rupture
Rupture. Du coeur, amoureuse.
Aimer ne fait pas mal quand ce n'est pas mauvais. Se séparer oui.
Je compte mes pleurs à coup de bâtons imaginaires gravés dans ma tête. Elle me manque.
Si elle avait été amoureuse, tout aurait changé. Une histoire plus belle qu'elle ne l'était déjà. Passionnelle et éternelle. À mourir d'amour.
Et si ?
Il faut que j'arrête de compter sur les "et si ?" et les suppositions. C'est fini c'est tout. Même si je souhaite au fond de mon petit coeur qu'on se retienne la main et qu'elle devienne à nouveau mon paradis.
Elle l'était. Mon paradis. Mon amour le plus beau le plus sain, le plus instructif et majestueux.
Toutes les bonnes choses ont une fin dit-on. Le propre de l'humain souhaite qu'elles ne s'arrêtent jamais. Mais le propre n'est pas réalité. Elles s'arrêtent. Les bonnes choses.
Et ça vous brise en mille morceaux éparpillés qu'il fait chercher de toute part pour se reconstruire. La rupture c'est ça. Tout reconstruire sans celle dont je suis amoureuse. Balayer 9 mois d'amour et faire sans à présent.
Laisser les petites habitudes de côté. Perdre tout contact physique. Se tenir la main, déposer un baiser au creux de ses lèvres, sur sa petite main.
Perdre les rires et les sommeils entremêlés martelés par la pluie et le son de la musique classique.
Perdre l'apaisement, la beauté de ce que c'était d'être amoureux et d'avoir quelqu'un pour laisser couler la douleur.
Ça disparaît et on doit s'y faire sans pour autant renier la beauté de ce qui était et n'est plus. Une beauté dérisoire sans aucun sens mais qui en a lorsqu'on est à deux. Seulement à deux.
Sinon le dérisoire le devient vraiment et nous devons le supporter seuls. Seuls et abattus. Par quelque chose dépourvu de tout sens, l'amour.
L'amour n'est pas fatal. Il est beau, majestueux même. Mais la est la vérité de quelque façon que ce soit l'amour finit toujours par faire mal. On n'y peut rien.
Ce n'est pas un échec, la rupture et la fin ne sont pas des échecs. Ils sont le début d'autres amours. Car ce n'est qu'un éternel recommencement. Certes pas avec les même personnes. Mais il finit toujours par reprendre sa place. Car on ne le chasse pas, on ne le cherche pas.
Il vient à nous et part sans rien dire.
Il construit et détruit tout sur son passage pour revenir comme une fleur qui a fané par sa propre faute.
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