5. Merry Bloody Christmas
Hi, everyone ! Sorry, I'm late.
Je vous souhaite un très joyeux 5 Décembre ! Aujourd'hui, nous ouvrons donc la cinquième case de notre Calendrier qui contient un OS rédigé par ma Super Team Mate, odinsonswife, intitulé Merry Snowy Christmas !
Bonne lecture !
Cela faisait maintenant trois mois que Peter était à l'université du MIT, il avait réussi à rentrer dans l'une des plus grandes universités des États-Unis. Il savait qu'il était la fierté de ses parents et même si le jeune homme savait que le nom de son père avait beaucoup influencé sa candidature, cela lui était un peu égal.
C'était la vieille des vacances de Noël, lui et son petit ami étaient partis dans une fête d'étudiante sur le campus. Peter n'aimait pas les fêtes étudiantes, ce n'était pas son truc, mais Harry avait insisté en lui disant que son moral allait le remercier.
Les deux jeunes hommes étaient arrivés à l'endroit de la fête. Il y avait beaucoup de monde, la musique était forte, les invités étaient soit en train de danser soit en train de parler fort. Peter remarqua aussi que l'alcool coulait à flot sans parler des drogues qui se passaient sans aucun complexe. Oui, on était bien dans une fête typique étudiante. Harry prit la main de son petit ami, celui-ci la serra ayant peur de le perdre dans cette masse de personnes.
Ils s'avancèrent ensemble vers Ned et MJ qui leur souriaient.
- Notre cher Peter a réussi à trouver un moment pour venir, se moqua MJ.
- J'ai été corrompu, dit-il amusé en regardant son petit ami.
Harry éclata de rire et embrassa Peter avec un doux sourire. Peter et lui n'avaient plus vraiment peur de se montrer en public, la fac était un endroit assez sûr. Ils s'étaient rencontrés ici sur le campus, Harry était son colocataire de chambre. Et étonnamment le courant était plutôt bien passé, et une chose en emmenant une autre, ils étaient tombés amoureux.
- Portons un toast, à la première fête de Peter depuis la rentrée, rit MJ en levant son verre tout en donnant les verres aux amoureux.
- À la première fête de Peter, dirent en même temps Ned et Harry en riant.
Peter secoua la tête de droit à gauche. Ses amis aimaient vraiment se moquer de lui. Peter posa son verre sur une table.
- Trinque avec nous, Pete.
- Ned, je vous rappelle que je prends le volant après.
- Ah, ça va ! C'est juste un verre, répondit son meilleur ami.
Peter soupira et reprit son verre. Il n'avait pas tort, après tout c'était qu'un verre et puis avec un peu de chance, ses capacités de Spider-Man allaient faire partir l'alcool au plus vite.
- Allez, à ma première fête, rit légèrement le jeune homme.
Ses amis éclatèrent de rire à sa phrase. Ned et MJ étaient ses seuls amis depuis le lycée. Peter n'avait pas beaucoup d'amis mais il savait très bien qu'il pourrait toujours compter sur eux. Même s'il avait un problème de Spider-Man, ils étaient là. Harry était au courant qu'il était Spider-Man, Peter n'était pas doué pour cacher quelque chose à son petit-ami mais il lui faisait confiance.
Les quatre amis partirent danser. Ils étaient tellement heureux et euphoriques à ce moment-là. Les deux amoureux dans les bras de l'un de l'autre en train de danser corps serrés. Peter avait bu seulement un verre mais il avait l'impression d'en avoir bu cinq. Il ne comprenait pas mais sa vision était trouble, ses sens étaient décuplés. Il ne comprenait pas vraiment ce qui se passait mais il savait qu'il ne reprendrait pas autre verre.
Vers une heure du matin, les amis avaient décidé de rentrer. Peter allait un peu mieux, il se sentait capable prendre le volant. Ned était bien éméché, Harry aussi d'ailleurs. Il y avait que MJ qui dormait, épuisée, sur la banquette arrière, la tête sur l'épaule de Ned qui s'endormait aussi. Harry posa son regard sur son petit ami, les yeux remplis d'amour. Peter savait très bien que quand il était saoul, son petit-ami était adorable et avait envie de hurler à n'importe qui voulait bien l'entendre qu'il aimait son homme-araignée.
