Chapitre 5 - Quand la guimauve flirte avec la mort

Chapitre 5 – Quand la guimauve flirte avec la mort

LOLA

Allongée sur Daryl, mon menton reposant sur mes deux mains posées sur son torse, je le détaillai en silence. Un bras sous sa tête, l'autre enroulé autour de mes reins, l'archer me dévorait du regard, mordillant furieusement sa lèvre inférieure.

- Faut qu'on s'trouve une autre piaule, marmonna-t-il.

Le manque d'intimité devenait pesant. Depuis notre retour à la prison, nous n'avions pas encore pu nous retrouver réellement seuls...et, je devais admettre que cela devenait frustrant...aussi bien pour lui que pour moi. Nous étions rentrés depuis une semaine. Une très longue semaine, durant laquelle nous avions sans cesse été interrompus...Glenn, Rick, Maggie...à croire qu'ils s'étaient tous donné le mot ! Ouais, je commençais à être honteusement en manque de l'homme étendu sous moi.

- Tu crois que Michonne s'en sort ? demandai-je après un instant.

- Pourquoi tu m'parles d'elle ?

- Bah...elle a dû reprendre les recherches toute seule vu que ce cher Docteur S. a ordonné que je reste ici pour terminer ma rééducation. J'espère qu'elle va bien, c'est tout.

- C'est Michonne, j'suis sûr qu'elle se démerde.

Je remontai jusqu'à ses lèvres que je capturai tendrement des miennes. Il me retourna sur le dos, ses mains remontant le long de mes cuisses jusqu'à mon ventre.

- Putain, j'ai envie d'toi Lola, murmura-t-il dans mon cou.

- Moi aussi, gémis-je faiblement avant de me redresser.

- Qu'est-ce-que tu fous ?

- Viens, dis-je en me levant. On va se trouver un coin isolé, ajoutai-je avec un haussement de sourcils suggestif.

Comme deux adolescents dont le comportement était uniquement régi par les hormones, nous sortîmes dans le couloir, silencieux, à cette heure tardive. Hormis quelques ronflements échappés d'une ou deux cellules, les lieux étaient étonnement calmes, en contradiction totale avec l'agitation qui régnait dans la journée. Daryl passa un bras autour de mes épaules avant de m'embrasser sur la tempe.

- T'es dingue, grogna-t-il.

- Si on doit mourir demain, j'ai pas envie que ce soit dans la frustration, pouffai-je tandis que nous nous dirigions vers la bibliothèque.

J'ouvris discrètement la porte et la refermai précipitamment. Bordel de merde. Avais-je réellement vu ce que je pensais avoir vu ?!

- Quoi ?

- Tyreese et Karen, chuchotai-je.

L'archer me regarda, éberlué, avant de me prendre par la main.

- Je crois qu'il était en train de lui chanter I got you under my skin, gloussai-je.

- Compte pas sur moi pour faire ça.

- Dommage...ça avait l'air marrant.

- L'infirmerie ? proposa-t-il après une seconde de réflexion.

Vingt minutes plus tard, après avoir tenté la bibliothèque, l'infirmerie, le gymnase et les miradors...il fallut se rendre à l'évidence. Les couples avaient poussé comme des champignons dans ce pénitencier ! Le confinement, certainement.

- Il nous reste quoi comme option ? demandai-je.

- Le vieux bus ? suggéra le chasseur.

- Mais comment n'y ai-je pas pensé avant ? m'esclaffai-je.

Je suivis Daryl en direction du vieil autocar, abandonné tel une âme en peine, au beau milieu du terrain vague. Je levai les yeux un instant sur le ciel sombre. Constellé de poussières, résidus lumineux de notre système solaire, son noir d'encre, plus profond qu'un gouffre abyssal, contrastait délicatement avec les rayons argentés de la lune qui se reflétaient sur l'herbe fraîche. Je reportai mon attention sur les rôdeurs massés devant le grillage. Si on oubliait les grognements, le côté voyeur et l'odeur de décomposition flottant dans les airs, l'ambiance de cette nuit nébuleuse était plutôt romantique.

Impatient, l'archer ouvrit la portière du véhicule solitaire, me laissant passer devant lui.

