Centre ville de périgueux - Jeudi 19 Janvier

Louis Tomlinson

Nous avons fait le chemin jusqu'à l'hôpital avec Charlotte dans le plus grand des silences. Crevée par les derniers jours que nous venons de passer, elle a dormi pendant les trentes minutes de trajet, et je ne vais certainement pas lui en tenir rigueur. Je suis moi-même très fatigué et je pense que je vais avoir besoin d'une petite sieste en rentrant tout à l'heure. Mais, aider Léo avec Feu m'a vraiment redonné du baume au coeur. Je ne pensais pas que ça puisse avoir cet effet-là sur moi. Une fois que j'ai eu terminé avec le cheval, j'ai presque eu envie d'enchaîner avec un second, puis un troisième...

Mais ma soeur est arrivée et on a pris la route pour aller voir Mamie. J'ai eu le médecin au téléphone, juste avant de partir. Elle est réveillée et va bien. Elle est fatiguée, mais rien d'inquiétant au vu de son opération. Elle a tout de même eu une chirurgie cardiaque. Ce qui n'est pas anodin pour une femme de son âge.

Je gare la voiture sur le parking visiteur et me penche sur Charlotte pour embrasser son front et la réveiller en douceur.

Je crois qu'elle stresse beaucoup. Pour Mamie, pour les concours à venir, pour moi...pour tout.

-Allez, on est arrivé Lot', je lui souris tendrement.

Elle ouvre lentement les yeux, soupire en s'étirant et se redresse en me regardant. Elle m'offre un petit sourire fatigué puis ajoute.

-On est déjà arrivé? demande-t-elle en regardant autour d'elle en fronçant les sourcils.

-Ouaip. Allez, on va aller voir Mamie ! je lui réponds en lui offrant un clin d'oeil.

Elle hoche la tête, et se détache. J'attrape mon manteau en sortant de la voiture, l'enfile et entraîne ma soeur jusqu'à l'entrée de l'hôpital. On monte directement au service de Mamie, on salue les infirmières sur notre passage et on arrive jusqu'à la porte de sa chambre. Je souris en frappant deux petits coups et je laisse Charlotte rentrer.

Mamie est allongée dans son lit, lunettes de vue sur le nez, regardant un jeu télévisé. Elle semble avoir pris dix ans en quelques jours seulement et ça me fait un pincement au coeur. J'aime tellement ma grand-mère et son malaise m'a fait réaliser qu'elle n'est pas éternelle. Le jour où elle partira sera une véritable catastrophe pour Charlotte et moi. Parce que ce jour-là, nous serons alors seuls. J'espère que ça n'arrivera pas avant des années, parce que nous n'y sommes vraiment pas prêts.

En entendant la porte s'ouvrir, on voit le regard de Mamie se tourner vers nous et un magnifique sourire s'étirer sur ses lèvres. Charlotte avance rapidement jusqu'à son lit, la prend dans ses bras et je souris en voyant Mamie la bercer contre son coeur. Elle embrasse son front avec tendresse, et je suis pratiquement certain d'entendre ma soeur sangloter. Nous avons eu très peur de la perdre...

Je m'avance jusqu'à elles, je glisse une main dans le dos de ma soeur pour la rassurer dans une caresse et j'embrasse la joue de ma Mamie.

-Je suis contente de vous voir ici les enfants.

-Nous n'allions pas te laisser toute seule quand même, murmure Charlotte en se redressant.

Ma soeur s'assoit sur le rebord du lit, gardant une des mains de Mamie entre les siennes et je tire le fauteuil pour m'installer à côté d'elles.

-Comment tu te sens? je lui demande avec sincérité.

-Fatiguée. Mais en vie. J'ai eu très peur, confie-t-elle en regardant ses deux petits-enfants tour à tour. Normalement c'est à moi de m'occuper de vous, pas le contraire les enfants.

Je rigole en roulant des yeux et me rapproche d'elle. Je pose une main par dessus celle de ma soeur et souris en ajoutant alors.

-On est là pour s'occuper de toi Mamie. Que tu le veuilles ou non.

-Oh...tu restes ici ? souffle-t-elle avec le regard brillant.

Je souris et hoche la tête de haut en bas. Evidemment que je vais rester ici. Il n'est pas question que je reparte avant de savoir que ma grand-mère est en pleine forme. Tant qu'elle est hospitalisée, je ne quitte pas la France, il n'en est même pas question. Même si, ni Charlotte, ni Mamie, ni personne n'est encore au courant de ma décision de rester dans le coin pendant un moment. Après tout, je ne l'ai pas accepté ce film avec Ryan.... et je n'ai rien en cours alors autant en profiter ! Je suis en "vacances".

-Oui. Je ne repars pas tant que je suis pas certain que tu es parfaitement guérie, j'assure en hochant la tête.

-Tu sais que ça risque de prendre des semaines....ou des mois? murmure Charlotte avec le même regard que Mamie.

Je rigole en roulant des yeux avant de répondre.

-Je peux reprendre le premier avion si vous voulez aussi.

