le silence

tout m'est étranger comme un torrent de peurs, de larmes, et de condoléances. des fleurs naissent au creux de mes mains, et le soleil brille, brille dans cette odeur de mort. 

je n'ai pas pu dire au revoir. 

ni a toi, ni a lui, ni a chacun de mes cœurs.

 et l'immeuble de mon enfance me remonte à la gorge, devant sa silhouette au loin disparue. il me manque, et son corps s'arrachant et l'eau qui inonde et la faim trop de faim, et le sommeil de vie. il a le sommeil sans vie.

après ça je soupire et mes rêves s'éloignent. je n'oublies pas que tu chantais les vers les proses, et les peintures d'art. mais je perds ce fil rouge, d'espoir et d'admiration, je perds ce fil en le perdant lui. a quoi bon avancer, sauver, si c'est pour brûler en terre. parce que lorsqu'il brûle ce sont mes souvenirs, brûlés avec lui.

et sous les cris du silence et les ombres hypocrites

j'aurais dû lui dire je t'aime. 

n'est ce pas? 

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