18. What if he was hurt ?
Hello tout le monde ! Joyeux 18 Décembre ! Comment allez-vous ? :)
Aujourd'hui, on continue sur notre lancée avec cet OS intitulé What if he was hurt ? qui, je l'espère, vous plaira.
Je vous souhaite une bonne lecture !
What if his was hurt ?
- Patron, un message urgent est arrivé pour vous, déclara F.R.I.D.A.Y. en baissant le son de la musique qui était poussée à fond.
- Lis-le-moi, répondit Tony sans lever les yeux de ce qu'il était en train de bricoler, assis sur une chaise roulante près d'un plan de travail en 3D.
- Il s'agit d'un signal de détresse émis par le costume de Monsieur Parker.
Tony releva immédiatement la tête et arrêta tout mouvement. Quand il avait conçu les costumes de Peter, il avait fait attention de les connecter à chaque fois à F.R.I.D.A.Y. de manière à toujours savoir ce que faisait le petit ou s'il avait des ennuis. Il avait également doté le costume d'un signal de détresse qui s'enverrait immédiatement à F.R.I.D.A.Y. avec la dernière position GPS connue, dans le cas où le costume serait détruit ou partiellement.
Alors, si Karen avait émis un signal de détresse, c'était sans doute qu'il était arrivé quelque chose à Peter, et à cette pensée, il sentit comme une chape de plomb lui tomber dans l'estomac. Il se leva tout de suite, prêt à s'équiper et aller le chercher.
- Ok, F.R.I.D.A.Y., Karen a-t-elle laissé un message en plus du positionnement GPS ?
- Non, patron, et aucune communication n'est émise depuis le costume de Monsieur Parker, il est totalement déconnecté.
- Bon sang, jura-t-il en se demandant ce qui avait bien pu arriver au gamin, et en croisant les doigts pour qu'il aille bien. Entre les coordonnées GPS et conduis-moi là-bas.
- Monsieur, je me dois de vous rappeler que Monsieur Parker se trouve en Europe, il est donc sans doute plus judicieux d'utiliser le Super-Jet.
- Equipe-le et emmène-moi jusque là-bas, alors. On pourra y être dans combien de temps ?
- Environ trois heures et vingt-six minutes, patron.
Tony se retint de jurer et chargea F.R.I.D.A.Y. de prévenir Pepper de son absence, avant de monter les escaliers pour entrer dans le jet. Alors qu'il allait franchir la porte, Happy l'interpela, son téléphone à la main :
- Tony ! Il faut qu'on aille à Broek... Bro... Broek Op Lagedil ! Langedik ! Broek Op Langedik, voilà !
- Quoi ? Non, j'ai d'autres choses à faire, Happy, là, le gamin a des ennuis.
- C'est lui qui vient de m'appeler, Tony, apparemment il est en Hollande.
- En Hollande ?! Mais je croyais qu'il – bon, monte, on y va et tu m'expliqueras en route.
Une fois que le jet eut décollé, F.R.I.D.A.Y. aux commandes, Tony s'installa confortablement, déjà un peu plus rassuré de savoir que Peter allait assez bien pour appeler Happy, mais aussi assez désespéré pour le faire.
- Explique, maintenant, demanda Tony en jaugeant son meilleur ami.
- J'en sais pas plus que toi pour le moment, il m'a juste appelé comme ça en me disant qu'il avait merdé et qu'il fallait venir le chercher en Hollande.
Tony médita ses paroles, pensif, et culpabilisant légèrement. Il se faisait du souci pour le petit, qu'il avait laissé se débrouiller quand il avait décidé de prendre sa retraite de super-héros. Il voulait le pousser à être meilleur, à devenir meilleur que lui, et le résultat, c'était que Peter ne l'appelait même pas s'il avait un souci ; il appelait Happy. Comme s'il ne pensait pas que Tony lui répondrait ou viendrait l'aider.