- Tu es mignon quand tu conduis.
- Harry, tu es bourré, rit Peter.
- Même pas, fit-il semblant d'être choqué.
Le garçon embrassa la joue de Peter en posant sa tête sur son épaule. Avec sa main libre, le jeune super-héros prit celle de son petit ami tout en essayant de se concentrer sur la route qui l'emmenait sur New York. Peter avait décidé avec ses amis de partir durant la nuit pour éviter les embouteillages à cause des vacances de Noël. Après tout, il avait seulement quatre heures de route, ce n'était pas si énorme que ça.
- Je vous aime, Mr. Rogers-Stark, dit doucement son petit ami.
- Moi aussi, je t'aime, Harry.
Peter profita alors qu'il avait une ligne droite pour embrasser son petit-ami tendrement.
- Regarde la route, Peter ! grogna doucement MJ derrière.
- Pardon, rougit-il doucement.
Harry éclata de rire alors que le conducteur se concentrait à nouveau sur la route. Peter était heureux de retourner chez lui pour Noël. Ses parents lui manquaient tellement. Il avait aussi prévu de profiter des vacances de fin d'année pour annoncer à ses parents qu'il était avec quelqu'un et surtout leur présenter Harry. C'était une première pour lui mais surtout, Peter n'avait jamais dit à ses pères qu'il aimait les garçons, il n'en voyait pas l'intérêt car il savait très bien que ce n'étaient pas Tony et Steve qui allaient le juger.
Alors qu'il était dans ses pensées, Peter ne vit pas le virage qui était plus serré que les autres. Il ne put anticiper et en quelque secondes, la vie des passagers bascula. La voiture partit alors dans le fossé pour faire des tonneaux dans tous les sens. C'était le silence complet dans la voiture. Personne n'eut le temps de crier ou dire quoi ce soit tellement ce fut rapide.
Quand la voiture s'arrêta, Peter n'arrivait pas à bouger. Il sentit ses paupières lourdes et il avait mal partout. Il ferma les yeux un instant et s'endormit...
**
Il était vers les quatre heures du matin quand un coup de téléphone réveilla Steve Rogers-Stark. Jamais, le père de famille n'aurait imaginé que ce coup de téléphone allait changer sa vie à tout jamais. Dans un grognement, il prit alors son téléphone, encore endormi.
- Steve Rogers-Stark ? demanda-t-il d'une voix endormie.
- Oui, Mr Rogers-Stark, je suis le Lieutenant Henry de Boston. Je suis désolé de vous déranger mais ... Votre fils est-il bien Peter Rogers-Stark ?
- Oui, pourquoi ? dit-il en se redressant, commençant à être inquiet.
- Je suis désolé mais il a été transporté au Boston Medical Center. Il a eu un accident de voiture.
- J'a-j'arrive toute suite.
Il raccrocha. Il se leva d'un bond et alla réveiller son mari. Il essayait de rester calme.
- Babe, réveille-toi.
Tony se retourna en grognant. Steve soupira doucement, son mari était loin d'être facile à réveiller.
- Tony, réveille-toi ! Peter est à l'hôpital.
Tony ouvrit les yeux et se leva d'un bond.
- Tu rigoles, Steve ?
- Non, j'ai eu un appel de la police de Boston. Peter a eu un accident de voiture.
Tony se leva. L'inquiétude se lisait dans les yeux des deux parents. Ils s'habillèrent rapidement et Tony lui lança alors les clefs de la voiture. Tony savait que Steve conduirait largement plus vite que lui, c'était plus judicieux que ce soit lui le conducteur. Il démarra alors rapidement et sortit de la Tour Stark. Ils avaient de la chance car à cette heure, les rues de New York étaient presque vides. Steve n'arrivait pas à parler, il était trop inquiet et surtout, il essayait de se concentrer sur la route. Tony quant à lui, en profita pour envoyer des mails à sa compagnie pour annuler tous ses rendez-vous professionnels de la journée.
Aucun d'entre eux n'avait pensé qu'un jour, Peter pourrait être hospitalisé pour un simple accident de voiture. Il était Spider-Man après tout.