Mamie fait les gros yeux et s'accroche à ma main en secouant vivement la tête de gauche à droite avant de répondre.

-Pas question. Maintenant que mon petit-fils est revenu, il reste ici, dit-elle avec vigueur.

Charlotte sourit et se penche sur moi en passant un bras autour de mes épaules, elle dépose un baiser contre ma joue et se blottit contre moi. Ca fait des années qu'elle n'a pas eu ce comportement là avec moi. J'ai l'impression de retrouver ma petite soeur de dix ou onze ans dans le creux de mes bras. Comme si elle redevenait la petite fille qu'elle était il y a des années. Ca fait un bien fou...

Je souris, la serre contre moi et embrasse son front.

-Et dire qu'il a fallu que je fasse une crise cardiaque pour que mon petit fils revienne à la maison.

Je lève les yeux au ciel, Charlotte rigole contre moi et je secoue la tête de gauche à droite.

-Mamie... je soupire.

-Mais c'est vrai ! Il faut que je sois à l'article de la mort pour que tu reviennes, boude-t-elle.

Je m'apprête à répondre quand la porte de la chambre s'ouvre sur son médecin. Ce dernier sourit en nous voyant avec Charlotte et Mamie le salue poliment.

-Alors Doc, je rentre à la maison? demande-t-elle en souriant.

Elle est fatiguée. Très fatiguée. Les poches sous ses yeux, et son teint blafard trahissent son état de santé. Je doute qu'elle puisse rentrer à la maison avant un moment. Le médecin sourit tout de même à ses paroles et secoue lentement la tête de gauche à droite.

-Désolée de vous décevoir Madame Tomlinson, mais cela risque de prendre un petit peu de temps. Le pacemaker que nous vous avons posé l'autre nuit semble bien fonctionner. Vos constantes sont bonnes, vos résultats aussi. Mais nous souhaitons vous garder ici quelques jours encore.

-Mais je m'ennuie Doc ! s'exclame-t-elle.

-Vous êtes réveillée depuis deux heures, dit-il en rigolant.

On se regarde en souriant avec Charlotte parce que c'est exactement le type de réponse dont Mamie est capable. On retourne ensuite notre attention sur le docteur qui reprend la parole pour expliquer la suite des évènements.

-Vous allez rester ici jusqu'à lundi. Normalement, nous aurons ensuite une place pour vous dans une maison de repos proche de chez vous.

-Dans une maison pour vieux? s'exclame-t-elle en faisant les gros yeux.

-Mamie ! soupire Charlotte en secouant la tête.

-Oui Madame Tomlinson, une maison pour les vieux, répond en souriant le médecin avant de reprendre. Vous allez avoir besoin de repos. Vous serez au calme là-bas. Ils vous garderont deux ou trois semaines avant de vous renvoyer chez vous.

-Et je ne peux pas rentrer directement chez moi? tente-t-elle.

Il secoue la tête en souriant avant d'attraper son dossier au pied du lit. Il le parcourt rapidement des yeux, puis ajoute.

-Désolé Madame Tomlinson. Mais je suis certain que tout se passera bien là-bas.

-Hmm...souffle-t-elle vexée de ne pas pouvoir rentrer à la maison tout de suite.

-De toute façon, on viendra te voir tous les jours Mamie, je la rassure en souriant.

-Il ne manquerait plus que vous me laissiez toute seule là-bas, nous dit-elle en tournant les yeux sur nous.

Nous rigolons avec Charlotte, le médecin se joint à nous et il ferme son dossier. Il le range puis se retourne vers nous.

-Bien, je n'ai rien à ajouter. Je vais vous laisser Madame Tomlinson. N'hésitez pas à appeler les infirmières si vous avez un souci. On vous a montré comment fonctionne l'alarme?

-Oui Doc. Je ne suis pas empotée, je suis juste vieille et malade.

Elle est désespérante.

Le médecin sourit, hoche la tête de haut en bas puis nous salue avant de quitter la pièce.

Charlotte et moi nous retournons sur elle, faisons les gros yeux et elle roule des yeux. Pas de doute, nous tenons ce tic d'elle ! Nous sourions et Charlotte ne peut s'empêcher de reprendre.

-Mamie... tu es incroyable, sincèrement.

-Mais c'est vrai !

Ah Mamie... Si elle n'existait pas il faudrait l'inventer !

-Bon, vous allez vous en sortir sans moi à la maison les enfants? Vous me promettez que vous n'allez pas manger n'importe quoi pendant que je serai en convalescence ! Pas question d'apprendre que vous avez mangé des pizzas et des hamburgers pendant toute mon absence ! dit-elle avec sérieux.

-Ne t'inquiète pas pour nous, affirme Charlotte. On gère !

-C'est bien ça qui m'inquiète, se lamente-t-elle.

-Je veillerai à tout ça Mamie, ne t'inquiète pas, je lui promets.

-Bien. Maintenant, OUSTE dehors ! Je suis certaine que vous avez une tonne de choses à faire.

