Chapitre 18

pdv April

Alors que nous venions de voir Neil se faire embarqué, nous étions entièrement tétanisés. Nous n'osions même plus bouger.

pdv Eren

April ne bougeait plus et moi non plus, nous restions là à se regarder dans le blanc des yeux. Je fus le premier à réagir, je lui attrapa la main et nous partîmes nous renfoncer un peu plus dans la forêt en espérant pouvoir longer la ville entière dans les sous bois. Nous avancions prudemment pour ne pas se faire repérer mais nous avions tellement peur que notre souffle était plus bruyant que jamais. Quand la nuit commença à tomber, nous nous renfonçâmes encore plus profondément dans la forêt histoire de pouvoir dormir tranquille. C'est à ce moment que je me rendis compte que je ne lui avait pas lâché la main de tout le trajet. Au loin j'apercevais une vielle maison à l'abandon qui fera sans doute l'affaire pour la nuit. nous pénétrâmes prudemment à l'intérieur. April prit la parole :

" - Tu es sûr qu'on est en sécurité pour la nuit ici ?

- Bien sûr, les gens de la ville n'aime pas trop ce type de forêt en général.

- Ok, je te fais confiance mais ça ne changera en rien la peur que j'ai en moi en ce moment ..."

Sur ce nous mangeons les restes d'hier et entreprîmes de dormir. Nous n'allumons pas de feu de camps pour éviter d'attirer l'attention. Il fait horriblement froid dans cette maison !! pensais-je. April grelottait, je m'approcha d'elle et me colla à elle. Contre toute attente, elle se retourna et enfonça sa tête dans mon torse. On s'endormit tout les deux dans cette position étrangement agréable


* *

*


A mon réveil April dormait toujours. Je regarda à la fenêtre de la maison ; il faisait déjà très jour ce qui voulait dire que nous avions dormit au moins 8 ou 9 heures ce qui fait 3 heures de plus qu'ordinaire. Elle se réveilla lentement, elle est vraiment magnifique ... Je me perdis dans mes songes où tout était normal, où la guerre n'avait jamais eu lieu ... C'est April qui me sortis de mes pensées ... En m'embrassant !!! Je lui rendis son baiser avec fougue mais elle m'arrêta ; en souriant.

" -Salut, alors bien dormi ? Quand elle me posa la question je me détacha d'un coup d'elle mais elle me rattrapa et se recolla contre moi, la tête dans mon coup.

- Oui nickel et toi ?

-Jamais aussi bien dormi. Bon il faudrait peut-être qu'un jour on se mette en route non ?"

J'acquiesça et nous remballâmes notre petit camp. C'est repartit pour une longue et dangereuse route en direction de mon village d'enfance, de l'autre côté de ce foutu gouvernement.




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