- Je croyais qu'il devait prendre la route ce matin ! grogna Tony.
- Dans son dernier message il a changé d'avis, il voulait partir pendant la nuit pour éviter les bouchons.
- Je savais que j'aurais jamais dû lui acheter une voiture !
Steve ne dit rien, il était d'accord avec lui. Il n'avait jamais approuvé le fait que Tony lui offre une voiture pour sa rentrée au MIT. « Mais si, Steve tu verras, c'est une bonne chose, il pourra rentrer plus souvent », lui avait dit son mari. Sauf qu'il n'aimait pas voir son fils dernière un volant, il avait trop peur. Et voilà que sa peur était arrivée.
En même pas deux heures, ils arrivèrent devant l'hôpital. Ils marchèrent alors vers le pôle d'accueil de l'hôpital, sous les regards étonnés des personnes autour.
- Bonjour, on a eu un appel disant que notre fils..., dit Tony, impatient.
- Une seconde, s'il-vous-plait, coupa l'infirmière derrière son ordinateur.
Tony et Steve piétinaient d'impatience et de nervosité.
- Tony ? appela une voix masculine.
Le concerné se retourna et vit une de ses anciennes connaissances. Steve regarda alors son mari s'avancer vers lui. Peu importe l'endroit où il allait, le monde reconnaissait son époux.
- Que fais-tu ici, John ?
- Je suis le directeur de cet hôpital. Et toi ?
- Mon fils a eu un accident de voiture et je sais pas où il est.
- Oh merde, Tony, je suis désolé... Attends, je m'en occupe.
Le directeur passa alors dernière le comptoir et regarda son ordinateur.
- Peter Rogers-Stark ?
- Oui c'est lui, s'écria Steve.
- Accident de voiture avec quatre jeunes à l'intérieur. Votre fils est en chirurgie, il a eu un traumatisme crânien. Il devrait sortir du bloc d'ici une à deux heures. Écoute, Tony tu devrais aller dans la cafétéria, prenez un café ou tout ce que vous voulez, je ferai passer le message que c'est la maison qui paye.
Tony le remercia avec un sourire et lui et son époux allèrent à la cafétéria main dans la main.
- Une de tes anciennes relations ? demanda Steve.
- Chéri, je suis le plus gros donateur de cet hôpital.
Steve secoua la tête de gauche à droite. Il avait abandonné l'idée de savoir combien d'œuvres de charité il présidait. Ils s'assirent alors à une table. L'endroit était désert. Ils devaient attendre, maintenant. Ils n'avaient que ça à faire. Ni Tony ou Steve n'aimaient attendre, surtout quand il s'agissait de Peter.
Steve repensa à la dernière fois où lui et son époux avaient attendu, comme aujourd'hui. C'était quand ils avaient eu un coup de fil leur disant que leur dossier d'adoption avait été approuvé et qu'il y avait une jeune mère célibataire qui venait d'accoucher d'un petit garçon sous X. Tony et lui avaient tellement attendu pour être parents que ce coup de fil avait changé leur vie. Il lui avait donné leur fils, Peter.
Tony, lui, était à la fenêtre et regardait les lumières de Boston. Il essayait de penser à autre chose mais il était trop inquiet pour son fils. Il était la prunelle de ses yeux, il ne s'imaginait pas qu'un jour il pourrait vivre ça. Il se retourna vers son mari, qui était dans le même état que lui.
- Qu'est-ce qui lui a pris, de prendre le volant en pleine nuit, sérieux, s'énerva Tony.
- Je ne sais pas, soupira Steve. Je lui avais dit que c'était une mauvaise idée.
- C'était complètement con, comme idée !
- Tony, je sais ... Il a été imprudent...
- Imprudent ? Il a été con ! Il a même pas six mois de permis et il roule la nuit ! C'est bien ton fils, cria Tony.
- Hey, qui lui a offert cette voiture ? ajouta Steve sur le même ton. J'étais contre cette idée je te rappelle. Mais j'avais oublié que Tony Stark n'en faisait qu'à sa tête !
Steve préféra sortir de la pièce avant de s'énerver sur son mari.