Nous sourions avec Charlotte, hochons la tête et nous levons. Si nous refusons de partir, elle nous mettra de toute façon dehors. Nous embrassons Mamie puis nous sortons de la chambre rapidement. Nous reviendrons de toute façon demain.

En montant dans la voiture je sens ma soeur beaucoup plus sereine. Elle est rassurée d'avoir vu Mamie ainsi. Tout comme moi. Evidemment.

*

Domaine des Tomlinson - Lundi 23 Janvier

Harry Styles

j'ai passé mon week-end seul. C'était très étrange. Depuis que je connais Zayn et toute la bande, j'ai l'habitude de les voir. Au moins un soir dans le week-end, nous nous faisons un cinéma, ou on va boire un verre. Sauf ce week-end, je suis resté chez moi. Je suis passé chez les Tomlinson tous les matins pour donner un coup de main à Charlotte et Liam aux écuries. Je crois que c'était plus pour m'occuper l'esprit qu'autre chose, mais ils m'ont remercié pour l'aide. Charlotte m'a d'ailleurs donné un billet pour me "dédommager" mon week-end. Mais je l'ai refusé. Parce que pour la première fois, je n'en avais pas besoin.

Niall est venu samedi matin, mais n'a pas réussi à se lever dimanche. Je crois qu'ils sont tous sortis. Liam et Charlotte avaient des têtes de zombis. Je ne me suis pas gpené pour le leur faire remarquer et pour me moquer !

Zayn m'a appelé samedi dans la journée pour me proposer de me joindre à eux, mais j'ai décliné en disant que je me sentais fatigué et que je préférais rester chez moi. Depuis mon malaise, je crois qu'il prend très au sérieux mon état physique. Il ne rechigne jamais lorsque je dis que je suis fatigué, il me laisse tranquille.

Evidemment, je n'ai pas eu de nouvelles de Luke. Je n'ai pas cherché à en avoir non plus. Depuis qu'il est parti l'autre nuit, lorsque Louis est arrivé, je crois qu'il m'en veut. Il y a de quoi, en même temps. Ma seule peur est qu'il en parle aux autres. A ce que je sache, seulement Liam est au courant, en dehors de Louis, et je n'ai pas envie que Zayn l'aprenne. Si Zayn le sait, Eleanor va le savoir, et j'ai peur de sa réaction à elle... et des répercussions que ça aura sur sa relation avec mon ami. Plus le temps passe, plus je les vois ensemble, plus je me dis qu'il ferait mieux de trouver une fille qui l'aime vraiment. Depuis notre discussion, je me pose tellement de questions. Je n'arrive plus à savoir si oui ou non elle est véritablement sincère avec lui. Ca me fait mal au coeur pour lui.

Tout ça pour dire que j'ai passé mon week-end seul mais que ça ne m'a pas pesé. Je me suis reposé, j'ai réfléchi à la situation et j'ai beaucoup dormi. J'en avais besoin. J'ai essayé de ne pas penser à Louis pendant ces deux jours. Je l'ai soigneusement évité lorsque j'étais chez lui, et il l'a compris. Il n'a pas cherché à me voir ou me parler. Je l'en remercie pour ça. Il a compris que j'avais besoin de temps et d'espace. Même si je crois qu'une partie de moi espérait qu'il continuerait à s'accrocher. Peut-être que de ne pas le voir le faire me fait peur. J'ai peur qu'il abandonne et baisse les bras.

Moi, un paradoxe? Non.

Ce matin je suis arrivé sur le domaine en avance. Liam sort de la maison au moment où je gare ma voiture sur le parking. Il me regarde avec étonnement, jette un oeil à sa montre et s'approche en souriant.

-Et bien, tu es en avance ! Tu es tombé du lit?

Je souris, secoue la tête de gauche à droite et mets mes mains dans mes poches en lui accordant un sourire.

-Je me suis réveillé tôt, je n'avais pas envie de tourner en rond dans mon appartement.

Je me suis réveillé si tôt que la nuit était encore bien noire. Je me suis tourné et retourné dans mon lit pendant de longues minutes avant de finalement me lever. J'ai pris une longue douche bien chaude, un café noir et j'ai sauté dans ma voiture pour venir.

-Charlotte et Louis sont partis tôt à l'hôpital. Elisabeth est transférée à la maison de repos. Je suis avec Danielle et Léo. Ils me cassent la tête dès le matin là. Tu veux venir prendre un café ? Ensuite on enchaîne dès que Niall est là? me demande-t-il en regardant sa montre. Il ne sera pas là avant trente bonnes minutes en plus.

-Si tu veux oui, je réponds en hochant la tête.

Je n'ai pas vraiment vu Danielle et Léo depuis leur arrivée. J'aurais aimé voir la jeune femme. Elle est gentille et j'ai un bon souvenir d'elle lors de notre première rencontre. Je suis content que Louis ait une amie comme ça. Dans le monde où il vit, il est clair qu'une personne aussi "normale" ne peut qu'être bénéfique pour lui. Même si je le connais assez pour savoir qu'il ne prendra sûrement jamais la grosse-tête ou quoi que ce soit. Ca me rassure que l'une de ses amies les plus proches soit une fille comme Danielle. Même si je ne suis pas certain d'être très à l'aise avec le fait qu'il soit si ami avec Léonardo Dicaprio. Je ne suis toujours pas habitué à le voir "en vrai".

