Chapitre 18
! Attention, T.W. dans ce chapitre !
ELENA
Je ne pensais pas ce que j'ai dis, je ne comptais pas coucher avec Alec ce soir, ça m'arrangerait qu'ils ne s'entretuent pas car je serai dans l'obligation d'éliminer Alec, hors c'est le seul avec qui je peux être moi même.
Bon.. mon chauffeur pour cette soirée également, fait partie de ceux avec qui je baisse ma garde, surement un peu trop d'ailleurs, je n'explique pas mes actes, j'ai perdu le contrôle, ses yeux qui me dévoraient comme- ci il pouvait lire en moi, qu'il m'accepte telle que je suis, avec mon passé et mes traumatismes.
Proche de l'encadrement de ma porte de chambre, Jerico reste planté là.
- Qu'est-ce que tu attends ? Déclarais- je d'une voix douce en inclinant la tête
- Ton autorisation à entrer dans ta chambre.
- *Rire contenu* Depuis quand tu as besoin de mon accord ? Je te signale que ça ne te déranges pas d'habitude.
- Sauf provocations intimes et cas de forces majeurs, je ne foule pas le sol de ta chambre sans permission, j'ai des principes.
- Et si je fais ça..?
Je m'enfonce dans la pièce laissant la porte ouverte sur Jerico, je fais glisser ma robe avec une lenteur meurtrière, les parties de mon corps se dévoilent au fur et à mesure que le tissu se déplace sur ma peau. Je souris malicieusement dès l'instant où j'aperçois monsieur déglutir, son attention accroche sur mes formes qui s'offrent à lui, sur mon corps qu'il convoite tant.
- Et bien, avez-vous perdu vos moyens Monsieur Ridzonni ?
- Il me faut plus qu'une robe au sol pour perdre la raison.
- Pourtant mes yeux sont plus hauts.. lui rétorqué- je narquoise, un souci de concentration peut-être ?
- Au contraire, je suis totalement concentré.
- Oh.. je vois, plaçais- je une chaise au centre de la chambre, j'imagine que ça ne pose pas de problème si je m'assois ici ?
Confortablement installée, je débute sa séance de torture, je me caresse sensuellement, passant mes doigts autour de mon cou, à mes seins, glisse sur mon ventre jusqu'à atteindre le tissu qui me sépare de mon intimité. J'ancre mon regard au sien, sa respiration monte crescendo, il se contient difficilement, ses poings sont serrés, son attitude me promet une soirée inoubliable, un instant suspendu dans le temps, un moment où l'on sera débarrassés de tous nos maux, ces prochaines heures qui n'appartiennent qu'à nous, je peux les voir dans ses iris enflammés.
- Bon, puisque je ne t'attire pas plus que ça j'imagine que tu peux disposer, soufflé- je faussement déçue, quant à moi je vais essayer de joindre Alec, je me suis toujours demandée de quelle façon il s'envoyait en l'air, est-il doux ? ou bien brutal ?
*Clac !*
Je sursaute sous l'effet de surprise, Jerico vient de nous enfermer sous le coup de la jalousie, je n'ai pas le temps de cligner des yeux que j'atterris sur son épaule avec une facilité déconcertante. Projetée sur le lit, je rebondis comme sur un trampoline avant d'être surplombée par une masse de muscles qui me contemple attentivement sous tous les angles.
- Jerico ?
- J'ai changé d'avis.
- De quoi tu parles ? Me redressais- je sur les coudes ne comprenant pas son propos
- Ma couleur préférée, c'est le noir désormais, enfin, ça sera celle que tu porteras.
Mon cœur manqua un battement, Jerico restait là immobile à observer ma réaction, quand mes paupières papillonnèrent sous son regard insistant, alors, nerveusement je me mis à rigoler pour évacuer la pression invisible qu'il exerçait sur moi.
- Même le jaune poussin ? Soufflais- je en reprenant mon calme
- Hum.. même le jaune poussin..
Une douce chaleur se propage sur mon corps au rythme de sa main qui se promène délicatement sur ma peau, je frissonne malgré moi, mes tétons pointent comme par réflexe au contact de sa paume qui englobe mon sein. Je peine à respirer correctement, l'air s'est alourdi lorsque ses mains ont pris possession de mon corps, un gémissement m'échappe au moment où il embrasse le creux de mon cou. Je croule sous des baisers affamés, il me fait du bien autant qu'il me consume, je peux ressentir sa douceur quand il me touche, sa force quand il m'embrasse.
Je respire à nouveau à la rencontre de ses lèvres sur les miennes, comme ci son oxygène m'était vital à l'instant présent. Le souffle court, nos regards sont ancrés, il place ses doigts sous l'élastique de mon sous-vêtement avant de me demander d'une voix rassurante :
- J'ai besoin de ton autorisation pour continuer, beauté.
- Ne t'arrêtes pas, mais essaie de ne pas la -
*Clac*
- Casser.. tu n'étais pas obligé de la détruire, soufflé- je contrariée, tu vas finir par me coûter cher.
