Chapitre 68: Effluve d'un arôme absinthe

Je vous poste un deuxième chapitre cette semaine! J'en avais envie et c'est aussi, pour me pardonner de la longue attente pour la suite de cette fanfic~

Bonne lectuuuure :3 


oOoOoOoOo


Arthur soupira en fixant son casier. Il n'avait pas dormi de la nuit, se rappelant qu'il avait dû travailler encore sur ses devoirs d'histoire et de science et qu'il ait regardé un film de thriller pour se relaxer. La pression scolaire commençait à l'étouffer et ils n'étaient pas à la moitié de l'année scolaire...! Il se frotta l'œil gauche et sursauta quand la porte de son casier se mit à claquer, se fermant toute seule, le surprenant et le faisant reculer pour croiser le regard intimidant d'Alexandre.


—A—Alexandre ? l'appela Arthur en bégayant, surprit de le voir si près de lui et pour une des rares fois, sans ses trois amis, Jacob, Justin et Daniel.

—Oh, tu te souviens de mon prénom ? Comme c'est intéressant. Je t'intéresse ?

—N—Non, c'est juste...


Arthur tressaillit en sentant la main droite d'Alexandre toucher sa trachée et passer le bout de ses doigts sous son chemiser blanc pour toucher sa clavicule droite. Le regard perçant d'Alexandre le fixant toujours, droit dans les yeux, il se rapprochait et lui murmura :


—Tu sais, tu aurais pu grandement m'intéresser, révéla Alexandre.


Arthur écarquilla les yeux et recula de quelques pas, son dos rencontrant les autres casiers derrière eux, de l'autre côté du couloir. Arthur regarda autour de lui, mais à cette douzième heure de la journée, ils étaient que tous les deux puisque tout le monde s'était dirigé vers la cantine de l'établissement ou à l'extérieur pour manger dans des fast food. Arthur se sentait comme une brebis égarée et prisonnier d'un prédateur. Arthur déglutit et il sentit le souffle chaud d'Alexandre se répercuter contre l'extrémité inférieure de son cou, au niveau de son œsophage provoquant un rire sèche et méprisant avant de se reculer, son petit rire mesquin faisait remonter l'extrémité de sa lèvre gauche.


Arthur n'avait pas vu, mais Alexandre tenait une pile de documents dans sa main gauche. Suivant le regard anxieux d'Arthur, le sourire mesquin d'Alexandre s'agrandit et bougea sa main gauche, faisant relever à la hauteur de leur visage, la pile de document avant de la plaquer contre le buste svelte d'Arthur, qui les récupéra avant qu'ils ne tombent au sol.


QQu'est-ce que s'est ? bégaya Arthur, tendu par la carrure intimidante de son interlocuteur.


Alexandre vagabonda son regard entre sa pile de documents et le regard curieux d'Arthur.


Mes devoirs. Fais-les.

Quoi ? Mais je ne peux pas !

Si tu peux et tu les feras. Tu as jusqu'à demain pour les faire. Je pense qu'il serait mieux pour toi, que tu t'y mettes maintenant au risque de ne pas y arriver à temps. Je te préviens, tu commets une faute, un retard ou quoique ce soit qui me mettrait en faute, je te démonte.

Mais et mes cours ?

Je te prendrais des notes, railla Alexandre en s'éloignant et son sourire s'agrandit devant le regard hébété de son locuteur.


Arthur tenait contre lui la pile de devoir d'Alexandre et fixait le dos de celui-ci s'éloigner avant de s'arrêter. Il se retourna et se rapprocha dangereusement d'Arthur avant de tendre sa main gauche.


Ton téléphone.

—Quoi ?

Donne-moi ton téléphone.


Arthur secoua négativement la tête faisant rouspéter Alexandre, qui se rapprocha d'Arthur, collant son torse contre le sien et tâtonnant ses poches ou fouillant dans son sac-à-dos sous la gesticulation d'Arthur. Ce dernier vit avec horreur qu'Alexandre brandissait son téléphone et lui cognait l'épaule gauche avec la coque bleu-nuit de son propre téléphone.


Tu vois, ce n'était pas compliqué, clama Alexandre

Que comptes-tu faire avec mon téléphone.

Ça intéressait probablement Jacob que je fasse ça.

Alexandre, je ne suis pas ton escl

Tais-toi.


