Chapitre 8
Bonjour, bonsoir. Je m'excuse pour l'attente mais disons que j'ai été LÉGÈREMENT surchargée de travail et que dons je ne pouvais écrire que le week-end et encore, quand j'avais de l'inspiration. Mais donc me voilà avec un nouveau chapitre et un pas en avant dans l'histoire à la toute fin. Bref. Je suis méga ultra fatiguée donc veuillez excuser mes fautes d'inattention. Je compte dans tous les cas faire une correction de la fic une fois que je l'aurais finis. Les prochain chapitres seront pratiquement aussi long à paraître vous m'en voyez navrée. Je vous laisse donc avec ce tout nouveau chapitre que j'ai eu (je ne vous le cache pas) beaucoup de mal à écrire.
Résumé du chapitre précédent :
Voilà une semaine qu'Hinata était passé voir sa sœur pour la première fois à l'hôpital. L'infirmière s'appelle Akeko. L'enterrement de son père est prévu pour le week-end qui arrive. La situation social d'Hinata ne cesse d'empirer et l'état psychologique de sa mère aussi. Il n'a plus le droit de jouer du volley pendant un mois le temps que ces côtes se ressoudent. Alors qu'il pense passer une journée du même type que les précédentes, quelle surprise quand le proviseur intègre un nouvel élève dans sa classe car il a apparemment subis un « harcèlement » dans sa classe précédente. SURPRISE ! L'élève en question n'est autre que le chef de la bande qui le harcèle et le frappe. Bref. A la fin du cour, le professeur de mathématique à exiger de le voir pour les mots pas très gentils qu'Hinata à eut à l'encontre de ce nouveau camarade. Le prof ce doutant de quelque chose en voyant son état de fatigue, lui pose des question sur pourquoi il est pas bien etc ... Notre cher petit et innocent Hinata qu'il est en repensant à la soiré de l'accident nous a fait un violente crise de panique. Le prof l'a alors calmé en attendant que l'infirmière arrive. Quand Hinata repars avec elle, il panique (un petit peu, pas trop faut pas déconner) en remarquant que la classe attendant pour aller en cour n'est autre que celle de Kageyama...
Je me dirige d'un pas lourd jusqu'à un lit indiqué par l'infirmière. Je m'assois et décide de l'observer pour tuer le temps. Je n'avais jamais vraiment fait attention mais elle plutôt jolie. Ses cheveux blonds sont tirés en arrière pour formé un chignon et quelques mèches retombent sur son visage. Celui-ci est d'une forme ovale avec un peau tellement lisse qu'elle pourrait rivaliser avec une surface venant d'être polie. Sa beauté pourrait rivaliser avec celle d'un mannequin. Je me fais sortir de mes pensés lorsqu'elle revient vers moi, un verre d'eau à la main.
« Bois. »
J'obéis, prend le verre de mes mains encore tremblantes et le presse contre mes lèvres pour boire goulûment. Je lui redonne ensuite le verre qu'elle dépose sur une table pas loin et m'essuie la bouche avec la manche de mon uniforme. Celui-ci est par ailleurs trempé de sueur à cause de tout à l'heure. L'infirmière revient alors vers moi et s'assoit sur un tabouret en face du lit. Elle me fixe silencieusement quelques secondes avant de parler.
« Tu as réussis à te calmer ?
_J-je crois... Je regarde mes mains tremblotant encore légèrement.
« Tu fais souvent des crises de panique ?
_C'est quoi une crise de panique ? »
Faudrait vraiment que je pense à plus suivre en cour... Je suis vraiment à la masse sur tout. Même au volley...
« Pour faire court, tu as du mal à respirer, tu as peur, mal à la tête, des vertiges et j'en passe. As-tu déjà eu ses symptôme au par avant ? »
Je réfléchis longuement avant de répondre. Les seuls moment où j'avais du mal à respirer c'était quand je courais avec Kageyama. Ça fait longtemps d'ailleurs... Je ressens une sorte de pincement au cœur en repensant à ça. En pensant que je me tenais à ses côtés il y à peine une semaine de ça et que maintenant je le regarde sur le banc en attendant que l'heure de volley passe.
