Chapitre 6

Je tiens mon paris de sortir ce chapitre en Août. Désolé si vous le trouvez un peu court mais j'ai commencé le travailler en Juillet et ensuite j'ai une pause - quasiment tout Août vu que j'étais en vacance avec des amis- et que je viens tout juste de le finir. Pas forcément du haute gamme mais j'espsère qu'il vous plaira.






« D-dans le coma ?! »

Non. C'est pas possible. Pas elle. Ils avaient dit qu'elle allait bien. Pourquoi ? Pourquoi maintenant. Déjà que papa est... m-mort... Pas elle. Pas maintenant. J'ai besoin d'elle.

Je sens les larmes me monter et commencer à brouiller ma vue. Un vide s'est installé à l'endroit où autre fois se tenait un cœur alors que mon regard dérive sur ma sœur intubée. Mais plus les secondes passent, plus la tristesse laisse place un sentiment aux antipodes de celle-ci : la colère. Je bouillonne de rage. Une rage qui dévore tout autre sentiment rationnel qui aurait put essayer de la contenir. Je lève des yeux emplis de haine sur le médecin.

« On m'avait dit qu'elle ne risquait rien et que sa vie n'était pas en danger et maintenant, on me sort qu'elle est dans un coma profond ?! Je parle fort - ne cris pas encore - tout en jetant un regard haineux à tout le personnel médical comme-si c'était de leur faute. Le médecin ouvre la bouche mais je ne lui laisse pas le temps de parler. Et c'est quoi la suite ? Elle meurt ? Tout comme mon père est mort ? Les larmes commencent à dévaler la pente de mes joues et mes genoux tremble ne supportant plus mon poids. E-elle va s'en... sortir... Hein ? Je renifle bruyamment tout en m'accrochant à la veste du médecin, mes jambes étant devenue flageolante.

_Je ne sais pas. Sa voix est faible presque un murmure. Ta sœur s'est plongée elle-même dans le coma à cause du choc... »

Soudain, le bip régulier dans la chambre de ma sœur s'affola puis devint un long bip sonore. Le médecin me lâcha et appela les infirmiers en soutient. Les seuls mots que j'ai compris sont « arrêt cardiaque » et « défibrillateur ». Je les regarde faire jusqu'à ce qu'une infirmière me demande de m'éloigner en me tirant légèrement. Mais mon regard reste bloqué sur ma sœur et sur le médecin en train de lui massé violemment la poitrine. Mais cela doit être une procédure normal qu'ils font à tout les patients qu'ils aillent bien ou pas hein ? Il ne se passe rien de grave ? C'est ça. Ce n'est rien de grave. C'est une procédure basique et appliqué à tout les patients de l'hôpital. Et le bip sonore c'est juste pour signaler que c'est l'heure de la procédure. Mais ce qu'ils font ressemble énormément au massage cardiaque dans les films quand les gens ils meurent. Et là, c'est les plaques qu'on met sur la poitrine pour faire repartir le cœur. C'est le défibrillateur je crois. Mais du coup... c'est pas... Je peux pas croire ça. L'infirmière me tient toujours le bras en essayant de m'éloigner le plus possible de la chambre.

« Madame... Il se passe quoi ?

Elle se mord la lèvre tout en baissant le regard.

_T-ta sœur... Elle prend une inspiration. Ta sœur à fait un arrêt cardiaque. Ils essaient de la ramener.

Mon cerveau marque un temps avant de comprendre ce qu'était un arrêt cardiaque. Mes lèvres se mettent à trembler et ma vue à se brouiller.

_M-mais... Ils vont la sauver hein ? »

Elle ne répond rien à cela et les seuls bruits présents sont ceux du défibrillateur appliqué sur la poitrine de ma sœur. Celle-ci arque le dos une fois... Deux fois... Trois fois. Le bip repart pour redevenir régulier. Tout le personnel souffle de soulagement et le matériel est rangé. Pourquoi ils arrêtent ? Ils l'ont sauvés c'est ça ? Des larmes de joies coulent sur mes joues alors que je m'effondre sous mon propre poids. Elle vit encore. Son cœur bat toujours. Je pourrais rejouer avec elle. Je pourrais lui apprendre à jouer au volley-ball. Elle lèvera les bras alors que je lui ferai une passe. Elle tombera, s'écorchera la peau mais elle continuera à vivre, n'est-ce pas ? Sa joie de vivre continuera de contaminer l'ambiance à la maison. Et puis, elle sera de retour rapidement à la maison de toute manière. Je crois...

Je renifle bruyamment en tentant d'essuyer mes larmes en vain. Mes bras sont trempés et mes yeux sont rouges. Mes cotes me font atrocement mal à chaque hoquet ou trop grande respiration. Je plisse les yeux et fronce les sourcils alors que la douleur continue d'irradier dans mon corps. L'infirmière qui tentait il y a quelques minutes de m'éloigner de la chambre s'approche de moi inquiète. Elle s'accroupit pour se mettre à la même hauteur que moi qui suis à genoux.

« Ça va petit ?

Je hoche la tête négativement alors que les hoquets causer par les pleurs ne cessent de me faire souffrir.

