Poème 24


             

                                                                                        Ta flamme...



Il est tard, pourtant tu ne dors toujours pas,

perdue dans tes idées noires tu te perds,

tu ne crois plus en ton combat,

ton cœur n'est plus qu'un tas de poussière.

Tel des flèches empoisonnées,

tes souvenirs te déchirent les entrailles,

tu te sens perdu, juste un pauvre étranger,

tu penses que personne ne comprends ta bataille.

Les yeux rougis par la peine,

et tes poignées tachés de sang,

sont les seules traces de ta haine,

de cette douce souffrance dont tu es dépendant.

Les beaux discours ne te font plus rien,

tu as perdus le goût de la vie,

et touts ces cris de souffrance que tu retiens,

détruisent doucement ton esprit pour te conduire à la folie.

Mais écoutes comme un éclat de rire

peut chasser l'orage de ta souffrance,

comme un souffle d'amour

peut réparer un âme brisée,

et comme une vague d'espoir

peut t'offrir la plus belle des armes.

Je t'en prie, je veux t'entendre dire,

que dans tes yeux brille encore ta flamme,

la flamme de ta fougue innocente,

je t'en prie relève toi,

avec toi je repartirai à la lutte,

je veux rendre au monde sa beauté perdue.

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