Chapitre 12 - Percy
15 Juillet 2012
Ayant laissé Molly et Lucy chez Ron, je décide de m'octroyer un petit moment en tête avec George. Avec Angélina, nous avons constaté qu'il était ailleurs ces derniers jours, et nous avons convenus qu'un moment entre hommes ne pouvait lui faire que du bien. C'est ainsi que je me retrouve à me faire battre lamentablement par mon frangin aux échecs version sorciers, pour la troisième fois consécutives.
-Et de trois. Décidément tu te ramollies ! Tente-t-il de me narguer sans grande conviction.
-Je te laisse gagner tout simplement, réponds-je de mauvaise foi, mais George, je ne suis pas venu ici juste pour le plaisir de te laisser gagner. On s'inquiète pour toi. Depuis quelques jours, tu n'es plus le même. Qu'est-ce qui se passe George ?
-Rien, je suis fatigué c'est tout. C'est la folie à la boutique, je manque de sommeil.
-Il n y a que ça ? Demandé-je suspicieux, Angélina a l'air de dire que tu es comme ça depuis ta discussion avec Adélaïde. Vous vous êtes disputez ?
Se serait l'explication la plus logique. La jeune femme a énormément changée, et cela ne m'étonnerais pas que des divergeance d'opinion les aies amenés à se disputer comme des harpies.
-Non, on ne s'est pas disputé, Percy. Mais si tu veux en savoir plus, je te conseille d'aller directement la voir, m'informe George d'un ton grave, ce...ce n'est pas à moi de te raconter tout..ça.
-Je te conseille d'y aller maintenant Percy, m'apostrophe Angélina, on va te garder les filles, mais, je te conseille de ne pas attendre.
La jeune femme échange un regard avec George, me laissant craindre le pire. Acquiescant, je vais prévenir mes filles que j'ai une urgence mais que je fais aussi vite que possible. Ces dernières ne semblent pas plus affligées que ça puisqu'elles partent déjà rejoindre leurs cousins dans l'optique d'une soirée pyjama. Après un dernier coup d'oeil à mon frère, je transplane jusqu'à chez Adélaïde et sonne, après avoir essuyé la moiteur de mes mains lié au stresse qui commence à me submerger.
-Percy ? Je suis content de te voir ! Entre ! m'invite Guilian, soupirant de soulagement, Adélaïde ne va pas bien. Je ne sais plus quoi faire, ni vers qui me tourner. Elle reste cloîtrer dans sa chambre depuis plusieurs jours. Je..Je n'ai pas osé en parler à Andromeda. J'ai peur qu'elle veuille la renvoyer à Saint Mangouste. Ce n'est vraiment pas la solution, j'en suis convaincu.
Je l'écoute m'inonder d'un flot de paroles à un débit extrêmement rapide tandis qu'il m'entraîne vers la chambre de la demoiselle. Je me sens comme un étranger dans cette maison, et j'ai un peu honte de m'immiscer ainsi. Et si elle me repousse ? J'aurai l'air d'un sombre crétin. Malgré tout, je ne peux la laisser ainsi. J'en suis tout bonnement incapable.
-Percy...Je...Je sais que vous étiez proches avant et, je suis gêné de te demander ça mais...je ne vais pas tarder à commencer mon stage au ministère et...j'ai peur de la laisser seule. Je dois d'ailleurs y aller maintenant, est-ce que ça t'embête de t'occuper d'elle ?
Je sens sa détresse dans son regard et je ne peux lui refuser ce service. De toute façon, il faut que je parle avec Adélaïde. J'ai besoin qu'elle me dise ce qu'elle a dit à George pour le perturber autant. Une fois Guilian parti, je toque à la porte de la chambre. Sans réponse de sa part, je m'autorise malgré tout à entrer dans la chambre. Il ne faudrait pas qu'elle ait fait une bétise. Tandis que mon estomac se contracte, redoutant ce que je vais découvrir derrière, je pousse doucement la porte de la chambre. Adélaïde est là, endormie. Elle semblerait presque paisible si ses muscles ne se contractaient pas autant. Doucement, je m'installe au bord du lit et l'observe avec plus d'attention. Qu'est-ce qu'elle essaye de cacher avec autant d'acharnement ? Tandis que je la contemple, tentant d'ignorer mon besoin primaire de la serrer dans mes bras, ses yeux s'ouvrent doucement. Au premier abord, elle ne semble pas surprise de me voir. Je n'ose pas bouger, de peur de lui faire peur et attend patiemment qu'elle finisse d'émerger. Elle m'adresse un sourire tendre qui me fait chavirer, me faisant perdre tous mes moyens. Alors que je m'approche, dans l'espoir de peut-être, recréer un lien probablement rompu, je me stoppe devant son regard qui se durcit.
-Qu'est ce que tu fais là, Percy ? Me demande-t-elle avec colère tout en sortant de son lit va t'en ! Laisse moi tranquille !
-Non. Je vais rester tant que tu ne m'auras pas dis tout ce que je suis censé savoir, l'informé-je résolu.
-Non ! Je n'ai rien à te dire ! Va-t-en ! Continue-t-elle en m'envoyant ses coussins dans la figure.
Enervé par son comportement enfantin, je me jette sur elle, lui maintenant les bras contre son corps afin qu'elle se calme, nous faisant basculer sur son lit. Si proche d'elle, mon coeur s'emballe de plus belle. Son visage, à quelques milimètres du mien m'attire comme un aimant. Je la sens se détendre sous moi, malgré son regard qui m'assassine.
-Laisse moi tranquille Percy. Va retrouver ta famille et occupe toi de tes affaires.
L'hésitation dans sa voix n'aidant en rien à me convaincre, j'hoche négativement de la tête. Ses lèvres tremblent et elle passe sa langue dessus, faisant exploser mon coeur. Ne pouvant lutter plus longtemps contre cette attraction que je ressens, que j'ai toujours ressenti malgré le fait de l'avoir enfouie très loin en moi, je pose mes lèvres sur les siennes. Elle répond à mon baiser avec hardeur, avec fureur. Passant sa main derrière ma nuque, elle intensifie sa prise, me coupant le souffle tandis que je passe mes bras derrière son dos, la serrant contre moi comme si ma vie en dépendait. Comme si cela avait toujours été sa place.
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