Confession...

Les cloches de minuit sonnent,

et je les sens se réveiller.

Les monstres que j'ai chassé,

que j'ai repoussé toute la journée,

ils arrivent doucement

s'emparant petit à petit de moi.

Ils se déchaînent,ils se libèrent,

mais moi je m'enferme.

Ils me dévorent,me font prisonnière,

je crie,mais personne n'entend

mes cris sont silencieux.

Je respire pour vivre,

mais l'air n'a qu'un goût amer,

et chaque respiration me brûle les poumons.

Je me relève, mais je n'avance plus,

mon masque se brise.

La douleur m'envahit,

je ne peux plus la retenir,la refouler,

elle se glisse dans ma tête,

dans mes veines, dans mon sang.

L'obscurité cache mes larmes,

les étoiles pleurent avec moi.

Je suis effrayée,effrayée de me dire

qu'à tout moment je pourrais tout perdre,

il y a trop de choses aux quelles je tiens.

Je perd mon innocence,je grandis,

je découvre un monde malheureux.

Je me sens tomber,je suis perdue,

je voudrais me relever,continuer,

mais je suis humaine,

un simple coup de vent peut me briser.

Je sens les bras de la solitude m'enlacer,

comme toutes les nuits elle vient me contaminer.

Mon cœur implore,je hurle,je supplie,

je vois la folie me narguer.

Je tombe toujours plus bas,

je m'enfonce dans les ténèbres,

je m'y noie passionnément.

Alors je ferme les yeux,

et je m'y abandonne,

juste pour quelques instants,

juste le temps d'un cri,d'un sanglot.

La lune m'observe,sa douceur me fascine.

Je me relève,je flanche,

mon corps est lourd,

mes inquiétudes m'oppressent,

elles m'écrasent,je lutte.

Je fais un pas,puis deux,je titube,

je dois reprendre le dessus.

Alors je me bats,une dernière fois,

une dernière bataille contre moi même.

J'essaye de chasser mes démons,

mais je ne peux vaincre,

je ne suis pas assez forte,ils grondent en moi.

Alors je laisse les ténèbres m'envahir,

une dernière larme coule sur ma joue,

un dernier soupir, puis je m'offre à eux,

et ils m'emportent dans un monde meilleur ,

où ils sont roi et moi je suis leur reine.

Coucou,j'ai pas mal hésité à poster ce poème,je n'ai pas l'habitude de parler de ce que je ressens,mais comme on dit ,"écrire c'est avant tout ouvrir son cœur,on ne peut écrire sans se livrer".