Liam me sourit et me fait signe de le suivre. Nous nous dirigeons rapidement jusqu'à la maison et à peine à l'intérieur on entend des voix anglaises depuis la cuisine. Je rigole légèrement en entendant Liam soupirer et je lui donne un coup de coude. Il grogne légèrement, je rigole, et nous allons les retrouver.

Danielle et Léo tournent leurs yeux vers nous en nous voyant pénétrer dans la pièce et me saluent chaleureusement. Je ne peux pas nier qu'ils sont tous les deux très polis et gentils avec moi.

Je m'installe à ma place habituelle pendant que Liam me sert un café. Léo et Danielle repartent dans leur discussion, et Liam revient vers moi. J'attrape la tasse qu'il me tend, je le remercie. Je glisse mes doigts autour pour sentir la chaleur s'emparer de ma peau et je souris doucement en fermant les yeux.

-On a une grosse journée aujourd'hui? j'interroge finalement mon collègue.

Depuis qu'ils me préparent à l'accompagnement en concours, j'ai des journées beaucoup plus remplies. Pour commencer ma pause de l'après-midi, est un lointain souvenir. Je finis aussi souvent plus tard, parce que Liam et Charlotte ont besoin de moi ou doivent me montrer quelque chose d'important.

-Pas spécialement. Charlotte a allégé son planning du jour, mais le reste de la semaine sera plus chargé. On doit partir pour le Jumping de Bordeaux fin de semaine prochaine. On a encore du travail avec certains chevaux, mais on est globalement prêts de notre côté. Quant à toi, tu te sens d'attaque?

Je souris et hoche la tête. La vérité est que je suis tout excité à l'idée de les suivre là-bas. Ca promet d'être une belle expérience, et au retour de ce concours, je saurai si ça me plaît vraiment. Peut-être même que ça me donnera envie de recommencer? D'apprendre à monter à cheval? Parce que jusque là, personne ne s'est risqué à me mettre sur le dos d'un cheval. Liam et Charlotte m'ont dit qu'à terme, si je devais continuer à les suivre en concours, il le faudrait, mais là ils n'ont pas eu le temps de commencer mon apprentissage. Mais je sais que je n'y échapperait pas dans les semaines ou les mois à venir.

Ce qui me fait réaliser que, pour la première fois depuis que j'ai quitté la Corse, je vois mon avenir. Je vois les choses sur du long terme. Pas à quelques heures, ni quelques jours, non à quelques semaines, quelques mois... et ça fait du bien.

-Il me tarde oui ! j'avoue finalement en hochant la tête.

-L'ambiance là-bas te plaira, j'en suis certain, affirme Liam en portant sa tasse à ses lèvres.

-Nous serons toujours là avec Léo et Louis. Je pense que nous viendrons aussi, ajoute alors Danielle en prenant part à la discussion.

Nous tournons notre attention vers les deux américains et Danielle nous sourit. Liam hoche la tête de haut en bas et je n'ose même pas imaginer la folie que ce sera là-bas si on débarque avec trois stars interplanétaires ! Passer inaperçu avec Louis est déjà difficile ailleurs qu'à Périgueux, alors avec Danielle et Léo en plus? Ca me semble impossible !

-Je suis certain que Louis sera content de vous emmener. Avec un petit peu de chance, ça lui rappellera de bons souvenirs, répond Liam en hochant la tête.

-Oui! affirme Danielle en souriant.

J'ai à peine le temps de terminer mon café que l'on entend la voiture de Niall dans la cours. Liam soupire, s'étire et termine sa tasse d'un geste. Je le suis et nous nous levons pour rejoindre l'Irlandais et commencer notre journée. Nous nous rhabillons avant de sortir de la maison et on est étonné de voir Danielle et Léo nous suivre à l'extérieur.

On salue donc Niall tous les quatre et Danielle prend la parole.

-On va vous aider si vous voulez. Nous n'avons rien à faire. Autant nous rendre utiles, explique-t-elle.

Liam hoche lentement la tête de haut en bas et je comprends qu'il essaie de réfléchir à organiser tout ce petit monde. Mais Niall sourit, prend rapidement la situation en main et reprend.

-Harry, tu n'as qu'à aller avec Liam. Tu vas l'aider et commencer à sortir les chevaux qu'il doit monter. Léo et Danielle avec moi. On va les nourrir et donner le foin.

Je hoche la tête, Liam approuve et Danielle sourit. Mais contre toute attention, Léo prend la parole.

-Je vais rester avec Harry.

On se tourne tous vers lui, il nous offre un magnifique sourire mais personne n'ose le contredire. L'effet Dicaprio je suppose.

