Chapitre 1


JERICO

> ITALIE, de nos jours.

Mon instinct ne me trompe jamais, aujourd'hui une merde dont je me passerais bien va me tomber dessus. J'ai le pressentiment que quelque chose ou quelqu'un va venir me pourrir la journée, voir les prochains jours.

Il est 8h du matin, je viens tout juste de terminer ma séance d'entraînement avec mes hommes, je me dirige vers mes quartiers pour prendre une douche, afin de commencer comme il se doit une énième journée de travail.

En parlant de travail, il va falloir que j'organise une réunion avec mon père concernant l'effectif qu'il a mis à ma disposition pour réaliser les négociations et les échanges qu'il m'a confiés. Il me faut plus d'hommes si je veux pouvoir menacer nos ennemis et m'imposer comme il se doit auprès de nos alliés. Dans la mafia, c'est la loi du plus fort qui l'emporte, pour ce faire, il faut soit posséder une richesse inégalée, avoir un effectif sur entraîné rivalisant avec une armée, détenir des moyens matériels conséquent ou encore avoir dans ses cartes un réseau sur lequel on peut compter.

C'est seulement quand vous vous êtes fait un nom par vous même, au milieu de ce banc de requins que l'on pourra parler de respect, si personne ne vous respecte, alors vous ne valez rien.

Chez les Ridzonni, nous excellons dans le trafic d'armes, armes à feux, armes blanches, tout y passe. Inutile de préciser qu'en étant les plus grands revendeurs d'armes de toute l'Italie, que nous possédons, les moyens financiers, matériels et humains.

Le respect, mon père, le célèbre Dominique Ridzonni, l'a imposé aux clans alentours, père d'un fils unique, il a perdu sa femme, ma mère, en couche.

Depuis ce jour, il a consacré mon éducation à la reprise des affaires familiales.

Si je suis devenu l'homme que je suis aujourd'hui, c'est grâce à lui, ou bien à cause de lui, je ne sais pas tellement si je dois le remercier ou non.

Non pas que je m'en plaigne, ma vie a des aspects positifs quand on porte le nom de Jerico Ridzonni.

Un exemple ? Une jolie poupée est allongée sur mon lit et m'attends bien sagement lorsque j'ouvre la porte de ma chambre, un sourire s'installe sur mon visage tandis que j'observe sans gêne les moindres zones de son corps. Une bosse se forme directement dans mon jogging, faut dire qu'elle est désirable dans cette position, allongée les jambes écartées, habillée d'un ensemble en dentelle qui met en avant ses formes généreuses, sa lingerie rouge sang, ma couleur préférée en matière de sous vêtements féminin, lui sied à merveille.

Je referme la porte derrière moi, je ne cherche pas à connaître son nom, ces femmes sont habituées à ne recevoir aucun traitement de faveur ou quelconques sentiments envers elles de ma part.

J'aime le sexe simple et efficace, je ne fais pas l'amour, je baise, je n'ai pas le temps pour une relation, que la fille soit belle, riche, de bonne famille, intelligente, ou bien encore bonne au lit, je ne fais pas dans le sentimental, et ça, tous le monde le sait ici.

La seule règle qu'elles ont en commun c'est que je n'embrasse pas, cela peut paraître insensé alors que je vais m'envoyer en l'aire avec, mais je réserve cet honneur à celle qui aura réussi à dompter mon cœur.

Et pour l'instant je ne la connais ni d'Eve, ni d'Adam.

Sans perdre plus de temps, je me déshabille et me dirige droit vers ce plaisir qui m'appelle.

Je soulève la jolie blonde sans effort et l'emmène directement sous la douche, du sexe simple et efficace, j'ai une journée chargée aujourd'hui. J'arrache la dentelle de son corps et sa peau frissonne au contact du tissu qui se déchire, j'espère qu'elle avait prévu une autre tenue pour rentrer chez elle. Une poitrine aguicheuse apparaît sous mes yeux, tandis que j'actionne l'eau chaude, la chaleur ne tarde pas à nous envahir, j'humecte mes lèvres en pensant aux différentes manières dont je vais la faire crier. Ses yeux s'attardent un instant sur mes attributs, je souris, je ne veux pas me vanter mais c'est vrai que mère nature a su me gratifier d'atouts non négligeable, j'attrape alors ses cheveux en queue de cheval, incline sa tête en arrière afin que son regard rencontre le mien, je lui intime l'ordre de sucer mon sexe, si elle tient tant que ça à l'observer, autant qu'il soit dans sa bouche.

Ses yeux de biche me scrutent un moment avant qu'elle ne décide finalement de descendre, j'accompagne ses mouvements, elle joue avec mon gland et enroule sa langue autour, enfonce mon sexe grossit au maximum jusqu'à la buté et varie le rythme et la pression autour d'elle.

