24. A Christmas Carol

Hello, tout le monde ! Joyeux Réveillon de Noël !

Bienvenue à tous pour ce nouvel et dernier OS, celui-ci étant la dernière contribution de ma Super Team Mate, odinsonswife, qui l'a intitulé A Christmas Carol. Connaissez-vous l'histoire de Dickens ? :) Voici la version Spider-Man !

J'espère que cette dernière histoire vous plaira !




A Christmas Carol



Richard et Mary Parker étaient morts, pour commencer. Il n'en avait aucun doute, leur avion avait sombré dans le fond de l'océan avec leurs deux corps. Ils avaient laissé un fils derrière eux, Peter Parker. Peter avait été placé aux services sociaux alors qu'il n'avait que deux mois. Il n'avait aucun souvenir de ses parents, ni même de son placement dans une famille d'accueil. Par chance pour notre petit Peter, un couple désirant un enfant plus que tout, avait été contacté pour prévenir qu'il avait peut-être un enfant pour eux. Peter avait ainsi eu la chance d'être adopté par Steve et Tony Stark.

Assis à son bureau, ledit Peter faisait des heures supplémentaires. Il regarda les derniers dossiers qu'il devait signer pour aller au procès la semaine prochaine. Peter était avocat, un vrai requin sans cœur. Il avait formé sa fortune en écrasant les autres sans aucune pitié. Il était devenu en même pas deux ans l'un des plus grands avocats de New York. Tony, son père, avait même eu une pointe de jalousie en voyant la réussite rapide de son fils.

Un coup à la porte se fit entendre. Une grande femme rousse entra. Donna était son assistante, sa secrétaire, mais surtout son amie. Tout le monde savait que Peter ne pouvait pas se passer d'elle, sauf peut-être ce dernier. Elle était peut-être son amie, mais Peter avait un tel orgueil qu'il ne voyait pas le boulot monstre qu'elle faisait pour lui.

- Voilà tes dossiers pour demain, et les jeunes demandent s'ils peuvent partir, maintenant ?

- Il est quelle heure ?

- Peter, il est vingt heures et ils aimeraient rentrer chez eux. Tu sais, on est la vielle du réveillon.

Peter se leva et prit ses dossiers. Il regarda alors l'open-space et ses jeunes étudiants en dernière année de droit. Il sortit de son bureau et se mit devant ses jeunes qui attendaient que leur patron parle.

- Vous pouvez partir ! Mais soyez là à la première heure, demain.

Il y eut un brouhaha entre ses jeunes.

- Et je vous préviens : si vous n'êtes pas là, vous pourrez dire adieu à votre stage !

Il retourna dans son bureau et Dona entra rapidement en le suivant. Peter s'assit et Dona posa ses mains sur son bureau afin de lui parler tout en se penchant vers lui. Peter savait qu'elle allait lui dire ses quatre vérités et il n'aimait pas qu'on le prenne pour un enfant.

- Tu es sérieux, là, Pete ?

- Quoi ? Demain j'ai besoin de l'équipe pour la réunion.

- Demain on est le vingt-quatre décembre, bordel !

- J'en ai rien à foutre, Dona ! haussa-t-il la voix. Mardi on doit être au tribunal et je ne peux pas louper ça, c'est une opportunité dans ma carrière !

- Tu es un connard, là, Peter ! Les jeunes veulent rentrer dans leur famille pour les fêtes et moi aussi.

- Si ça te plait pas, tu n'as qu'à partir, Dona !

La jeune femme rousse se redressa et leva les yeux au ciel. Elle n'en croyait pas ses oreilles. Et elle repensa à ce qu'elle avait fait pour lui ; elle était la meilleure assistante au monde et c'était comme ça qu'il la remerciait. Dona commençait en avoir marre qu'il la traite comme cela, elle qui l'avait aidé à le pousser vers le haut.

- D'accord, dans ce cas, débrouille-toi. Je démissionne.

- Bon débarras ! siffla Peter.

Peter souffla légèrement, énervé. Voilà qu'il devait chercher une nouvelle assistante. Il regarda alors son amie partir puis soupira. Il vit le mot que Dona avait posé sur son ordinateur : « Ton père veut savoir si tu passes Noël avec eux ». Cela faisait presque deux ans que Peter n'avait pas vu ses parents alors qu'ils vivaient littéralement dans la même ville. Chaque fête, il les évitait mais à vrai dire, c'était toujours à cause de son travail. Il prit son téléphone et appela son père, Steve.

- Hey, Papa, c'est moi.

- Salut, fiston.

Peter pouvait entendre l'émotion dans sa voix.

- Je pourrai pas être là pour Noël, j'ai un dossier à finir pour le tribunal.

- Je vois... Peter, ça fait deux ans qu'on t'a pas vu...

- Je sais, Papa ! Je travaille, je ne peux pas être partout, grogna-t-il.

Steve ne dit rien, bien sûr il voulait lui dire ses quatre vérités, mais il ne voulait pas se disputer avec lui, pas maintenant. Premièrement parce qu'il voyait très peu son fils et qu'il voulait pas non plus couper les ponts avec lui...

