9. I wanted to be like you
Bonsoir, tout le monde !
Pardon pour le retard. Sans plus attendre, je vous souhaite un joyeux 9 Décembre, et vous laisse découvrir cet OS intitulé I wanted to be like you, en espérant qu'il vous plaira.
Bonne lecture :)
I wanted to be like you
Assis sur le sol de sa chambre d'enfant, Peter finissait d'assembler le cadeau qu'il avait lui-même créé pour le Noël de son papa. Il le regarda fièrement et posa le petit tournevis cruciforme dont il s'était servi pour achever son chef-d'œuvre.
- Peter ? s'écria une voix dans le couloir – celle de son autre papa, Steve.
Peter se dépêcha de cacher son cadeau sous son bureau et se releva, juste au moment où son père entrait doucement dans la chambre.
- Tu viens t'habiller ?
- On va aller voir la neige ?! demanda Peter en ouvrant de grands yeux émerveillés.
- Oui, on va aller voir la neige, rit Steve en se dirigeant vers le placard du petit garçon de sept ans, pour en sortir une polaire, une écharpe, un bonnet ainsi que des gants et des après-skis. Allez, viens là, bonhomme.
- Papa, on va faire un bonhomme de neige hein ?
Steve hocha la tête avec un « mhmh », concentré sur le laçage des chaussures de Peter.
- Trop cool ! mais alors il faut qu'on prenne une carotte pour faire son nez ! Oh, et il faut aussi lui prendre un bonnet pour pas qu'il ait froid ! Papa, le bonhomme de neige il peut avoir froid ?
- Bien sûr, d'ailleurs il faudrait aussi qu'on lui prenne une écharpe, t'en penses quoi ?
- Ah oui !
Le petit courut jusqu'à son placard d'où il sortit ce qu'il cherchait, alors qu'à la porte de sa chambre apparaissait Tony, brandissant une carotte comme un vainqueur.
- Quelqu'un a demandé un nez ? demanda-t-il alors que Steve riait de ses idioties.
- Ouais ! et moi je lui prête mon écharpe pour pas qu'il ait froid ! répondit Peter en levant ses deux mains en l'air, l'une avec les gants, l'autre avec ladite écharpe.
- Tape-là ! rit Tony en tendant son bras vers son fils. Yeah ! Allez, on y va ! En route tout le monde !
Il attrapa Peter dans ses bras alors que Steve enroulait lui aussi une écharpe autour de son cou. Il avait peut-être passé soixante-dix ans dans la glace comme un vieux bonhomme de neige, mais ça ne l'avait malheureusement pas immunisé contre le froid !
Ils prirent tous les trois l'ascenseur et Tony et Steve languissaient d'arriver, parce que Peter ne tenait plus en place et sautait dans tous les sens, d'autant plus qu'il pouvait voir la neige tomber à gros flocons depuis l'ascenseur, qui possédait une immense baie vitrée. Les deux époux se regardèrent en secouant la tête, souriant tendrement malgré tout. Ce gamin était adorable. Fatiguant, mais adorable.
Dehors, leurs pas crissaient agréablement contre la neige glacée, et Peter poussa un cri de joie alors que les flocons s'accrochaient à son bonnet et à ses cils. La petite famille se dirigea vers le parc enneigé, Peter sautillant joyeusement dans la neige, s'amusant des traces que laissaient ses chaussures.
Depuis qu'ils l'avaient adopté, alors qu'il avait trois ans, dans un orphelinat, cet enfant s'émerveillait d'un rien. Un rien lui faisait plaisir. Steve et Tony savaient que c'était dû au fait qu'il n'avait pas eu une vie facile avant qu'ils l'adoptent, et ils faisaient donc de leur mieux pour rendre leur fils plus heureux qu'il ne l'avait été auparavant.
Ils jouèrent une bonne partie de l'après-midi dans la neige, créant non pas un, non pas deux, mais trois bonhommes de neige. Tony avait dû courir jusqu'au penthouse pour récupérer d'autres écharpes et d'autres carottes, parce que, voyons papa, ils risqueraient de mourir congelés, les bonhommes de neige ; il fallait bien les couvrir.