Le vol lui parut long, tant il se posait de questions. Et enfin, le jet amorça sa descente en Hollande pour se poser dans un grand champ de tulipes. Happy descendit le premier, Tony sur ses talons, quand ils aperçurent le petit, boitant, la joue barbouillée de sang, les bras couverts de blessures, portant son bas de costume et ce qui ressemblait à un maillot de football orange.
Marchant aussi vite que son boitillement le lui permettait, il s'avança vers Happy et Tony, et s'arrêta à quelques mètres en tendant le bras vers lui, comme pour leur dire de s'arrêter, ce qu'Happy fit immédiatement, se demandant sûrement ce qui se passait.
- Happy, c'est bien toi ? demanda Peter en criant pour couvrir le bruit du jet.
- Mais bien sûr que c'est moi ! répondit Happy d'un air surpris – ressemblait-il à quelqu'un d'autre qu'à lui-même ?
- STOP ! cria-t-il alors qu'Happy s'approchait à nouveau. D-dis-moi une chose que seul le vrai Happy connaît !
Qu'est-ce qui avait bien pu se passer pour que le gamin soit aussi craintif, surtout envers eux ? Tony descendit quelques marches en levant les bras pour lui montrer qu'il ne lui voulait aucun mal, mais il eut la même réaction paniquée qu'avec Happy.
- Ne bougez pas !
- Ok, gamin, concéda Happy en jouant le jeu et en s'avançant progressivement, euh, tu te souviens quand on était en Allemagne ? T'avais loué un film pour adulte, je l'ai compris en voyant la note, et tu savais pas comment je le savais –
- Ok, ok, c'est bon, ça suffi ! s'exclama Peter en franchissant les derniers pas qui le séparaient d'Happy et en le prenant dans ses bras. Bon sang, je suis content de vous voir.
Tony fronça les sourcils d'inquiétude en voyant la réaction de Peter, qui ferma les yeux avec soulagement quand il prit Happy dans ses bras – une chose qu'il n'avait pas vraiment l'habitude de faire, encore une fois, et Happy avait l'air tout aussi surpris.
- Ok, il va falloir que tu m'expliques ce qui se passe, Peter..., déclara Happy en fronçant les sourcils face au comportement inhabituel du gamin.
Peter se détacha de lui et, d'une commande, Tony éteignit le jet. Le gamin avait l'air désemparé.
- Raconte-nous ce qui s'est passé, petit, dit-il en s'approchant de lui.
Tony restait un peu en retrait, bien malgré lui. Parce que leur relation n'était plus la même qu'auparavant, parce qu'il sentait, profondément, cette culpabilité au fond de son estomac ; il avait l'impression d'avoir abandonné Peter à son sort, avec les Elémentaux, faisant confiance à Nick Fury, qui lui avait dit qu'il gérait la situation. Et, égoïstement, Tony était resté chez lui en pensant que c'était pour le mieux, que ça apprendrait au gamin à s'en sortir sans son aide.
Après tout ce qu'ils avaient vécu, et ces fois où il ne l'avait pas écouté parce qu'il ne le considérait que comme un gamin, il savait qu'il lui fallait de l'aide et qu'il ne pouvait pas tout gérer tout seul.
Peter passa une main dans ses cheveux avec nervosité, les yeux rougis, et Tony crut qu'il allait se mettre à pleurer. Alors il leur raconta pour Mysterio, qu'il s'agissait en fait d'un de ses anciens employés, les illusions et le fait qu'il lui ait donné E.D.I.T.H. en pensant bien faire, en voulant agir pour le mieux. Tony ne pouvait pas lui en vouloir et, pire que ça, il ressentit d'autant plus de culpabilité. Il n'avait rien voulu écouter, en pensant que c'était ce dont le petit avait besoin, mais il n'en était rien.
- Et qu'est-ce qui t'a mis dans un état pareil ? demanda Happy en regardant ses blessures et le fait qu'il avait l'air de revenir d'entre les morts, ses yeux bouffis et sa joue barbouillée de sang séché.