**

Quand il rentra chez lui, il sentit un froid glacial qui l'envahit. Il vérifia si son chauffage était allumé, mais oui, il l'était. Peter partit alors dans son salon et s'assit sur son grand canapé en cuir en tombant de fatigue. Il travaillait trop, ça il le savait très bien. Cependant il ne pouvait pas ralentir, ce n'était pas possible. Il s'endormit, épuisé par sa journée.

- Peter, murmura une voix.

Cette voix ressemblait au vent qui hurlait. Peter sursauta. Son appartement était vide. Il se leva et partit dans sa cuisine pour prendre un verre d'eau. En retournant dans le salon, il vit une silhouette devant sa fenêtre. Elle était blanche, presque transparente. Peter n'en croyait pas ses yeux. Il se dit qu'il devait être vraiment fatigué pour avoir des hallucinations. La silhouette se tourna vers lui, elle avait de grosses chaines tout le long de son corps. Elle avait l'apparence d'un homme qu'il connaissait mais il ne se rappelait pas.

- Peter..., dit-il.

Le jeune homme s'approcha de ce fantôme en fronçant les sourcils. Ce n'était pas possible, il devait rêver.

- Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ?

- Tu n'étais qu'un bébé à ma mort. Oh, Peter, tu as tellement changé. Tu es devenu comme moi, aussi égoïste, aussi cupide que moi.

- Quoi ? Mon, dieu je dois rêver...

Le fantôme éclata d'un rire qui glaça le sang de Peter.

- Non, tu ne rêves pas, mon fils. J'ai été tellement arrogant que ta mère est morte avec moi dans cet avion, car je n'ai pas voulu écouté le pilote qui me prévenait que le temps n'était pas approprié pour le décollage.

Peter recula en fronçant les sourcils. Qu'y avait-il dans l'eau pour qu'il ait cette hallucination ?

- Tu vas recevoir la visite de trois esprits de Noël. L'esprit du passé, celui du présent et celui du futur.

Peter allait s'approcher mais le fantôme partit dans un souffle qui hurlait comme le vent. Il secoua la tête en soupirant. Voilà, il avait halluciné, ce n'était pas grave. Il alla donc dans sa chambre et se rendormit.

**

Il était vingt-trois heures, quand Peter se réveilla en sursaut en entendant un bruit sourd taper contre le mur. Ce devaient être ses voisins, encore, se dit-il. Il alluma sa lampe de chevet et se leva, et il vit une femme, aux cheveux blonds presque blancs. Elle était vêtue d'une grande robe, blanche comme la neige, avec des touches de rouges sur le haut.

Peter se frotta les yeux comme lorsqu'il était petit et qu'il voulait être sûr que la situation était vraie. La femme s'avança avec un léger sourire sur son visage.

- Tu dois être Peter.

- Qui êtes-vous ? demanda-t-il d'un ton aigre.

- Je suis le fantôme des Noëls passés, dit-elle d'une voix douce, normalement ton père aurait dû te prévenir de ma venue.

Peter secoua la tête, ce n'était pas possible, il avait l'impression de revivre l'histoire de Scrooge dans Un chant de Noël de Charles Dickens.

- Euh, si vous parlez de mon hallucination de toute à l'heure, oui, elle m'a prévenue.

La jeune femme rit doucement et s'approcha de Peter en prenant sa main.

- Bien, allons-y, maintenant.

- Mais...

Il n'eut pas le temps de répondre que la jeune femme ouvrit un portail qui ressemblait à une porte et s'avança vers elle en trainant Peter avec elle.

Peter arriva dans une pièce qui ressemblait à sa chambre quand il était petit, dans la Tour Stark.

- Mais ... comment ? commença Peter.

- C'était ton premier Noël si je me souviens bien ?

Peter sentit quelque chose en lui en voyant son père, Steve, endormi, la tête contre les barreaux du lit de bébé, lui tenant la main.

Tony arriva dans la pièce et prit les deux amours de sa vie en photo. Il fallait juste qu'il immortalise ce moment. Ils avaient adopté ce petit il y a une semaine, maintenant, et Steve était toujours levé pour surveiller son fils, leur fils.

- Steve, chéri, dit-il doucement en le réveillant.

Il se réveilla et regarda son époux d'un air fatigué.

- Peter a fait un cauchemar... Je me suis endormi...

- J'ai vu ça, murmura Tony pour ne pas réveiller leu fils.

- Tu crois qu'on va y arriver ? Je veux dire, et s'il nous aime pas ? Et s'il demande ses origines ?

Tony prit son époux dans ses bras en caressant sa joue. Il avait les mêmes inquiétudes que lui après tout.

- On lui dira la vérité, qui sont ses parents biologiques. Comment ils sont morts. Tout. Et puis, hey, Steve, il nous aimera. On est ses parents.

Steve sourit tendrement et embrassa doucement Tony.

Peter eut un sourire mélangé par quelque chose qui lui brûlait les yeux. Ça faisait tellement bizarre de voir ses parents comme ça, inquiets. Peter les avait toujours vus être sûrs d'eux. Ils avaient été d'excellents parents pour lui. Il n'aurait pas rêvé mieux.

- Ça ne devait pas être facile pour tes parents, pas vrai ? demanda la jeune femme.

- Je sais pas, soupira Peter. J'imagine qu'être homosexuel dans les années 90 ne devait déjà pas être de tout repos, alors être parents dans une famille homoparentale... Mais bon, hein, c'est eux qui ont choisi de m'adopter, j'ai rien demandé.