Il attrapa mon visage entre ses mains pour capturer mes lèvres dans un baiser enfiévré tandis que nous reculions dans l'allée centrale. D'un geste expert, il fit passer mon débardeur au dessus de ma tête avant de dégrafer mon soutien-gorge. Je déboutonnai sa chemise, mes doigts tremblants sous l'assaut de ses caresses sur ma peau dénudée. Enroulant mes bras autour de son cou, je pressai mon corps contre le sien, incapable de retenir le besoin irrépressible de le sentir fondre sur moi. Sa langue rencontra la mienne, m'arrachant un gémissement étouffé.

- Putain, Lola, murmura-t-il contre ma bouche en m'allongeant sur le sol froid de l'autocar.

J'avais l'impression qu'il ne m'avait pas touché depuis des mois tant la semaine écoulée m'avait semblé interminable. Il se débarrassa de sa chemise avec des gestes désordonnés puis, s'attaqua à mon jean qu'il fit glisser le long de mes jambes. Je l'attirai à moi, m'emparant de ses lèvres que j'aimais tellement embrasser. L'archer chercha mon regard du sien, ses prunelles brûlantes d'un désir que nous ne contrôlions plus, avant de me posséder...enfin.

***

- Tu sens bon, chuchota-t-il contre la peau frissonnante de ma poitrine.

- Je sens la noix de coco, m'esclaffai-je en reprenant peu à peu mes esprits.

- C'est quoi c'problème que t'as avec la noix de coco ? demanda-t-il en se redressant sur un coude, ses yeux encore fiévreux plantés dans les miens. La plupart des gonzesses adorent ça.

- Déjà, je suis pas n'importe quelle gonzesse, pouffai-je.

- J'suis au courant, marmonna-t-il avec un demi sourire.

- Ma mère, me crispai-je sensiblement, elle adorait ça. Quand j'étais gosse, y en avait partout à la maison. Shampoing, gel douche, parfum, déo...jusqu'au produit vaisselle. Je crois que j'ai fait une overdose.

- Tu parles jamais d'elle, constata-t-il.

- Parce que y a pas grand chose à dire. Elle s'est barrée, c'est tout.

- Ouais...j'sais pas pourquoi j'te demande ça, grogna-t-il, désolé.

- Tu m'connais depuis que j'ai quinze ans...Tu peux m'demander ce que tu veux, tu le sais. Enfin...sauf peut-être d'avaler encore de l'opossum au pt'it déj.

Un sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu'il s'allongeait à mes côtés pour me serrer contre lui.

- J'suis heureux Lola, murmura-t-il dans mon cou après quelques secondes d'hésitation.

Je tournai la tête vers lui, le cœur dégoulinant d'amour pour cet homme que la vie n'avait cessé de martyriser. Putain. Enfin, je l'avais mon moment guimauve.

- Je suis heureuse aussi, répliquai-je à voix basse.

Me blottissant dans ses bras, je calquai ma respiration sur la sienne, bercée par les grognements incessants de nos étranges spectateurs putréfiés qui, si on tenait compte de leurs acclamations enjouées, avaient apprécié le spectacle de nos ébats passionnés.

Mais forcément, l'apocalypse étant ce qu'elle était, des coups de feu retentirent, nous arrachant brutalement à cet instant de tendresse tant désiré.

- Bordel, quoi encore ?! gronda l'archer en attrapant sa chemise.

J'enfilai mes vêtements et mes rangers à la hâte avant de me précipiter en direction du bâtiment bétonné à la suite de Daryl.

***

DARYL

Putain de merde. Quand j'mets un pied dans la salle commune, c'est le bordel. Je cours jusqu'à notre chambre. Lola est derrière moi. J'me retourne vers elle. Elle a encore les joues roses de plaisir. Malgré le foutoir, j'peux pas m'empêcher de la trouver diaboliquement belle. J'attrape mon arbalète et j'lui tends sa machette.

- Reste ici, j'vais voir ce qui se passe.

- Je viens avec toi !

- Non !

