Chapitre 7

Il se peut que j'ai été légèrement inspirée... Légèrement. Je vous laisse donc avec un chapitre qui arrive bien plus vite que prévu.

Résumé du chapitre précédent :

Alors que notre très cher Hinata est enfin arrivé devant la chambre de sa sœur, on lui apprend que celle-ci se trouve dans le coma (dommaaaaaaggeee....). Celle-ci fait un arrêt cardiaque (je sais je suis sadique) mais l'équipe médicale réussit à la réanimer (mais pas trop non plus). Alors qu'il s'effondre de tristesse au sol, une infirmière lui a apporté son aide en lui donnant ses horaires de travaille, son numéro et des conseille pour soigner ses blessures. Elle lui conseille de ne pas hésiter à l'appeler si quelque chose ne va pas. Quand il est rentré chez lui, sa mère lui est tombée (littéralement) dessus, en larme.

Voilà déjà une semaine que je suis allé voir ma sœur à l'hôpital et que ma mère s'est effondrée dans mes bras. Je retourne voir ma sœur pratiquement tous les jours - sans oublié de prévenir ma chère tendre maman - sans noter une seule amélioration. L'enterrement de mon père est prévu pour ce week-end là. Les trois types n'ont pas cessé leurs séances d'entraînements sur punchingball humain et l'état de ma mère ne cesse de se dégrader, elle boit de plus en plus après le travaille et je me retrouve à être obligé de tout faire à la maison. Je ne dors presque plus à cause de mes cauchemars et du temps que je prends pour masquer mes blessures et les soigner. Je ne mange presque plus non plus, le midi, la bande de trois abrutis finis s'approprie mon repas, je n'ai presque plus d'argent pour m'acheter des snacks et je n'ai pas la force de me faire à manger le soir étant éreinté de ma journée. Pour couronner le tout, l'entraîneur m'a interdit de pratiquer jusqu'à ce que je sois guéri. Je ne sais pas si je dois l'en remercier vu que je n'ai pas à me changer devant les autres ou lui en vouloir car le volley est la seule activité me permettant de m'évader ne serait-ce qu'un peu de l'enfer qu'est devenue ma vie.

Les deux seuls points positifs sont, en premier l'infirmière qui se soucie de mon état à chaque fois que je passe à l'hôpital. Et mon cœur ne peut s'empêcher de se réchauffer de savoir qu'elle est là au cas où tout déraperait. Mais cela ne risque pas d'arriver... Je pense... J'ai par ailleurs appris qu'elle s'appelait Akeko. Le deuxième, malgré le fait que le coach m'ait interdit de jouer pour le moment, je suis comme même autorisé à assister au entraînement, me laissant tout le loisir d'observer Kageyama. Je me sens mal de penser ainsi de lui mais n'arrive pas à penser à autre chose. Il est quasiment omniprésent dans mon esprit et je me dégoûte pour cela. J'ose lui faire subir mon regard plus que pesant sur lui, le pauvre. Chaque fois que son regard croise le mien, c'est comme-si le monde autour de moi n'existait plus. Je m'évade et oublis tout mes problème. Ses yeux sont encore plus efficaces que les séances de volley-ball. C'en est presque effrayant. Mais malheureusement, je ne peux soutenir son regard et je détourne les yeux presque immédiatement, m'extirpant de cette bulle de plénitude calme. Chaque fois, je ne peux m'empêcher de sourire bêtement alors que Kageyama grogne, me faisant glousser discrètement.

Après l'entraînement matinal, je me dépêche d'aller en cour, n'hésitant pas à bousculer les élèves. La seule raison pour laquelle je me dépêche est que je ne souhaite pas avoir plus de problème que ceux que j'ai actuellement avec les professeurs. Puisque franchement, c'est pas que les maths ne m'intéresse pas mais un peu comme même. Une fois arrivé, je suis directement allé m'asseoir et ai sorti mes affaires. Il ne faut pas croire que je les sors pour travailler, j'en suis bien incapable en ce moment, je les sors juste pour le principe. Mais alors que je suis en intense concentration pour essayer de comprendre comment est tissé une toile d'araignée présente derrière la fenêtre - en vain - je me fais tirer de mes pensés par le boucan que font les chaises en grinçant sur le sol. Je tourne la tête pour voir tous les élèves debout devant le proviseur. Je me lève brusquement en réalisant que je suis le dernier à être assis ce qui ne manque pas d'attirer l'attention sur moi.