- Oui, j'imagine, dit-elle en levant les yeux au ciel. Poursuivons.

Elle ouvrit encore une autre porte magique et ils rentrèrent dans une autre pièce. Peter ne reconnut pas l'endroit en premier lieu, mais il se rappela en entendant la musique au loin. Peter ne voulait pas voir ce moment, c'était trop dur pour lui et il s'en souvenait encore maintenant. Il devait avoir sept ans pendant ce souvenir. Le fantôme et lui s'avancèrent alors vers la petite pièce où se tenait un enfant et un groupe de garçons.

Le jeune Peter était habillé pour la représentation de Noël de son école. Sa classe jouait un classique anglais, Peter Pan, et le jeune homme était surexcité à l'idée que ses deux pères soient présents. Peter était encerclé par trois garçons qui se moquaient de lui. Peter avait l'habitude que cette mini-bande, menée par Flash, se moque de lui.

- Dis, Stark ! J'ai une question : lequel de tes deux pères joue la mère ?

- Ta gueule, Flash, cria le jeune homme.

- Mais ce n'est pas très gentil, ça, petit con !

Peter sentit une vague de colère en lui et frappa Flash en pleine figure. Il savait qu'il n'avait pas le droit de se battre mais il ne pouvait pas remettre en question son honneur à cause de sa famille. Oui, parfois Peter aurait aimé avoir une famille normale, et même s'il aimait ses parents plus que tout, il n'en pouvait plus de ces insultes envers eux. Peter se mit sur Flash et le frappa jusqu'à que la maitresse les sépare.

À la fin de la journée, Peter était dans sa chambre après sa représentation. Peter avait un œil au beurre noir à cause de sa bagarre avec Flash. Steve et Tony entrèrent dans sa chambre avec un léger sourire sur leurs lèvres. Ils voulaient parler, le jeune homme le savait. Tony lui donna une poche de glace pour son œil.

- Hey, fils, on aimerait savoir pourquoi tu t'es battu avec ce garçon, aujourd'hui ? demanda Steve.

- Parce que...

- Peter, tu ne peux pas t'en sortir avec un « parce que » cette fois, grogna Tony.

Peter se leva d'un bon, en colère.

- Parce que c'est de votre faute ! Vous savez pas ce que je vis à l'école. Tout le monde se moque de vous ! Pourquoi il a fallu que vous m'adoptiez, sérieusement ! hurla Peter en regardant Steve droit dans les yeux.

- Hey ! Parle à ton père sur un autre ton, gamin, dit Tony d'une voix sévère qui fit peur Peter.

- Je vous déteste !

Le jeune Peter partit en courant à l'autre bout de l'appartement.

Il regarda la scène avec une habitude distante. Il se souvenait parfaitement de ce moment-là. Il s'était enfuit et ses parents l'avaient cherché partout dans New York. Il avait gâché ce Noël-là.

- Tu n'as pas été très gentil avec tes parents ce soir-là.

- Peut-être... Mais grandir dans une famille différente à cette époque c'était horrible, ils auraient dû réfléchir à deux fois avant de me prendre.

- Peut-être que c'est juste aux autres de ne pas avoir l'esprit fermé et d'accepter que l'amour des parents suffit à un enfant, non ?

- Dans quel monde de bisounours vivez-vous ? dit Peter d'un ton sarcastique.

Le fantôme le regarda puis ouvrit une autre porte pour emmener Peter dans un autre souvenir. Cette fois-ci il était âgé de vingt-et-un ans. Peter se souvenait parfaitement du Noël d'y il y a deux ans. Il était assis sur le canapé pour attendre sa petite-amie. Il ferma les yeux, il ne voulait pas voir cette scène.

- On peut partir ?

- Je crois qu'il vaut mieux que vous regardiez cette scène, mon cher.

MJ entra dans la pièce. Peter la regarda avec un sourire et il se mit à genoux directement. Oui, il avait l'intention de la demander en mariage. MJ avait l'air embarrassé, Peter allait parler.

- Laisse-moi parler, s'il-te-plaît, Peter.

Le jeune homme se releva et prit la main de sa petite-amie, mais elle les retira.

- Qu'y a-t-il ? demanda-t-il.

- Je peux pas... Je-Je te quitte Peter...

- Pardon ?

- Je peu-peux pas.

Peter avait envie de lui hurler dessus. Pourquoi ? Pourquoi voulait-elle partir maintenant ? Ils étaient si heureux. Et Peter l'aimait tellement.

- C'est parce que je veux te demander en mariage c'est ça ?

- Non...

- Alors dis-moi, supplia-t-il. Je changerai...

- Peter... Tu as changé et moi aussi...

- Oh, arrête ! « Ce n'est pas toi, c'est moi » : j'ai déjà entendu ce cliché, lui cria-t-il.

MJ était maintenant, elle aussi, énervée.

- Non, c'est parce qu'hier, quand j'ai dit au diner avec tes parents que je voulais ouvrir ma galerie, qu'as-tu dit ?

Peter soupira et se servit un verre de whisky. Il le but d'un coup sec et la regarda d'un regard noir.

- Oui, Peter, je te cite « je mettrai pas un dollar dans cette fichue galerie ! ».