*

Niall et Danielle sont donc partis dans la première écurie pour commencer à donner les rations alors que Léo et moi avons suivi Liam. On a pris la liste de chevaux qu'il doit monter sur la journée et j'ai noté les différentes observations qu'il m'a dites au passage. Il est parti s'occuper du premier pendant qu'avec Léo nous sommes partis préparer le second. Comme ça, dès qu'il aura fini avec le premier, nous pourrons faire l'échange, je ramène le premier à l'écurie, je m'en occupe, prépare le troisième, et ainsi de suite...

Je souris doucement en m'arrêtant devant Moon Light. C'est une de mes préférés ici. Elle est gentille, douce et affectueuse. Tout le contraire d'Apocalypse. Je ne peux pas m'occuper de lui, il est trop sanguin. Charlotte et Liam ne laissent de toute façon personne d'autre qu'eux s'occuper de lui. Je me tourne vers Léo et lui adresse un sourire gêné. Je ne sais pas comment me comporter avec lui. C'est bizarre, je n'ai jamais eu cette gêne avec Louis ou Danielle. Pourtant, ils sont connus eux aussi. Mais Léo c'est... Léonardo Dicaprio putain...!

-And Now? m'interroge-t-il.

Je soupire et secoue la tête en souriant.

-Français Léo. Français, je lui dis en le regardant.

Il roule des yeux, et croise les bras sur son torse. Ca l'amuse de faire des trucs comme ça. Mais... nous ça nous épuise de toujours devoir lui demander de parler en français.

-Et maintenant? Que faisons nous?

-On brosse et on harnache Moon Light.

-Moon Light. So British, dit-il en souriant tout en s'approchant de la jument.

Il lui caresse le bout des naseaux avec attention pendant que je pars chercher un seau. J'y mets les protections pour les pattes, les brosses, le filet, et tout ce qui peut rentrer dedans, puis je prends un tapis, un amortisseur et la sangle au passage. Je dépose tout devant le boxe de Moon Light et Léo se tourne vers moi. Je lui tends une brosse, il hoche la tête comprenant où je veux en venir et il entre dans le boxe pour commencer le pansage. J'attrape le cure pied et commence à curer les sabots de la jument tout en laissant Léo brosser Moon Light.

-La Corse ne te manque pas parfois?

Je fronce les sourcils en me redressant quand Léo me pose la question. Je me retourne vers lui, étonné et intrigué par ses paroles. Comment sait-il que je viens de là-bas? Louis lui en aurait parlé? Je n'ai entendu personne le dire en sa présence. S'il le sait c'est que Louis lui en a parlé, et donc qu'il lui a parlé de moi. Je ne sais pas si je dois me réjouir et sauter partout d'apprendre que Louis parle de moi ou si je dois avoir peur.

Je reprends cependant rapidement contenance et me tourne vers lui. Je l'interroge du regard et il poursuit.

-Non je te demande ça, parce que j'en connais une qui semble parfaitement s'adapter à sa nouvelle vie. Passer du soleil de la Méditerrané au temps pluvieux et nuageux de Paris ne doit pas être facile tous les jours j'imagine, mais elle s'en sort bien. Elle est plutôt souriante sur les photos que j'ai.

De quoi il me parle. De QUI il me parle ?

-Tu sais qu'elle n'a pas était aussi... méticuleuse que toi. Elle n'a même pas changé d'identité. Andrea.

Je fais un pas en arrière en sentant mon coeur faire un loupé dans ma poitrine. Comment il connaît mon prénom? Mon vrai prénom je veux dire? Comment? Ma mâchoire se crispe, je suis à deux doigts de plonger mes mains autour de son cou pour l'étrangler, quand je l'entends reprendre la parole.

-Regarde ce que j'ai... elle est plutôt jolie. Bon, pas vraiment mon style de fille, mais elle est jolie, dit-il en attrapant son téléphone dans sa poche.

Je le vois le déverrouiller, pianoter dessus en sifflotant légèrement avant de me mettre sous le nez une photo de ma soeur. Gemma est resplendissante. Ses cheveux tressés, un bonnet sur la tête, une doudoune rouge sur le dos, un large sourire sur les lèvres, au bras d'un homme que je ne connais pas. Je relève un regard plus que interloqué sur Léo qui m'offre un magnifique sourire.

-Je crois qu'il s'appelle Bertin ou Martin ou... je sais plus. Ils se sont rencontrés y'a deux mois au travail. Ils sont très amoureux de ce qu'on en voit sur les photos. Ils forment un beau couple non? Tu ne trouves pas? sourit-il.

Je mords l'intérieur de ma joue et m'empêche de lui sauter dessus pour l'étrangler ou lui crever les yeux. Exactement le genre de geste que je pourrais regretter. J'ai toujours réfléchi avant d'agir. C'est d'ailleurs grâce à cette faculté que je n'ai jamais tué personne, que je ne me suis jamais impliqué dans les affaires de mes parents. Pas comme ma soeur. Elle s'est impliquée dès son plus jeune âge, elle a voulu prendre leur place, elle a voulu tout faire comme eux. Je n'ai jamais rien dit, mais je n'ai jamais cautionné.

-Comment tu as eu ces photo? je demande.

