Chapitre six.
Le lendemain, je voulais pas me lever. J'étais pas sûr d'être assez fort pour cette journée. Encore moins fort je veux dire. Mais ma mère est arriver comme une furie dans ma chambre et m'a pratiquement hurler dessus pour que je me lève. Je l'ai écouter. Avant c'était pas comme ça, je veux dire, on criait pratiquement pas. On se parlait, on s'écoutait. Mais j'ai tout foutu en l'air. Je me suis levé, parce que j'avais pas le choix et je suis partis me laver. J'ai traîner des pieds jusqu'au lycée. Je suis arriver en retard parce L'ortie m'a pas attendu. Je pense qu'elle l'a fait exprès. Pour se venger sûrement. Je m'en fou. Je suis pas aller au premier cour, je voulais pas me faire remarquer. J'ai attendu devant les porte du lycée, puis quand je suis rentré les gens m'ont mal regarder. Je sais pas ce que j'avais fait encore, mais ça me soûlais. J'ai encore laisser couler. Je me suis dépêché de prendre mes affaires dans mon casier, et je me suis précipité dans ma classe, comme si j'avais le feu au cul. Je me suis assis à place habituel, et j'ai attendu que le cour commence. Puis j'ai entendu, encore une fois, ils parlaient trop fort pour vouloir être discret.
-Je t'avais dit qu'il allait pas se suicider.
C'était une fille.
-Ouais. Il est même pas assez courageux pour le faire je suis sûre.
Elles ont rigoler, mais elles avaient pas tord.
-Il fait pitié.
C'était le nouveau, qui n'en était plus un. Ça m'a fait mal, je voulais me retourner et l'envoyer chier.
-Ah tu vois ! Je t'avais dit que tu changerais d'avis.
J'ai rien dit. Parce qu'au final, j'avais raison.
-Ouais, pourquoi il est comme ça ?
C'était lui, encore.
-J'sais pas. Depuis qu'il est arriver il est comme ça. Sa sœur à dit qu'il était autiste, mais c'pas possible.
J'ai eu un coup dans l'estomac. Je voulais sortir de la classe, et aller dans la forêt, me noyer dans ce lac, cet étang ou cette rivière, peut importe ce que c'est, tant que je me noie dedans. Mais j'ai rien fait, rien dit, parce qu'au fond, mes petits soucis c'est rien. Y'a pire.
Peut importe la salle ou le cour, pendant le long de la journée, je suis resté à fixé le dossier devant moi. J'ai attendu, patiemment la sonnerie. Et quand tout le monde était sorti, je suis partis à mon tour.
-Je m'appel Harry.
Je sais pas, j'ai levé les yeux vers lui, puis je les ai baissés de nouveau. Je voulais répondre mais j'ai haussé les épaules.
-J'insiste, je t'harcèle pas.
J'ai de nouveau haussé les épaules, je savais pas quoi dire. Je voulais pas l'ouvrir pour rien. J'ai continuer a marcher, et lui il me suivait. J'étais mal à l'aise, j'aimais pas qu'il soit derrière moi. Je suis arriver à mon casier, j'ai taper le code et j'ai pris ma bouteille d'eau et ma pomme. Lui il s'était mis, comme dans les films, l'épaule sur le casier d'à coter et il me regardait.
-Pourquoi tu parle pas Louis ?
J'ai répondu, en me contredisant.
-J'en vois pas l'intérêt.
Et je suis repartis, et lui il m'a de nouveau suivis.
-J'ai envie d'être ton ami.
Il a dit ça, et j'ai faillit trébucher sur mes pieds.
-Moi je veux pas.
C'était toujours la même chose, pourtant lui, il durait plus que les autres.
-J'sais pas pourquoi t'insiste, mais j'ai pas envie d'être ton ami. Laisse moi.
Je mentais, c'était évident. Mais il me connaissait pas, et ne savait pas que quand je mentais, je regardais sur le côté droit et que ma bouche faisait une grimace.
-Très bien. Tu me faisait pitié, c'était pour ça.
J'ai pris une grande respiration et je sais pas pourquoi, mais je lui est fait un doigt d'honneur.
-Fout toi la dans le cul, ta pitié.
Je voulais me gifler. À croire que je recherchais les ennuies. Ou les coups. Au lieu de ça il a rigoler. Si fort que j'ai été presque obliger de lever ma tête pour le regarder. Il pleurait presque.
-Ça fait deux mois que je suis ici, c'est la première fois que tu réagis. Que tu montre une émotion, et il a fallu que ça soit la haine.
Il rigole de nouveau, et même si je sais pas pourquoi il le fait, je le fais aussi. Ça fait bizarre de rire. De rire vraiment. Et je trouve que le son que ça donne est bizarre, roque et pas sûr.
Il me demande si il peut me raccompagner chez moi, je lui dit oui mais qu'un bout de chemin. Je sais pas pourquoi j'ai dit oui. C'est bizarre et j'aime pas. Je sais que vais regretter. Mais pour le moment, c'est pas grave.
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