- MJ, ton projet est voué à l'échec et ce n'est pas moi...

- Tais-toi ! lui cria-t-elle. Je ne peux pas sortir et encore moins être mariée avec quelqu'un qui ne croit pas en moi. Donc oui, Peter, je te quitte et sérieusement, c'est la meilleure décision de ma vie !

La jeune femme quitta son appartement en claquant la porte alors qu'il essayait de la rattraper.

Le fantôme prit la main de Peter qui voulait faire comme son ancien lui-même, poursuivre la jeune femme. Quand Peter ouvrit les yeux, il se revit dans son appartement actuel. Il était seul. La jeune femme blonde était déjà partie. Il soupira en s'asseyant sur le lit, passant ses mains sur son visage. Son dernier souvenir l'avait anéanti. Revoir MJ le quittant lui avait brisé une nouvelle fois le cœur.

**

Peter fut réveillé par un son de cloche qui résonnait dans la chambre. Il se réveilla et se leva de son lit. Il vit une autre femme, rousse, vêtue d'une longue robe verte. Peter la regarda. S'il se souvenait de l'histoire que son père lui avait lu quand il était petit, cela devait être le fantômes du Noël présent. Peter s'avança en soupirant.

- Allons-y, montrez-moi comme je suis horrible...

- Bonjour à vous aussi, Peter.

Elle lui tendit la main et Peter la prit à contre-cœur. Il se demandait vraiment ce qui l'attendait maintenant. La jeune femme fit sonner une clochette et elle et Peter arrivèrent dans le salon de la Stark Tower. Ses parents étaient dans le canapé, assit l'un à côté de l'autre en train de prendre un verre.

- Peter t'a dit pourquoi il ne pouvait pas venir ? demanda Tony.

- Il est sur une grosse affaire... Il a énormément de travail.

Tony soupira, son visage était fermé. Peter était triste de voir son père comme ça.

- Du travail, hein ? Et toi et moi on fait quoi, on s'amuse ?

- Chéri...

Tony se leva en passant sa main dans ses cheveux.

- Notre fils nous déteste, Steve.

- Tony, non ...

- Si ! Il nous déteste. Il nous l'a dit à maintes reprises et ça fait deux ans qu'on l'a pas vu !

Steve se leva et prit son époux dans ses bras. Il savait très bien qu'il était en train de retenir ses larmes.

- Il me manque...

- Il me manque aussi, Tony.

Peter regarda ses deux pères. Tony pensait vraiment qu'il les détestait, ce qui était faux. Il les aimait, ils étaient ses parents mais surtout, ils lui avaient tout donné.

- Vos parents doivent être fiers d'avoir un fils qui a réussi.

- Sûrement...

- Ils doivent vous manquer ? demanda le fantôme d'une voix douce.

- Oui, mais que voulez-vous, je travaille énormément.

La jeune femme fit sonner sa cloche et ils arrivèrent dans une autre pièce. C'était un appartement qu'il ne connaissait pas. Il n'avait jamais mis les pieds ici, il ne savait pas où il était. Et puis il vit une femme rousse entrer dans la pièce du salon, où une jeune femme et une enfant étaient assises devant la télé. C'était Dona, sa secrétaire.

- Tu peux partir, Laura. Oh, et, la semaine prochaine, je n'aurai pas besoins de toi.

La jeune femme hocha la tête et partit alors que la gamine sautait dans les bras de sa mère. Peter comprit alors la jeune fille était la baby-sitter de la petite. Peter ne savait même pas que Dona avait une fille.

- Maman va rester avec toi la semaine prochaine.

La fillette sauta toute heureuse mais on pouvait voir que la mère cachait ses larmes.

- Je pense qu'on ira chez mamie après.

- Mais maman, je pensais que tu travaillais, dit-elle avec une moue.

- Non... Maman - comment dire... Maman n'a plus de travail... Mais tout ira bien, hein ? On est toutes les deux.

Dona serra fortement sa fille contre elle. Peter pouvait le voir, elle était en train de pleurer. Peter recula en soupirant, sous le regard intrigué du fantôme.

- Qu'y a-t-il, Peter ?

- Je ne savais pas qu'elle avait une fille... Je pensais qu'on était amis.

- Je croyais que des amis se disaient tout. Comment est-ce possible que vous n'étiez pas au courant ?

- Parce que je suis un sombre connard et que c'était juste une employée pour moi.

Le fantôme acquiesça et fit sonner sa cloche. Ils arrivèrent dans une grande salle où il y avait plein de monde. Peter vit au loin une jeune femme qui lui donna un léger sourire. Cela faisait presque deux ans qu'ils ne s'étaient pas vus, depuis qu'elle l'avait quitté. MJ était ravissante dans sa robe noire, Peter eut mal au cœur en la voyant. Il n'avait pas arrêté de l'aimer.

Il regarda autour de lui, il savait que MJ avait ouvert sa galerie et vu le monde, elle avait du succès.

- Si je me souviens bien, Peter, vous lui avez dit...

- Que c'était de la folie, oui, coupa Peter. J'étais pas un petit-ami en or avec elle. Elle est sûrement plus heureuse, maintenant.

- Pourquoi à l'époque vous pensiez ça ?