Chacun des bonhommes de neige représentait respectivement Peter, Steve et Tony, et ils avaient tous les trois un grand sourire sculpté dans la neige et serti de petits cailloux. Et avec les écharpes qu'ils avaient autour de leur cou glacé, ils n'auraient certainement pas froid.
Peter était heureux comme jamais, ses joues rosies par le froid, et le soir-même, alors qu'ils fêtaient joyeusement le réveillon, près du feu qui ronflait dans la cheminée, il s'endormit rapidement dans les bras de Tony, épuisé par sa journée.
Le lendemain, quand il se réveilla, il était dans son lit et c'était le matin de Noël. Il ne pouvait pas être plus excité ; Peter adorait Noël, et cette année, il savait que ce serait encore mieux, parce que lui aussi, il avait des cadeaux à offrir.
Oui, aujourd'hui était le jour tant attendu ; depuis trois jours, des musiques de Noël résonnaient dans toute la maison Rogers-Stark, il y avait des guirlandes illuminées de partout, et son papa lui faisait tous les jours des petits gâteaux de Noël qui embaumaient l'air.
Tony ouvrit doucement la porte de sa chambre pour voir s'il était réveillé, et eut un doux sourire en voyant l'excitation évidente de son fils, ainsi que ses petits yeux encore fatigués et ses cheveux bouclés en bataille.
- Joyeux Noël, Peter ! murmura-t-il en se penchant sur le lit pour prendre l'enfant dans ses bras.
- Joyeux Noël, Papa, répondit Peter en se blottissant contre lui, son doudou (qui n'était autre qu'un mini Iron Man) dans sa main et son visage dans le cou de son père.
- Tu veux ouvrir tes cadeaux, mon chat ?
- Oh oui ! s'écria Peter en se redressant subitement.
Tony rit de son enthousiasme et embrassa son front avant de le déposer à terre. Il courut jusqu'au salon où Steve l'attendait, venant tout juste de se réveiller, lui aussi.
- Hey ! s'exclama-t-il avec un grand sourire pour accueillir Peter, lequel lui sauta dans les bras pour l'embrasser et lui souhaiter un joyeux Noël à son tour.
Peter poussa ensuite une grande exclamation de joie et surprise mêlées quand il vit les cadeaux qui jonchaient le sol du salon, en-dessous de l'immense sapin de Noël, qui était décoré et brillait de mille feux depuis le 28 Novembre.
Le petit garçon allait se précipiter vers ses cadeaux, quand il se souvint des cadeaux qu'il avait faits, lui aussi, et il se redressa d'un coup, sa bouche formant un petit « o ». Et tout aussi vite, il repartit dans sa chambre en courant, sous le regard interrogateur de ses parents.
Dans sa chambre, Peter attrapa le cadeau pour Tony, qu'il enroula dans un de ses t-shirts – il n'avait pas vraiment de papier cadeaux, lui – et fit de même avec celui de Steve, et c'est chargé de ses deux paquets informes qu'il revint au salon, retrouvant ses parents perplexes.
- J'ai fait cadeaux pour vous ! dit-il avec un grand sourire, comme ils ne semblaient pas comprendre.
- Oh, c'est vrai ? s'émerveilla Steve en s'abaissant pour être à sa hauteur. Je peux voir ?
- Non ! il faut le mettre avec les autres cadeaux, sous le sapin !
- Bon, bon, concéda le blond avec un rire, et il laissa Peter faire.
- Voilà ! maintenant vous pouvez les ouvrir !
Peter était dans un état d'excitation incroyable ; il sautait partout, et il avait hâte que ses deux papas ouvrent leurs cadeaux. D'ailleurs, il avait plus hâte que ses parents découvrent ce qu'il avait fait que d'ouvrir les siens.
- Celui-là c'est pour toi, papa, dit Peter en prenant le premier paquet, pour le donner à Tony. Et celui-là pour toi.