- Mysterio m'a piégé, répondit Peter avec une voix tremblante, due aux nerfs qui le submergeaient, il m'a soutiré les informations dont il avait besoin sur mes amis parce que j'ai compris ce qu'il manigançait avec les drones, et il m'a, euh... en quelque sorte... jeté sous un train – mais ça va, assura-t-il en avisant leurs mines scandalisées et horrifiées, tu vois, je pète la forme !
- Fais-voir un peu tout ça, monte à bord, décida Happy en l'entraînant à sa suite.
- Je vais aller vérifier au poste que tu n'aies rien oublié de compromettant sur ton identité, déclara Tony en descendant du jet, posant juste une main sur l'épaule de Peter en passant pour lui témoigner son soutien.
Après avoir fait le tour du poste et être allé vérifier dans le centre de triage s'il n'y avait effectivement rien de compromettant, il revint au Super-Jet, et se surprit à écouter malgré lui la conversation entre Peter et Happy.
- Aïe, Happy, ça fait mal.
- Je croyais que t'étais super costaud.
- C'est quand même douloureux.
Happy était visiblement en train de lui faire des points, et l'on entendait Peter soupirer sous le coup de la douleur, certainement, avant qu'il ne s'énerve :
- Bon sang, Happy ! ça suffit, c'est bon !
- Reste tranquille, calme-toi !
Le petit sembla se lever, sans tenir compte des propos d'Happy.
- Ne me dis pas de calmer ! Ne me dis pas de me calmer quand j'ai merdé à ce point ! J'ai fait confiance à Beck, tu te rends compte ? je lui ai fait confiance, j'ai cru qu'il était mon ami, et résultat, quoi ? je lui ai donné la seule chose que Monsieur Stark m'a laissé, E.D.I.T.H. et maintenant il va tuer mes amis et anéantir la moitié de l'Europe, alors, s'il-te-plait, NE ME DIS PAS DE ME CALMER ! cria-t-il d'une voix nerveuse et tremblante de colère – envers lui-même, comprit Tony.
Il y eut un silence à bord.
- Pardon, je devrais pas crier, s'excusa Peter. Mais je... depuis que Tony a pris sa retraite, tout le monde n'arrête pas de me demander si je vais devenir le nouvel Iron Man, et je ne sais pas si ce sera moi ! s'exclama le petit avec émotion.
Tony se sentit d'autant plus coupable. Encore une fois, il n'avait pas su l'écouter, il n'avait pensé qu'à lui, il n'avait fait que tester le jeune homme, sans jamais prendre en compte ce qu'il ressentait.
Qu'est-ce qu'il pouvait être stupide.
- Je ne sais pas si ce sera moi, je ne suis PAS Iron Man !
- T'es pas Iron Man, répondit doucement Happy après un petit silence pendant lequel Tony entendit Peter renifler, tu seras jamais Iron Man. Tony est mon meilleur ami, tu sais, et il est complètement à la ramasse, il doute de tout, tout le temps, mais... tu vois, gamin, la seule chose dont il est sûr, c'est qu'il a bien fait de te choisir. Il a confiance en toi. Il ne le montre peut-être pas explicitement, parce que c'est Tony... mais je sais qu'il a agi en faisant du mieux qu'il pouvait. Il n'aurait pas pris sa retraite comme ça s'il n'était pas certain que tu saurais agir au mieux après son départ.
Tony sentit sa gorge se serrer. C'était un des plus longs discours qu'il jamais entendu Happy prononcer. Peter renifla et Happy lui laissa le temps de se calmer. Tony s'en voulait, parce qu'il se rendait compte à quel point il avait abandonné le gamin, et à quel point ce dernier avait encore besoin de lui. Il fallait qu'il soit présent et qu'il l'épaule. Il fallait que Peter reprenne confiance en lui.
- Maintenant... t'as pas d'équipements, tu sais pas où sont tes amis, tu viens de prendre un train dans la figure, et on est toujours au-dessus d'un champ de tulipes... qu'est-ce que tu comptes faire ?
