chapitre 7
J'arrivai vers le guichet où j'avais lâchemant abondonné Blueberry, je ne vis juste que la veste que je lui avait prêtée, posée sur le sol. Je la ramassai.
<<Blueberry? Où tu es??>>
Oh non non non non pas ça!
J'hurlais plus fort son nom et courus un peu partout dans les alontours pour le retrouver.
Non là j'avais vraiment fait une grosse connerie et bien entendu c'était encore de ma faute!
J'enchaîne les problèmes ça m'énerve!
Je courais à en perdre hallaine, je commençais petit à petit à avoir mal aux jambes mais je devais tenir le coup! Où était-il?
Soudain, une idée traversa mon esprit. Peut-être qu'il était rentré dans notre refuge? Sans réfléchir à une autre possibilité, je m'y précipitai toujours à pas de course en croisant des doigts. Sur le chemin, la voiture qui avait faillit nous renverser n'était plus là. Le véhicule avait du reprendre la route peu après ma fuite, et ce n'était pas plus mal; ça m'apprendra à être plus attentive la nuit. Sans pour autant m'arrêter, je continuais mon chemin le long du large trottoire. Un peu plus loin, je fus extrèmement surprise en voyant une ombre accoudée contre le balcon de sa maison dont le jardin et le trottoire où j'étais étaient séparés par une clôture. Ce qui me surpenait, c'était le fait qu'il se faisait extrèmement tard. Pas simple curiosité, qu'elle heure était-il? Je interpelai timidement la personne qui fixait le vide afin de la lui demander. L'inconnu leva le bras en baissant la tête avant de me lancer:
<<Il est bientôt une heure du matin...
Que faîtes-vous à cette heure-ci encore debout?>>
C'était une voix de femme.
<<Je me suis perdue et j'ai perdu mon petit frère... D'ailleurs je dois continuer mes recherches, merci sinon pour l'heure>>
À travers la pénombre, je pus distinguer la femme - ou un homme avec une voix extrèmement féminine - me faire un signe de la main avant de rentrer dans sa maison. Quelques secondes passèrent et ladis personne sortit par l'entré principale et ouvrit la clôture de son jardin.
<<Tu cherches ton petit frère?>>
Je fis un oui timide de la tête en plongeant mes mains dans les poches de mon short.
<<I-il est petit, avec un foulard bleu en neud papillon; impossible de le râter si on mettait de côté le fait qu'il est de très petite taille...>>
La femme m'invita à entrer sans plus tarder. Je ne voulais pas paraître impolie en refusant, même que j'avais très froid - j'ai dus perdre ma veste lors de ma course.
Ma naïveté me perdra un jour ou l'autre...
Je la suivis à l'intérieur de sa demeure.
Ce n'était pas grand à l'intérieur, assez simple je dirais même et une vague odeur de vieux me chatouillait les narines. La moquette moche et verte était assortie aux murs aux multiples motifs ronds ou encore carrés, il y avait des tableaux et des photos de paysages un peu partout avec des vases et des lampes sans grande valeur. La pièce faisait office de salon et de cuisine et à part la porte entre-ouverte sur ma droite qui donnait accès à la salle de bain ainsi qu'à celle de gauche menant à une chambre à coucher, il n'y avait pas d'autres pièces. Par conséquent, il y avait des escaliers qui menaient je ne sais où; sûrment au balcon.
Quand je me retournai pour faire face à la personne qui m'avait gentillement accueillie, je constatai qu'il s'agissait en effet d'une femme d'à peu près une trentaine d'années. Ses cheveux roux bouclés en queu de chevale mal faites ainsi que des petits yeux cacao s'accordaient plutôt bien avec son visage. Par contre, ses yeux irrités éveilla ma curiosité. Aurait-elle pleuré?
Elle me proposa une tasse de thé qui faisait appelle à ma tentation mais je refusai poliement, n'ayant pas la tête à avaler quoique ce soit.
D'une voix tremblante, elle me demanda ce qu'il s'était passé. J'aurai aimé tout lui raconter, me confier à lui, mais quelque chose ne semblait pas aller chez cette femme.
<<Madame, vous allez bien?>>
Elle me fixa confuse quelques courts instants avant de se reprendre tranquillement.