« Exceptionnellement, j'ai autorisé un changement de classe de la par d'un élève. Celui-ci se faisait apparemment harceler et a donc demandé à changer de classe. Je vous prierai de bien vouloir instaurer une bonne entente avec lui. Tu peux entrer. »

Un garçon entre et un frisson parcours mon corps tandis que je me tends comme une corde d'arbalète. Une douche froide. J'ai l'impression de prendre une douche froide. Pas lui... J'ai beau espérer mais plus je le regarde, plus je sais que c'est lui. Sa carrure, ces cheveux, cette forme de visage... Tout en lui respire la haine et pourtant, il a dit qu'il se faisait harceler. Et mon cul c'est du fromage ?! Il s'avance jusqu'à l'estrade du professeur et s'arrête pour faire face à la classe. Alors qu'il sonde tous les élèves, son regard se pose sur moi et, malgré qu'il garde une expression neutre, je peux clairement lire dans ces yeux qu'il jubile d'être dans la même classe que moi. Je déglutis difficilement tout en brisant le contact visuel.

« Bonjour. Je m'appelle HAIWA Daisuke*. J'espère de tout cœur qu'on ait une bonne entente et que je puisse compter sur vous. »

Je manque de m'étouffer en entendant son prénom. L'aide et la paix ?! Nan mais j'y crois pas. Genre il pouvait pas avoir un prénom et un nom exprimant le moins sa réel personnalité. C'est un mauvais rêve et je vais me réveiller. Je le sais. Je ferme les yeux et me pince pour finir par ressentir une vive douleur dans le bras. Je ré-ouvre les yeux et mon cœur rate un battement en constatant que ceci n'est pas un rêve et que tout est réel. Haiwa se décale et le professeur prend sa place.

« Hum... Très bien, étant donné que nous n'avons qu'une seule place, je t'invite à aller t'installer derrière Hinata Shōyō, au quatrième rang.

_Hein ?! »

Tous les yeux se tournent vers moi et je plaque mes main sur ma bouche. Pourquoi je ne peux jamais réfléchir avant de parler, nom d'une pipe ! Le professeur de mathématique fait une moue déçue après mon exclamation poussée sur un ton qui ne laisse pas de doute sur le fait que je suis tout SAUF d'accord avec ça. Haiwa quand à lui fais semblant d'être attrister par ma faute alors qu'au fond, je sais qu'il va s'en servir comme prétexte pour encore plus s'amuser avec moi.

« Je suis sincèrement déçu de votre comportement Hinata. Voyez-vous, s'il ce jeune homme à changé de classe, c'est pour éviter les comportements hostiles envers lui tout comme celui que vous venez d'avoir.

_Je pensais avoir une bonne entente avec toi mais apparemment c'est mal partit. »

Sa voix me dégoûte, son visage me dégoûte, son comportement de fayot me dégoûte. Tout me dégoûte chez lui. Il fait semblant d'être durement touché par ma réaction alors qu'au final je suis celui qui va le plus en baver. Il se dirige alors d'un pas résigner jusqu'à sa place. Sa place qui se trouve juste derrière moi où il pourra faire tout ce qu'il veut sans jamais être attraper. Je l'entends s'asseoir, lentement sortir ses affaires et enfin se pencher légèrement et me murmurer une chose que moi seul puisse entendre.

« Yo la pédale. »

Des frissons de peur me parcours tout le corps alors que je gigote sur ma chaise, essayant de trouver une position un peu plus confortable, en vain. Pour une fois, j'essaye de me concentrer sur le cour pour éviter de penser à la personne derrière moi. Mais bien évidemment, c'est sans compter sur mon immense état de fatigue et je finis par sombrer dans les bras de Morphée.

