En sortant du bus qui t'amenait au Blue Lock, la première chose que tu fis fut de fendre tes coéquipiers du regard pour retrouver tes amis. En apercevant une tignasse fushia au loin, tu accourus dans la direction, te réjouissant d'avoir retrouvé tes amis aussi vite.

« Les gars ! t'écrias-tu en arrivant dans le dos de Chigiri. Il piétina, déstabilisé, et sous ta frappe, eut du mal à garder ton équilibre.

— Ne t'en prends pas à moi ! s'étrangla-t-il, irrité.

— T/p ! s'exclama Bachira, tout aussi ravi que toi. »

Tu allais continuer de t'exclamer, de saluer tes amis de l'ancienne équipe Z que tu retrouvais finalement – ceux qui s'étaient reclus durant ces deux semaines, ou que tu n'avais pas eu l'occasion de voir – quand ton regard croisa celui d'un certain brun aux yeux bleus. Il t'attendait fermement, prêt à te recevoir, et tu lui sautas dans les bras en ricanant.

« Salut Yoichi !

— Tu m'as manqué, t/p.

Tu n'avais pas eu la possibilité de le revoir après la journée où tu l'eus quitté en précipitation pour retrouver ta mère. Deux jours sans le voir, c'était peu, mais visiblement déjà trop.

— Comment ça va ? lui demandas-tu. Tu étais toujours dans ses bras, ignorant l'air désapprobateur de Raichi – il n'aimait pas vous voir aussi ouvertement amoureux alors qu'il était seul.

— Je suis à cran. J'ai hyper hâte. Et toi ? Ça va mieux ?

— Je pète la forme, j'ai fait que faire des passes à mon mur pendant trois jours, j'en peux plus. »

Vous vous séparâtes alors qu'on vous ordonnait d'entrer dans le bâtiment. Ta main resta collée à la sienne, et alors que tu continuais de discuter avec lui gaiement, Gagamaru se rapprocha de vous.

« J'étais pas au courant, pour vous, lâcha-t-il simplement, Ça ne m'étonne qu'à moitié. C'est cool.

— Merci, Gagamaru ! tu lui souris, et il hocha la tête, restant à côté de vous pour vous parler tranquillement. »

En arrivant dans le centre, les énormes télévisions s'allumèrent, et le visage d'Ego se dévoila. Il ne t'avait pas réellement manqué ; tu l'avais toujours trouvé trop étrange, trop étriqué. Quand il expliqua la nouvelle phase du projet, ton sang ne fit qu'un tour. Une nouvelle excitation te parcourut, une que tu n'avais pas ressentie depuis un long moment : tu allais pouvoir jouer pour la France, pour le PXG.

Quand il fut l'heure de choisir vos équipes, tu n'eus pas une once d'hésitation. Alors que tu en discutais avec Reo, une fois ayant validé ton choix, Yoichi vint te voir.

« Ah, t'as choisi ton équipe, finalement ? tu étais assis contre le mur, et levas le regard vers lui. Il hocha la tête.

— Je vais partir au Bastard München.

— Ça m'étonne pas.

— Pour Noël Noa ? devina Reo. Il était assis à ta droite.

— Pas que. Je pense que ce sera le mieux pour moi.

— Je suis d'accord, tu acquiesças, tes yeux rivés dans les siens.

En vous voyant vous sourire tendrement, Reo toussa péniblement, et un peu trop faussement.

— Ah, Isagi sembla le remarquer, et un peu gêné, il porta son attention sur lui, Tu vas où, toi, Reo ?

— Au Manshine City.

— Oh, comme Nagi. »

Le regard de votre ami s'assombrit, et il grommela une réponse. Dans le silence tendu, Yoichi te lança un regard désarmé. Tu grimaças et haussas les épaules. Ton petit ami décida d'ignorer son changement d'humeur, et se focalisa à nouveau sur toi.

« PXG ? lança-t-il simplement.

— Évidemment. Sans aucune hésitation.

— On ne sera pas ensemble.