<<-O-oui ne t'inquiète pas...
-Mais vous pleurez...>>
Elle me fit un sourire qui malheureusement pour elle, sonnait faux avant de se frotter les yeux.
<<-Mon mari et moi sommes disputés et il est parti de la maison il y a un peu moins d'une heure... C'est tout...
-je... je suis désolée...
-Ce n'est rien, heh... je ne sais pas pourquoi je raconte ça à une parfaite inconnue...>>
-Je m'appelle Ano.>>
E
lle essuya ses larmes d'un revers de manche de sa jacket.
<<Amandine... enchantée de faire ta connaissance>>
Je lui fis un sourire compatissant avant d'expliquer ma situation sans pour autant évoquer les thermes squelettes, monstres, jeu vidéo, fuite, ect. Après quoi, je me rendis compte de ce que je faisais... Pourquoi lui ferais-je confiance? On ne se connaissait depuis pas plus d'une dizaine de minutes et je lui racontais mes problèmes comme je le ferais à une psychologue.
Alors que j'allais prévenir que j'allais reprendre mes recherches qu'un téléphone me coupa la parole. Sachant d'avance qu'il ne s'agissait pas de ma sonnerie tirée d'un thème d'Undertale, je laissais Amandine décrocher son portable qu'elle sortit de la poche de sa jacket.
Ayant suffisamment violé son intimidé à mon goût, je m'éclipsai en douce avant que je n'entende sa voix monter d'un ton avant de raccrocher.
<<Je dois y aller, il semblerait que mon mari ait trouvé un squelette.
L'hôpital psychatrique est loin d'ici?>>
J'allais pouffer de rire lorsque je me rendis compte de ses paroles.
<<Je peux venir avec vous?>>
Elle attrapa un sac à main à proximité du canapé où nous étions ainsi qu'un trousseau de clés de voiture. Ne voulant probablement pas me laisser sans surveillance dans sa petite habitation, elle m'emmena à l'extérieur et me fit entrer dans une petite voiture dont j'avais de la peine à détecter la couleur... Brun? Bleu? Noir? Peu importe.
Elle démara le véhicule.
<<-On va où?
-Cherchez ce type et l'emmener là où il pourait se faire soigner!
-Je... je ne pense pas qu'il ait besoin de se faire soigner...
-
Pourquoi dis-tu ça?
-Et bien en fait...>>
Je me stopai dans ma phrase afin de me consentrer sur un coin de la route.
La conductrice suivit mon regard et freina le moyen de transport à quatre roues. Dès que nous nous sommes arrêtées, on quitta la voiture pour s'approcher d'une autre qui avait foncé dans un arbre. Un homme se tenait plus loin, le téléphone en main, fixant d'un visage pâle la voiture.
Amandine s'approcha de lui et moi de la voiture accidentée d'un pas incertain.
<<Qu'est-ce que tu as encore fichu!>>
S'empressa de lancer la femme à son mari, en râge.
<<J-je conduisais et...>>
L'homme, un grand type blond avec une monture carré tourna la tête vers moi.
<<Eh mais c'est la gosse que j'avais faillit renverser?!>>
Je lui fis face, en cachant mes futures larmes.
Il se mit à râler.
<<-Décidemment rien ne va cette nuit!
-Exactement! Et c'est toi le problème!
-Quoi?! S'excita le grand monsieur en lâchant son téléphone à terre et en s'approchant de la femme.
-Tu as bien entendu! Après notre dispute tu quittes la maison et voila que tu te prends un arbre! Et pour une raison quelconque tu es vivant!
-Je conduisais et j'ai pris en stop un gamin, j'allais l'amener à la police pour qu'ils le ramènent chez lui mais en conduisant j'ai remarqué que c'était un squelette... un squelette quoi! Je suis sorti de la bagnole et elle a foncé toute seule dans l'arbre!
-vous l'avez donc tuer...>>
Les deux adultes en conflit se tournèrent vers moi.
<<C'était mon frère que vous avez pris en stop...>>
☆
. . .
. . .
Bon ok vous pouvez me haïr
Et au passant, merci ininiment pour les 1k vue! 'o'
Ça me fait tellement plaisir!
Hum...
♡justice♡
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top