Chapitre 9

Bonjour, bonsoir. Je publie plus vite que je ne le prévoyais le nouveau chapitre. J'ai été prise d'une certaine inspiration. Comme je n'ai pas procédé à une relecture, des fautes nombreuses seront certainement présente. So, enjoy the chapter.





Résumé du chapitre précédent :

  Après sa crise de panique, notre cher Hinata se rend à l'infirmerie. L'infirmière lui demande pourquoi a-t-il fait une crise de panique et alors, il lui raconte tout ce qu'il s'est passé avec son père – non sans rechigner avant. Elle lui dit donc qu'elle est là si jamais il veut en parler plus. Étonnement, cela lui a fait le plus grand bien. Mais alors qu'il sortait pour aller prendre son déjeuner, il se fait interpeller par ses trois harceleurs. Comme Heiwa ( le chef ) était pas content, il l'a étrangler. Et comme notre cher Hinata tête de linotte qu'il est avait oublié le bento pour eux, Heiwa était encore plus pas content (NDA : oui je suis trèèèèèèèsss fatiguée.). Alors notre grand Heiwa a presque tué Hinata. Quand Hinata rentre chez lui après sa journée, on peut se le dire, de merde, il ne trouve pas sa mère à la maison. Il reçoit alors un message qui le fait se ruer à l'hôpital. Qui était l'auteur de se message et que contenait-il ? Bonne ou mauvaise nouvelle ?

  Je me précipite dans les couloirs de l'hôpital à la recherche de la chambre de ma sœur. Selon la dame de l'accueil, on l'a changer de chambre. C'est donc à la recherche de celle-ci que je parcours les corridors sans faire réellement attention au personne que je bousculais malencontreusement. Mon cœur bat à cent à l'heure à l'idée de la revoir. Les larmes menacent de couler alors que je suis inondé par un flot d'émotion contradictoire. Est-ce que le message de ma mère disait vrai. Est-ce ce n'est pas juste mon imagination qui me joue des tours et je vais me réveiller d'un instant à l'autre.

  Je me stop brusquement en apercevant le numéro de chambre correspondant à celui que l'on m'avait donné. Je m'approche alors et approche mon poing de la porte. Dois-je entrer ? Que vais-je voir quand j'entrerai ? Serai-je déçu ? Serai-je heureux ? Serai-je sur le point de m'écrouler de tristesse en voyant son état ? Ma gorge se noue, les palpitations de mon cœur accélèrent et la peur paralyse. Je n'ose toquer. Et si je dérangeai ? Et si on me jetai de la chambre ? Une main chaleureuse se posant sur mon épaule me coupe dans mes pensés en me ramenant à la réalité.

« Hinata ? Ça va ?

_Akeko !! » (NDA : l'infirmière pour ceux qui ne se souvienne pas.)

  Je lui saute dans les bras en la serrant contre moi. J'ai possiblement surréagis je vous l'accorde. Mais la peur ayant prit le contrôle de mes mouvements, j'ai agis avant de réfléchir. En soit, ce n'est pas nouveau.

« J'ai peur. Et si en fait elle allait pas bien ?! »

Je sens ses bras m'entourer et son menton se poser sur ma tête.

« Ta sœur va parfaitement bien Hinata. Elle est juste fatiguée.

_Mais elle a dormi pendant plus d'une semaine. Elle devrait être en pleine forme. »

  C'est vrai quoi. Quand on dort longtemps, on est pas sensé être fatigué après, bien au contraire, on est sensé pété la forme. Je sens les épaules de Akeko trembler en tentant de cacher son petit rire. Je me retire alors de ses bras pour les croiser sur ma poitrine et prendre un air boudeur en baissant la tête.

« Allons Hinata. Pas besoin de le prendre comme ça. Le coma n'est pas un sommeil comme celui que tu peux avoir en dormant la nuit. Ce n'est pas un sommeil réparateur. »

  Je décroise des bras et passe ma main dans ma nuque, gêné de ne pas avoir directement comprit. Mais lorsque je fais ce geste, je grogne de douleur en touchant les bleus causer par l'étranglement d'il y a quelques heures. Je vois alors Akeko se baisser prendre mes mains et plante son regard sur mon cou. Pitié, faite qu'elle ne voit rien. Faite qu'elle ne voit rien.

« Ils ont continué à te frapper ? »

  Elle a tout vu... Je ne trouve rien à répondre et me mur donc dans un silence faisant office de réponse. Je détourne le regard et me triture les doigts, prit par un stress d'origine inconnue.

« Ça a empiré ?

_Ouais... Ma voix est toute petite, impressionné par la perspicacité de l'infirmière.

_Je t'avais dit que si tu avais besoin, j'étais là pour toi. Il suffisait de m'appeler pour que je te donne mon adresse et que tu viennes. Je t'aurais soigné. S'il te pais Hinata, ne te laisse pas dépérir. Je suis là. Ta mère est là. Bientôt ta sœur.

_O-ok.

