivit évidemment par notre Nekfeu national.

- Oh, ça va Gabrielle, fais pas la gueule, c'est mignon.

- C'est mignon, je dis en me retournant, les mains derrière mon dos. T'es sûr ?

- Mais oui.

Il n'a pas le temps de continuer sa phrase que je lui ai renversé l'intégralité du paquet de farine sur la tête. Je rigole face à son regard surpris.

- Alors toi, tu vas me le payer.

Je n'ai pas le temps de réagir qu'il a attrapé la boite d'œuf et commence à me les balancer dessus en me poursuivant dans toute la cuisine. J'attrape la sauce tomate au passage et me retourne pour lui lancer sur la tête. S'ensuit une mémorable bataille de bouffe. J'ai l'impression d'avoir dix ans de moins. Il finit par me coincer contre le plan de travail, un sourire diabolique sur le visage.

- Alors on fait moins la maligne là hein? Allez, avoue que c'est moi le meilleur.

- Dans tes rêves Nekfeu.

- Ok... Skatá.

- Laisse moi passer.

- Non.

- Nekfeu, laisse moi passer.

- M'appelles pas Nekfeu.

- Laisse moi passer.

- Non.

- Laisse moi passer, Nekfeu.

- Tu vas faire quoi?

- Je peux te faire une reconstitution de Barcelone.

- Essaye.

Je tente alors de lever ma jambe, mais il se colle à moi. Au point que nos souffles se mélange.

- Laisse moi passer.

Ma voix n'est plus qu'un murmure et je fixe ses yeux qui se balade sur mon visage plein de nourriture avant de s'arrêter sur mes lèvres.

Il se mord la sienne et je le fixe comme hypnotisé. Merde. Qu'est-ce qu'il m'arrive? Je pose mes mains sur les siennes qui me maintiennent toujours contre le plan de travail. Ses yeux remontent pour se fixer dans les miens. J'aurai pu rester comme pendant des heures si la porte de la maison n'avait pas claqué. Nos corps s'étaient séparés brusquement.

- Putain, mais il s'est passé quoi ici, demande Théo en entrant dans la cuisine.

- Euh, on a un peu dérapé, je dis d'une petite voix.

- Je vois ça. Vous nous cachez pas quelque chose tous les deux hein ? Nous demande-t-il, un air suspicieux sur le visage.

- Hein, de quoi ? Pas du tout.

- Pourquoi t'es déjà là toi ? Demande Ken.

- Il ne faut pas que je me couche trop tard y a Sof' qui arrive demain.

Ah oui, c'est vrai, j'avais zappé. Sophia, la copine de Théo qui nous rejoint demain.

- Et les autres?

- Y a Mek et Lou qui arrive, les autres sont dans la deuxième voiture.

Je lève les yeux au ciel. Évidemment qu'il ne m'a pas écouté. Je jette un regard vers Ken qui regarde autour de lui d'un air un peu perdu.

- Va te coucher Ken, je vais ranger. Je suis pas fatigué de toute façon.

- Moi non plus, je vais t'aider.

- Bon bah vous faites comme vous voulez, je vais me coucher.

On marmonne un "Bonne nuit" à l'attention de Théo.

- Ken, t'as l'air claqué, vas te coucher.

- Non mais c'est bon. T'étais pas toute seule. Je vais t'aider.

Je finis par acquiescer en silence. On se met à ranger sans un bruit. Ça nous prend au moins une heure et demi avant d'arriver à un résultat plus ou moins clean.

- Bon, bah, bonne nuit, je dis en me dirigeant vers les escaliers.

- Bonne nuit. Et Gabrielle ?

- Oui ?

Il réfléchit quelques instants, mais semble se raviser puisqu'il finit par dire :

- Non rien, à demain.

En allant vers ma chambre, je repense à ce qu'il s'est passé dans la cuisine. J'ai déjà été plein de fois proche de Ken. Je ne compte plus les fois où on s'est pris dans les bras, où je me suis endormi sur lui, où il m'a embrassé sur le front, bref, on a été plein de fois proche l'un de l'autre mais jamais comme tout à l'heure. Je réfléchis tout en poussant la porte de la chambre, mais tombe sur Lou, assise sur le lit en pleure.

- Gabi, j'ai fait une connerie...



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