- C'est Tony Rogers-Stark ! cria Tony avant que son mari sorte de la pièce.
**
La voiture s'avança à toute vitesse vers le fossé, elle se fracassa et elle partit dans tous les sens. Peter avait l'impression d'être dans un grand huit qui faisait des loopings. Il avait mal à la tête, au cœur, au ventre. Il ne savait pas ce qui se passait, c'était l'inconnu total. Il avait l'impression que ce tour de manège durait une éternité et pourtant la voiture s'était arrêtée en une fraction de secondes. Peter se cogna la tête sur le volant quand sa voiture s'arrêta sur ses quatre roues.
« Il faut se réveiller, Mr Rogers-Stark. »
Peter ouvrit les yeux. La lumière lui faisait mal aux yeux, elle l'aveuglait. Il avait envie de refermer les yeux et ne plus jamais les ouvrir. Il se sentait tellement mal. Il était lourd, son corps était comme une pierre. Il n'arrivait pas à savoir où il était. Il avait la gorge sèche, les lèvres engourdies. Et puis il entendit des bip, bip, c'était le son des machines. Ces machines qui contrôlaient les battements de son cœur.
Et c'est là qu'il comprit qu'il était à hôpital. Pourquoi était-il là ? Que s'était-il passé pour qu'il soit là ? Et puis, les flashes de l'accident lui revinrent en mémoire. Il était en train de conduire avec ses amis dans la voiture.
Où étaient-ils ? Où était Harry ?
Peter sentit sa respiration s'accélérer. Il avait une douleur d'un coup dans la poitrine.
- Où ... Ha..rry ?
- Calmez-vous, Peter, tout va bien.
Peter sentit ses larmes couler sur ses joues. Il avait tué ses amis dans cet accident. C'était trop dur pour lui. Il les avait tués.
Et puis il se sentit s'endormir contre son gré. Tout devint alors noir.
**
Il était sept heures du matin, Tony était dans la salle d'attente, seul. Steve était parti prendre l'air depuis leur dispute. Il n'avait pas eu de nouvelles de son fils et son mari lui en voulait. Tony avait vraiment besoin d'un verre.
Il passa ses mains sur son visage en soupirant fortement. Alors qu'il regardait le sol, la tête entre ses mains, il aperçut une paire de chaussures devant lui. Il releva la tête et vit son mari lui tendant un gobelet de café.
- Comment tu as su que j'en avais besoin ?
- On est mariés depuis bientôt vingt-cinq ans, Tony.
Steve s'assit à côté de son époux et posa sa main sur sa cuisse, la caressant doucement. Il savait très bien que Tony était inquiet et que ça le rongeait complètement. Il savait très bien comment le calmer.
- Du nouveau ? demanda Steve.
- Non ... Je vais devenir dingue ...
- Je sais, babe, moi aussi.
Tony nicha sa tête dans le cou de son mari et Steve le serra contre lui.
- Je t'aime, Steve.
Il avait un doux sourire aux lèvres. Il embrassa doucement le front de son époux, il avait besoin d'entendre ces mots-là dans sa bouche, surtout dans des moments comme ceux-là.
- Moi aussi, Tony.
Ils restèrent comme ça pendant un moment. Steve avait fermé les yeux, il était fatigué mais il n'arrivait pas à dormir.
- Messieurs Rogers-Stark ?
Tony et Steve se redressèrent en espérant que ce soient les médecins. Mais ils furent légèrement déçus en voyant Mrs Leed devant eux.
- Mrs Leed, que faites-vous ici ?
- Ned a eu un ...
- Un accident, je crois qu'il était dans la voiture de Peter à ce moment, conclut Tony.
- Comment va Peter ? demanda-t-elle.
- On attend, et Ned ? demanda Steve.
- Il va bien, il a juste une jambe cassée, et MJ va bien aussi. Heureusement. Par contre, Harry est dans le coma.
Harry ? Qui est cet Harry ? se demanda Tony. Il connaissait tous les amis de Peter ; il n'y en avait aucun qui s'appelait Harry.
- Je suis content que Ned n'ait rien, Mrs Leed.
- Tenez-moi au courant pour Peter.
