Chapitre 5
ATTENTION!! Chapitre enfin modifié. Il préférable pour vous autres, lecteurs, de lire les chapitres précédents si vous venez juste de revenir sur ma fanfiction. J'ai légèrement (euphémisme) modifié l'histoire.
Cela va faire dix heures que je dors ?! Je vais me faire enguirlander par Kageyama. Déjà que j'ai raté la séance de ce matin, c'est le jackpot aujourd'hui ! Je suis agresser de sentiments contradictoires et me prends la tête dans les mains, fixant intensément le drap recouvrant mes jambes sans pour autant y prêter une réel attention. Je suis à la fois soulagé car cela veut dire que je n'aurais pas à me montrer avec mes marques mais je suis à la fois angoissé des représailles. Je peux aussi affirmer que je suis déçu d'avoir manqué une séance de volley... La voix de l'infirmière me tire de ma contemplation intensive du drap : « Tu ferais mieux de ne pas faire sport du mois. Tes blessures sont graves. Tu as très probablement une cote – si ce n'est plusieurs – de cassée. »
Je reste interdit alors que des mots tels que : « blessures grave » ; « risque d'évanouissement » ou je ne sais quoi encore passent la barrière des lèvres de la belle femme se tenant devant moi. Cette fois-ci, ce n'est plus le drap mais le coin abîmé de l'armoire à pharmacie blanche, sur le mur, qui est devenue soudainement hypnotisant. Comment vais-je donc faire ? Comment vais-je faire pour que personne ne me pose de questions ? Et si on m'en pose, qu'est-ce que je dois répondre ? « Alors en fait je me suis fait tabassé derrière le gymnase alors que vous vous éclatiez au volley. ». Nan, je ne peux pas. Ils m'ont prévenus en plus. Si je dis quoi que ce soit, IL va en pâtir. Et je ne veux pas qu'IL soit blessé par MA faute. Il faut que j'apprenne à fermer ma gueule.
« Jeune homme ! Je relève brusquement la tête, ramené à la réalité par une main s'agitant devant mes yeux.
_Oui. Excusez moi.
_Tu as entendu ce que je te demandais ?
_Non. Désolé. Elle soupire en faisant un triste sourire.
_Est-ce que tu veux bien me dire ce qu'il t'est arrivé ? Je me mors la lèvre tout en détournant le regard. Je n'ai pas particulièrement envi d'en parler et encore moins de mentir. Je n'en ai pas la force.
_Si ça ne vous dérange pas, je ne souhaite pas en parler. »
Elle hoche la tête en signe d'affirmation avant de me redonner mes affaires. Elle m'indique le fait que je ferais mieux de rentrer chez moi. Étonnant non ? Je me lève donc sur ces derniers conseils. Je me me dirige ensuite vers la sortie mais elle m'interpelle alors que je suis au pas de la porte.
« Si jamais tu as besoin, n'hésite pas à revenir. »
Je la remercie et m'éloigne. Je pense faire un tour au gymnase, au moins pour m'excuser de mon absence ce matin et cet après-midi.
Une légère brise me fait frissonner alors que marche en direction du bâtiment de sport. Je remonte alors la fermeture de ma veste jusqu'au cou pour éviter de prendre froid. J'accélère le pas aux souvenirs affluant dans ma tête quand j'arrive au gymnase. Quelle journée de merde. En plus de... « l'accident », je me fais tabasser juste pour un crime qui est d'être différent. Je soupire bruyamment mais la douleur au niveau de mes cotes ne finit pas de me rappeler tous les détails de ce matin.
Je m'arrête devant la porte ouverte, observant mes coéquipiers faire leur entraînement. Ils sont en plein match d'entraînement. Je détail chacun des mouvements de mes camarades et m'attarde plus que nécessaire sur Kageyama. Il est doté d'une concentration à toute épreuve et d'un corps... tous les muscles bien marqué partant de ses jambes à sa nuque. Et son visage... Mais qu'est-ce que je raconte. Je me donne une gifle mental et me remet en marche pour me diriger vers notre coach.
« Bonjour. Je m'incline le plus bas que je puisse pour m'excuser. Je suis vraiment désolé de ne pas avoir pu être là ni se matin ni se soir.
_Hm... Il me regarde septique. Puis-je savoir la cause ?
