Marie, c'est toujours pareil :

On offre son cœur

Et c'est notre confiance qu'on balaye...

... Alors comment ne plus avoir peur ?

On me dit "ouvre toi",

Que je dois faire un choix,

Que je ne peux pas ne pas m'accrocher,

Que je dois cesser de trembler.

Et je me demande inlassablement

D'où vient le souci ?

De moi certainement...

Est-ce que je suffis ?

J'ai trop d'interrogations, Marie,

Dans mon esprit...

Si je commence à aimer

Serai-je abandonné.e ?

Le jeu, en vaut-il réellement la chandelle

Ou serai-je de nouveau brisé.e ?

Devrais-je m'y plonger

Dans ses émotions nouvelles ?

Marie, tu me dis de ne pas céder.

Au creux de mon ventre,

Tu t'entêtes à rester,

Faisant de mes pensées ton antre.

Après tout, seul.e avec moi-même

Je  me porte mieux.

Laissons l'amour à celleux qui s'aiment

Pour qui tout ceci est sérieux.