Ils hochèrent la tête et la regardèrent partir. Steve soupira de jalousie. Il aurait aimé prendre son fils et rentrer à la maison. Le bercer et lui dire que tout allait bien. Steve se leva, sentant qu'il allait devenir dingue. Il frappa dans le mur d'un coup de poing.
- Steve...
Il ne répondit pas et là, il vit un médecin passer. Il s'approcha de lui et lui demanda alors des nouvelles de son fils sur un ton énervé. Tony avait rarement vu son mari dans un tel état mais il ne l'empêcha pas. Il savait très bien que ça ne servait à rien.
- Je suis sûr – commença le médecin.
- Ça fait presque deux heures qu'on attend ! J'exige de savoir comment va mon fils ! cria Steve.
- Je vais me renseigner...
Tony s'approcha doucement de son mari et prit doucement sa main. Steve le prit directement dans ses bras.
- Messieurs Rogers-Stark, je suis l'infirmière de Peter. Votre fils est dans sa chambre. Le médecin voulait que je vous prévienne.
- Comment va-t-il ? demandèrent-ils en même temps.
- Il va bien, il est un peu désorienté. On l'a mis sous calmants, il dort mais vous pouvez aller le voir.
Ils suivirent alors l'infirmière dans les couloirs de l'hôpital. Ils entrèrent dans une chambre où leur fils était allongé sur un lit, relié à plusieurs machines. Ses pères s'avancèrent alors vers lui, Steve prit la main de Peter et la serra doucement. Peter avait un bandage qui était enroulé tout autour de son crâne, dû à la chirurgie. Il était pâle.
Steve remarqua aussi que sa main était froide alors il la mit sous la couverture pour la réchauffer.
- Votre fils est un survivant, il s'est battu.
- Comment ça ? demanda Tony en retenant ses larmes.
- Pendant sa deuxième chirurgie pour enlever des morceaux de métal, il a eu un arrêt cardiaque. Les médecins ne sont pas venus vous voir ?
- Non, grogna Steve.
- Je vois ... Les médecins ont réussi à soulager la pression sanguine autour de son cerveau. Normalement il n'aura pas de séquelles, mais il se peut qu'il ait une légère perte de mémoire ou qu'il oublie certains gestes quotidiens pendant un ou deux mois. Pour ses jambes, il devra suivre une rééducation mais ce n'est pas très grave.
Steve et Tony remercient l'infirmière, ce fut la seule qui avait pris le temps d'expliquer l'état de leur fils.
- Ne vous en faites pas, Peter va bien. Il se réveillera quand le calmant n'aura plus d'effets.
Elle sortit laissant le couple seul avec leur fils. Tony se mit à côté de son époux et passa son bras autour de lui. Steve n'arrivait pas quitter des yeux son fils allongé sur ce lit.
Il était vers dix heures quand Peter ouvrit enfin les yeux dans sa chambre. La lumière de sa chambre était moins aveuglante que tout à l'heure. Il ne savait pas vraiment où il était. Et puis il entendit des voix : « Vous n'avez rien de cassé ? » « Peter, réponds-moi ! » « Il faut sortir d'ici, MJ. Peter et Harry sont inconscients ». « Allez, gamin reste avec nous, ne meurs pas, fibrillation ventriculaire dans 3, 2, 1 dégagez ! ». « Docteur, je crois qu'il faudrait peut-être déclarer l'heure du décès... » « Non, encore une fois, 3,2,1, dégagez ! ».
Peter marmonna doucement quelque chose d'incompréhensible. Il comprit qu'il était à hôpital mais où étaient ses amis ? Où était Harry ? Et puis il pensa à ses parents, comment allait-il les prévenir ? Il aurait dû rentrer aujourd'hui, s'ils ne le voyaient pas arriver ils allaient être morts d'inquiétude.
- Steve, il est réveillé, dit la voix de son père.
Peter tourna la tête alors et il vit son père, Steve, lui tenant sa main, la tête sur le lit en train de se réveiller. Ils avaient les larmes aux yeux, Peter s'en voulait tellement de les mettre dans ce genre d'état. Tony vient alors embrasser doucement son front.
