Pensées vagabondes, la rupture

Après avoir parlé avec ton ex petite amie, je me suis rendue compte d'une chose, tu as été pareil avec toutes les autres.

Tu ne mérites pas que j'éprouve autant de manque à ton égard. J'aimerais te voir revenir, tomber à mes pieds, te voir me dire pardon je reviens.

Tu étais la plus belle de mes belles de mes histoires d'amour, celle qui a effacé toutes les autres. Tu as effacé toutes les autres et contradictoirement c'était celle qui m'a fait le plus mal une fois terminée.

Tu as provoqué chez moi, une douleur atroce. Physique, un déchirement qui fait si mal qu'on en tombe malade.

Une migraine atroce. Un manque qui est viscéral. Je te veux dans mes bras. On dit que plus ça dure, plus ça fait mal.

C'est faux. C'est un mensonge. Peu importe le temps passé ensemble, cet amour que j'ai pour toi est plus fort que tout. Un mois et demi ça ne paraît pas grand chose. Mais pour moi, c'était l'éternité embellie. Le paradis sur terre. La perfection.

C'était trop beau pour être vrai. C'est toujours comme ça. La perfection ça n'existe pas et pourtant avec toi. J'y ai cru. J'y ai cru aveuglement et toi tu m'as vu les yeux bandés et tu m'as poussé dans le vide.

Lorsque nous étions le couple parfait je n'écrivais pas sur toi. Je n'en avais pas besoin. J'étais heureuse.

Et tu as amené le désespoir. Alors je n'ai plus que ça écrire sur toi. Sur ce que je ne peux plus avoir.  Puisque tu es parti.

Je n'ai plus de force, mon corps est fatigué, je ne pleure plus, pourtant j'en ai envie. Putain qu'est ce que j'en ai envie. J'ai sur le visage, ta trace, il crie sans crier, il pleure sans les flots. Tu es resté sous mes cernes devenues marrons avec ton absence alors que j'étais déjà fatigué constamment, mais je t'avais. J'ai sur le visage des débuts de sanglots, qui ne sortent pas. Mon visage crie. Il hurle la douleur. Sens la, vois ma douleur. C'est toi qui a fait ça.

Tu sais ce que je ressens ? Le vide. Ce truc qui me tort l'estomac. Un goût amer coincé au fond de la gorge. Une sensation d'inachevé. Tu es parti trop tôt sans prévenir, avec la trahison et le mensonge. Tout me semble plus amer sans toi.

Et toi comment tu te sens ? Est ce que c'est aussi terne chez toi que chez moi ? Je ne pense pas, tu dois bien vivre sans moi. Et moi je ne fais que ça. T'écrire puisque je n'ai rien d'autre pour m'accrocher. Maintenant je n'ai plus que le goût amer de ton absence dans la bouche. Je te vois partout, et tu n'es pas là. Tu es loin. Loin de moi, c'est ça le pire.

J'aimerais que tu viennes me voir. Que tu me demandes pardon, les yeux dans les yeux. Je veux de vraies excuses. Des sincères, pas des forcées. Pas celles que j'ai entendu quand je t'ai dit "excuse toi je t'en supplie".

Tu m'as lâché dans le vide. Comme une de ces des filles qui se bandent les yeux avec ceux qu'elles aiment. Pour voir si ça fera mal. Et bien, c'est pire que le mal.

J'essaie de me changer les idées, de voir mes amies, je me force à sourire. Mais tu sais quoi ? Je te vois partout, même si j'essaie de trouver d'autres personnes belles, de me dire que je pourrais flirter avec quelqu'un d'autre, j'en ai la capacité. Mais toi.

Toi. Toi. Toi.

Ta simple existence rend tout compliqué.

Toi partout, c'est fou comme la perte d'un être cher, vous fait le voir partout. Je te vois un peu comme un deuil. Innatendu. Douleureux. Et le pire c'est que tu n'es pas mort. Tu es encore la, mais tu ne l'es plus tellement et je ne peux plus t'avoir. Tu es le vivant qui s'en est allé.

Je ne pourrais plus aller dans ce café, dans ce bar, écouter ces chansons. Parce qu'elles sont toi. Encore une fois tu es partout. Plus de bateaux, plus de laverie. Ces endroits sont morts avec toi.

On dit qu'on ne rend compte de son bonheur seulement quand on l'a perdu. Maintenant que tu m'as laissé, tu te rends compte de ce que j'étais pour toi ? Je ne dis pas avoir été la petite amie parfaite, mais je n'ai fait aucun faux pas. J'ai toujours été la.

Tu sais, je n'ai que ça écrire. Écrire, cracher pour essayer d'évacuer un minimum de douleur. Je n'ai pas envie de danser, de dessiner, je n'ai envie de rien. Toute musique que j'écoute me rappelle à toi. C'est grave.

Grave d'être aussi amoureux de quelqu'un qui vous à détruit.

Dans tes yeux l'enfer semblait supportable. Il paraissait joli. Puisque c'était toi, toi et tes yeux noirs corbeaux.

J'ai l'impression d'avoir perdu un bout de moi. Je me sens vide, fatiguée. Tu me manques, tellement que j'essaie de vivre dans notre passé, qui n'était qu'une Illusion. J'aime quelque chose qui n'existe pas. Parfois je regarde cette vidéo de nous s'embrassant prise par une amie, et je repense, que pendant ces moments je ressentais les feux d'artifices du 14 juillet, à chaque fois. Mon coeur et mon ventre s'agitaient. Ils était emplis de papillons. Des milliers de papillons. Et tu sais quoi ? Cette sensation, elle me manque.

Mes journées sont simples, normales. Mais sans toi elles sont ce qu'on appelle des journées de merde.

J'ai rêvé de toi hier soir, tout allait bien, nous étions heureux. Et je me suis réveillé en pleurant. Tu n'étais pas la. Et tu ne seras plus  jamais la.

Je ne me reconnais plus, je ne vois plus mon sourire comme avant, j'avais du mal avec lui avant toi, et avec toi je ne sais pas pourquoi, je le trouvais beau. Sûrement parce que tu me rendais heureuse. Maintenant mon sourire est redevenu un complexe. Tu n'es plus la pour me dire que tu l'aimais.

Je vois le monde en nuances de gris bleutés. C'est terne, je remplace le vide de ton absence par de nouveaux tics. Comme si je n'avais pas assez d'habitude étrange.

Deux semaines hein ? Toi tu t'es remis. Moi je pleure tous les jours, et je te vois. Je te vois partout. Dans chaque putain de détails.

Tu veux savoir ce que je ressens ? La douleur. Constante. Un poids lourd sur le coeur, qui pèse sur tout mon corps, comme si je ne pouvais pas avancer. J'ai mal, j'ai tellement mal que j'ai envie d'hurler à chaque seconde qui passe puisque tu n'es  près de moi.

Je n'ai qu'une envie, t'appeller , je veux que tu tu me consoles, tu es la seule personne avec qui je veux aller mal. Alors que. Que c'est toi qui provoque toute cette merde. Et je ne sais pas quoi faire, à part couler. Couler dans ma propre tête. Me noyer. Je me noie sans toi.

"You're gone and I gotta stay high all the time, to keep you of my mind"

Alors je fume comme un pompier, tabac, parfois beuh, ça me permet de rester plus loin. Loin de ma tête. Loin du manque de toi.

Je travaille beaucoup, je mets ma tête dans le boulot des journées entières et ça me permet de ne pas penser à toi, de ne pas penser à tout ce que j'ai envie de te dire.

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