« Est-ce que après avoir couru ça compte ? Elle rigole d'un doux rire cristallin en entendant ma réponse.
_Non. Donc j'en déduis que c'est la première fois que ça t'arrive ? Je hoche la tête en signe d'affirmation. Est-ce que tu veux bien me dire de quoi vous parliez avant cela n'arrive.
_Baahhh... Le prof m'avait demander de venir le voir à la fin du cour parce que j'avais pas eu un comportement approprié avec le nouvel élève de la classe. Je sers des dents en repensant à comment JE suis passé pour l'agresseur. Et puis après il a parlé de mon état de fatigue et alors je lui ai dit que je faisais des cauchemars et alors il m'a demandé pourquoi j'en faisais et... et... Je... J'ai... J'ai repensé à ÇA... Ma respiration devient erratique alors que les tremblements reprennent à travers mes mains et que mes yeux se perdent dans le vide, la vision de la soirée repassant en boucle dans ma tête.
_Hinata ? Hinata ? Garde ton calme. Regarde moi. Je relève le regard pour le planté dans les yeux de l'infirmière alors que celle-ci se saisit de mes deux mains. Cale ta respiration sur la mienne... J'essaye tant bien que mal de respirer comme elle. Voilà... Calmement... »
Je commence alors à me calmer grâce au calme de l'infirmière. Je respire un grand coup pour reprendre ma respiration et tenter de stopper mes tremblements. Je retire doucement mes mains de sa poigne légère et me les passe sur le visage.
« Tu veux bien me parler de ces cauchemars ? Je hoche la tête en signe de négation. Pourquoi ?
_J-je veux pas y repenser.
_Pourquoi tu ne veux pas y repenser. Sa voix est douce, rassurante.
_Ça fait trop mal. J'illustre mes paroles en serrant fort mon uniforme au niveau de mon cœur.
_Pourquoi as-tu mal ?
_P-parce que je sais que je ne le reverrais jamais et que ça fait mal putain ! Les larmes commencent à me monter aux yeux alors que je renifle bruyamment. Je vois alors l'infirmière froncer légèrement des sourcils.
_Pourquoi tu ne pourras plus jamais le revoir ? Il n'y a aucune moquerie dans sa voix, juste de l'incompréhension.
_Parce qu'il est mort ! Mon père est mort ! MERDE ! »
J'explose alors en larme devant les yeux remplis de pitié de l'infirmière. De la pitié... De toute manière, je n'inspire que ça chez les gens. Trop petit. Trop faible. Pédé. Une sœur à l'hosto. Une mère alcoolo. Un père mort. Trop de mauvaises choses inspirant de la pitié. Cela aurait pu être de la compassion, de la haine, je sais pas moi ! Mais pas de la pitié. La pitié ça fait mal. Ça fait honte. Mais c'est pas ce qui me fait le plus mal. C'est l'avoir dit à haute voix qui fait mal. Savoir et penser sont une chose mais admettre en est une autre bien plus douloureuse. Et admettre que sont père est mort et ne reviendra pas est une douleur incomparable. C'est comme-ci on vous arrachait brusquement une partie de vous sans que vous sans que vous ayez eu le temps de vous y préparez. Je n'ai qu'une envie c'est de hurler jusqu'à m'en briser les cordes vocales. Mais à chaque fois je j'ouvre la bouche, aucun son n'en sort. Juste un souffle trop peu présent après avoir autant pleurer.
Je pleure jusqu'à ce que les larmes ne se tarissent et que je n'ai plus rien d'autre à faire que de regarder mes pieds en reniflant, les yeux, joues rougis et le nez qui coule. L'infirmière qui jusque là était restée silencieuse me tends alors un verre d'eau que je m'empresse de terminer.
