Ouvrir, fermer. Sourire, pleurer. Observer, penser.... des opposés qui ne se quittent pas. Chaque jour j'ouvre et je ferme mes yeux, je souris au soleil et mes larmes viennent courir sur mon oreiller pour rejoindre la lune. J'observe chaque personne qui m'entoure et je pense à ce que j'imagine, et oui, penser et imaginer dans la même phrase... on pourrait prendre beaucoup d'autres contraires pas si opposés et pourtant, c'est ceux là que j'ai choisis, parce que c'est cela que je vis presque tous les jours. Perdue, cassée, sans grand intérêt, ce sont les termes qui me définissent. Vois-tu, dans ce monde, dans ce système, dans notre société, toute faiblesse peut être utilisée contre toi. Alors oui je pleure la nuit parce que je sais qu'il n'y a personne pour me regarder et quel bien fou ça fait de pouvoir être soi sans jugement ni critique. Ça va actuellement peut être faire 3 fois que je relis ce début de texte et je ne sais toujours pas comment il va aboutir... Aujourd'hui je suis restée relativement silencieuse, comparé à d'habitude, ça en a dérangé certains, mes amis m'ont demandés ce que j'avais, la réponse est rien, RIEN, c'est le néant, le vide, j'ai perdu la motivation, j'ai baissé les bras, et si aujourd'hui j'en suis là, c'est parce que je refuse qu'on m'aide. Au fur et à mesure des années, j'ai accumulé critiques et jugements, et je veux me prouver à moi-même que je peux y arriver, je peux me relever, ça prendra du temps, certes, mais à la fin, je sortirai gagnante de mon combat contre moi. Je serais fière de m'être relever et de défier à nouveau la vie, sauf que cette fois-ci je ne plierais pas, je resterais debout jusqu'à la fin... Alors oui je suis vide, mais pas triste, je cherche juste qui je suis et comment me relever plus forte que jamais face à notre société. Au final, cette bataille n'est peut être pas contre moi, mais avec moi...