- Ne nous fais plus jamais ça, Peter, lui dit Tony d'une voix tremblante.
- Promis, répondit-il d'une voix faible.
- Repose-toi, gamin.
Peter allait refermer les yeux, la fatigue l'abattait, mais il se souvint qu'il n'était pas seul, dans cette voiture.
- Où sont les autres ? demanda-t-il d'une voix à peine audible.
- MJ et Ned vont bien, gamin. T'en fais pas, ils sont rentrés avec la mère de Ned, lui annonça alors Tony.
- Harry ? Où est-il ?
- Je sais pas, Peter.
- Pa', je veux le voir, dit-il en se relevant, apeuré à l'idée qu'il soit mort.
Tony et Steve le forcèrent à se rallonger.
- Tu n'iras nulle part, jeune homme, gronda Steve. Ton père va aller se renseigner, d'accord ?
Tony regarda son mari en fronçant les sourcils. Il comprit que Steve n'allait pas lui laisser le choix. Dans un soupir, il sortit alors de la chambre, il aurait aimé rester son fils plutôt que courir partout pour un gamin qu'il ne connaissait pas.
Peter avait refermé les yeux mais il revoyait encore et toujours les mêmes scènes, lui conduisant la voiture et celle-ci partant dans les décors.
- Essaye de dormir, fils.
Peter ne dit rien, trop faible pour dire quoique soit. Steve le regardait attentivement, il surveillait le ventre de son gamin pour être sûr qu'il respirait bien. Il se revoyait quand il venait de l'avoir. Il avait du mal à le lâcher quand il était bébé, il avait tellement peur pour lui, peur qu'on le lui reprenne, qu'il passait ses nuits à regarder son fils pour être sûr qu'il allait bien et c'était exactement ce qu'il faisait en ce moment.
Plusieurs minutes plus tard, Tony arriva poussant une chaise roulante. Steve le regarda en fronçant les sourcils. En entendant la porte s'ouvrir, Peter regarda alors son père.
- J'ai trouvé ce fameux Harry. Les infirmières veulent bien qu'il aille le voir mais on ne doit pas le quitter d'une semelle.
- De toute façon, on n'allait pas le quitter, confirma Steve.
- C'est bien ce que je pensais aussi.
Le jeune homme sourit doucement puis Steve l'aida alors à aller dans le fauteuil roulant. Peter se laissait faire, il avait juste envie d'aller voir son petit-ami. Et c'est comme cela, accompagné par ses deux pères que Peter arriva devant la porte de la chambre d'Harry. La chambre était vide, il n'y avait que son homme dans ce lit.
Peter avait envie de pleurer. C'était de sa faute s'il était dans cet état. C'était lui qui conduisait, il n'aurait jamais dû aller à cette fête.
Peter demanda à Tony et Steve de rester à l'extérieur de la chambre, bien sûr, il savait très bien qu'ils pouvaient le voir à travers la fenêtre de la chambre mais il s'en foutait. Il roula alors vers le lit et prit la main de son petit ami, et il laissa ses larmes couler. Il murmura plusieurs « désolés ». Et il embrassa doucement sa main entre deux sanglots.
De l'autre côté de la fenêtre, Tony et Steve le regardaient, Steve avait pris la main de son mari. Il comprit très vite que ce garçon n'était pas qu'un simple ami pour son fils et il comprenait maintenant pourquoi Peter avait cette réaction. Steve s'était revu quand il avait pensé que Tony était mort après sa chute, à New York.
- Je crois qu'il est amoureux, dit Steve doucement pour que seulement Tony l'entende.
- Tu crois ? Peter serait gay ?
- Il ne te rappelle personne ? dit-il en levant les yeux au ciel, amusé par son mari aveugle.
Tony regardait son fils attentivement puis il fit un léger sourire. Steve avait raison, cet Harry n'était pas qu'un simple ami.
Soudain, un bruit de la machine se fit entendre. Ce bruit affola tout le service autour d'eux. Peter leva la tête, apeuré : cela venait de l'ECG de Harry. Le personnel demanda à Peter de sortir de la chambre, celui-ci ne voulait pas. C'était trop dur pour lui de l'abandonner. Tony arriva alors et prit le fauteuil afin de faire sortir son fils de la chambre. Cela lui brisait le cœur de le voir dans un état comme celui-ci. Il s'accroupit et le prit dans ses bras et le serra fort contre lui. Peter pleura à chaudes larmes contre l'épaule de son père.