« Ça va mieux ? »
Je hoche la tête pour confirmer. Je ne mens pas. Je me sens réellement mieux. Même si ce n'est qu'un peu mais avoir pu me confier m'a fait plus de bien que je ne le pensais. Et peut-être aussi le fait d'avoir pleurer bien plus que d'habitude. Je me sens plus léger, comme-si un poids considérable avec été retiré de mes épaules et pourtant, je continue à garder la tête baissée et le dos voûté.
« Tu penses pourvoir retourner en cour cet après-midi ?
_Je sais pas... Un filet de voix s'échappe de mes cordes vocales bien trop fatiguée après avoir autant pleuré.
_Bon... Tu ne vas pas en cour pour le reste de la matinée mais tu y retournes après. Il ne faudrait pas que tu prennes du retard par rapport aux autres. »
Je grimace légèrement tout en esquissant un très léger sourire. Il faut dire qu'au niveau retard scolaire je m'y connais. Disons que je me suis pris tellement de note en dessous de la moyenne que je suis surpris de ne pas avoir encore redoublé.
« Je te laisse cinq minutes, j'ai d'autres élèves attendant d'être soigné. »
J'opine et m'allonge sur le lit sur lequel j'étais assis. J'entends vaguement les pas de l'infirmière s'éloigner alors que je sombre dans les bras de Morphée. Étonnamment, je ne fais aucun cauchemar mais aucun rêve non plus. Je profite juste d'un sommeil, certes court, mais reposant.
Le bruit strident de la sonnerie retentissant dans mes oreilles me réveille brusquement. Déjà que je déteste mon réveil... Je grogne quand la lumière de la pièce vient agresser la rétine de mes yeux. Je me redresse doucement en baillant et m'étirant histoire de bien me réveiller.
« Tu es enfin réveillé ? »
Je tourne la tête en direction de la voix féminine. L'infirmière est assise sur un tabouret devant son bureau, des papiers et documents qui ont l'air important devant elle.
« C'est l'heure du déjeuner. Tu as dormi environ une heure trente.
_D'accord... Merci.
_De rien. C'est normal d'aider les élèves ayant besoin de soin. Si jamais tu as besoin, je suis toujours là. J'opine, étant un minimum rassuré de la savoir présente au cas où. Allez, maintenant pars ou tu 'auras pas le temps de manger. »
Je saute du lit, prend mon sac et lui fait un grand sourire de remerciement avant de sortir de cette salle sentant l'aseptisant.
Mais alors que je sortais du lycée par la porte arrière - celle donnant sur le terrain d'athlétisme - je me fais violemment plaquer contre le mur extérieur. Ma tête vient alors heurter le mur de derrière. Lorsque je lève le regard, je regrette immédiatement d'être sorti de mon sommeil. La bande d'abrutis finis se tient devant moi au grand complet.
« Yo. Alors, tu comptes t'excuser pour le comportement que tu as eu envers moi pendant le cour ? J'ai pas trouvé ça cool tu sais ?
_Va te faire... »
Je suspends ma phrase en cour en serrant les dents et en m'injuriant intérieurement de tous les noms que je connais. Je commence à légèrement paniquer en voyant le chef s'avancer et se pencher au-dessus moi. Il fronce des sourcils à cause de ma phrase laissée en suspend et qui n'était pas des plus... amicales. Il me sert alors violemment la gorge en me plaquant un peu plus contre le mur.
« Pardon, j'ai cru mal entendre. »
J'étouffe. Je tente de me débattre pour me libérer de son emprise mais c'est peine perdue. Comme je manque d'air, j'ai du mal à faire sortir les sons de ma gorge et comme je ne dis rien, il continue à serrer encore plus. Pendant ce temps, un de ces camarades fouille mon sac histoire de trouver de quoi manger comme d'habitude sauf que j'ai oublié le bento comme un con.
« Heiwa... Y'a pas le bento... Il s'est foutu de nous.
