(Chapitre contenant une scène à caractère sexuelle)
Vendredi 15 août 2016

La jeune femme tourne en rond dans son appartement, impatiente et à la fois stressée. Elle se pose un million de questions dont seul l'arrivée de son bien aimé pourra répondre à ses questions. Clary a l'impression que le temps passe horriblement lentement sauf que contrairement à ce qu'elle pouvait penser, il passait beaucoup plus vite.

De son côté, le jeune homme est en voiture, se dirigeant vers l'endroit où il vit avec sa compagne. Il est tout aussi excité qu'anxieux. Il a envie de sauter en bas de la voiture et de courir pour se rendre plus rapidement chez lui, mais il ne peut pas, contraint de rester dans le taxi.  Jace sourit en voyant enfin l'avant de la maison où se trouve la jolie jeune femme. Il sort rapidement de la voiture, prenant sa valise sans prendre plus de deux minutes. Il tire sa valise en ne manquant pas de râler lorsqu'il fonce dans l'escalier.

Une fois devant la porte, Jace décide de toquer. Clary relève la tête du sol et court rapidement vers la porte, laissant tomber son cellulaire par terre. Pour l'instant, celui-ci est le moindre de ses soucis. Elle ouvre la porte et lorsqu'elle voit l'homme qu'elle aime, Clary ne peut s'empêcher d'avoir les larmes aux yeux. Jace est dans le même état qu'elle. Il a l'impression que ce n'est pas réel, que la femme qu'il considère comme l'amour de sa vie n'est pas devant lui. Sans prendre plus de deux secondes, Clary fond en sanglot et saute dans les bras de l'amour de sa vie, car oui, il en est de même de son côté. Jace, sourire béat aux lèvres, serre la jeune femme dans ses bras, ne voulant plus jamais la quitté.

- Jace, tu es réel, tu es devant moi, elle dit, le visage bercé de larmes de joie.

- Je suis là mon amour. Je ne te quitterai plus jamais, je te le promets, il dit en prenant son visage entre ses grandes mains.

- J'ai tellement eu peur si tu savais...

- J'ai eu peur moi aussi Clary, mais je suis là maintenant okay ? C'est terminé, j'ai remis ma démission. Je ne peux plus passer un seul moment sans toi.

Le visage de la jolie jeune femme s'illumine. Il ne la quittera plus, c'est terminé. Elle sera enfin avec lui et cela, pour le plus longtemps qu'elle le souhaite. Clary ancre ses yeux dans ceux de Jace. Il fait de même, sans rien dire. En un seul regard ils arrivent à se comprendre. C'est pourquoi, en moins de deux, leurs lèvres se retrouvent scellées l'une contre l'autre. Ils s'embrassent passionnément témoignant de l'amour qu'ils ressentent l'un pour l'autre, de la peur qu'ils ont eux et du désir présent entre eux. Leur baiser s'intensifie au fur et à mesure. Pendant que leurs lèvres se touchent de façon douce et sensuelle, Jace amène Clary dans ses bras et la dépose délicatement sur leur lit.

Ils se regardent, tout deux, sourire béat sur les lèvres et le cœur battant. Leurs yeux sont ancrés dans l'un et l'autre, reflétant des étincelles montrant à quel point ils s'aiment. Jace retire délicatement le chandail de sa bien aimée tout en la regardant dans les yeux. Clary fait de même, puis dépose une nouvelle fois ses lèvres sur celle de son amoureux. Jace stoppe le baiser et descend délicatement ses baisers dans le cou de la brunette. Un frisson parcourt le corps de la jeune femme, qui ferme les yeux sous cette sensation de bien-être. Le souffle chaud de Jace atterri dans le cou de la jeune femme alors que les mains de celle-ci parcourt le dos de Jace.

L'ancien militaire retire doucement le soutiens-gorge de Clary. Il relève les yeux vers elle, détaillant son corps, ainsi que son doux visage en entier. Il chuchote, la respiration légèrement saccadée :

- Tu es tellement belle mon amour.

Clary ne répond rien, son sourire répondant à sa place. Elle l'embrasse doucement pendant que Jace retire les derniers vêtements restant de sa copine. La brunette fit de même quelques minutes plus tard. Clary caresse le torse de Jace du bout des doigts tout en laissant de petits baisers sur celui-ci. Jace frissonne et caresse les cheveux de l'amour de sa vie.

Leur deux visages se retrouvent finalement face à face. Clary caresse la joue du beau brun en le regardant dans les yeux. Dans de simples gestes, on comprend tout de suite qu'ils sont fous l'un de l'autre. Jace embrasse son front et lui demande :

- Es-tu prête ?

- Oui, je suis totalement prête. Tu m'as tellement manqué Jace, affirme-t-elle, sûre de sa décision.

Jace hoche la tête et entre doucement en elle, sans la brusquée. Clary place ses bras autours du torse de Jace et caresse son dos. Elle gémit doucement, dû au mouvement de son bien-aimé. Clary et Jace ancrent leur regard l'un dans l'autre et poussent de très léger gémissement, sans se quitter du regard. Jace accélère de plus en plus sans être trop brusque. La chaleur monte dans la pièce et Clary embrasse le cou de son petit ami doucement, intensifiant les gémissements de son compagnon.

- Je t'aime tellement Jace. Ne me laisse plus jamais, chuchote Clary, la respiration saccadée.

- Je t'aime aussi et plus jamais je ne te laisserai, dit-il, en continuant ses mouvements.

Clary sourit et caresse les cheveux de Jace doucement. Quelques minutes plus tard, le couple atteigne l'extase en gémissant leur nom. Le beau brun se laisse tomber à côté d'elle, essoufflé. La jolie brune pose sa tête sur le torse de son amoureux, pendant qu'il caresse tendrement ses cheveux.  Clary regarde Jace en passant son pouce sur sa joue, provoquant un sourire béat sur le visage de celui-ci.

- Tu es la seule chose qui me rend vraiment heureuse. Jamais je n'ai été aussi épanouie qu'avec toi à mes côtés. Je me fou complètement de ce que dit ma mère Jace. Au fin fond de mon cœur je sais que c'est avec toi que je veux passer le reste de ma vie. Je veux me marier et avoir des enfants avec toi. Je veux me réveiller et te voir à mes côtés. C'est tout ce que je veux et je serai comblée pour toujours, dit-elle, les larmes aux yeux.

- Clary, lors de mon séjour en Afghanistan je n'ai fait que pensé à toi jour et nuit. Je pensais à tes beaux yeux bruns que je ne me lasserai jamais de regarder. Je pensais à ton petit sourire mignon et ton si doux visages. Tu étais constamment dans ma tête et je crois que c'est toi qui m'a donné l'envie de me battre. Je t'aime comme un fou. Tellement follement que je pourrais être interné en asile juste parce que je t'aime, dit-il, sous le ricanement de l'amour de sa vie.

Après un dernier et long baiser, le couple finit par s'endormir, dans les bras de l'un et l'autre.