- Car je suis égoïste et je voulais pas qu'elle ait plus de succès que moi, j'imagine.

Le fantôme hocha la tête avec un sourire puis prit la main de Peter.

- Vous commencez à comprendre Peter, dit-elle en faisant sonner sa cloche.

**

Peter avait été chamboulé par les choses qu'il avait vues ce soir, surtout les moments du Noël présent. Voir ses parents, presque en train de pleurer à cause de lui, la vie de Dona ruinée à cause de lui mais surtout MJ heureuse sans lui. Ça lui avait fait quelque chose. Il avait un goût amer en lui qui ressemblait à de la honte et à de la haine. Il se haïssait. Il était vraiment un mauvais fils, ami mais surtout petit-ami. Peut-être était-il vraiment une mauvaise personne et qu'il méritait en fait ce qui lui arrivait.

Une femme aux cheveux noirs apparut. Elle était vêtue de noir. Peter se leva en soupirant.

- J'imagine que vous êtes le fantôme des Noël futurs, dit-il d'un ton nonchalant.

Le fantôme hocha juste la tête en lui tendant la main. Le jeune homme s'avança alors vers elle en lui prenant la main. Il n'avait pas envie de voir son futur.

D'un coup de baguette, le fantôme ouvrit un portail et ils arrivèrent dans en endroit où Peter n'avait jamais mis les pieds. Un vieil homme était assis dans son fauteuil, Peter ne le reconnut pas au premier regard mais en regardant avec plus d'attention, il vit que cet homme vieux n'était autre que son père, Steve. Un autre homme entra, Peter le sentait, c'était lui. Il s'assit à côté de son père.

- Je vais partir, papa... Tu devrais peut-être aller dans une maison de repos ou chez tante Natasha.

Steve regarda son fils en soupirant légèrement.

- Je me doutais que tu allais me demander ça. Il est hors de question que je quitte cette maison.

- Papa, tu ne peux pas rester seul. Qui va s'occuper de toi ?

- En tout cas, pas toi, dit-il d'un ton amer en se levant. Cette maison appartient à ton père et à moi. J'ai le souvenir de ton père ici.

- Mais il n'est plus là... Je pars à l'autre bout des Etats-Unis, tu ne peux pas rester seul—

- Oh, Peter, tais-toi. Depuis que tu travailles, ton père et moi on a appris à rester seuls et ça ne va pas changer. Même pour l'enterrement de Tony tu n'étais pas là.

Peter se leva et affronta le regard de son père.

- Hey, c'est pas juste ! Je t'ai envoyé une carte.

- Non, je rectifie, ta secrétaire a envoyé une carte. Tu ne t'es pas dit que, peut-être, j'avais besoin de mon fils le jour de l'enterrement de mon époux ?

- Papa —

- Non, laisse-moi parler. Tu es devenu comme ces personnes riches qui n'ont absolument pas de cœur. Même Tony n'était pas comme ça et pourtant, il n'était pas parfait. Tu ne penses qu'à toi ! Donc pars, va travailler, mais ne prends pas la peine de revenir car cette fois-ci je ne serai pas là. Je t'ai pardonné trop de choses, Peter mais cette fois-là, tu as été trop loin.

- Tu me renies, alors ? Tu sais quoi, sérieusement, j'aurais préféré avoir d'autres parents.

- Tu n'as pas vraiment été un fils parfait non plus, Peter. Tu t'es renié tout seul mon cher fils.

Peter regarda son père avec de la haine dans ses yeux.

- Ne compte pas sur moi pour t'envoyer une carte quand tu passeras l'arme à gauche, dit Peter en partant.

Même le Peter actuel ne se reconnaissait pas dans cette future version de lui. Qu'est-ce qui lui était arrivé pour qu'il devienne comme ça ? Voir son propre père le renier avait été quelque chose qui lui avait fait mal au plus profond de lui-même. Comment ce Peter, vingt ans plus tard, pouvait être comme ça ?

Peter regarda le fantôme mais elle ne dit rien. Et à vrai dire, elle le mettait trop mal à l'aise pour demander quoi ce soit. Elle lui prit la main et avec sa baguette magique, ils quittèrent la pièce pour arriver dans un autre Noël. Ils arrivèrent dans une rue de New York, Peter la connaissait bien. Il prenait souvent son café qui n'était pas loin de son bureau. Ils entrèrent dans le café et Peter se vit dans la queue en train de regarder son portable comme à son habitude. Il était toujours pris par son travail.

Peter avait environ quarante ans et comme toujours, il était plongé dans son portable et ne faisait pas attention au monde qui l'entourait. Sa secrétaire avait oublié son café et le voilà obligé d'aller le chercher lui-même.

- Monsieur, c'est à vous.

- Je prendrai un grand Americano, ordonna-t-il sans quitter son portable des yeux, ne prenant pas la peine de regarder la serveuse.

- Je vois que tu es toujours un gros con.

Peter leva les yeux, prêt à pousser sa gueulante contre celle qui avait osé l'insulter. Pourtant il ne fit rien. Il reconnaissait cette femme devant lui, c'était son ancienne secrétaire : Dona.

- Qu'est-ce que tu fais là ?

- Je travaille, Monsieur Stark, dit-elle d'une voix amère.

Dona travaillait là. Elle lui donna son café et il partit.