-J'ai mes sources Andrea, dit-il en appuyant bien sur mon véritable prénom.

-Ne m'appelle pas comme ça !

-Ce n'est pas ton prénom peut-être?!

-Comment tu as eu ces photos ?! je répète.

Il hausse des épaules et glisse son téléphone dans sa poche. Il me sourit et reprend calmement la parole.

-J'apprécie BEAUCOUP Louis et je suis bien placé pour savoir qu'il tient à toi. Je me risquerais même à dire qu'il est amoureux de toi Harry. Mais si j'étais toi, je lui parlerais de mon passé rapidement. Avant qu'il ne le découvre par lui-même. Je ne crois pas qu'il soit très... content d'apprendre que c'est ta propre soeur qui a tué tes parents...

-Qui a QUOI? Je réplique en faisant les gros yeux.

Il sourit en coin, penche la tête sur le côté et dit.

-Oh. Tu ne le savais même pas?

-Je... suis parti la nuit de leur mort. Je n'étais pas chez moi. J'ai reçu un appel et... j'ai juste disparu, je murmure en sentant mon coeur tambouriner dans ma poitrine.

Gemma ... non. C'est impossible. J'ai toujours TOUT fait pour ne pas tremper dans tout ce qu'ils faisaient, au risque de me fâcher avec eux et de couper les ponts avec eux. Je n'ai jamais été d'accord avec leur mode de vie, c'est pour ça que j'ai quitté la maison familiale à seize ans pour aller vivre chez ma tante. Gemma était tellement proche d'eux, de tout ça, elle allait prendre des responsabilités ! Elle ne peut pas les avoir tués. Pas elle !

-Elle n'a pas fait ça.

-Pourtant.

-Tu dis n'importe quoi, je murmure comme pour me convaincre.

Il sourit et rigole légèrement. Exactement le type de rire que l'on peut entendre sortir d'entre les lèvres du méchant d'un vieux dessin animé. Léo n'est pas acteur pour rien.

-Arrête. Arrête ce petit jeu tout de suite Léo. Si tu sais tout ça, tu sais aussi tout ce que je suis capable de faire. Alors ferme là, je réplique fermement en plantant un regard noir sur lui.

-Tu ne feras rien.

-Je suis à deux doigts de t'assommer Léo. Si j'étais toi, je me la fermerais.

-Tu as loupé le test à l'âge de quatorze ans Andrea. Tu serais bien incapable de le faire aujourd'hui.

Mais... comment ?

-Tu es qui ?

-Je connais énormément de monde. C'est tout. Mais je le répète. Si j'ai eu toutes ces informations sur toi si facilement, il va falloir que tu dises la vérité à Louis très rapidement.

-Tu ne lui diras rien.

-Non. Parce que je sais que ça lui fera du mal. Et je ne veux pas lui faire de mal. J'adore Louis. Je ne veux que son bonheur, je sais qu'il t'aime, je n'ai pas peur de te le dire, même s'il a agi comme un abruti avec toi. Mais je sais aussi que s'il découvre tout ça de lui-même, il risque de ne pas DU TOUT apprécier.

-Il ne comprendra pas.

-Tu devrais lui faire confiance Harry. Il pourrait t'étonner, me dit-il avec un sourire sincère avant de quitter le boxe en me laissant seul le coeur au bord du précipice.

Je suis censé faire quoi moi maintenant ?!

*

Domaine des Tomlinson - Jeudi 26 Janvier

Louis Tomlinson

Mamie va bien. Même peut-être trop bien. Je l'ai surprise à essayer de corrompre l'ambulancier en charge de l'emmener jusqu'à la maison de repos où elle va passer les quinze prochains jours. Elle aura au moins réussi à transformer les trois semaines de départ en deux. Je suis certain qu'elle ne restera pas plus d'une semaine et demi là-bas. Elle va faire tourner en bourrique tout le monde et ils finiront par la mettre dehors. J'en suis certain.

Avec Charlotte nous sommes arrivés juste à temps dans sa chambre. Sinon l'ambulancier allait très vraisemblablement la déposer devant la maison. Elle nous aurait servi un mensonge plus gros qu'elle et son plus beau sourire sur les lèvres. Le pire? C'est que nous y aurions cru !

Elle est douée Mamie !

Nous nous sommes assurés qu'il l'emmène bien jusqu'à la maison de repos, puis nous avons eu une dernière entrevue avec son cardiologue. Il nous a une fois de plus rassuré sur l'état de Mamie. Puis, nous avons pu prendre la voiture pour suivre l'ambulance jusqu'à la maison de repos. Charlotte a passé le voyage au téléphone avec le propriétaire d'un des chevaux qu'elle doit monter au Jumping de Bordeaux. Je crois que j'ai envie de l'y accompagner. Je ne sais pas si c'est une bonne idée, mais j'ai envie d'essayer. J'ai bien réussi à seller un cheval pour Léo, non? Alors pourquoi je n'arriverais pas à remettre les pieds sur un terrain de concours? Je crois que j'ai besoin de me le prouver.

