Izzy

Trigger Warning : Insomnie


Izzy tu me tiens compagnie,
Même si je suis fatiguée.
Izzy au creux de mon lit,
Tu me tiens éveillée.

Avec moi tu ressasses
Les souvenirs de la veille.
Attendant agacée le sommeil,
Qu'avec empressement tu chasses.

Et même si l'épuisement
Pèse sur mon cœur,
Tu continue avec ardeur
A chasser loin tout endormissement.

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Note 2022 :

Ayo !

On va directement commencer avec le disclaimer : 

Non ce n'est pas parce que tu as décidé de te coucher 1 plus tard que tu fais une insomnie. Ce n'est pas parce que tu es allé.e à une fête et que tu es resté.e debout toute la nuit que tu fais une insomnie. Ce n'est pas parce que tu t'es réveillé.e pendant un quart d'heure au milieu de la nuit parce que tu avais soif ou envie d'aller au toilette que tu fais une insomnie, etc.

Une insomnie est un trouble du sommeil sérieux. Encore une fois ce n'est pas quelque chose de voulu, de cool ou tendance. 

Je ressors notre ami.e l'Inserm pour répondre à nos questions de définitions (ce site est incroyable je vous ai diit !).

Selon ce site : "L'insomnie correspond à une insuffisance de sommeil en quantité ou qualité, alors que les conditions environnementales sont favorables au sommeil. En pratique, elle se caractérise par des difficultés d'endormissement, des éveils nocturnes et/ou un réveil trop précoce, avec la sensation de ne pas avoir récupéré suffisamment. Au quotidien, elle se traduit par une irritabilité, des difficultés de concentration, mais aussi de la fatigue ou une somnolence diurne qui ont des conséquences importantes à titre individuel et collectif (absence au travail, risque d'accident...).

De nombreuses études ont décrit l'impact négatif à long terme du manque de sommeil sur l'état de santé : au-delà d'une dégradation de la qualité de vie, l'insomnie aggraverait les symptômes de maladies somatiques ou psychiatriques associées (douleurs chroniques, hypertension, dépression...)."

L'insomnie a un impact conséquent sur la vie des personnes qui ont ce trouble du sommeil. Cela peut-être la cause d'autres troubles ou bien un symptôme de ces troubles. Cela peut parfois entraîner des cercles vicieux : je suis en dépression, je me mets à faire des insomnies, je ne dors pas ou peu, ça me fatigue encore plus que cela soit physiquement et/ou mentalement donc cela aggrave mon état de dépression, mais le fait que ça s'aggrave entraîne une aggravation de mon état lié au sommeil donc aggrave mon insomnie (ou la fait continuer dans le temps, cela reste une aggravation) etc., etc. 

L'inserm dissocie les insomnies ponctuelles ou transitoires, des insomnies chroniques :

" Les insomnies ponctuelles ou transitoires sont monnaie courante : elles sont généralement liées à un évènement ou un comportement perturbant (stress, déprime, repas copieux, douleur, consommation d'excitants...). Elles durent une ou quelques nuits et finissent par être résolues avec la disparition du facteur déclenchant.

En revanche, lorsque les insomnies surviennent plus de trois fois par semaine depuis au moins trois mois, on parle d'insomnie chronique : dans ce cas, il peut être difficile de trouver des causes évidentes pouvant les expliquer, et les tentatives d'adaptation de l'environnement ou du comportement ne permettent pas de les faire disparaître." 

Cette dernière va découler de 3 facteurs : un facteur prédisposant : donc les susceptibilités individuelles aux troubles du sommeil (génétique, biologique ou psycho-social, etc.) ; précitant c'est-à-dire le basculement dans l'insomnie (événement familial, médical, personnel, etc.) ; et enfin un facteur d'entretien (ou de chronicisation) c'est-à-dire une installation du trouble dans la durée.


Si vous voulez plus de détails, de chiffres et de statistiques je vous invite à aller voir l'article dont le lien sera en commentaire. :)

Les moyens pour empêcher les insomnies ponctuelles passe par des petits éléments mis bout à bout :

"Mettez-vous toutes les chances de votre côté

Nous ne sommes pas tous égaux face au risque d'insomnie, mais à risque égal, certains comportements réduisent la qualité du sommeil : un dîner trop copieux, la consommation de caféine, d'alcool ou de tabac dans les heures précédant le coucher, la pratique d'une activité sportive au-delà de 20 heures, une chambre surchauffée ou bruyante...

Les soirées passées devant un écran (jeu vidéo, internet, smartphone...) sont, elles, délétères à deux titres : la lumière bleue des écrans plats perturbe la sécrétion normale de mélatonine et dérègle notre horloge biologique, elle-même impliquée dans la régulation du sommeil. Par ailleurs, la stimulation cérébrale liée aux activités sociales ou ludiques (notamment les jeux de guerre) favorise l'hyper-éveil et va donc à l'encontre du processus d'endormissement.

Enfin, la qualité du sommeil des insomniaques, déjà médiocre, est encore perturbée par l'irrégularité des heures de coucher et surtout de lever, par le temps passé au lit ou même dans la chambre pour d'autres activités que le sommeil (lecture, télévision...), aux siestes qui entrecoupent la journée..."

Il y a plein de choses possibles à mettre en oeuvre avant d'en arriver à la prise de médicaments, notamment et surtout une bonne routine de sommeil et un bon environnement avec tous les éléments précités. Plus de détails sont donnés dans l'article. 

Je vous envoie de la force et de l'amour, on est ensemble là dedans mais on en sort ! <3


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