Peter se retourna vers le fantôme de Noël.

- Ce souvenir est faux ! Dona a un CV en or ! Elle n'aurait pas...

- Malheureusement elle n'a pas eu une vie simple après son départ de votre entreprise. La santé de sa fille s'est aggravée un mois après vous l'ayez virée. Elle a perdu tout ce qu'elle avait et aucun employeur ne voulait l'embaucher, surtout pas en voyant qu'elle avait travaillé pour vous.

- Mais pourquoi ? s'étonna-t-il.

- Car ils avaient peur de vous. Elle a trouvé un travail ici, mais ce n'était pas assez pour payer les factures des médecins. Et sa fille est décédée l'année dernière.

Peter avait envie de pleurer tout d'un coup. Il avait juste gâché la vie de Dona, simplement parce qu'il ne pouvait pas se passer de son travail. Le fantôme prit sa main et changea de lieu.

Ils arrivèrent alors dans son appartement. Il y avait sa tante Natasha qui devait avoir quatre-vingt ans maintenant et son meilleur ami, Ned. Ils étaient habillés en noir. Ned s'assit sur le canapé en soupirant.

- Personne n'était là, dit-il tristement.

- Mon neveu était un con, même son propre père le disait. Mon frère a toujours été déçu du fait qu'il n'arrivait pas à le faire changer. Personne n'a compriz pourquoi il était devenu aussi froid, amer et avide de sa personne.

Ned soupira et regarda alors la photo de lui et son meilleur ami quand ils étaient au lycée.

- Il a toujours été un con, avoua Ned.

- Tu as des nouvelles de MJ ? je pensais qu'elle aurait aimé être ici.

Ned soupira et regarda alors la tante de son meilleur ami.

- Et bien, MJ est partie vivre chez sa fille à Paris. Je ne pense pas qu'elle viendra à vrai dire.

- Je suis heureuse pour elle, dit Natasha avec un sourire. On a toujours besoin de sa famille, c'est une leçon que j'aurais aimé que Peter apprenne. Mon frère a été brisé quand Peter est parti après la mort de Tony. Il est mort avant même que son fils vienne le voir et maintenant Peter...

- Je suis sûr qu'ils règlent le compte de Peter là-haut, dit Ned en riant légèrement. Il faut vraiment être bête pour prendre sa voiture dans un blizzard.

- Je crois que Peter n'a pas réfléchi sur ce coup, soupira-t-elle.

Peter observa la scène avec les larmes yeux. C'était donc ça, son futur ? Quelqu'un qui n'a plus d'amis, qui ne parle plus à sa famille et qui meurt seul et insulté. Peter n'avait pas envie d'être de ce futur, lui qui avait voulu être avocat pour aider ceux qui était en difficulté. Et maintenant, le voilà un requin au service des personnes les plus pourries du monde. Oui, il se faisait un très bon salaire mais à quoi bon.

D'un coup de baguette, le fantôme le ramena dans sa chambre.

- Dites-moi que je peux encore changer mon avenir ? demanda Peter avec une voix apeurée.

- Je ne peux pas vous le dire.

- Alors à quoi ça sert de m'avoir montré tout ça ? s'énerva Peter.

- À ce que tu comprennes que tous tes choix changent ta vie et ont un impact sur la vie des autres.

Sur ces paroles, le fantôme partit, laissant un Peter seul et désorienté.

**

Le lendemain matin, Peter se réveilla. Il avait un de ces mal de crâne, comme le lendemain d'une grosse soirée. Il se souvient alors de ce qui s'était passé durant la nuit. Peter regarda son téléphone, on était le vingt-quatre décembre. Il se leva d'un bond. Il fallait absolument qu'il se dépêche et qu'il change son futur qui n'était pas glorieux. Il s'habilla avec un simple t-shirt, jeans et un pull blanc en grosse laine. Il commanda alors le premier Uber pour aller sur son lieu de travail.

En arrivant, Peter vit tous ses stagiaires qui travaillaient déjà à huit heures du matin. Peter les regarda en mordant sa lèvre puis il fit signe à tout le monde pour attirer l'attention.

- Bon, rentrez chez vous !

Ils se regardèrent tous ne sachant pas ce qui se passait. Ils pensaient bien sûr qu'ils avaient été virés mais n'osèrent rien dire.

- Je veux dire par là, rectifia Peter, on est le vingt-quatre Décembre, alors rentrez chez vous. Passez Noël chez vos amis ou votre famille. D'ailleurs, je me suis permis de vous mettre sur votre compte une prime de Noël de cinq mille dollars qui peut payer peut être vos billets d'avion ou juste vous faire plaisir. Et dès janvier vous aurez une augmentation de mille dollars. Allez, on se voit mardi. Passez un bon réveillon et un bon Noël !

Les stagiaires le regardèrent puis applaudirent. Peter sourit pour la première fois de la journée puis il quitta le bureau en rappelant bien sûr à ses employés que c'était un jour de congés et qu'il ne voulait plus les voir jusqu'à mardi. Il prit un taxi et partit droit vers son prochain rendez-vous. Une fois que le taxi fut garé, Peter marcha vers l'appartement et sonna à la porte. La porte s'ouvrit sous le regard surpris de la femme rousse.

- Qu'est-ce que tu fous là ? demanda-t-elle.