Les deux adultes le remercièrent avec un sourire, se demandant à quel moment Peter avait pensé qu'il fallait qu'il leur fasse un cadeau, avant de s'asseoir sur le canapé avec chacun leur paquet sur les genoux. Peter sautillait littéralement d'impatience. Ils décidèrent que ce serait Steve qui ouvrirait le sien d'abord, ce qu'il fit, déballant délicatement le paquet qui n'était constitué que d'un t-shirt, et ce qu'il découvrit le fit hausser les sourcils d'étonnement.
Dans ses mains, il tenait un petit bouclier de Captain America miniature avec, au centre de l'étoile, une photo d'eux trois lors du Noël précédent. Comment diable le petit avait-il pu fabriquer ça ?
- Waw, Pete... comment tu as fait ça ? demanda-t-il dans un souffle, alors que Tony lui-même regardait le cadeau de son mari avec étonnement.
- Ah ah ! surpriiiiise ! T'aimes ton cadeau, papa ? ajouta Peter avec des grands yeux brillants de joie.
- J'adore, mon chat ! Merci beaucoup. Viens que je t'embrasse.
Peter lui sauta au cou alors que Steve déposait un baiser sur son front, tout sourire, ses yeux rivés sur le petit bouclier. Il n'en revenait tout simplement pas.
- Et comme ça, dit Peter en se détachant de son papa, quand tu partiras en mission et que papa et moi on te manquera, tu pourras regarder la photo, comme moi quand je suis triste.
Steve aurait pu en pleurer, mais l'innocence enfantine de Peter fit qu'il ne s'en rendit pas compte. Il l'attira de nouveau dans ses bras, et Peter avait un immense sourire aux lèvres, terriblement heureux que son papa aime le cadeau qu'il avait eu beaucoup de mal à confectionner.
- A toi, papa ! s'exclama-t-il ensuite en se détachant de Steve pour s'asseoir juste à côté de Tony, ses jambes se balançant dans le vide avec impatience.
Tony était tout aussi impatient que Peter de découvrir le cadeau de son fils ; il gardait tout ce qu'il lui offrait comme des trésors.
Il déballa donc à son tour le petit cadeau emballé dans un t-shirt à l'effigie d'Hulk, pour en sortir une petite figure d'une trentaine de centimètres représentant l'armure d'Iron Man. Le tout en métal et fini comme une vraie maquette. Tony en était bouche bée, et eut la même pensée que Steve quand il avait vu son cadeau : comment diable son fils avait-il été capable de faire ça ?!
- Il faut appuyer sur le bouton, papa !
Tony retourna la figurine et vit un gros bouton rouge juste à l'arrière du casque d'Iron Man, et il appuya dessus. Alors, les réacteurs sur ses mains, son torse et les yeux s'allumèrent, et Tony écarquilla les yeux. Non, son fils n'avait pas pu faire ça, ou du moins, pas tout seul.
- Alors ? s'impatienta Peter avec un air un peu inquiet.
- C'est incroyable, Peter, comment... comment tu l'as fait ? demanda le brun en regardant la figurine dans tous les sens.
- Tante 'Tasha m'a aidé, avoua Peter, mais c'est moi qui ai eu l'idée ! elle m'a donné toutes les pièces et j'ai tout mis ensemble !
Tony resta un instant silencieux. Les articulations bougeaient également. Le travail était incroyable pour un enfant de cet âge. Il n'en revenait pas.
Il rappuya sur le bouton pour éteindre les lumières, mais cela ne fonctionna pas, alors il réessaya, mais toujours aucun effet.
- Attends, papa, fais voir.
Il lui prit la figurine des mains, la langue entre les dents, pendant qu'il démontait une partie de l'armure pour regarder le mécanisme en-dessous, et Tony en fut d'autant plus soufflé. Peter secoua un peu l'objet, referma ensuite l'armure et quand il appuya sur le bouton rouge, un petit grésillement se fit entendre. Peter poussa un petit cri de surprise, étonné du résultat, et une petite fumée commença à s'échapper du casque de l'Iron Man, alors qu'une odeur de plastique grillé leur parvenait aux narines.