_Bon aller, sa voix est tout de suite plus décontracté, c'est pas tout mais ta sœur ne va pas rester éveillée une éternité. Zou. File la voir. »

  J'acquiesce et me tourne pour ouvrir la porte. Je souffle un bon coup et clenche la poignée. La porte s'ouvre dans un grincement des plus lugubre ne faisant qu'accentuer mon malaise. Je tourne la tête derrière moi pour m'assurer que la noiraude soit toujours là. Elle me fait un signe de tête encourageant au même moment où je j'avance dans la pièce. C'est alors que je la voix, allongé, le buste légèrement relevé et ma mère assise sur une chaise à son chevet.

  Une larme coule, puis une autre pour finir écrasée au sol. Bientôt, un flot incontrôlable déborde de mes yeux alors que je tente de les essuyer, en vain. A chaque larme chassée, une autre vient la remplacer. Je ne pleurs pas parce que je suis triste. Je pleurs de joie. La joie de revoir son visage coloré, plein de vie. La joie de savoir qu'elle est là, en vie. La joie de la savoir éveillée. La joie de la savoir sorite d'affaire.

« Pourquoi tu pleurs Shōyō ? »

  Sa voix, sa voix m'avait tellement manqué. Se son empli d'innocence et de joie.

« P-parce que j-je suis heu-heureux. »

  Je le voix alors tendre les bras et je me précipite jusqu'à eux. Son toucher. La prendre dans mes bras. Nos étreintes folles faites pour aucune raison valable lors de nos moments de folie. Sentir son corps frêle contre le mien. Tout cela m'avait manquer l'espace d'une semaine. Une semaine semblant avoir durée une éternité.

« Je suis tellement content que tu sois là. Tu m'as tellement manqué. »

  Il se passe un certain temps avant qu'on ne se lâche, mes pleurs ayant cessé. J'essuie d'un revers de la manche les dernières traces de larmes et pars m'asseoir sur une deuxième chaise disponible à côté de celle de maman.

« Tu dois avoir des questions nan ? »

  Elle hoche la tête. Je la vois légèrement hésiter avant de poser sa question. Elle doit se demander ce qu'il s'est passé.

« Tu penses que papa il viendra me voir ? »

  ...

  Mon visage se décompose alors que mes yeux se mettent à fixer intensément ma mère. Je ne peux pas y croire. Elle ne peut pas me faire ça. Pas après la semaine de merde que j'ai passé. Elle peut tout me faire mais pas ça. Je déglutis en réalisant ce qu'elle va me forcer à dire, son regard s'étant river sur ses chaussures.

« Pourquoi tu fais cette tête Shōyō ?

_Tu ne lui as pas dit hein ? »

  Le silence pesant dans la pièce veut tout dire. Tout.

« J-je n'ai pas réussi... J'attendais ton retour. »

  J'y cois pas. Elle veut que JE lui dise. Après tout ce que j'ai fais pour elle, elle n'a même pas voulu faire cet effort. Je sais que c'est dur mais merde quoi ! J'ai que quinze ans. Une boule se forme dans mon ventre te ma gorge se noue alors d'un sentiment que je ne connaissais pas avant. De la honte mêlée à de la solitude... Une extrême solitude. Comment ose-t-elle me faire ça alors que je suis celui qui a le plus besoin d'aide en se moment. Mais je n'ai pas le chois. Je n'ai jamais le choix. Je n'ai pas choisi de tomber amoureux. Je n'ai pas choisi d'être gay. Je n'ai pas choisi la mort de mon père. Je n'ai pas choisis d'être harcelé. Je n'ai pas choisi d'avoir à m'occuper de toutes les tâches ménagères de la maison en plus d'une mère alcoolique. Je n'ai pas choisi de devoir annoncer à ma propre sœur la mort de notre père...

« P-papa est... Papa est... Il est... Il est partit.

_Partit ? Il a quitté maman ? Je vois son air d'incompréhension au visage. Même elle ne me laisse pas le choix. Elle m'oblige à le dire.

_Papa est... mort... »

  Je vois son air se décomposer au fur et à mesure que le sens de mes paroles se créer dans son cerveau. C'est alors qu'une larme coula sur sa joue, suivie d'une deuxième et d'une troisième. Elle fond finalement en larme en criant de douleur. Non pas une douleur physiques mais mental. Je peux voir maman baisser encore plus le regard, si c'est encore possible, par honte de ne pas lui avoir dit et de la voir dans cette état. Elle me force encore à agir à sa place. A faire ce qu'elle aurait du faire soit disant réconforter Natsu. Je me lève et la prends alors contre moi. Elle s'accroche à mon T-shirt comme-si sa vie en dépendait. Mes bras l'entourant lui procure une sorte de cage protectrice, empêchant la dureté du monde extérieur de l'atteindre. Je peux sentir son petit corps secouer de sanglots plus puissants les uns que les autres. Je sens alors les larmes me monter aux yeux. Je ne dois pas craquer. C'est moi le grand qui la réconforte. Je n'ai pas le droit de pleurer. Pas alors qu'elle pleure toute les larmes de son corps.

