Poème 8


#100,j'arrive pas à y croire,merci,je suis tellement heureuse^^ Bonne lecture;)




                                                                           Sa Folie...



La nuit tombait et elle savait

qu'ils ne tarderaient plus à arriver.

Le ciel s'était paré d'un manteau de mélancolie,

et les étoiles entamaient leurs danses paresseuses.

Ils marchaient silencieusement dans l'ombre,

la lune éclairait leurs maigres silhouettes.

Elle ne bougeait plus,sa respiration était lente,

elle les attendait, désireuse.

Ils s'assirent face à elle,

leurs yeux couleur du feu,

étaient voilés de chagrin.

Ils se mirent alors à hurler,

ils hurlaient leurs peines,

ils pleuraient leurs amours perdus,

ils chantaient leurs regrets.

C'était le plus beau des chants,

c'était un chant de misère.

Elle ne put s'empêcher,de les rejoindre

dans leurs tristes complaintes.

Elle connaissait leurs pêchés,

seulement son cœur,

 ne pouvait se résigner à les aimait.

Ces pauvres tyrans au cœur brisé,

étaient la recherche d'un peu d'air,

et elle leur offrait son souffle.

Quand la lune fut à son apogée,

ils s'enfuirent avec elle,

et ils disparurent dans la brume.

Au milieu d'un chant de rose épineux,

son sang se mélangé à la couleur vive des pétales,

même blessée elle continuait sa descente aux enfers.

Depuis qu'elle y avait goûté,elle y était droguée,

à ce doux parfum de la douleur.

Leurs fourrures grise se mêlaient,

aux nuages de fumées qui l'entouraient,

seuls leurs yeux cruels se distingués,

et ce cauchemar,elle le chérissait.

Elle se noyait dans leur désespoir,

ils renaissaient dans son extase.

Elle rêvait que ce mensonge soit sans fin,

mais à la mort de la lune,

elle savait qu'ils disparaîtraient.

Sans un regard ils abandonneront,

la laissant seul ,

dans les bras terrifiants de la réalité.

Elle passait ses journées dans la folie,

et ses nuits à danser avec ses démons,

mais cette démence lui plaisait,

elle était la clé de sa liberté imaginaire.

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