- Laisse moi me faire pardonner, chuchote-t-il à mon oreille, je vais te faire jouir comme tu le mérites.
- Commence à innover car je vais devenir de plus en plus difficile à satisfaire.
Un rictus le traverse pendant qu'il maintient mon menton entre ses doigts, je me mords les lèvres à la vue des siennes si proches, ma concentration fixée sur sa bouche en mouvement pendant qu'il me parle, je suis ramenée à la réalité quand je l'entends jurer mon prénom.
- Je n'ai pas seulement mon sexe pour te satisfaire, tu ne peux plus te passer de mes doigts alors attends de rencontrer ma langue.
- Je connais déjà ta langue je te signale.
- Écarte- moi ces jambes que je te rafraîchisse la mémoire, un sourire en coin il se met en position, je vais te bouffer cette jolie chatte jusqu'à t'entendre gémir mon prénom.
Et il avait raison, il est foutrement doué dès qu'il s'agit de se servir d'une partie de son corps, j'étais suffisamment mouillée avant qu'il ne commence son doux supplice, hors je suis maintenant complètement trempée, sa langue me procure des sensations qui m'était jusqu'alors inconnues. Mon intimité stimulée à l'extrême, je ne pu m'empêcher de resserrer mes cuisses autour de sa tête, gênée, je les écartent aussitôt.
- Je t'interdis de te priver avec moi, gronde t-il d'une voix enivrante, étouffe- moi avec tes cuisses si tu en as envie.
Ma respiration est bruyante à l'approche de l'orgasme, les mains fermement agrippées à l'oreiller sous ma tête, le dos cambré, les yeux clos par l'intensité du moment et je me laisse submerger par une vague de chaleur. Partant de mon intimité, se propageant à toute vitesse au reste de mon corps en ébullition, les assauts du brun qui me dévore ont raison de ma sensibilité, je gémis du bout des lèvres son prénom, haletante. Quand soudain il s'arrête fier de lui, attrape mes hanches pour me rapprocher de son bassin, saisit mes poignets au-dessus de ma tête et me pénètre avec lenteur, si doucement que je ressens chaque centimètre s'enfoncer en moi.
- Quels sont tes ordres beauté ?
- Baise moi et ne t'arrêtes pas.
- Si je te fais mal dis le moi, sa voix grave résonne dans la pièce, tandis que sa demande est sans appel.
- Et moi je t'ai ordonné de me baiser.
- Insolente.
L'instant d'après, sa masse corporelle et ses coups de reins m'enfonçait dans le matelas, à chacun de ses coups de boutoirs je perdais peu à peu de ma lucidité, les joues empourprées, l'esprit embrumé dans un nuage de plaisir, j'enroulais mes jambes autour de lui, la brutale friction de nos sexes déclencha mes gémissements.
- Jerico.. je viens.. hum continu..
- Ne te retiens pas beauté, je veux entendre le bien que je te fais.
Je bascule la tête en arrière quand un orgasme plus puissant encore m'envahit, les paupières closes et la bouche entrouverte, mon souffle est saccadé pendant que je peine à reprendre contenance.
Lorsque j'ouvre à nouveau les yeux je distingue la présence de Jerico au-dessus de moi, un air confiant et un sourire pleinement satisfait de sa performance. Le stress me rattrape dès lors que je réalise avoir été la seule à prendre du bon temps.
- Merde, paniqué- je embarrassée, tu n'as pas jouis..?
- Si, en même temps que toi, mais ton plaisir a bruyamment surpassé le mien.
Alors je relâche la pression et me détends confortablement aux côtés de Jerico, blottie dans ses bras j'étudie plus en détails ses tatouages, au passage, dessinant telle une caresse, d'un doigt, les contours de chacun.
- Je peux te poser une question ?
- Hum ?
- Quelles significations ont tes tatouages ?
Les secondes avant de me répondre me parurent longues, comme s'il hésitait à m'en dévoiler davantage, soudain il prit une profonde inspiration avant de m'expliquer leurs histoires, un nœud dans la gorge.
- L'horloge cassée correspond à l'heure à laquelle ma mère est décédée en me donnant la vie, sur ces débris de verres en dessous, m'indique t-il, y repose un serpent qui me représente, la date est mon rappel quotidien que ce jour là, il y a eu une fin tragique mais également un début. Quant aux roses, elles font honneur à ma mère, elle les adoraient, c'est justement pour cette raison que le domaine est garnit d'une multitude de rosiers.
- Oh.. je suis navrée, annoncé- je à voix basse ne sachant plus comment réagir, si j'avais su que c'était à ce point personnel, je ne t'aurais pas posé cette question..
- Ce n'est pas de ta faute Elena. Me rassure t-il en m'embrassant délicatement le front
Après cette journée trop riche en émotions, je sombrais dans un sommeil profond, j'eu le temps d'entendre Jerico me prévenir d'un événement qui aura lieu demain matin, mais la fatigue eut raison de moi, et je m'endors sans avoir pris connaissance des conditions de ma prochaine journée.
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