Chapitre 4
Ce chapitre sera plus petit que les autres. J'ai fait des modifications et donc supprimé une grande partie de celui-ci.
« Yo la pédale. »
Je m'arrête subitement de respirer. Peut-être que cela me protégera d'eux. La bonne blague. Le chef se tient debout, appuyé contre le mur du gymnase. Ses deux acolytes se tiennent à ses côtés de manière plus modeste. Je reprends ma respiration par manque de respiration ; mes yeux ne quittent pas ces trois brutes tandis que je me redresse pour leur faire face, les mains et jambes tremblantes. Le chef – le brun à queue de cheval – s'avance vers moi et me fais signe de le suivre. Je déglutis donc, serrant fortement la sangle de mon sac. On se dirige derrière le gymnase pour je ne sais quelle raison mais cela ne présume rien de bon. Les trois mastodontes se stoppent, m'indiquant que nous n'irons pas plus loin. C'est alors que le chef se précipite vers moi pour se stopper à quelques centimètres de mon corps. Je déglutis difficilement alors qu'il avance sa tête jusqu'à mon oreille.
« Bah alors ma petite pédale, on a peur ? Tu sais, si tu racontes quoi que ce soit à qui que ce soit... Tu vas le regretter...Tu feras donc tout ce que je te dirais, hein ? »
Je recule d'un pas pour m'éloigner de se monstre tout en hochant la tête pour lui confirmer que je ferais ce qu'il voudra. Un sourire sadique s'étend sur son visage et ses amis gloussent, se moquant de moi.
« qu'est-ce que je vais bien pouvoir te demander... Ha oui ! J'ai oublié mon repas chez moi se matin. Tu voudrais bien me donner le tient s'il te plais ? »
Je hoche la tête puis je me mets à chercher activement dans mon sac. J'ai retourné tout mon sac mais rien. Je me souviens alors que ma mère m'avait laissé de l'argent pour me nourrir mais comme je me suis levé en retard, je n'ai pas pris celui-ci. Ma respiration s'accélère alors que le chef de la bande commence à s'impatienter.
« Bon il vient ou pas se repas ?!
_Je l'ai oublié... Je dis cela d'une toute petite voix, étant trop intimidé par ce géant.
_Haa ?!! Tu te fous d'ma gueule ?! »
Je n'ai pas le temps de réponde que je me sens projeter en arrière, avec un grande douleur dans le ventre et vomissant de la bile vu que je n'ai pas mangé ce matin. Je suis actuellement allongé au sol, me tenant le ventre et une brute sanguinaire emplie de rage debout devant moi. Ses deux acolytes se retroussent les manches, prêt à en découdre, ou plutôt, prêt à se défouler sur moi. Je me recroqueville alors sur moi-même comme pour me protéger en me créant une carapace. Mais cela ne suffit pas. Les coups atterrissent partout. Dans les côtes, dans les jambes, sur le visages et sur les bras. Partout. Je tente d'appeler à l'aide mais à chaque fois que j'essaie de faire sortir un son de ma gorge, un coup atterrit dans mon ventre, me coupant la respiration. Je laisse donc couler mes larmes dans le silence le plus complet. Alors qu'ils me rouent de coups depuis bien dix minutes, je sens que l'on m'attrape par le cou puis que mes pieds quittent le sol. J'attrape les mains qui me soutiennent pour tenter de les e,lever mais cela est peine perdue. Déjà qu'avec leurs coups, je n'ai plus de forces mais si en plus on me coupe l'air, je n'ai aucune chance de lui résister. Celui qui me tient par le coup n'est autre que le plus grand de la bande avec une cicatrice sur l'œil gauche. Je sens ma vu se flouter et le peu de force qui me restait me quitter.
Je retombe violemment au sol. Je tousse violemment en tentant de reprendre ma respiration, ma gorge me faisant un mal de chien. Je tente de faire la mise au point avec mes yeux mais ceux-ci refusent de coopérer. Je laisse donc tomber cette idée pour me concentrer sur ma prise de respiration, continuant de tousser. Je me touche la gorge. Celle-ci est enflée et douloureuse. Je sens un souffle chaud dans mon oreille puis une voix rauque, celle du chef de bande.
« Tu n'as pas intérêt à en parler qui que ce soit. Sinon, il risquerait d'arriver du mal à ton « Tobio » ou devrais-je dire « Kageyama Tobio ».
Je déglutis douloureusement. Comment sait-il que le nom de Tobio est Kageyama ? Je ne veux pas que du mal lui soit fait. Ce n'est pas lui le coupable.