_Heuu... Vite trouves une excuse. Une excuse. Juste une. Même si tu parais ridicule, trouves-en une. Je passe ma main derrière ma tête, gêné. Il se peut que je ne me soit pas réveillé se matin... Haha...
_Et qu'est-il arrivé à ta lèvre ?
Je reste bloqué un instant. Je l'avais complètement oublié celle-là.
_J-Je... Heuuu... Je... suis tombé dans les escaliers en allant en cour. P-pourquoi ?
_Je suis inquiet. Je n'aime pas voir mes joueurs arrivé aussi mal en point à l'entraînement. »
Je souris timidement. Je dois admettre que c'est pas trop la forme. Mais avant que j'ai le temps d'ajouter quoi que se soit, un poids s'ajoute violemment en se propulsant en l'air grâce à mes épaules.
« Ouhaaa !! T'es pas mort !!! »
Je pousse un cris de douleur, le poids de notre cher Nishinoya pesant sur ma cage thoracique. Je me tiens fermement mon coté blessé en prenant soin de respirer calmement. Les joueurs avaient fini leur partie et était maintenant près de moi et inquiet – sauf Tsukishima mais cela ne m'étonne guère.
« Hey, ça va ? C'était Sugawara qui me demandait si ça allait. C'est gentil de sa part.
_Si on veut... Une mauvaise chute.
_Pourquoi t'étais pas là ce matin ? C'est pas en ratant les entraînement que tu vas t'améliorer.
Je n'ai même pas besoin de me retourner pour savoir de qui il s'agit. Ce ton sec avec une voix plutôt grave. C'est sans aucun doute Kageyama. Je m'y attendais mais cela fais tout de même mal de voir qu'il lui importe peu de savoir comment je me sens. Je me tourne quand même pour le principe sans pour autant le regarder dans les yeux.
_Nuit pourrie... Je marmonne cela pour moi-même en fixant mes chaussures étant devenues extrêmement intéressante sur l'instant.
_Pardon?
_J'ai passé une nuit pourrie et je me suis pas réveillé ce matin ! Content ? Il se peut que je lui ai répondu un peu violemment tout en le regardant avec un regard de tueur. Mais en même temps, il l'avait bien cherché.
_ On se calme. On est pas la pour se battre mais jouer au volley. Tant que je serais capitaine, je ne tolérerai aucune bagarre ici !
-Pardon... » On s'excuse en même temps, conscient d'être allé un peu trop loin.
C'est ensuite au coach de nous faire quelques réprimandes puis il passe au bilan de cette séance d'entraînement à laquelle je n'ai pas participé. Tout le monde range le matériel puis se dirige ensuite vers les vestiaires. Je pars personnellement, la tête basse. Je ne veux pas rentrer. Je sais pertinemment qu'il n'y aura personne pour m'accueillir. Plus depuis cette nuit...
Je pédale sans faire attention à ma direction – même si je fais tout de même attention à ne pas trop brusquer mes cotes. Je profite juste de cet instant de liberté où je n'ai plus à penser à mes problèmes de vie quotidiens. Je m'arrête inconsciemment devant chez moi et quand je remarque enfin que je suis arrivé à destination, je descend de mon vélo, le range et ouvre la porte. Étonnamment, celle-ci est ouverte. Je passe ma tête et entre, précautionneusement, douteux. Je suis sûr d'avoir fermé la porte en partant. Un bruit provenant du salon attire mon attention.
« Il y a quelqu'un ?
Bien évidemment, personne ne me répond. Je m'avance donc prudemment. La lumière du salon est allumée et vacillante. Il faudra vraiment changer l'ampoule. Je continue dans la pièce et m'arrête près de canapé. Je réitère alors ma question mais je n'ai toujours aucune question. Alors que je commence à bouger, une main se pose sur mon épaule. Je sursaute violemment et me retourne brusquement pour au final pousser un soupire de soulagement. Ce n'est que ma mère. Mais alors que j'allais pour la serrer dans mes bras, elle s'effondre sur moi.
« Maman ?
... Aucune réponse
_Maman ?
... Seul des ronflements bruyants me répondent. Je soupire et me dirige avec vers le canapé avec cette masse pesante sur moi. Je pense bien évidemment à ménager mes cotes pour éviter d'empirer mon état. Alors que je la dépose sur les coussins, je hume son odeur. Elle n'est plus douce et délicate comme avant, nan. Elle sent... mauvais.