Steve posa sa main sur l'épaule de son fils et espérait de tout cœur que ce gamin allait s'en sortir car il ne supporterait pas de le voir dans cet état...
Deux jours plus tard, Peter était dans sa chambre du Boston Medical Center , assit sur son lit. L'accident l'avait bien marqué. Peter allait bien physiquement, il réussissait à marcher avec des béquilles et ses cheveux avaient commencé à repousser. Bruce s'était déplacé exprès pour suivre le dossier de Peter de très près, il voulait surtout s'assurer que son neveu aille mieux. Cependant, moralement, Peter n'allait pas bien. Il n'arrivait plus à dormir et surtout, il s'en voulait terriblement pour ce qui s'était passé.
MJ et Ned allaient mieux et ils passaient les fêtes de fin d'année avec leurs parents. Peter était vraiment soulagé qu'ils n'aient rien. Il aurait aimé être chez lui, dans sa chambre. Mais les médecins ne voulaient pas qu'il rentre chez lui, enfin, pas maintenant.
- Hey, ça va fiston ? demanda Tony en entrant dans sa chambre.
Peter lui sourit doucement. Ses parents avaient pris une chambre d'hôtel, à deux pas de l'hôpital, pour ne pas quitter leur fils des yeux.
- Ça va. Où est papa ?
- Il arrive, il est parti chercher quelque chose.
Peter regardait son père qui avait les bras chargés de paquets. Tony ouvrit alors et mit un mini sapin déjà décoré sur la table de la chambre.
- Pa', qu'est-ce que tu fais ?
- Bah on est le 24 décembre Peter, on va avoir notre Noël en famille.
Peter n'avait pas envie de faire Noël, ni même quoique ce soit. Il voulait rester dans sa chambre à dormir et qu'on le laisse tranquille. Tony continuait d'installer son petit délire de faire Noel à l'hôpital. Et il mit même des chansons de Noël. Son fils adorait ça, d'habitude, mais cette année il voulait être seul, il n'avait pas le cœur à faire la fête.
- Regardez qui j'amène, dit la voix de son autre père entrant.
Peter tourna la tête vers la porte et vit alors son père poussant un fauteuil roulant. Peter sourit immédiatement quand il vit que c'était Harry qui était dans le fauteuil. Harry allait mieux depuis qu'il s'était réveillé. Les médecins avaient dit que c'était un vrai miracle, mais pour Peter c'était son miracle de Noël. Cependant Harry avait perdu la capacité de ses jambes, il devrait rester en fauteuil toute sa vie. Mais il était en vie.
Le jeune homme se redressa doucement avec l'aide de sa béquille et prit la main de son petit-ami avec un doux sourire. Il lui embrassa alors sa joue, toujours aussi gêné de l'embrasser devant ses parents. Peter leur avait dit la vérité sur le fait qu'il était avec Harry depuis trois mois et qu'il était au courant pour Spider-Man. Peter s'excusa d'avoir rien dit sur le fait qu'il était avec un garçon. Tony et Steve avaient rigolé à moment-là, car il n'avait juste pas à s'excuser selon eux.
- Tu as vu ça, Steve, c'est mignon, les débuts des relations.
- Ne commence pas, Tony, râla Steve en voyant que son fils s'était mis à rougir. —
- Plus sérieusement, Harry, les médecins m'ont demandé si tu avais des parents à contacter.
Harry baissa les yeux, mal à l'aise. Peter savait pourquoi bien sûr mais ne dit rien car ce n'était pas à lui de le dire.
- Je n'ai plus de parents, ils m'ont mis dehors quand j'ai fait mon coming-out...
- Je vois, et bien tu feras ta rééducation chez nous alors, n'est-ce pas Steve ?
- Bien sûr, on va pas mettre le copain de notre fils dehors.