J'veux pas prendre le risque qu'il lui arrive encore quelque chose. Et si je m'inquiète pour elle, j'pourrais pas me concentrer sur le reste. Elle tente de discuter. Comme d'habitude. Mais cette fois, j'ai le dernier mot. J'la suis jusqu'à la salle commune. Lori se pointe avec Carol. Elle est paniquée. Sa gosse arrête pas de hurler. Lola la prend dans ses bras et c'est instantané. Ass Kicker dit plus rien. Faut croire qu'elle a un don. Ou c'est pt'être que la femme du shérif sait pas y faire. J'en sais rien. Je m'attarde encore une seconde à l'observer. Elle tient Judith à bout de bras comme si c'était un déchet toxique. Elle me fait marrer. Cette fille est complètement barrée.

- J'y vais !

- Sois prudent.

Sa voix est presque implorante. Je l'embrasse sur le front et je sors. J'retrouve Sasha et Glenn dehors. Le jour se lève à peine. Les coups de feu sont nombreux. Les hurlements aussi. Ça sent déjà la mort. J'le sens mal. Putain, mais il se passe quoi ?

- Ça vient du bloc D ! lance le coréen.

Rick arrive en courant, Carl derrière lui. Le shérif lui ordonne de retourner à l'intérieur avec sa mère et de veiller sur sa sœur. Au même moment, les deux gamines, Lizzie et Mica, déboulent du quartier D en hurlant. C'est de la terreur que je lis sur le visage de la plus p'tite. La grande...j'sais pas. On dirait qu'elle fait semblant d'avoir peur. Ou c'est moi qui m'fait des idées ? Faut dire qu'après la nuit blanche que j'viens de passer, elles sont pas très claires.

- Rôdeurs ! elles crient.

J'arrête de réfléchir. J'me précicpite dans le bâtiment. Putain de chaos. J'abats un premier cadavre. A peine le temps de recharger, que j'en dégomme un deuxième. Y en a partout. C'est une foutue invasion. Mais ils sortent d'où ? Comment un truc pareil a pu s'produire ? Je chope un gamin en pleurs sur le sol. Le pauvre gosse est terrorisé. J'le confie à Tyreese et Karen. Ces deux là se tiennent devant une cellule, les bras ballants. Sans arme. Putain, comment est-ce-qu'on peut encore être aussi inconscient ?

- Enfermez-vous ! je leur ordonne.

Ils obéissent sans demander leur reste. Tu m'étonnes. Si j'pouvais, j'me barrerais aussi. Mais j'peux pas laisser les autres. Ils ont besoin de moi. Enfin...j'crois. Et ce besoin passe avant tout le reste. Parce que c'est ça, une famille. Une vraie famille. Pas comme celle que j'ai connu toute ma putain de vie.

Rick semble paumé. Depuis qu'il a décidé de prendre du recul, il n'a pas retouché à une arme. J'lui tends un couteau. Faut qu'il se ressaisisse. On doit buter ces rôdeurs.

Y a du sang partout. Des viscères. Des membres arrachés. Des bruits de mastication. C'est un foutu cauchemar. J'peux pas croire qu'il y a seulement une heure, j'faisais l'amour à Lola. Bordel. J'espère qu'elle va bien. J'sais qu'elle est capable de s'démerder. C'est une putain de survivante. Avec un caractère de merde. Mais j'm'en tape. C'est ma survivante. Fais chier. J'aime pas la savoir loin de moi. Surtout quand c'est l'foutoir comme maintenant.

J'éclate la tête d'un errant qui essaye de m'bouffer la jambe. Ça gicle sur mes pompes, sur le sol...partout. C'est dégueulasse. Mais j'en ai plus rien à foutre. C'est la routine maintenant.

Je jette un œil aux autres, Sasha a l'air dans son élément. Elle vient d'buter un cadavre à coup de crosse.

Les hurlements s'arrêtent enfin. Les coups de feu aussi. Le silence résonne subitement. Tout ce qu'il reste, c'est des corps sans vie étendus sur le béton. Va falloir les finir. Ça me tord les tripes de les voir à moitié déchiquetés. Leurs organes à l'air...je revois Dale...ça m'révulse...mais faut agir. Avant qu'ils mutent. J'attrape un carreau et je m'approche du premier cadavre. Merde. C'est Patrick. Il me fixe de ses yeux vitreux. Sans expression. Vides. Morts. Le shérif me rejoint. Il se baisse pour examiner le gamin.

