La Turque à l'arène
Assise sur le sable au côté de ses sœurs
En une troupe ombrée, étrangère, ottomane,
Elle portait nubile en façon musulmane
Une robe fourreau disparate en noirceur.
Ne gardant que pieds nus au sein des impudeurs,
Elle avait au maintien un reste de sultane,
Et, fixant vers le large un horizon diaphane,
Elle semblait si digne au milieu des clameurs !
Une natte très brune achevait son visage
Car le lien des cheveux d'où les parfums émanent
Ne cède qu'au mari : c'est le rite et l'usage.
Si des lois du Coran j'ignore les arcanes,
Je voudrais d'une turque approcher le rivage
Et d'un corps dérobé posséder l'apanage !
Écrit le 06 août 2015. Publié le 07 juin 2018.
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