_Hein ?! »
Son regard qui avait dévié sur son ami revient brusquement sur moi avec une étincelle de colère dans les yeux. Il sert alors encore un peu plus sa poigne. Je commence à voir la terre tourner et ma vue s'assombrir alors que l'air commence sérieusement à me manquer.
« Tu te fous de ma gueule ! En plus de te foutre de moi en cour, tu essayes de nous duper ? Mais réponds putain ! »
Mes mains commencent à tomber alors que je sens mes forces me quitter. Si il continue comme ça, il va me tuer. C'est sûr. Mes yeux se ferment alors petit à petit. Après tout, à quoi bon lutter. Je ne vais manquer à personne... Les gens ont beau dire qu'ils sont là pour m'aider, ils ne sont jamais là au moment où j'ai réellement besoin d'eux...
« Mec, arrête. Tu vas le buter si tu continus... »
Je sens alors la prise me lâcher et je m'effondre au sol en tentant de reprendre ma respiration. Je tousse bruyamment. Ma gorge me brûle. Mes poumons me brûlent. Mes muscles me brûles. Je peux sentir le sang remonter jusqu'à mon cerveau pour l'approvisionner en oxygène. J'entends vaguement leurs pas s'éloigner alors que de grosses larmes tombent au sol. Ça fait déjà une semaine et j'en ai déjà mare. Comment ils font pour tenir plusieurs années de suite les autres ? Je ne sais pas. C'est tellement douloureux. Peut-être qu'on finit par s'habituer. Peut-être que la douleur étant devenue si familière, on ne la ressent plus. Ou bien peut-être que c'est juste moi ? Peut-être que c'est moi le problème et non pas les autres. C'est ça, c'est moi l'erreur. Après tout, je ne dois pas être normal pour tomber amoureux d'une personne du même sexe que moi. Nan, puisque je veux dire, qu'elle personne saine d'esprit tomberait amoureuse d'une autre personne de même sexe ? Aucune je pense.
Je commence à voir un peu plus clair au fur et à mesure que je reprends ma respiration et réussi à me calmer. Je pense que je suis resté encore une bonne dizaine de minutes avant de me relever, de m'épousseter et de me diriger vers ma prochaine salle de classe, le regard baissé - le sol était devenu soudainement extrêmement intéressant - de peur d'affronter le regard des autres.
Le reste de la journée passa lentement, trop lentement. Heiwa a décidé de me laisser en paix pour le reste de la journée après ce qu'il s'est passé ce midi - heureusement. Les profs me regardaient de travers - je crois ou alors c'est moi qui deviens parano - certainement que le professeur de mathématiques leur à raconté ce qu'il s'est passé avec Haiwa. Enfin, je ne suis pas allé à l'entraînement. Je ne me voyais pas affronter le regard de Kageyama après qu'il est vu ma perte de contrôle totale. C'est donc sur cette touche de joie et de bonheur que j'ouvre la porte de chez moi.
« Je suis rentré. »
Je dis cela par pure principe. Il faut dire qu'en ce moment, ma mère n'est pas du genre à me saluer quand je rentre vu son état plus qu'alarmant. Ma voix, à cause de l'étranglement de tout à l'heure est rauque et mes cordes vocales sont quelques peu douloureuses. Je me déchausse donc et dépose mon sac au pied de l'escalier. Je fais le tour de la maison en tentant de trouver ma mère, en vain. Je fronce alors des sourcils. D'habitude, elle est toujours affalées dans le canapé à siroter son verre d'alcool en se lamentant sur sa condition social. Je sens alors mon téléphone vibrer dans ma poche. Je le sors et regarde à quoi correspond la notification. Je reste sans voix ( NDA : clin d'œil, clin d'œil ) alors que les larmes me viennent aux yeux. Je relis plusieurs fois le message pour être sûr d'avoir bien compris et après deux minutes de relecture, je cours à la porte, me rechausse, ouvre la porte et enfourche mon vélo. Je pédale alors comme un fou jusqu'à l'hôpital...
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