« Tu pues l'alcool m'man. »
Je m'éloigne alors pour me diriger vers ma chambre. Alors que je monte les escaliers, je remarque que je n'ai pas enlevé mes chaussure. Comme Natsu... Elle oubliait souvent d'enlever ses chaussures et c'était toujours papa qui la rappelait à l'ordre avant que maman ne la gronde. Une larme roule sur ma joue alors que je repense à tous ces moments passés ensemble. Maintenant, c'est comme-ci une partie de moi était partie. Comme-ci je n'était plus moi-même. Alors que j'arrive à l'étage je réalise une chose. Si maman n'est pas avec Natsu, qui veille sur elle ? J'entre dans ma chambre et prépare mes affaires de cours pour demain puis redescend brusquement. Je prends un peu d'argent au passage pour m'acheter de quoi manger puis ferme la porte à clefs derrière moi.
Je monte sur mon vélo et pédale jusqu'à l'hôpital. Arrivé devant celui-ci, je dépose mon moyen de transport dans un port-vélo et je pénètre dans cet établissement sujet de tous les films d'horreur cliché. Je m'approche près d'une borne et prend un ticket m'indiquant mon numéro de passage. Je m'assois ensuite dans la salle d'attente. Je fixe l'horloge et compte les secondes en même temps que le Tic-Tac de l'aiguille pour tuer le temps.
« Numéro 65, bureau C. »
Je me lève pour ensuite me rasseoir sur une chaise devant un bureau. Une dame se tient devant moi sans pour autant me regarder. Elle feuillette ces papiers en léchant son doigt à chaque fois quelle doit doit tourner la page.
« Bonsoir. Quelle est la raison de votre venue ? Je note qu'elle n'a toujours pas levé le regard. Ça a intérêt à être important.
_Je viens voir ma sœur.
_Son nom. Quel ton aimable dites-moi.
_HINATA Natsu. Cette fois-ci, elle relève brusquement le regard et le pose sur moi. Il y a dans ces yeux une choses que je décrirais comme de la pitié.
_Vous prenez le premier couloir sur votre droite et c'est tout droit, chambre A25.
_Merci. »
Ces lèvres sont pincées alors qu'elle appelle la personne suivante. Pour ma personne, je me dirige dans la direction indiquée en tentant de ne pas me tromper. Mais au fur et à mesure que j'avance, je me dis que j'ai du me tromper quelque part. Les chambres son toutes pleines de machines complexe que je ne connais pas. Tous les patients sont reliés à ses machines par une multitude de câbles. Tous les proches présents dans ces pièces portes des masques et tirent une tête de trois pied de long. Le stress commence à monter en moi et une boule commence à se former dans mon estomac au fur et à mesure que je me rapproche du numéro de la chambre.
« A25 » Voilà ce qui est écrit sur la porte. Je l'ouvre et reste bouche-bée au pas de celle-ci. Natsu est allongé sur un lit et un tas de machines sont reliées à elle par des câbles. Un bip sonore et régulier se fait entendre en fond. Une infirmière est présente dans la salle et est en train de régler tout un tas de truc. Elle sursaute en m'apercevant, figé, à la porte. Une chose m'empêche d'avancer plus loin. J'ai peur. J'ai peur que tout cela ne soit pas un rêve. Que je ne me réveillerai pas demain, que mon père n'arrivera pas, fatigué de sa soirée, que Nastu ne lui sautera pas au cou et que maman ne râlera pas pour que l'on se dépêche.
« Qui êtes-vous ? Je reste un moment sans répondre avant de comprendre que c'était à moi que la jeune femme s'adressait.
_S-son... Son frère...
_Vous n'avez pas l'air d'être au courent de sa situation. »
Je hoche la tête en signe de négation et elle sort de la chambre en me disant de ne pas bouger. Quelques minutes plus tard, un homme en blouse blanche s'approche de moi.
« Tu es son frère, exact ? Je hoche la tête, confirmant ce qu'il vient de dire.
_E-elle à quoi ? Je regarde le médecin, le regard vide, seulement empli de peur.
_Ta sœur est dans le coma... Un coma assez profond. »
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