Peter prit alors une grande inspiration avant d'asséner d'un ton plus confiant et qui lui ressemblait davantage :
- Je vais l'éclater.
- Très bon état d'esprit ! répondit Tony en faisant son entrée dans le jet comme s'il n'avait rien entendu de la conversation qui venait d'avoir lieu. Comment tu vas t'y prendre, gamin ? Je t'écoute.
- Euh...
Peter fut surpris de voir apparaître Tony, inconscient du fait que ce dernier avait tout entendu de leur conversation.
- Happy, donne-moi ton portable. C'est quoi ton mot de passe ? demanda-t-il quand Happy le lui eut donné.
- Mot de passe.
Tony se tourna vers son meilleur ami avec un air outré.
- T'es mon chef de la sécurité et ton mot de passe, c'est « mot de passe » ?
- Oui, bon, ça va, j'en suis pas très fier.
Ricanant, Tony se dirigea vers l'avant du Super-jet pour le démarrer en attendant les directives du gamin. Il était temps qu'il reprenne confiance en lui, et Tony ne l'abandonnerait pas, cette fois.
- Ok, ils sont à Londres ! dit-il en leur montrant l'écran du téléphone.
- Alors on y va ! s'exclama Stark. Bon, il te faut un nouveau costume, par contre...
En souriant d'un air fier, Tony appuya sur un bouton et un tableau de bord en 3D apparut dans le fond de l'appareil, et Peter eut un regard impressionné, le même que le gamin lui adressait souvent et qui le gênaient toujours.
- Wow ! Super ! s'exclama-t-il en se dirigeant vers le panneau de contrôle.
Il hésita un instant sur la manière dont il devait s'y prendre, et Tony l'observa attentivement.
- D'accord, euh, montre-moi tout ce que t'as sur Spider-Man, demanda Peter au panneau de contrôle, avec hésitation, jetant un regard rapide à Tony, comme pour demander son assentiment.
Et sous le regard fier de Tony Stark, Peter composa son propre costume à partir de tous les éléments qu'il avait créé pour lui.
Peter avait tort quand il disait qu'il ne serait jamais le nouvel Iron Man, parce que malgré lui, Tony se voyait au même âge, lorsqu'il le regardait. Quand Peter eut terminé son costume, le mentor prit la liberté de s'asseoir à côté de lui et prit un air décontracté pour ne pas inquiéter le petit.
- Je suis fier de toi, Peter. Non mais c'est vrai, regarde-toi : tu prends les mêmes décisions que celles que je pourrais prendre, t'es courageux, tu baisses jamais les bras. C'est bien, petit, déclara-t-il en posant une main sur son épaule et en le regardant par-dessus ses lunettes.
- Merci, Monsieur Stark, sourit Peter avec un air fier, et Tony comprit que seule son approbation comptait pour le gamin.
- Allez, maintenant explique-moi comment tu vas mettre une raclée à ce Mysterio. D'ailleurs, c'est quoi ce nom, franchement...
Peter sourit et entreprit de lui raconter son plan, sous le regard bienveillant et fier d'Happy qui les observait.
Ce gamin était à la hauteur, il le savait.
Hey ! Alors, qu'avez-vous pensé de cet OS ? J'espère qu'il vous a plu.
Demain, nous continuerons notre lancée en ce 19 Décembre, avec un OS écrit par ma Super Team Mate, la meilleure, odinsonswife, intitulé Three pairs of slippers were put down on the chimney, qui est absolument génial et dont le thème est assez peu commun, je dois dire. J'espère que vous serez au rendez-vous ! 😁
En ce qui me concerne, bonne nouvelle : je suis en train d'écrire l'OS 23, qui est le dernier (le 24 ayant été écrit par ma Super Copine), donc ENFIN je respire, je peux même continuer ma traduction !
Merci encore pour tous vos commentaires et vos votes, quelle aventure tous ensemble, c'est vraiment incroyable et génial !
D'ici demain, je ne le répéterai jamais assez : prenez soin de vous, les amis. ❤️
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