Chapitre 4
Nourr se retournait encore et encore dans son lit. Quelle folie avait pris possession du corps de ce Kojam pour qu'il ose l'embrasser, elle? En même temps, elle en était fasciné : c'était donc sa, un baiser ? Très agréable, cela va sans dire, elle recommencerai bien...
- Raaah, mais qu'est ce qu'il me passe par la tête ? Nourr, tu deviens débile ma parole !
Elle décida d'en parler le lendemain ses parents.
-Père, Mère, je dois vous avouer quelque chose.
Déjà que l'ambiance de cette salle était glacial, à ces mots, Nourr eut la nette impression qu'un énorme paquet de neige venait d'ensevelir la pièce. Les regards de ses parents s'étaient fixés sur elle, et elle avait la sensation qu'ils pouvaient lire tous ses secrets. Se souvenant qu'elle voulait leur parler de Kojam, elle sentit de la bile acide remonter dans sa gorge. Elle faisait tout ça pour ne pas se voir considérer comme traître, à qui on réservait le plus horrible que la mort : on leur brûlait les ailes. Mais si le fait qu'elle les aidé à se cache faisait déjà d'elle une traître ? Nourr refusait de prendre ce risque.
- Alors, Nourrial, de quoi voulait tu nous informer ?
- Je... Rien Mère, je voulais juste savoir si je pouvais aller chez Empathis ce soir. Mes émotions...
-Ah quelle plaie ! Très bien.
Une semaine . C'est le temps que Nourr passa dans la peur constante qu'on découvre son crime où que Kojam soir découvert et torturé. Sans parler de l'envie qui lui tordait les entrailles de le revoir. Envie totalement absurde mais bien présente et persistante. Elle passa la semaine à cacher cela à ses parents et a se contrôler. Pourtant, chaque soir, elle repensait à Kojam et au délicieux signe affectif qu'ils avaient échangé...Le baiser avait effacer en elle toute crainte et lui avait retourné le cerveau. Mais, plus important, il lui avait fait ressentir un sentiment nouveau, qu'elle avait identifié comme de l'amour. Il lui avait donné l'impression d'être aimé. Elle se surprenait même parfois à vouloir recommencer. Et puis elle s'en voulait d'avoir des pensées pareilles. Nourr prit encore deux jours avant de prendre une décision : elle le reverrai, mais ferait comme si de rien était. Elle apprendrait par son intermédiaire, point. Rien d'autre. C'était un excellent plan.
Ce fut seulement lorsqu'elle posa les pieds sur le sol de la grotte qu'elle réalisa qu'il y avait une énorme faille dans son plan : et si lui ne voulait pas faire semblant ? Elle voulut faire demi tour, mais une voix l'interrompit en pleine action.
- Ah ben enfin, la mijaurée qui m'a planté là comme un idiot se montre. Tu avais décider de m'abandonner ?
- Kojam ! Euh ... Non, je ne voulais pas abandonné. Enfin je crois pas.
- Tu crois pas !!? Non mais on dit pas ce genre de chose à quelqu'un ! On vous apprend rien, même pas le tact !? Où alors tu es stupide ?
Elle ne comprenait décidément pas. Elle était revenue, c'était l'essentiel, non ? Pourquoi il se fachait pour si peu ? Et qu'est ce que le "tac" venait faire dans cette histoire ? Et puis elle n'était pas stupide !
- Je voulais juste discuté...
-... De la dernière fois ?
Elle se sentit viré au pivoine. Elle aurait du s'en douter ! Qu'est ce qu'elle pouvait etre stupide. Reprenant lentement le controle de ses émotions, elle continua :
- Votre... Espèce, est ce qu'elle a des émotions ? Je veux dire, c'est naturel et normale ?
- Oui, c'est normal. Et c'est plutot vous qu'etes tordu, insensible ! completa t il dans sa barbe.
- Quoi ?
- Pas tes oignons!
De nouveau, elle fixa Kojam. Mais que venait faire des oignons ici ?
- Et pourqu...
- A mon tour : Pourquoi ne m'as tu pas denoncé ?
Ok. Une question pour elle, une pour lui.
- Parce que ça ne m'apportait rien. Et puis, vu que je t'ai aidé à te caché, je serai considerer comme tratraiese et on me brulerait les ailes.
- Plus pour la première ou la deuxieme raison ?
-Je répond si après j'ai le droit à deux questions.
Il lui accorda d'un soupir exaspere.
- Plus la deuxieme.
A peine eut elle prononcé ces mots qu'elle se rendit compte à quel point c'était faux. Ilexistait une troisieme raison qui l'avait retenu : les étranges sensations qu'avait provoqué ses lèvres sur les siennes. Mais elle ne l'avoureait pour rien au monde.
- Pourquoi es tu venu?
- Des amis. Un pari. La curiosité.
- Comment ça ?
- J'ai fait un pari avec des amis, en parti poussé par la curiosité.
-La curiosité ?
- Vous, vous bannissez les émotions et ben nous on chasse juste la curiosité.
Ils ne virent pas passer la journée, occupé à ce poser des questions sans grandes importances. Peu à peu, les tensions disparurent et ils purent oubliés qu'ils n'étaient pas censer être là, ensemble.
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