Peter sourit doucement. Il avait vraiment des parents adorables et tellement compréhensifs. Il savait qu'il avait de la chance de les avoir car premièrement, il n'avait pas cette peur d'être mis dehors par ses parents car il était gay. Mais aussi car ses parents étaient Iron Man et Captain America et ça faisait d'eux les parents les plus cool au monde.
Ils passèrent alors la soirée ensemble, en famille. Ses parents avaient acheté des repas chez un traiteur pour leur éviter la nourriture del' hôpital pour cette soirée de 24 décembre. Ils avaient parlé de tout et n'importe quoi mais surtout, Peter avait réussi à sourire et rire grâce aux personnes qui étaient les plus proches de lui.
- C'est ici, le Noël de Mr Peter Rogers-Stark ? dit une voix à la porte.
- Tante Pepper !
Pepper entra, suivie de Rhodes. Sa marraine, Natasha, arriva ensuite avec un grand sourire et embrassa sa joue en lui murmurant « ne me refais jamais cette peur-là ».
- Mais que faites-vous ici, sérieux ? demanda Peter
- Bah c'est Noël, tu croyais vraiment qu'on allait le passer loin de notre Avenger préféré ? dit la voix de son parrain, Sam.
Peter posa son regard sur ses parents.
- Ne me regarde pas, c'est une idée de ta marraine et de ton parrain, rit Tony.
La chambre fut bien trop petite pour accueillir toute sa famille. Il y avait Bruce, Wanda et Bucky qui s'étaient rajoutés dans la pièce. Peter profita alors pour mleur présenter Harry en tant que petit-ami, après tout, il n'allait pas mentir à sa famille.
Il passa une excellente soirée avec les blagues de Sam et de Bucky qui embêtaient Steve, comme à leur habitude. Peter avait presque oublié qu'il était à l'hôpital le temps d'une soirée. Il était heureux avec sa famille et son copain. Il ne rêvait pas de mieux.
Vers la fin de la soirée, les Avengers partirent après avoir dit au revoir aux deux jeunes.
- On vous laisse un moment, annonça Tony en lui faisant un clin d'œil.
Peter rougit légèrement et regarda alors son petit-ami qui était sur son lit. Il se mit à côté de lui et le prit dans ses bras. Harry nicha doucement sa tête sur le torse de Peter qu'il caressa doucement.
- Ta famille est vraiment cool.
- Ce sont les Avenger, tu t'attends à quoi, dit-il en riant.
Peter attrapa quelque chose sur la table de chevet et regarda son petit-ami.
- Hey babe, regarde, c'est du gui, dit Peter en mettant la branche de gui dessus de la tête.
- Quelle subtilité, Mr Rogers-Stark.
Harry leva doucement sa tête et embrassa son petit-ami avec tout l'amour qu'il pouvait lui transmettre. Peter répondit en caressant sa joue avec tendresse. Les amoureux étaient dans leur bulle et rien ne pouvait la briser.
Au loin, Steve et Tony allaient revenir dans la chambre de leur fils, main Steve se stoppa en prenant la main de son mari pour le retenir.
- Quoi ?
- Regarde, dit-il en montrant son fils.
Tony regarda alors discrètement et vit Peter embrassant Harry. Il avait l'air heureux puis Tony se retourna vers son époux avec un sourire.
- Je vois qu'il est comme moi, dit-il fièrement.
- Je te signale que c'est moi qui t'ai embrassé la première fois.
- N'importe quoi, Rogers !
Steve rit et embrassa son mari en ajoutant « c'est Rogers-Stark ».
Hey ! Alors, qu'avez-vous pensé de votre lecture ? N'hésitez pas à encourager la super auteure qui se cache derrière ces mots, la meilleure : odinsonswife ! Personnellement, c'est un de mes préférés parmi tous ceux qu'elle a écrits !
Alors, demain nous serons le 6 Décembre, et nous nous retrouverons pour ouvrir la sixième case, avec un OS qui s'intitulera His name is Peter. J'espère vous y revoir, comme tous les jours !
Encore une fois, on vous remercie pour vos commentaires et vos votes, c'est un réel plaisir que de partager tout ça avec vous ! Et vive le IronDad ! 😁
D'ici demain, prenez soin de vous, les amis. ❤️
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