_U-une... ou deux c-cotes... cassées. Je respire bruyamment en essayant de ralentir le flux de larmes coulant sur mes joues.

_Et... comment t'es-tu fais cela ?

Je lui dis la vérité ou pas ? De toute manière, elle ira le dire à qui ? Rhoo et puis flûte traversière.

_Il se p-peut que quelques... personnes n-ne soit pas satisf-fait de leur punshing... ball chez eux. I-ils se servent d-donc de moi...

Je la vois hausser des sourcils tout en me relevant le menton avec sa main. Elle tourne mon visage pour inspection puis elle soupire.

_Les jeunes de nos jours... En tout cas, ils ne t'ont pas raté. Tu es allé voir l'infirmière de ton lycée ? Je hoche la tête en signe d'affirmation. Bien. Tu permets que regarde sous ton t-shirt ?

_... A-allez-y... »

Elle prend l'extrémité de mon t-shirt et le relève. Elle pousse une exclamation en voyant la taille de mon bleu présent sur mes cotes. Pendant qu'elle regarde mon bleu, je me permets de la dévisager. Mes pleurs s'étant calmés, ma vue n'est n'est plus brouillée et je peux donc me permettre de la regarder sans la flouter involontairement. Elle est assez belle. Des cheveux sombres semblable à la nuit noir sans lune. Ils sont si noir que quelques reflets bleus apparaissent. Elle a des yeux bleus nuit penchant un peu vert le vert. Son visage est fin et ses lèvres minces sont pincées. Ces sourcils fins - souvent taillés apparemment - se fronce le tout dans une moue de mécontentement. Elle me fait pensé à Kageyama. La seule différence qu'il a avec elle est la couleur de leurs yeux, il a des yeux bleu nuit sans aucune autre nuance que différents types de bleus alors que dans ses yeux à elle, une ou deux touches de verts se font voir. Je me fait tirer de ma rêverie lorsqu'elle redescend mon t-shirt en soupirant.

« Il va falloir te mettre des onguents si tu veux que cela guérisse plus vite. Tu peux venir quand tu veux si ça recommence. Je travaille le mardi, le jeudi et le vendredi. Si tu as besoin, je peux te donner mon numéro si jamais tu as besoin de soins au plus vite. »

Je hoche la tête en signe d'affirmation. J'ai réellement besoin de soutient en se moment. L'infirmière du lycée est sympa mais je vais avoir du mal à supporter ses regards en coin dans les couloirs pour savoir que je vais bien ou pas.

Après m'avoir écrit son numéro sur un bout de papier, elle m'incite à rentrer chez moi malgré mes protestations. Selon elle, cela ne servirait à rien de rester étant donné que Natsu ne se réveillera pas dans l'immédiat. Je sais qu'elle a raison mais je ne peux me résoudre mentalement à laissé ma sœur. Et pourtant, Je me surprends à la suivre sans broncher jusqu'à la sortie, enfourcher mon vélo, lui faire un signe de la main et repartir en jetant un dernier regard en arrière.

J'ouvre la porte de ma maison et fronce des sourcils. Il me semblait pourtant avoir fermé la lumière derrière moi. Je ferme la porte et me déchausse. Je rigole d'un rire amère en repensant au fait que j'avais tout préparé pour resté la nuit entière à l'hôpital et qu'au final je me retrouve de nouveau seul chez moi, sans Natsu et sans avoir pu lui parler.

« Maman ? »

Je ne m'attendais pas vraiment à de réponse étant donné l'état dans lequel elle était quand je suis parti. Mais alors que j'amorçais un mouvement pour avancer, je me sens brusquement plaqué contre la porte d'entrée, ma tête rebondissant violemment contre le bois en me faisant siffler de douleur. Mes côtes ont elles aussi rencontré un peu trop violemment à mon goût la porte. Deux mains sont posés sur mes épaules et lorsque je fixe mon regard sur la personne se tenant à moi, je ne peux m'empêche de pousser un cri d'étonnement. Ma mère se soutient littéralement à moi avant de fondre en larme. Elle sent encore plus l'alcool que tout à l'heure et ne semble plus rien contrôler du tout.

« J'ai eu peur... T'étais pas là... Alors j'ai cru que toi aussi t'étais... Mon petit poussin... »

Elle explose encore plus en larme qu'elle ne l'était déjà et je n'ai pas la force de broncher contre ce surnom quand je vois l'état dans lequel JE l'ai mise. Je referme mes bras autour de son corps tremblant et lui frotte le dos en la réconfortant.

« Je suis désolé. Je ne recommencerais pas. Promis. »

La vie n'est-elle pas ironique ? Je viens d'assister à un arrêt cardiaque de ma sœur, mon père est mort, je vois ma mère s'effondrer en larme par ma faute, je me fais harceler et par dessus le marcher j'aime un homme (ou une gomme au choix) qui ne m'aimera jamais et pourtant, c'est moi qui réconforte ma mère. Ironique, nan ?



Une question importante. Est-ce que vous souhaiteriez avoir des résumés des chapitres précédents à chaque nouvelle publication?

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