Je dois bien l'avouer, elle sait utiliser sa bouche pulpeuse comme il se doit, prenant l'initiative d'accélérer les choses, je relève son corps et la doigte, sa chatte déjà bien humide, sa respiration s'accélère, je la sent se resserrer autour de mes doigts, je compte bien la finir avec mon attribut alors j'arrête mes assauts.

J'attrape une capote et l'enfile rapidement, en relevant la tête, je remarque que l'eau ou bien mon membre à humidifié ses yeux et à fait couler son mascara, j'essuie brièvement l'excédent avant de passer mes mains à l'arrière de ses cuisses et de la soulever, je m'enfonce avec facilité en elle, me procurant un râle de plaisir. Vu les traits tirés de son visage, je dois l'étirer plus que prévu, je ralentis donc le rythme, elle n'est pas là pour avoir mal mais pour me soulager. Après plusieurs échanges plus ou moins brutaux, ses parois se resserrent, sa poitrine se soulevant plus rapidement, je lui déclenche un orgasme qui me rend sourd un instant. Moi aussi je sais me servir de mon corps.

Décidant qu'il est temps pour moi de me soulager, je la repose et la retourne sauvagement en levrette, je la pénètre si fortement que je suis obligé de la retenir fermement par les hanches pour ne pas la projeter en avant.

Mes coups de reins sont brutaux, j'aime les levrettes durs et intenses, je ressens le plaisir pulser en bas et l'instant d'après je jouis si fort qu'un râle de satisfaction sort de ma bouche, suivit d'un frisson qui me parcourt le corps.

J'entends quelqu'un frapper à ma porte, ça doit être important pour que l'on veuille me déranger en pleine partie de jambes en l'air, je me douche rapidement, je jette la capote à la poubelle, laissant sur place la jolie blonde. Elle sait par avance qu'une fois terminé, elle doit prendre ses affaires et partir au plus vite.

Lorsque j'ouvre la porte muni seulement d'un pantalon, je tombe directement sur Alec, les bras croisés, adossé au mur, un sourire espiègle au visage, son regard me dit qu'il a quelque chose à voir avec la poupée qui m'attendait sur mon lit.

Je rigole par avance de ce qu'il a à me dire, retourne dans ma chambre, enfile un t-shirt et mes chaussures et claque la porte derrière moi. Nous prenons la direction de mon bureau.

- Alors mon cadeau t'a plu ? Me lance t-il

- Effectivement, tu connais mes gouts en matière de femme. Répond-je le sourire aux lèvres

- Je m'en serais douté, on pouvait vous entendre jusqu'à l'extérieur de ta chambre, m'accuse t-il hilare, ta fais rougir la femme de ménage.

Je rigole de bon cœur, ce mec est mon bras droit, mais également mon meilleur ami, je le considère un peu comme mon frère.

Une fois notre sérieux repris, je constate que son visage est fermé, il doit avoir une mauvaise nouvelle à m'annoncer, serait-ce le pressentiments que j'ai pu avoir ce matin qui va bientôt me tomber dessus ?

- Qu'as tu de si important à me dire ? L'interroge-je

- Comment tu sais que j'ai quelque chose à te dire ? Surpris par ma réflexion

- Je te connais depuis qu'on est gosses, tu fais toujours cette tête quand tu dois m'annoncer une nouvelle qui ne va pas me plaire.

- Et bien..,tu as raison ça ne va pas te plaire.

Passant nerveusement sa main dans sa barbe de 3 jours.

- Plus vite tu m'en parles, mieux je pourrais réagir et arranger les choses.

Avalant difficilement sa salive, il finit par déballer ce qu'il a à m'annoncer.

- Certains de nos hommes se sont mis à dos, quelques membres d'un cartel ennemis.

- Ennemis à quel point ? Le questionne-je inquiet

- Ils veulent se venger et ont affirmés qu'ils auront ta peau.. ,selon eux, c'est toi qui est le commanditaire de ce conflit.

Croyant à une blague, je rigole et met une tape dans le dos de mon ami, son regard me fait vite redescendre.

- Tu te fous de moi ? Rétorque je d'une voix grave

Je le menace de me dire la vérité avant de me mettre réellement en colère.

Mais sa réaction me confirme que c'est bien la vérité, en arrivant devant mon bureau, j'ouvre la porte d'un coup sec et tombe nez à nez avec les présumés coupables, de cette putain de nouvelle !

Mais quelque chose me dit que ce n'est pas encore de cette nouvelle dont je dois me méfier aujourd'hui...

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