Chapitre second

Quand nous eûmes terminés de grignoter sous le soleil couchant, nous décidâmes de faire un dernier tour à l'eau avant de partir en direction de nos foyers. Comme d'habitude Sam sauta la tête la première dans l'eau en compagnie de Rose. Son frère, Théo, se montrait plus réticent quand à aller dans l'océan frais sans sa combinaison, en effet, Martin le lui avait emprunté, mais était tombé et l'avait déchiré, la rendant inutilisable, au plus grand désespoir de son propriétaire. Une fois dans l'eau, je décidai de nager jusqu'au rocher voisin, observer discrètement ses habitants les crustacés, mon masque à la main et mes palmes à mes pieds je me dirigeai vers le large. Avant d'avoir atteint mon but, je me fus doubler par Théo, malgré mon assez bon niveau à la nage. Je n'entendis pas ce qu'il me dis à cause du bruit permanent des vagues. Il me sourit et je lui souris en retour. Quand nous arrivâmes aux pieds du rocher nous mîmes nos masques ainsi que nos tubas et commencèrent à observer ce monde marin si curieux.
Quand nous fûmes trop fatigués pour rester nager  autour des rocher nous décidâmes d'aller sur une petite plage de sable où personne n'était, sûrement en raison de son accès possible uniquement à la nage et des sa visibilité restreinte à cause de gros rochers autour de celle-ci.
La marée était descendante donc le trajet ne fût pas de tout repos.
J'étais amoureuse de Théo depuis plus de trois mois maintenant. Depuis que par inadvertance, ou par jeu, ses amis m'avaient révélés qu'il avait un faible pour moi. A partir de ce jour je me suis mise à le regarder davantage, et ma perçus que quand on faisait attention à lui, on remarquait vite ses côtés doux et mignons.
Une fois sur la place, épuisés mais satisfaits de notre petit périple nous partîmes à la recherche d'un moyen de rejoindre la grande plage sur la terre ferme. La marée étant descendante les courants pouvaient se montrer dangereux, et fatigués comme nous étions nous ne voulions pas nous y risquer. Au bout de cinq minutes de recherche Théo trouva un petit sentier, pratiquement invisible, caché par un énorme bloc de roche. Nous nous y engoufrâmes et allâmes en direction de notre petit camp, rejoindre nos amis.
Je faillis me tuer deux fois en glissant sur des algues coincées dans quelques trous sur les rochers. La troisième fois je me dis sérieusement mal en tombant sur un crabe mais ne le dis pas remarquer à Théo, qui s'inquiétait déjà après m'avoir vu chuter les deux premières fois. La paume de ma main droite saignait mais je pouvais facilement le cacher, contrairement à l'arrière de ma cuisse et mon talon.  Deux minutes après être chuté Théo constata que je boitais, malgré mes efforts pour le cacher, et insista pour me porter sur son dos. Je refusais poliment mais il insista en me disant qu'il ne nous restait plus que du sable à parcourir et que ce serait simple pour me porter, et j'utilisais ce même argument pour dire que, en effet, ce serait plus simple pour moi, de marcher sur le sable. Après avoir refusé une dernière fois il n'insista plus mais dit qu'il fallait que je ne sois pas trop encombrée non plus, et finit par porter mon masque et mes palmes.
Une fois de retour avec nos amis, nous proposâmes, ma soeur et moi ,de tous dormir chez nous. Après avoir insisté et conclu un accord avec nos parents, notre mère nous ramena à la maison à l'aide du multivan.

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