Ils arrivaient au camping où ils devaient séjourner pour les quatre prochaines semaines, enthousiastes au possible. Les deux plus âgés étaient allés récupérer les clés et ils s'étaient rendus au mobilhome qui leur avait été attribué, après avoir garé la voiture sur une place de parking à l'ombre d'un saule pleureur. Jisung courait presque, tant il était impatient. Les clés en main, Chan ouvrit la porte du logement et ils pénétrèrent tous ensemble à l'intérieur, savourant la fraîcheur des murs qui faisait contraste à la chaleur extérieure qui collait à la peau et réchauffait les corps.

  Les chambres avaient été départagées au préalable et tous retrouvèrent le lit qui leur avait été attribué. Chan et Jules partageaient une chambre, Jisung et Seonghwa une autre, tandis que Marie occupait la seule chambre comprenant un lit double, étant l'unique fille du groupe.

  Alors qu'ils se retrouvaient dans la pièce principale, l'heure du repas approchant, Seonghwa proposa d'aller faire les courses, étant donné qu'ils n'avaient aucune provision pour le moment, ce à quoi tout le monde acquiesça. Ils avaient prévu un budget assez large pour l'alimentaire, prévoyant les soirées sur la plage qu'ils avaient l'objectif de faire, profitant de la vigueur et des jouissances de leur jeune âge.

  C'est d'un bon pas qu'ils allèrent donc à la supérette du camping, celui-ci en disposant d'une ouverte vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Pendant que Jisung et Marie faisaient les enfants et se dispersaient à travers les rayons, les autres avaient pris un caddie et s'approvisionnaient en denrées bien plus nécessaires que les glaces et les sucreries que les deux plus jeunes rajoutaient dedans.

  Une fois les courses payées, ils se répartirent les sacs à porter, ayant pris assez pour tenir au moins deux semaines, histoire de ne pas passer les vacances à retourner à la supérette pour autre chose que les soirées sur la plage qu'ils avaient prévues de faire. Tous appréciaient la chaleur tombante du début de soirée, et la brise douce et marine qui leur caressait les épaules, et c'est avec un goût de début de vacances qu'ils prirent le pas pour se rendre à leur mobilhome.