- Donne-moi ça, Peter, lui dit doucement Tony en attrapant la figurine pour voir ce qui n'allait pas et éviter qu'elle prenne feu, surtout.
Malheureusement, il eut beau faire ce qu'il voulait, la figurine était cassée. Il aurait fallu la démonter puis la remonter. Tony était dépité.
- Je suis désolé, petit...
- Oh non...
Les deux parents ne s'y attendaient pas, mais Peter commença à renifler en récupérant la figurine qu'il avait lui-même fabriquée, son visage se tordant de tristesse, alors que de grosses larmes débordaient de ses yeux, brisant le cœur des deux adultes.
- Oh non, Peter, ne pleure pas...
Tony le prit dans ses bras alors que le petit pleurait de plus en plus fort, son petit corps secoué de sanglots, la figurine dans la main.
- Bébé, c'est pas grave, elle est toujours aussi belle, ta figurine..., essaya de le consoler Steve.
- Mais – mais elle m-marche plus, pleura le petit garçon en s'essuyant les yeux.
- Ne t'inquiète pas, Peter, je l'adore toujours autant, répondit Tony en l'éloignant de lui pour regarder son fils, dont le visage était tout rouge.
- Mais je voulais être comme toi, papa, sanglota Peter, comme si cela lui brisait le cœur, à lui aussi, pleurant plus fort après avoir dit ça.
- Oh, Peter... regarde-moi, mon cœur. Regarde-moi.
Tony essuya les larmes qui roulaient sur ses joues, plantant son regard dans celui de son fils avec un sourire doux.
- Tu n'as pas besoin d'être comme moi, il faut juste que tu sois comme toi. Et j'adore ton cadeau.
- Vr-vraiment ? hoqueta Peter en s'essuyant les yeux avec son poing.
- Vraiment, gamin. Si tu veux, on reconstruira la figurine tous les deux, dans mon labo, ça marche ?
- Et elle pourra faire du bruit et voler ? demanda Peter d'une petite voix toute mignonne, une moue sur le visage et des grands yeux de chats qui attendrit totalement Tony.
- Euh... oui, si tu veux, céda-t-il alors que son visage se fendait d'un immense sourire, sa peine envolée, au plus grand soulagement de ses parents.
Il sauta ensuite de ses genoux, et Steve et Tony l'aidèrent à déballer tous ses cadeaux. Comme à chaque fois, Steve et Tony en faisaient beaucoup trop et le couvraient de cadeaux, ce qui rendait leur fils fou de joie, bien évidemment. Ils savaient très bien que l'amour d'un enfant ne s'achetait pas, mais avec tout ce qu'avait déjà vécu durant sa courte vie, avec la perte de ses parents et l'orphelinat, ils voulaient qu'il soit l'enfant le plus heureux du monde.
Oui, Peter adorait Noël, et ce n'était pas si grave si sa figurine était cassée, il la réparerait avec son papa.
Regardant son fils déballer un autre cadeau, Tony se décala pour regarder Steve et souffla :
- Notre gamin est un génie, Steve.
- T'es sûr qu'il est pas biologiquement de toi ? chuchota le blond avec un air mi-amusé, mi-étonné.
- Franchement je me demande, des fois, rigola Tony.
Les deux parents regardèrent leur fils, remerciant silencieusement le ciel pour le précieux cadeau qu'il leur avait fait en leur donnant Peter. Parce qu'ils l'aimaient plus que tout au monde, et qu'il le leur rendait plus que trois fois mille...
Hey ! Alors, qu'avez-vous pensé de cet OS ? :)
Demain, nous serons le 10 Décembre (déjà !), et je vous laisserai découvrir un nouvel OS, écrit cette fois par ma Super Team Mate, odinsonswife, intitulé I'll always love you, avec beaucoup de fluff, fluffy, fluffying, pour contrebalancer, encore une fois ;p on espère vous y revoir !
Je ne vous remercierai jamais assez pour tous vos votes et commentaires, je suis ravie que l'OS d'hier vous ait plu bien qu'il fût triste !
D'ici demain, prenez soin de vous (et on n'ouvre qu'une seule case du calendrier par jour !) ❤️
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