Je me réveille brusquement dû à de violentes secousses sur mon épaules. Je me lève d'un coup en réalisant qui à décidé de mettre fin à mon sommeil qui pour une fois était plutôt calme. Je regarde Haiwa d'un œil mauvais tout en déblatérant des insultes n'ayant pas été filtrer par mon cerveau.

« Putain ! Me touche pas connard ! Salopard !

_HINATA SHŌYŌ ! Je vous prierais de vous rasseoir et de venir me voir à la fin du cour ! En plus de dormir durant mon cour, vous vous permettez de beugler des insultes à votre nouveau camarade ! Si je vous repends ne serait-ce qu'une fois à dormir ou interrompre mon cour, ce sera le bureau du directeur directement. »

Je déglutis, ne dis rien et m'assois honteusement sous le regard rieur pour certain et haineux pour d'autre de mes camarades. Pourquoi j'ai pas réfléchis avant de parler. Pourtant la fois d'avant aurait dû me servir de leçon mais non. Il a fallut que j'ouvre ma bouche comme un con. Je suis stupide. Stupide. Complètement abrutis. Je sens ma vue se brouiller et mon pouls s'accélérer. Ne pas pleurer. Je cligne plusieurs fois des yeux en tentant de chasser mes larmes. J'entends alors mon nouveau « camarade » marmonner une phrase assez forte pour que toute la classe puisse l'entendre mais pas trop pour que le professeur interrompe son cour.

« Et moi qui pensait être bien accueillis, ça fait exactement comme dans l'autre classe. »

Je bous littéralement de l'intérieur. Je sers si fort mes poings que la jointure de mes doigts en devient blanche. Mes ongles me rentre dans la peau presque jusqu'au sang. Lorsque je sonde la classe du regard, tous ceux qui sont tournés vers n'ont qu'un regard de pur haine me désignant coupable du sois-disant mal-être de notre nouveau camarade se disant être une ex-victime de harcèlement. Ma gueule ouais. Je respire en tentant de me calmer en canalisant ma rage. Je tente de m'imaginer tout un tas de chose joyeuse dans ma vie ce qui, actuellement, est un peu inutile au vu des derniers événement. Mais alors que j'allais abandonné de contenir ma rage quitte à gueuler sur le prof à la fin pour extérioriser, un visage s'impose à moi, ce qui à le don de me calmer immédiatement. Ce visage d'apparence si dur mais qui recèle des expressions si rares, précieuses et magnifique que l'on pourrait croire que le porteur de celui-ci ne ressent rien. Et pourtant, que j'aime son sourire qu'il soit sincère, prétentieux ou sadique. Je l'aime car c'est un sourire d'une beauté unique. Mais il est malheureusement hors de ma portée. Que j'aimerais être née du sexe opposé parfois...

Je soupire pour la énième fois de ce cour et au même moment, comme ayant entendu ma prière silencieuse, la sonnerie retentit, vrillant les tympans de toutes les personnes présentes dans l'établissement. Tandis que tous les élèves se dépêchent de ranger leurs affaires pour aller dans le prochain cour, je me range lentement mes stylos, ma trousse et mon cahier de note. Je me dirige ensuite d'un pas lourd devant le bureau de mon professeur de mathématique/torture en respirant profondément pour calmer les palpitement trop rapide de mon cœur. Alors que je me tiens devant son bureau, l'homme relève les yeux sur moi avant de prendre une inspiration.

« Hinata. Son ton est beaucoup, beaucoup trop sérieux à mon goût. Je sais que vous n'êtes pas très studieux mais là, insulter un camarade qui vient à peine d'arriver d'une classe où il se faisait harceler... Je ricane légèrement en entendant qu'il s'était fait harceler, mon œil. Je ne pensais pas que vous seriez capable de ça. Que vous a-t-il (a... Atila?) donc fait pour mériter cela ? »

Que m'a-t-il fait ? Je tente de contenir la colère qui semble pointer de nouveau le bout de son nez. Nan mais s'il veut des explications, je peux les lui donner. Il me harcèle moralement, physiquement, m'empêche de manger le midi et j'en passe. Mais non, je ne dirai rien car sa menace a été bien clair. Si je parle à qui que ce soit, ce n'est pas moi qui recevrais les prochains coups mais Kageyama. Alors je vais me taire et passer pour le connard de service. Alors je baisse la tête et siffle la réponse entre mes dents.