- Dona, je te demande pardon... J'ai... J'ai vraiment été un patron con, j'ai merdé ! Je m'en veux... Je voudrais que tu reviennes travailler pour moi.

- Et tu crois que je vais accepter ?

Peter soupira en baissant la tête.

- Écoute, je sais que tu as une fille...

- Comment ?

- Peu importe, soupira-t-il. Demande-moi ce que tu veux et je te jure, je le ferai.

Dona regarda au loin sa fille qui jouait dans son salon puis tourna sa tête vers son ancien patron.

- Je veux une augmentation de 20%, je veux tous mes mercredis et je te préviens, je ne travaille plus le week-end. Je ne viens plus non plus te chercher dans les soirées auxquelles tu as bu.

- Promis, sourit-il. J'accepte, Dona. J'ai une condition, par contre.

Dona leva les yeux au ciel en murmurant « j'en étais sûre ». Elle regarda alors Peter en attendant sa condition.

- Écoute, j'ai appris pour la santé de ta fille et... Je veux t'aider, pas en tant que patron mais en tant qu'ami car à mes yeux tu es ce qui se rapproche le plus d'une meilleure amie.

- J'ai pas besoin de ton aide Peter...

- Mais sache que si tu as besoin, je suis là. Pour la garder ou même payer ses soins si tu peux pas.

- Mais qui êtes-vous ? Et qu'avez-vous fait à Peter Stark ?

Peter rit en secouant la tête.

- Disons que j'ai eu la visite de trois fantômes de Noël qui m'ont fait réfléchir à mes actions. On se dit à mardi alors ?

Dona hocha la tête avec un sourire amusé.

- À mardi, patron.

Peter lui sourit et partit de son immeuble. Il partit ensuite en direction du sud de Manhattan. Il n'était pas sûr, sur ce coup, mais il avait besoin de se faire pardonner. Il entra alors dans la galerie d'art. Peter voyait bien que la galerie fonctionnait bien, il l'avait vu dans un de ses souvenirs. Le jeune homme marchait en regardant alors les toiles, les sculptures. Il ne s'y connaissait vraiment pas en art mais il était là pour une bonne raison.

Alors qu'il regardait une toile, il entendit des bruits de hauts talons s'avancer vers lui.

- Excusez-moi, monsieur, mais la galerie n'est pas encore ouverte.

Peter eut un pincement au cœur en entendant la voix de la jeune femme. Il passa sa main dans ses cheveux et retourna. Il regarda alors cette jeune femme, qui avait été le seul amour de sa vie. Elle était si belle. Peter était toujours amoureux d'elle.

- Peter...

Le jeune homme s'avança d'un pas vers elle.

- Hey... Salut, MJ, dit-il timidement.

La jeune femme le regarda en fronçant les sourcils.

- Que fais-tu ici ?

- Je voulais savoir comment tu vas...

- Après deux ans, dit-elle d'un ton amer. Peter, je travaille, j'ai pas le temps et surtout, on a rompu, j'ai pas très envie de te parler...

- Je fais vite... J'ai été le pire petit-ami au monde. MJ, je suis vraiment désolé. Tu es tellement talentueuse, regarde, ta galerie fonctionne tellement bien. J'aurais dû faire plus attention à toi... Et le fait que tu aies refusé ma demande : je comprends, si j'avais été toi je me serais largué depuis longtemps.

MJ rit doucement puis regarda son ancien petit-ami.

- Peter, je ne sais pas ce que tu veux...

- Je veux que tu me donnes une autre chance, MJ... Tu es la seule personne que j'ai aimé et je ne vois pas ma vie sans toi, dit-il en prenant les mains de la jeune femme.

- Je... peux pas, Peter.

- Oh, tu... tu as quelqu'un, c'est ça ?

Peter retira ses mains puis baissa les yeux. L'idée que MJ avait refait sa vie lui brisa le cœur, mais il pouvait comprendre ; c'était une femme géniale.

- Non, ce n'est pas ça, soupira-t-elle. Peter, le soir de ta demande j'ai appris que j'étais enceinte... Et, comment dir ... Je ne me voyais, pas à l'époque...

- Tu ne me voyais pas père, finit Peter.

- Oui, avoua MJ.

Peter baissa la tête et fit pour s'en aller. Mais il se retourna et regarda la jeune femme.

- J'aimerais savoir si tu as gardé le bébé, demanda-t-il en regardant MJ.

- Oui... C'est une fille.

- Elle s'appelle comment ? demanda-t-il en retenant ses larmes.

- Alice. Elle va avoir deux ans bientôt, dit-elle puis ajouta en voyant les larmes du jeune homme. Je suis désolée Peter je ne pensais pas que tu aurais voulu de cet enfant.

- Non, je comprends... J'étais... j'étais un enfoiré, j'aurais apporté plus de mal que de bien dans sa vie. Je... Je voudrais la voir.

- Elle est chez mes parents, mais... Oui, bien sûr.

Peter sourit légèrement puis alla vers la porte de sortie. Pourtant, avant de partir, il se retourna vers MJ.

- Je suis sérieux, MJ, dit-il en la regardant une dernière fois. J'aimerais vraiment une deuxième chance.