- Il ne s'est pas fait mordre, il annonce.

J'regarde mieux. Il pisse le sang par les yeux, le nez, les oreilles...on dirait une cocotte-minute qu'a débordé...c'est quoi encore ce bordel ?

- C'est une mort naturelle, déclare Rick.

***

LOLA

Assise dans le couloir, à coté de la porte de la bibliothèque, ma tête reposant contre le mur froid derrière moi, j'attendais, plus ou moins patiemment, que le conseil sorte de sa réunion. Les yeux rivés sur les fils de mon jean, mes jambes repliées devant moi, je n'arrivais pas à calmer les tremblements de mes mains. J'avais passé une partie de la matinée à aider Tyreese et Rick à extraire les corps de nos anciens compagnons du bloc D. Les pertes, considérables, nous avaient rappelé que contrairement à ce que nous pensions, la sécurité n'existait plus. Nulle part. Le carnage que j'avais découvert en pénétrant dans ce quartier m'avait révulsé. Littéralement. Nous étions tous tellement obnubilés par le Gouverneur, que nous en avions oublié l'essentiel. Malgré la routine, les rôdeurs étaient toujours là...mais, à l'intérieur de la prison ?! Comment une telle chose avait-elle pu se produire ? Je frissonnai en songeant qu'en à peine quelques heures, notre foyer s'était transformé en tombeau.

Des pas résonnèrent au bout du corridor, m'arrachant à mes sombres pensées. Je levai les yeux pour croiser ceux de Karen et Tyreese. Le teint particulièrement pâle, les traits tirés, la jeune femme semblait au bord de l'épuisement.

- Ils sont toujours là dedans ? s'enquit le frère de Sasha tandis que je me mettais debout.

- Ouais, soupirai-je en époussetant mon jean.

Hershel, Glenn, Carol, Daryl et Sasha s'étaient enfermés depuis plusieurs heures. Réunion de crise, m'avait indiqué le chasseur sans me donner plus de détails.

Karen fut prise d'une violente quinte de toux, luttant pour retrouver son souffle pendant que l'afro américain la soutenait d'un bras protecteur.

- Qu'est-ce-qu'elle a ? m'enquis-je alors qu'elle chancelait contre Tyreese.

- Un méchant rhume, répliqua-t-elle en reprenant un semblant de contenance.

Un rhume ? Putain, ça paraissait tellement improbable au beau milieu d'une invasion de morts vivants. J'en avais presque oublié qu'avant tout ça, attraper la crève était quelque chose de banal. Aujourd'hui, en revanche, avec les médicaments qui se faisaient de plus en plus rares, mieux valait avoir un système immunitaire en béton armé.

Les membres du conseil sortirent enfin de la bibliothèque, intrigués par la nouvelle quinte de toux de la jeune femme.

- Je l'emmène se reposer dans ma cellule, indiqua Tyreese.

- Amène-toi Casse-Noisette, ordonna Daryl en m'attrapant par le poignet.

Le suivant silencieusement, je jetai un dernier regard vers le petit groupe resté derrière. L'archer avançait d'un pas vif, me traînant derrière lui comme il l'avait fait quelques jours plus tôt. Mais cette fois-ci, ce n'était pas l'agacement ou un accès de colère qui dictait sa conduite. L'inquiétude, imprimée sur ses traits durement crispés, me tordait douloureusement les entrailles.

Après quelques minutes passées à déambuler dans le dédale de couloirs faiblement éclairés, nous arrivâmes finalement dans une petite cour fermée par de hautes grilles en fer forgé.

- Daryl ?

L'archer se mit à faire les cents pas, rongeant nerveusement l'ongle de son pouce.

- Qu'est-ce-qui se passe ?

- Patrick, marmonna-t-il. Il a chopé une espèce de grippe.

- Une grippe ? répétai-je.

- Ouais. D'après le Docteur S. et Hershel, il a fait une hémorragie...il s'est étouffé avec son sang.

