Chapitre 39
Bonsoir,
Tout d'abord merci pour vos messages.
Hier soir je n'ai pas publié car on m'a piraté un compte Internet, j'ai passé la soirée à trouver une solution j'ai pris un énorme coup au moral, je prie pour que le site qui n'est pas wattpad je vous rassure trouve une solution à mon problème.
Je peux publier qu'un seul chapitre ce soir je m'en excuse d'avance en espérant que demain tout s'arrange.
Gros bisous à toutes.
Sans Izar, le manoir semblait étrangement vide. Depuis l'épisode éprouvant au Pays de Galles, Izar ne l'avait jamais quitté plus d'une heure.
Rosa n'aurait jamais cru que sa vie changerait aussi vite en quelques mois.
Elle avait pu admirer le manoir sous la neige, et maintenant elle avait la chance de le voir en été. Le parc n'avait jamais autant respiré de couleurs aussi chaude.
Elle s'approcha du citronnier et se rappela du proverbe de sa tante.
Toutes les craintes qu'elle avait ressenti en la présence de Max s'avéraient vraies.
À peine son amour avoué à Izar qu'un coup de téléphone avait mis fin à son instant de bonheur. Et depuis quatre mois, les autorités tout comme Izar cherchaient Max Harner qui avait pris la fuite.
Quant à Kelly, seul le témoignage de Max pourrait l'inculper.
Rosa soupira tristement en arrachant un citron. Instantanément, elle posa une main sur son ventre et observa le fruit dans sa main en quête d'une réponse à sa question.
Quand pourrait-elle enfin vivre son bonheur sans que quelqu'un ne veuille le détruire ?
Rosa rejeta sa tête en arrière et ferma les yeux tout en profitant du soleil.
Un main qu'elle pouvait reconnaître entre mille se glissa sur son ventre.
- Bonjour mademoiselle.
Son cœur s'accéléra.
Une ombre se forma sur la verdure.
- Bonjour, monsieur Darcy.
Elle se retourna les yeux pétillants.
Fraîchement rasé, parfumé avec l'eau toilette qu'elle adorait humer, Izar n'avait jamais été aussi beau qu'aujourd'hui.
- Tu m'as manqué. Confia-t-elle en accueillant son baiser.
Il agrippa son menton et l'embrassa avec fougue.
- Toi aussi tu m'as manqué...vous m'avez manqué. Rectifia-t-il en caressant son ventre.
Rosa joignit sa main à la sienne et esquissa un sourire en coin.
- Alors ? Des nouvelles ?
Il posa ses mains sur sa taille et contempla l'horizon en restant songeur un moment.
- Aucune, mais ça ne serais tarder.
Les traits tourmentés, Rosa se détacha de son étreinte pour récupérer son matériel.
- Rosa...C'est magnifique.
Il lui prit la toile des mains pour l'admirer.
- Tu as vraiment du talent mon ange.
Rosa crut défaillir devant l'intensité troublante qui naissait dans ses yeux.
- Merci Izar je...sens que l'inspiration revient.
- Je suis content de l'entendre.
Main dans la main, ils rentrèrent dans le manoir. Izar s'arrêta au quatrième étage et déverrouilla la porte de la pièce qui contenait l'héritage de sa grand-mère.
Rosa fut submergée d'émotion lorsqu'il prit sa toile et la déposa avec les autres.
- Tu mets ma toile avec Pablo Picasso ?
Il referma la porte avec un sourire chargé de mystère.
- Tu as plus de valeur que tu ne le penses Rosa. Dit-il sérieusement. Et bientôt je te le prouverais.
Rosa sentit une chaleur se loger au creux de ses reins lorsqu'il s'amusa à taquiner ses lèvres.
- Un jour je pourrais faire ton portrait. Proposa-t-elle en attrapant sa cravate pour jouer avec.
Il fit mine de réfléchir.
- C'est une idée oui, mais je ne sais pas si j'ai envie de me voir tous les jours sur une toile. Tu sais que je souris rarement.
Rosa éclata de rire et descendit l'étage pour rejoindre les appartements de ce dernier.
- Je vais prendre une douche, je reviens.
Il déposa un baiser sur sa tempe et disparut dans la salle de bains.
Rosa s'installa confortablement dans le fauteuil et caressa son ventre rond en murmurant à son enfant quelques mots afin de lui assurer que rien ne pourrait lui arriver.
- Et voilà !
Rosa sortit de ses songes et leva la tête.
Une serviette enroulée autour de ses hanches, Izar émergea de la salle de bains. Elle se pinça les lèvres et se leva.
- Tu es si beau comme ça tout trempé.
Il leva un sourcil en souriant irrésistiblement.
- Et vous mademoiselle, vous êtes absolument délicieuse dans cette robe bleue.