Il partit de la galerie, le cœur lourd. La nouvelle lui avait fait un choc, et pourtant il avait un sourire sur les lèvres. Il était père et sa plus grande envie était de changer pour que sa fille ne le voie pas comme il était devenu aujourd'hui : un sale homme orgueilleux et égoïste.

Il arriva à la tour Stark et demanda bien à JARVIS de ne pas prévenir ses parents de sa présence. Alors qu'il était dans l'ascenseur, il reçut un message de MJ, lui disant que s'il voulait toujours rencontrer sa fille, elle était d'accord et qu'il n'avait qu'à lui dire quand. Le jeune homme sourit et lui répondit rapidement qu'il serait libre peu importe le jour. Il arrangerait son emploi du temps.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, Peter entra dans le salon et vit Steve dans la cuisine en train de faire ses gaufres. C'était son habitude, tous les vingt-quatre décembre, Steve faisait des gaufres.

- Je crois que l'odeur de tes gaufres m'a vraiment manqué.

Steve arrêta ce qu'il faisait en sursautant. Peter eut l'impression que son père allait faire une crise cardiaque.

- Peter, murmura-t-il.

- Salut, papa...

Steve s'avança vers son fils rapidement et le prit dans ses bras comme si sa vie en dépendait. Il embrassa sa joue et le serra contre lui encore une fois.

- Mais que fais-tu ici ? Je pensais que tu travaillais...

- Je sais mais j'avais besoin de mes parents et... mes parents avaient besoin de moi aussi. Et puis, c'est Noël.

Steve ne dit rien mais le garda contre lui. Deux ans, qu'il ne l'avait pas vu. Ces deux longues années sans voir son fils avaient été un déchirement pour Tony et lui.

- Steve, tu n'aurais pas vu mon...

Tony s'arrêta en voyant le jeune homme dans les bras de son époux. Il n'arrivait plus à parler sous le coup de l'émotion. Peter lâcha son père pour aller dans les bras de Tony et le serra fortement.

- Hey, fiston qu'y a-t-il ? demanda Tony en le serrant contre lui.

- J'avais besoin de mes parents.

- Welcome back, son.

Tony lui sourit et il reprit son fils dans ses bras. Steve se joignit au câlin familial.

Ils passèrent alors la journée ensemble. Peter était tellement heureux d'être avec sa famille. Ça lui avait manqué, jamais il n'aurait pensé qu'à vingt-cinq ans il aurait eu encore besoin de ses parents. Mais maintenant, il le savait et étant père lui-même, désormais, il savait qu'il n'aurait pas aimé que sa fille ne lui parle plus, même s'il ne la connaissait pas encore.

Peter était pensif, son portable sonna et il le regarda, un peu gêné de devoir interrompre ce moment avec ses parents.

- Le travail ? demanda Tony.

- Non... Ça vous dérange que MJ passe, demanda-t-il un peu gêné.

Tony et Steve se regardèrent puis se tournèrent vers leur fils.

- Non, dit Steve. Je ne savais pas que vous étiez toujours ensemble.

- Non. Mais... enfin... j'ai appris que j'avais... Enfin... J'ai une fille, papa.

- Il est pas trop tôt, s'exclama Tony.

Steve lui lança un regard qui voulait dire « tais-toi ». Peter connaissait ces regards qu'échangèrent ses parents. Ils étaient au courant.

- Vous le saviez ?

- Oui.

- Peter, commença Tony. On n'avait plus de nouvelles, donc on a été voir MJ et elle a craqué et nous a tout dit. On était pas d'accord pour qu'elle ne te dise rien mais on voulait connaitre notre petite-fille. Et on l'a aidé quand elle avait besoin.

- J'y crois pas, soupira Peter. Vous m'avez menti alors.

- Pour ta gouverne jeune homme, tu n'étais pas un fils parfait, avoua Steve. Et tu n'étais pas prêt à être père.

Peter se tut. Il aurait voulu être au courant avant. Il aurait voulu se rendre compte plus tôt. Il se rappela alors de son souvenir du futur avec son père. Peter ne voulait pas en arriver là.

- Donc j'imagine que MJ peut passer me présenter ma fille, alors ?

- Bien sûr, répondit Tony avec un sourire.

- Tant mieux car je ne me voyais pas affronter ça seul.

- Tu n'es pas seul, Peter. Ton père et moi, on est là, ajouta Steve avec un sourire.

Peter avait les larmes yeux après les paroles de son père. Ses parents le prirent alors dans leur bras. Peter savait que grâce à sa famille et à ses amis, il pouvait changer. Il le devait. Sinon à quoi auraient servi les fantômes de Noël. Il leur était reconnaissant et il n'oublierait jamais ce Noël où Peter s'était rendu compte que l'argent ne faisait pas le bonheur. Et l'esprit de Noël était avant tout d'être avec les personnes qu'il aimait et qui l'aimaient en retour. 

Et voilà ! J'espère que cette histoire vous a plu ! Elle vient clôturer ce Calendrier de l'Avent 2019.

Voilà, pas d'annonce d'un prochain OS, aujourd'hui, bien sûr, l'annonce d'une note, simplement.

Je vous souhaite un très bon Réveillon de Noël, et, de manière plus générale, de très bonnes fêtes ! ❄️

Je vous embrasse, prenez soin de vous ❤️ on se retrouve plus bas.

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