Je me plaquai les mains devant la bouche, horrifiée, en repensant à l'adolescent un peu timide qui nous avait accosté la semaine précédente.

- Il a muté..et bref, tu connais la suite.

- Il est mort d'une grippe, murmurai-je la gorge nouée.

Le silence s'installa à nouveau, oppressant.

- Va falloir qu'on reste éloignés. Le temps que ça s'tasse, finit par déclarer l'archer.

- T'es en quarantaine ? répliquai-je abasourdie.

- Comme tous ceux qui sont allés dans le bloc D.

Le bloc D. Putain de merde. Je me figeai, refusant d'affronter son regard devenu inquisiteur face à mon trouble soudain.

- Quoi ?

- ...

Il allait me tuer. C'était certain.

- Lola ? s'impatienta-t-il.

- Il se pourrait que...j'ai malencontreusement aidé à extraire les corps ce matin, me crispai-je.

La bouche légèrement entrouverte, il s'immobilisa, furieux, avant de se précipiter sur moi pour m'attraper violemment par les épaules.

- T'as fait quoi ? grinça-t-il entre ses dents.

- T'énerve pas, s'il te plaît, implorai-je.

- Dis-moi que t'as mis des gants et un masque ?

Je secouai la tête en signe de négation, redoutant un nouvel accès de colère. Je n'avais aucune envie de me prendre encore la tête avec lui. Je n'en avais pas la force. Tout ce que je voulais, c'était retrouver cette bulle de tendresse qui nous avait enveloppé la nuit dernière.

- Putain Lola, marmonna-t-il avant de me serrer contre lui.

Je fermai les yeux, passant mes bras dans son dos. Venus de nulle part, des sanglots inondèrent brutalement ma gorge. Il pouvait m'arriver n'importe quoi, je m'en foutais...mais savoir qu'il risquait lui aussi de tomber malade...je n'arrivais pas à le gérer.

- Pleure pas, murmura l'archer en prenant mon visage entre ses mains.

J'acquiesçai en silence, tentant douloureusement de maîtriser les soubresauts de ma poitrine.

- Tu l'attraperas p'têtre pas.

- Je m'en fous de l'attraper, m'esclaffai-je tristement, C'est pour toi que je m'inquiète. Et puis, je risque rien, j'ai un super système immunitaire.

- T'es conne, sourit-il. Tu sais qu'la situation est censée être dramatique ?

- Elle l'est...j'essaye juste de la dédramatiser, répliquai-je, crispée.

- Bah c'est raté.

- Je sais, reniflai-je.

Barry arriva comme par enchantement, nous arrachant à notre séquence émotion. Le colosse se figea en voyant mes larmes, son regard allant de Daryl à moi.

- Je viens quérir la présence de mon adorable Lola pour raviver la passion et la décontraction dans ce dos au repos.

Je le fixai, éberluée avant de me tourner vers le chasseur qui semblait aussi atterré que moi par la désinvolture du catcheur. Visiblement, la tragédie qui nous avait frappé n'avait en rien entamé son naturel poétique.

- Tu d'vrais garder tes distances mec, lança Daryl. On est pt'être contagieux.

- Je ne saisis pas votre requête, archer.

- On a été en contact avec un virus, expliquai-je.

- J'en conclus que tu ne souhaites pas partager ce pneumocoque dont tout le monde parle, avec moi ?

- On peut pas prendre le risque Barry.

- Je comprends, répliqua-t-il en s'inclinant légèrement. Bien, chers amoureux, je vous laisse.

Il tourna les talons de manière tout à fait théâtrale, avant de s'immobiliser.

- Qu'est-ce-qui est jaune et qui attend ?

- Putain, pas maintenant, grommela mon compagnon tandis que je me tordais déjà.

- Un poussin qui fait du stop.

Sur ces bonnes paroles, il disparut comme il était venu, nous abandonnant à mon fou rire salvateur.

A suivre...

Je tiens sincèrement à m'excuser au nom de Barry pour cette vanne des plus pourries...je crois qu'on touche le fond 😂😂

J'espère que ce chapitre vous a plu ?

Merci de m'avoir lue et à très vite ! ❤❤

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