Rosa glissa ses doigts sur ses pectoraux.
Un coup de fil les interrompit.
Encore.
Rosa souffla d'agacement alors qu'il se dirigeait déjà vers son téléphone.
Les hormones en ébullitions, elle rêvait de se jeter sur lui comme une tigresse.
C'est avec un petit cri de désespoir qu'elle attrapa sa veste pour la mettre le panier de linge sale.
Elle fouilla dans les poches pour vérifier qu'il n'y avait rien d'important et sentit un objet au fond de sa poche intérieure. Intriguée, Rosa toucha la forme carrée au fond de la poche et le sortit.
Rosa ouvrit la bouche en grand et coupa son souffle en regardant l'écrin en velours bleu foncé.
- Entendu, nous discuterons de ça plus tard.
Izar coupa son téléphone et aperçu Rosa dans la salle de bains.
- Bon sang ! Tu...
- Qu'est-ce c'est ? C'est pour moi ?
Izar aurait bien voulu lui attacher des mains mais c'était malheureusement trop tard.
Ses yeux brillaient comme un océan.
- C'est pour moi pas vrai ? Insista la jeune femme en trépignant sur place.
- Bien évidemment que c'est pour toi ma chérie mais tu viens de gâcher la surprise.
L'air innocent, elle cala la boîte en velours contre sa poitrine.
- Je n'ai rien gâché ! Je vérifiais si tu n'avais rien dans tes poches pour mettre ta veste au sale.
Le regard étincelant, elle se pinça la lèvre en gardant précieusement l'écrin contre son cœur.
- Est-ce que j'ai le droit de l'ouvrir ? Demanda-t-elle en battant des cils.
Izar se retint de rire.
Depuis sa grossesse, Rosa était différente. Plus confiante, plus drôle quand ses hormones parlaient pour elle, Izar n'avait pas le temps s'ennuyer.
- Ouvre. Abdiqua Izar en s'approchant.
Le regard brillant, les mains tremblantes, Rosa ouvrit la boite et fut submergée par un raz-de-marée d'émotions.
Incrédule, alors qu'elle s'attendait à un collier où un bracelet, Rosa releva brusquement la tête.
- Izar mais...
- Mais quoi mon ange...
Au bord du malaise, elle quitta la salle de bains et se laissa tomber dans fauteuil.
- C'est le moment pour moi de te demander ta main.
Il s'accroupit devant elle et referma sa main sur la sienne.
- Tu veux m'épouser ? Pour de vrai ?
- Seigneur j'avais oublié à quel point tes hormones te rendaient légèrement bête.
Rosa lui tapa l'épaule en riant de son commentaire.
- Tu n'aurais pas dû payer une telle chose Izar j'ose imaginer le prix !
Au lieu de répondre, il la sortit de son écrin et prit sa main pour lui passer au doigt.
- Cette bague de fiançailles et celle de ma grand-mère. Expliqua-t-il le regard empli d'émotions. Si elle était encore là elle me dirait de te la donner pour t'exprimer à quel point tu es importante pour moi.
Submergée par l'instant, Rosa éclata en sanglots.
- Je t'aime Rosa Mélina Ludington et ça pour le reste de ma vie.
Rosa se laissa tomber hors du fauteuil les larmes aux yeux.
- Je veux chaque jour de ma vie te prouver à quel point je t'aime. Je veux que tu m'appartienne corps et âme.
Rosa sentit son cœur s'emballer de joie. Écartant sa main pour admirer le diamant, Rosa peinait à y croire.
La gorge nouée par l'émotions, elle ne parvenait pas à réaliser.
- Acceptes-tu de devenir ma femme ?
- Ou...oui bien sûr que oui.
Izar cacha l'émotion qui le submergé et lui embrassa la main en fermant les yeux.
- Je traîne cette bague depuis deux semaines. Confia-t-il en venant poser ses mains sur son ventre.
- Ne me dites pas que le grand et puissant Izar Darcy avait peur de faire sa demande ?
Izar fit la grimace et l'embrassa avec douceur et s'écarta légèrement de son visage.
- Un peu, avoua-t-il d'une voix rauque.
- Je t'aime Izar, que je sois ta femme ou pas ne change rien à mes sentiments.
Izar sentit son cœur se serrer en imaginant ce qu'il aurait pu perdre.
- Je promets de te protéger toi et notre....
-..... Fille ou fils. Termina-t-elle à sa place en souriant.
- Je ne le saurais pas n'est-ce pas ?
Elle secoua de la tête négativement.
- Non, ce n'est pas négociable, je veux que ce soit une surprise.
Izar abdiqua en marmonnant.
- Je te promets de te protéger ma chérie quoi qu'il arrive...
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