« Rien...

_Alors pourquoi ?

Pourquoi ? Je n'en sais rien. Il venait de me réveiller brusquement alors c'est sortit tout seul.

_Réflexe...

_Vous me semblez avoir des réflexes plutôt violent. Je vous prierais d'être plus poli envers votre camarade prochainement, s'il-vous-plais. Je hoche la tête en signe d'affirmation. Regardez moi dans les yeux s'il-vous-plais Hinata. Je relève la tête pour croiser un regarder dur, perçant et... Inquiet. Dormez-vous assez ? »

Je le regarde ahuris . Est-ce que je dors assez ? Je n'en sais rien moi-même. Depuis cette nuit, je n'arrête pas de faire des cauchemar en tout genre et à me réveiller en sueur à toute heure de la nuit. En, je dois m'occuper de toutes les taches ménagères de la maison étant donné que ma mère en profite pour se bourrer dès qu'elle peut après boulot. Alors est-ce que je dors assez, je ne pense pas. Mais je ne veux pas que l'on s'inquiète pour moi, enfin... Pas trop. Je sais, c'est stupide de refusé l'aide qu'on nous propose mais je suis comme ça. Je ne supporte pas la pitié des gens. Ça me blesse plus qu'autre chose. Pourtant, je ne peux m'empêcher d'espérer que l'on remarque mon mal-être. Mais à la place, je hoche des épaules pour lui répondre que je ne sais pas.

« Vous avez d'énorme cerne. Bien plus grande que celle que vous devriez avoir à votre âge.

_Je sais...

_A quelle heure vous couche-vous ?

_Heuu... Je dirais vers vingt-trois heures...

_C'est beaucoup trop tard. Il sembles être scandalisé par l'heure à la quelle je pars me coucher mais je n'ai pas trop le choix à vrai dire. Pour avoir une nuit réparatrice, il faudrait vous couchez à neuf heures maximum.

_Hmm... Dans tous les cas, je dormirais pas plus... Je murmure la fin de phrase en espérant qu'il ne l'entende pas mais c'est peine perdue.

_Vous faites des cauchemar ? Je hoche la tête pour confirmer. Combien par nuit ? »

Combien par nuit ? Je n'en sais rien moi. J'ai arrêter de les compter. Comme cela je dirais trois minimum par nuit et après généralement j'arrête d'essayer de dormir par peur de me réveiller de nouveau en tremblant.

Je hausse des épaules pour lui dire que je ne sais pas et il soupire en se massant les tempes.

« Pourquoi ? Je reste interdit ne comprenant pas le pourquoi de la question. Quelle est la raison de ces cauchemars ? »

Je ne réponds pas. Je ne veux pas. Je ne veux pas y repenser. Ça fait beaucoup trop mal. Le vide dans mon cœur me fait mal. Une douleur non pas physique mais moral. C'est beaucoup plus long et dur à cicatrisé si encore ça cicatrise. Et je ne sais pas si j'aurais la force de lutter pour guérir. Je ne sais pas si j'en ai ENVIE. Étonnamment, le tableau est devenu extrêmement intéressant. Chaque trace de craie non effacée chaque marque d'effaceur, chaque trous du plus petit au plus grand.