— Je ne pense pas. »

La voix d'Ego retentit dans les enceintes avant que vous ne puissiez continuer votre conversation. Tu levas la tête pour l'écouter : le temps de la sélection était terminé. Alors, tu fus appelé à rejoindre l'équipe du PXG. C'était l'heure, tu allais quitter Isagi. Et tu ne savais pas quand tu allais le revoir.

Tu te redressas, saluas Reo, saluas ton copain, et tournas les talons. Alors que tu trottinais pour rejoindre le reste de tes nouveaux coéquipiers, Yoichi te rappela.

« T/p ! s'écria-t-il. Tu fis volte-face, stupéfait. Il douta, puis reprit avec confiance, Garde la tête haute !

Il paraissait essoufflé d'avoir prononcé ces quelques mots. Peut-être était-ce la gêne de faire ça devant une foule, ou la honte de s'ouvrir de la sorte. Qu'importe la raison, son élan spontané te laissas pantois.

— Je sais que tu as du mal, mais même si on est adversaires sur le terrain, tu restes mon partenaire ! Tu réussiras, j'en suis convaincu ! Alors ... il hésita, oscilla, et finit par s'exclamer, Alors ne te noie pas ! Reste fier !!

Tu restas béat devant sa déclaration. Finalement, tu lui souris, de manière totalement incontrôlable et incontrôlée, rayonnant.

— On se reverra sur la pelouse, Yoichi ! lui promis-tu. C'était un serment, une vérité à laquelle vous deviez tous les deux vous accrocher. »

Il opina de la tête avec détermination. Un dernier regard vaillant te fut porté, et tu lui lanças un pouce en l'air avant de définitivement quitter le hall pour courir rejoindre le reste de ton équipe, qui ne t'avait absolument pas attendu.

C'était un nouveau départ, un que tu te devais de faire sans Isagi. Tu t'arrêtas de trottiner quand tu arrives aux côtés de Tokimitsu. Tu lui murmuras un « coucou » auquel il répondit par un affreux sursaut.

« On peut parler ? Y'a le droit ? s'inquiéta-t-il. Devant ton air effaré, Karasu, qui marchait quelques mètres devant, se mit à pouffer.

— Évidemment qu'on a le droit de parler, Tokimitsu !

— Taisez-vous, un ordre. Simple. Dur. Rin tourna la tête à son tour pour vous foudroyer du regard. Tu grimaças.

— Rin, je ne me prononcerai pas si j'étais toi, tu marmonnas, toujours amer de la manière dont il avait révélé à tous vos équipiers ta confession à Isagi. »

Il te lança simplement un regard dédaigneux avant de décider de t'ignorer alors que Karasu continuait de ricaner. Non loin, Shidou lui tirait la langue avec hargne. Tu restas avec Tokimitsu, décidant que c'était pour le mieux en attendant, et Nijiro Nanase vint vous rejoindre. Vous paraissiez sûrement moins hautains ou condescendants que les autres, et il t'observa avec des étoiles dans les yeux.

« Euh ... Oui ? bredouillas-tu en remarquant son insistance.

— Tu es un ami d'Isagi, pas vrai ? Il est hyper gentil, donc je me dis que toi aussi tu devrais l'être ! J'espère qu'on pourra être de bons camarades, merci de m'accepter ! »

Tu clignas des yeux, hésitas, et commenças à bégayer. Karasu éclata de rire, commença à se moquer de toi et de ta réaction allègrement. Nanase vous observa vous chamailler avec un air confus, et tu n'eus pas le temps de lui expliquer avant que les lumières s'allument instantanément et qu'Ego vous prie d'écouter plus sérieusement.

Quand tu vis Julien Loki apparaître en chair et en os, tu compris que cette nouvelle phase du Blue Lock allait être pour toi un vrai renouveau. Les doutes, les peurs et les angoisses : c'était fini. Dorénavant, tu comptais garder la tête haute, rester fier. Tu le devais, non seulement pour pouvoir te tenir aux côtés d'Isagi légitimement, mais aussi pour toi.

NDA : J'avais écrit une suite mais j'vais ptêtre la changer DMRLLRGJ On verra 😭

Bref, meme habituel,
T/p quand il va découvrir le foutoir qu'est le PXG :