« Retiens bien cela : Tu es le seul et l'unique responsable de ce qui t'arrive. On s'casse les mecs ! Ne restons pas plus longtemps avec cette chose... »
J'attends que leurs pas se soient évanouis avant d'oser m'asseoir puis de m'adosser contre le mur du gymnase, me recroqueviller et de lâcher toutes les larmes de mon corps. Le pire, c'est que je ne peux pas en parler. Ils LUI feraient du mal. J'ai mal aux côtes. J'ai mal aux bras. J'ai mal à la gorge. J'ai mal aux corps et au cœur. Pourquoi ? Mon cœur est si serré ? Pourquoi j'ai mal là alors que personne ne l'a touché ? Peut-être parce que personne n'est venu... Parce que je suis seul... Parce que personne ne m'aide. Même ma mère m'a laissé aujourd'hui... Cela a à peine commencé que j'en ai déjà marre. Ma vision ne se redevient pas net alors que les larmes continuent à tomber à flot sur mes genoux. Ceux-ci sont mouillés si ce n'est trempés. Pourquoi je suis comme CA ? Pourquoi je suis un MONSTRE ? Pourquoi je dois l'aimer LUI et pas UNE autre ? Mon cœur se sert de plus en plus et mes pleures ne cessent de redoubler d'intensité. J'en ai marre...
Je ne sais pas exactement combien de temps je suis resté ainsi, le dos appuyé contre le mur du gymnase. En tout cas, je le suis resté assez pour entendre les voix des garçons commencer à se diriger vers les vestiaires pour se changer. Je n'ose pas bouger de peur d'attirer leur attention même si je sais pertinemment qu'ils ne peuvent pas me voir étant donné que je suis à l'arrière du bâtiment, hors de vue. J'attends patiemment qu'ils soient tous sortis avant de me mettre à courir – sans oublier les sacs - en direction du bâtiment scolaire pour atteindre au plus vite les toilettes.
J'ouvre la porte des toilettes, dépose mes sacs aux sols puis m'appuie de mes deux mains sur le lavabo. J'appuie sur le bouton du robinet pour me passer de l'eau sur le visage. Je relève la tête pour crier de peur en voyant le reflet d'un fantôme dan le miroir. Mais... Celui-ci fait exactement les mêmes mouvements que moi. Je lève une main et le fantôme en fait de même. Un détaille me choc. Celui-ci a les cheveux roux. Il a une lèvre fendue et des marques de doigts autour du cou. Je manque de m'étouffer en constatant que le fantôme n'est autre que mon reflet dans la glace. Je me touche la lèvre en rapprochant de la glace pour mieux pouvoir constater les dégâts. Aïe... Comment je fais faire moi pour que personne ne remarque. Ne me dit pas que je vais devoir sécher... Je souffle en déprimant d'avance. Mais malheureusement, ma poitrine n'est pas du même avis. Je soulève, tremblant, mon T-shirt... Une énorme trace bleuté a pris place à l'endroit où se trouve mes côtes. Je ne sais pas pourquoi j'ai pas eu mal avant... L'adrénaline possiblement. Je ne préfère même pas voir les dégâts que ces salops ont faits sur le reste de mon corps ; je rabaisse donc mon T-shirt.
Après m'être changé, je décide de faire un tour à l'infirmerie pour faire un bilan et panser mes blessures. Quand j'ouvre la porte, l'infirmière est en train de ranger les étagère. Elle tourne la tête en ma direction puis écarquille les yeux en voyant le piteux état dans lequel je suis. Je ne sais pas pourquoi mais la pièce de met à tourner dans tous les sens. Alors elle aussi elle a décider de me faire chier ? J'emmerde le monde. J'ai à peine le temps de voir l'infirmière se précipiter vers moi avant de sombrer dans l'inconscience.
Quand je me réveille, une lueur rougeâtre envahie la pièce. Je tente de me relever mais ma tête n'est pas du même avis me forçant à me recoucher. Les événements avant que je ne m'évanouisse sont quelques peu flous à l'intérieur de ma boîte crânienne. L'oreiller sur lequel ma tête est reposé n'étant guère confortable ne fait qu'empirer la douleur déjà lancinant que j'ai à la tête.
« Réveillé ? Une voix féminine me parvient. Mes souvenirs me revenant peu à peu, j'en déduis que la personne me posant une question est l'infirmière.
_Si on veut. Ma voix est faible tout comme mon cerveau l'est actuellement. Mais je n'ai guère le temps d'y prêter attention, mon estomac me coupant en pleine réflexion en réclamer de la nourriture.
_Tu veux quelques choses à manger ? Elle s'approche de moi tout en me tendant un paquet de biscuits je prends volontiers. Je me suis entre deux relever histoire de regarder en face ma sauveuse. J'ouvre le plastique et engloutis le premier gâteau.
-Mouerchi. J'ai quelques difficultés à articuler la bouche pleine sans envoyer de miette partout sur le sol.
_De rien. Elle rit légèrement d'un rire cristallin et me fait un sourire bienveillant. Fait attention à ne pas d'étouffer. »
Je savoure mon premier repas de la journée sans même essayer de savoir quelle heure est-il ni depuis quand je suis là ou encore si elle a prévenu ma mère. Les saveurs sucrés fonde sur la langue et me réchauffe le cœur. Mon estomac qui criait précédemment famine se réchauffe lui aussi, content d'obtenir ce qu'il réclamait depuis déjà ce matin. Je ferme juste les yeux et profite.
« Sais-tu depuis combien de temps tu dors ? Je hoche la tête de droite à gauche. Cela va bientôt faire dix heures que tu dors.
_Hein ?!
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