« Hinata, Pourquoi faites-vous ces cauchemars ? »

Il insiste, je panique. Mon cœur bats de plus en plus vite au fur et à mesure que l'angoisse et la panique prennent place. Ma respiration se fait erratique et mon corps commence à trembler au fur et à mesure que les images de CE soir me revienne. La voiture pliée et cabossée. Le creux sur le flan du camion. Les ambulances. Ma sœur inconsciente. Le médecin et sa pitié collée au visage. Sa voix me disant qu'il... qu'il ne reviendra jamais. Les larmes dévales le pan de mes joues. La pièce tourne et l'air me manque. Mon corps est pris de soubresauts léger puis violent. Je n'entends pas mon professeur crier mon prénom et appeler pour de l'aide. Je le vois juste vaguement s'avancer vers moi rapidement. Je prends peur et tente de reculer mais c'était sans compter le fait que mes jambes ne supportait plus mon poids. Je bascule alors en arrière, ferme les yeux et retient mon souffle en attendant un choque qui n'arriva jamais. A la place, une poigne forte me maintient en équilibre par le bras et me ramène petit à petit à la verticale. Je m'effondre alors sur mes genoux et le mathématicien me suis dans mon mouvement. Ma lèvre est tremblante et trempée par les lèvre. Je tente de me concentrer pour calmer ma respiration et mon rythme cardiaque mais je n'y arrive pas. Alors je panique encore plus ne faisant qu'aggraver mon cas. Sans m'y attendre, je sens une étreinte chaude et réconfortante me serrer fort pour me calmer. J'ouvre grand les yeux de surprise et reste interdit pendant un moment. Je cale inconsciemment ma respiration sur celle de l'homme et le monde commence alors à réapparaître autour de moi. Les sons me parviennent plus clairement et les contours des objets deviennent de plus en plus nettes.

Je prends alors conscience de la position dans laquelle je me trouve et de la classe nous observant à l'entrée. Je panique alors légèrement et me retire brusquement de l'étreinte de mon professeur. Au mon dieu. Mon prof de maths à été obligé de me prendre dans SES bras pour me calmer. Je sens alors mes joues se mettre à me brûler sous la gêne. Je le vois se relever et me tendre une main que je saisis en baissant les yeux pour me relever. Il s'époussette et retourne alors à son bureau comme-si de rien n'était. J'entends alors les claquements de talons pressés se rapprocher petit à petit de la classe. C'est au bout de quelques secondes qu'une femme passa la porte. L'infirmière.

« Ou est-il ? Le gamin qui à eu une crise ? »

Les yeux du professeur de mathématiques se dirigent sur moi et l'infirmière suis son regard pour comprendre que je suis celui qui a été sujet à une crise. Mon corps en tremble encore, ma respiration est encore saccadée et les battements de mon cœur sont encore anormalement rapides. Elle semble pour relâcher la tension qui était présente dans son corps quand elle vît que je m'étais un minimum calmé.

« Peux-tu marcher ? Je hoche la tête en signe d'affirmation. Très bien. Suis-moi. »

Je la suis sans broncher mais avec un peu de difficulté. Au moment où j'allais passer le pas de la porte, la voix rauque de mon professeur m'interpella.

« Hinata, si vous avez besoin de parler, je suis là. »

Je hoche la tête et le remercie du regard. Je me retourne et regarde l'infirmière m'attendre au bout du couloir me faire signe de la suivre. J'obtempère et au moment où je passe devant le rang de la classe, je croise son regard. Ses yeux d'un bleus nuit. Je m'arrête brusquement et arrête de respirer. Le monde n'existe alors plus. Il n'y a plus que lui et moi. Pour une fois, je n'ai pas la force n'y l'envie de briser le contact visuel. Mon cœur bat la chamade et mes membres trembles légèrement, cette fois-ci non pas dû à la crise. Mais il brise le lien qui nous a unis durant ces quelques secondes pour entrer dans la classe. Et alors je réalise. Je réalise qu'il a probablement tout vu. Il va se poser des questions auxquelles je ne pourrais pas répondre et alors il me détestera et pensera que je le déteste aussi alors que c'est tout le contraire. Je me remets à paniquer et presse donc le pas pour arriver au plus vite à l'infirmerie.

*« Daisuke : Mélange les termes -dai qui signifie « grand » et -suke « aide ». Heiwa signifie la paix. »

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