Poème 26
Souviens toi...
Je repense à nous à nos histoires,
à nos nuits blanches à trier nos idées noires,
à nos journées à narguer le destin,
mais je ne peux m'empêcher de repenser
à nos voyages en orient,
le soleil qui nous caressait la peau,
le sable comme seul horizon,
les tissus aux mille couleurs
sur les marchés de Tanger,
et les odeurs enivrantes de quelque épices rares.
Ces soirs où le cœur de la ville
battait au rythme de mélodies chaleureuses,
des contes et des légendes d'autrefois,
racontaient par quelques charmeurs de serpents.
Ces sourires et ces rires,
dont les rues se paraient au levé de la lune,
ces danses enivrantes
où nous avions perdues la raison,
ces boissons sucrées,
qui nous faisait perdre l'esprit.
Ces quelques notes de guitares
dont je suis tombée amoureuse,
cette infinité d'étoiles éblouissantes,
qui envahissait nos soirées,
les prédictions de quelques chamanes,
qui nous promettaient le bonheur,
ces paysages sauvages,
où nous frôlions la liberté,
ces balades interminables,
main dans la main,
à oublier le temps qui défile.
Ces infinis lacs sacrés,
où nous avons goûter à l'interdit,
ces palais dorés et distingués,
où se tramaient quelques drôles histoires,
que tu me contais le soir,
ces couchés de soleil,
dont nous nous enivrions chaque jour,
et ces dunes majestueuses,
qui s'amusaient à jouer à cache cache,
avec cet astre sacré.
Ces voyages en orient,
dont nos âmes ne sont jamais revenues,
et où nos cœurs, pour toujours, se sont perdus.
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