Nous mettons une vingtaine de minutes à arriver jusqu'à la maison de repos. Je me gare sur le parking des visiteurs et nous rejoignons Mamie et l'ambulancier à l'accueil. Une infirmière nous prend en charge et nous montre sa chambre. Cette endroit est tout simplement magnifique. Il s'agit d'un château du dix-huitième siècle qui a dû être réhabilité il y a une dizaine d'années. Je me souviens que mon grand-père y a passé quelques semaines lorsque j'étais enfant.

Une fois les papiers remplis et la chambre montrée, l'infirmière nous laisse alors avec Mamie. Charlotte sourit, s'avance jusqu'à la porte fenêtre donnant sur le parc et elle écarte les rideaux. Il fait beau aujourd'hui et les rayons de soleil plongent la chambre dans une ambiance agréable. On ne se croirait pas dans un centre hospitalier. Mamie va être bien ici. J'en suis certain.

-C'est très bien. Ta chambre est bien exposé. Tu seras bien ici, sourit Charlotte en se retournant vers elle.

-Oui. Et bien je serais bien mieux à la maison si vous voulez mon avis, marmonne-t-elle en pliant ses affaires pour les mettre dans l'une des armoires prévue à cet effet.

Je ne peux m'empêcher de rigoler à ses mots et m'approche d'elle. Je glisse un bras autour de ses épaules, embrasse sa joue avec tendresse et m'assois sur le bord de son lit.

-Je suis certain que le temps va vite passer. Tu vas rencontrer du monde, et je crois avoir lu qu'il y a des tournois de belote ! Je l'ai vu dans le couloir.

-Si c'est pour jouer avec un empoté comme toi, ce n'est pas la peine.

Charlotte pouffe et je roule des yeux. J'ai eu le malheur d'aller jouer à un tournoi de belote avec Mamie une fois lorsque j'avais dix-sept ou dix-huit ans. Je ne l'ai fait qu'une seule fois. Et pour cause, elle m'a pourri de A à Z. Je ne jouais pas assez bien pour elle. Alors que nous l'avons gagné ce tournoi...

-Dis-toi que tu ne pourras pas trouver pire que moi, je lui réponds en souriant en coin.

-Bien. Maintenant que je suis installée, vous allez pouvoir me laisser. De toute façon, je suis certain que vous avez pleins de choses à faire à la maison. Sans moi.

On se regarde avec Charlotte en souriant et je me lève du lit.

J'embrasse la joue de Mamie et je lui murmure à l'oreille.

-Je passerai dans la soirée t'apporter une pâtisserie.

-AH. Voilà une bonne initiative. Tu devrais prendre exemple sur ton grand-frère jeune fille, répond Mamie en regardant Charlotte avec sérieux.

Elle rigole légèrement et l'embrasse avant que nous lui disions au revoir. Elle nous raccompagne jusqu'à l'entrée du bâtiment, nous serre dans ses bras et nous remercie tout de même de l'avoir accompagné. Nous savons tous les deux qu'elle aurait préféré être à la maison, mais nous savons aussi qu'elle est véritablement reconnaissante que nous soyons venus aujourd'hui. C'est sûrement difficile pour elle.

Nous sortons rapidement de l'établissement avec Charlotte et nous nous rendons jusqu'à la voiture. Une fois nos ceintures bouclées, je démarre et nous partons en direction du domaine. Il ne nous faut pas plus de dix minutes pour remonter l'allée de platanes qui arrive jusqu'à la maison.

Je me gare dans la cour et Charlotte me sourit en se tournant vers moi une fois que j'ai coupé le moteur. Je m'apprête à sortir de la voiture quand elle prend la parole.

-Merci Lou...

Je fronce les sourcils en me détachant et l'observe sans comprendre pourquoi elle me remercie.

-Pour quoi?

-Pour être resté, me dit-elle dans un sourire. J'ai eu peur que tu ne viennes ici qu'en coup de vent, et que tu repartes une fois son état stabilisé. Mais... tu es toujours là et ça me fait chaud au coeur de voir que mon frère, celui avec qui j'ai grandi, est toujours là. J'ai eu peur que tu te sois perdu à Los Angeles. Mais visiblement tu as su te retrouver en chemin Lou.

Je souris, rougis légèrement, et fuis son regard en me pinçant les lèvres. Il est vrai que j'ai souvent eu cette sensation de vide. L'impression de ne plus être chez moi ici ou à Los Angeles. Mais après mon départ avant le nouvel an, j'ai véritablement eu le sentiment que je n'étais pas chez moi à Los Angeles. J'ai eu le mal du pays. Ma maison, ma famille, mes amis et Harry... tout cela m'a manqué. J'ai eu besoin de revenir. Même sans le malaise cardiaque de Mamie, je pense que je serais revenu ici à terme. Ca aurait mis plus de temps, sûrement plusieurs semaines voire mois, mais je serais rentré.