  Elle commence à se calmer au bout d'une bonne vingtaine de minutes à avoir pleurer. Désormais, seule ses reniflements et ses quelques hoquets se font entendre dans la pièce. Alors que je commençais à me reculer pour l'embrasser sur le front, j'entends la porte grincer et une personne entrer. Je me tourne alors pour constater qu'un médecin se tient au seuil de la porte.

« Je suis désolé de vous déranger mais c'est il temps de laisser Mll. Hinata se reposer. Vous pourrez repasser quand vous voulez.

_Quand pourra-t-elle sortir ? Je tourne mon regard sur ma mère qui vient tout juste de parler pour la première fois depuis que je suis arrivé.

_Pas avant une semaine. J'entends ma mère soupirer. Pourquoi si je puis me permettre ?

_L'enterrement est ce week-end. J'aurais aimé qu'elle puisse venir.

_Désolé mais cela sera impossible. Nous nous devons de la garder sous surveillance encore un peu.

_De toute manière, je ne suis pas sûr que cela aurait été une bonne idée. J'ai parler sans réellement réfléchir. C'est vrai quoi, elle vient juste d'apprendre la mort de papa que maman veut déjà l'emmener avec elle à l'enterrement.

_Hmm... Tu as raison. Vient. On Rentre mon poussin. Je repasse demain au plus tôt ma chérie.

_Bisous Natsu. Je l'embrasse sur le front en a prenant dans mes bras et ma mère en fait de même.

  On passe alors le seuil de la porte en saluant le médecin pour nous retrouver dans le couloir et nous diriger vers la sortie. Je passe une main dans mes cheveux tout en soupirant. Moi qui suis par habitude souriant j'ai l'impression de me transformer en Kageyama version ultra émotionnel et pleurnichard.

  Tandis que ma mère rentre en voiture, moi je rentre à vélo ayant envie de me défouler avant de rentrer. Le vent fouettant mon visage me frigorifie en même temps d'être vivifiant. Le froid est vite remplacer par la chaleur de mon corps en plaine activité sportive. J'arrive environ dix ou quinze minutes plus tard – il faut que l'hôpital est très proche. Je range mon vélo et entre dans la maison. A mon plus grand étonnement, je trouve ma mère en train de ranger tout le bazars qu'elle avait mis que je n'avais pas eu le temps de ranger. Je soupir alors et souris en voyant que la chose dépressive qui me sevrait de mère depuis une semaine à décidé de reprendre du poil de la bête et de se relever. Je me déchausse et me dirige vers l'escalier.

« Je monte dans ma chambre.

_Ok. On mange dans environ une heure.

_Ça marche ! »

  Je monte quatre à quatre les marches et pénètre dans ma chambre. Je me jette alors sur mon lit et me sais de mon téléphone. Ça va faire un bout de temps que j'ai pas répondu à mes messages avec tout ce qu'il s'est passé. Je pousse un cri d'exclamation en voyant le nombre de message que Kenma m'a laissé. J'ouvre alors la discussion et prends mon courage à deux mains. Je vais lire tous ces messages et y répondre correctement.

« Yo »

« Ça va ? »

« Tfq ? »

« Prq tu réponds pas ? »

« Ça va faire trois jours que tu m'as pas envoyé de messages. Il se passe quoi ? »

« Je voulais pas courir mais Kuroo m'a traîné de force à l'entraînement. »

« J'ai fini un nouveau jeu »

« C'est le monster hunter ultimate 3. »

« Tu me laisses tomber ? »

« Ok... »

« Il s'est passé quoi pour que tu répondes pas? »

  C'était le dernier message. Je souffle de désespoir. Sincèrement, je ne pensais pas que Kenma serait le genre de personne à te harceler parce que tu ne réponds pas à ses messages.

« Yo. Ds. Ça va faire un bout de temps mais j'ai eu quelques problème récemment... »

« Et pas que des problèmes joyeux. »

« Genre pas du tout »

« Mais bon, c pas très grave après tout. »

« Il est bien le monster hunter ultimate 3 ? »

  Comme ça c'est fait. Je retourne ensuite sur la messagerie pour répondre à tout mes messages. En partie certain de l'équipe se demandant comment j'allais à cause de mon absence à l'entraînement. Mais un message en particulier attira mon attention. C'était un message de la part de Kageyama. Je déglutis en cliquant sur le message. Je me doute bien du contenu mais j'espère comme même me tromper.

« Faut qu'on parle. »

« A propos de ta crise... »

« Pas par message. En face. »

  Simple, direct et clair. Il veut parler. Il veut ME parler. A propos de MA crise de panique... Et il veut me parler en face. Je vais en baver. Et je n'aurais aucune échappatoire. Je vais devoir y faire face. Je pourrais fuir mais cela paraîtrait trop suspect.

« Ok... »

  La réponse ne se fait pas tarder, la notification signalée par une vibration de la part de mon téléphone.

« Demain matin, 20min avant le volley, devant le gymnase. »

« Je serais là. »

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