Je me penche vers ma soeur et la prends dans mes bras. Elle se blottit contre moi, embrasse ma joue, me glisse un "merci" de plus à mon oreille, et elle se détache de moi. Nous quittons la voiture et remontons tranquillement jusqu'à la maison. Il est presque treize heures, la cour et les écuries semblent vides. Ils doivent être en train de déjeuner.

Nous pénétrons dans la maison, enlevons nos chaussures, et nos manteaux avant de retrouver nos amis dans la cuisine en train de manger. Nous saluons ceux que nous n'avons pas vu et nous attrapons deux assiettes pour nous installer avec eux.

-Alors comment va Elisabeth? s'inquiète Niall en nous regardant tour à tour.

-Bien ! Tu sais tant qu'elle râle c'est qu'elle va bien, affirme ma soeur en rigolant.

Je me joins à ses rires en hochant la tête, parce qu'il est clair qu'elle a raison là-dessus. Tant que Mamie râlera et se plaindra c'est qu'elle sera en forme. Le moment où elle arrêtera, sera le moment où nous devrons commencer à nous inquiéter.

-Nous devrions fêter ça. Nous avons tous bien morflé. Nous avons vraiment stressé, nous sommes crevés, et nous avons besoin de décompresser si vous voulez mon avis, ajoute ensuite ma soeur.

Liam et Niall hochent tout de suite la tête en souriant pour approuver. J'avoue qu'une petite soirée pour se détendre ne nous ferait pas de mal. Parce que nous n'avons pas arrêté depuis plus d'une semaine que je suis arrivé. Nous avons tous besoin d'un break.

-Et si nous organisions une petite soirée ici demain soir? je propose. Nous aurons tout le week-end pour nous en remettre. Le plus tôt sera le mieux en plus.

-j'en suis ! affirme Niall en souriant grandement.

-Moi aussi, répond Liam en glissant une main sur l'avant bras de ma soeur.

Danielle et Léo approuvent l'idée. De toute façon, ils n'ont pas vraiment le choix puisque nous les hébergeons. Mais je les connais assez pour savoir qu'ils seront bien contents de profiter de cette soirée une fois qu'ils auront une bière ou un verre de vin à la main.

Je tourne ensuite le regard vers Harry, mais je fronce les sourcils en le voyant. Il me semble préoccupé. Totalement déconnecté de la discussion. Assis à côté de lui, il n'a même pas réagi lorsque je me suis installé à ses côtés. J'échange un regard avec les autres convives autour de la table mais ils me regardent tous d'un air qui me fait comprendre qu'ils ne savent pas pourquoi il est comme ça.

Je me penche sur lui, tente de glisser une main sur sa cuisse mais il se décale tout de suite. Il relève un regard sur moi que je ne lui connaîs pas et je l'interroge.

-Harry, ça va?

-Oui oui. Désolé. Vous disiez? souffle-t-il en inspirant profondément.

Je me racle la gorge, étonné de le voir ainsi. Harry est un exemple de calme et de témérité. J'ai rarement vu quelqu'un avec autant de sang froid. Le voir ainsi, aussi... perdu m'étonne et me déstabilise. Ca m'inquiète.

-Charlotte et Louis proposent que nous fassions une petite soirée ici demain soir pour décompresser un petit peu. Nous en avons bien besoin après cette dernière semaine, explique Niall à son ami.

Je vois le regard d'Harry passer de ma soeur à moi comme s'il n'avait pas écouté la moitié des paroles de Niall.

Là il y a un souci.

-Harry?

-Quoi?

-Tu viendras?

-Où ça?

Il a fumé quelque chose?

-A la soirée ! réponds Charlotte pour moi.

-Il faut dormir la nuit hein, ajoute alors Liam l'air de rien.

Je roule des yeux à ses mots, et retourne mon attention sur lui en le fusillant du regard. Il sourit en coin et je secoue la tête. Ce qui me vaut un regard interrogateur de la part de ma petite soeur. Merci Liam. Merci.

-Donc, tu viendras? interroge Niall.

-Oui... enfin je ne sais pas. J'ai... des choses à faire, dit-il en se mordant l'intérieur de la joue et jetant un coup d'oeil à Léo.

Il s'est passé un truc.

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#ARBHfic _ Bien le bonsoir, j'espère que ce chapitre pleins de révélations vous a plût !

DEJA Le retour de Mamie en force par deux fois dans ce chapitre, avouez elle vous avez manqué avec ses répliques ehehe! et ses petits "mon lapin" ! J'aime tellement Mamie, je crois que je l'avais clairement imaginé avant même d'avoir mes deux loulou en tête ! O:)

Ensuite Léo .... ah ce Léo il sait beaucoup de choses, je sais que certaines ne lui font pas confiance et ce passage risque de le confirmer, de quel côté est-il ? Que veut-il réellement ? Et Gemma dans tout ça, a-t-elle réellement assassiné leurs parents ? Beaucoup de questions en suspend dont nous aurons pas tout de suite les réponses ! En tout cas, Louis capte bien rapidement que ça ne va pas, Harry viendra-t-il à cette fameuse soirée ?

Bref, pas mal de choses en perspective du coup !

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Je tiens à remercier Amélie pour ses corrections ! :)