Arthur ne put s'empêcher de fermer sa bouche et fixer Alexandre pianoter sur son téléphone avant de voir l'interface de son écran que lui montrait Alexandre. Ce dernier souriait, une main dans sa poche droite et l'autre tenant son téléphone. Arthur voyait une série de chiffres et il comprit qu'Alexandre lui donnait son numéro de téléphone.


Je t'appelle, tu réponds. Tu ne me réponds pas, je te démonte. Tu oserais effacer mon numéro, je te démonte. Sache que je n'ai pas besoin de Jacob, Daniel ou Justin pour ça.

Alors, pourquoi tu traînes avec eux, hein ?  Je ne comprends pas ça. 


Alexandre se rapprocha et sentit Arthur tressaillir contre lui, agrandissant son sourire provocateur, cette fois-ci. Il approcha son visage de celui d'Arthur tandis qu'il remettait son téléphone dans la poche arrière du jean d'Arthur et lui souffla :


J'ai l'impression que tu comprends vite. C'est ce que j'aime chez toi, Arthy.

Ne me surnomme pas comme ça. Tu n'en as pas le dro


Il se stoppa quand il sentit des lèvres se poser contre les siennes très chastement, le faisant écarquiller les yeux et il serra les documents contre lui avant de sentir les lèvres de son interlocuteur se retirer des siennes, s'éloignant de sa carrure. Le regard rieur et mesquin d'Alexandre le tendît et il déglutit avant de voir Alexandre sortir de la salle des casiers. Que venait-il de se passer ? Venait-il d'avoir son premier baiser tout court avec cet abruti d'Alexandre? Non, il ne pouvait pas...


Arthur amena sa manche contre ses lèvres et commença à effacer frénétiquement sa bouche pour effacer la sensation qui lui restait. Il sentait encore les lèvres ourlées et lisses d'Alexandre contre les siennes. Et il sentait encore la sensation chaude des mains d'Alexandre palper ses clavicules.


«Tu sais, tu aurais pu grandement m'intéresser, révélait Alexandre ».


Cette phrase terrifiante prenait un sens affreux pour Arthur et il ne put s'empêcher de vouloir effacer le numéro de téléphone d'Alexandre, mais il n'oserait imaginer ce que ce dernier pourrait lui faire dans le cas contraire.


La cloche se mit à sonner le faisant sursauter et tomber quelques documents au sol. Il rouspéta, s'agenouilla et les récupéra un à un avant de se diriger vers la cantine. Il s'assit et commença les devoirs d'Alexandre. Plongée dedans, il n'entendit pas la cloche sonner une heure après et que trois minutes plus tard, quelqu'un s'installer à ses côtés, regarder la pile à sa droite avant de le fixer.


Arthy ?


Arthur sursauta et croisa le regard de Damian.


Salut, Damian.

Tu étais-là ? Pourquoi tu n'es pas venu en cours ?

Ouais, j'étais-là. J'avais des devoirs à finir.

Sérieusement ? Tu m'as dit hier soir, que tu avais fini ceux à remettre demain. Pourquoi tu les fais de nouveau ? questionna Damian.


Arthur soupira de frustration et releva son regard lourd vers Damian.


C'est un interrogatoire ? Est-ce que je t'en pose des questions ?

Quoi ? s'étonna Damian, devant le changement de ton d'Arthur, qui se renfrognait et le regardait méchamment. 

Tu ne m'as pas dit que tu étais un ami de Lyam. C'est quelqu'un d'autre, qui a dû me le dire. 

Tu...es au courant? s'enquit Damian, entrelaçant ses doigts entre eux signalant à Arthur, qu'il était mal à l'aise de cette lourde situation entre eux.

Oui, honnêtement, j'aurais aimé que ce soit toi, qui me le dise avant que quelqu'un d'autre le fasse à ta place. Alors, pourquoi je te dirais ce que je fais actuellement si tu ne me dis pas tout ?

C'est différent.

Pas vraiment, non. Pour moi, ça revient à la même chose, Damian, c'est  comme si je le ressentais en une trahison amicale, Damian.

Ce n'en est pas une. Tout le monde à des secrets...son jardin secret, qu'on ne veut pas dévoiler. C'est la définition même du mot « secret », comprends-ça Arthur. Même-toi, tu dois en avoir. Alors, tu n'as pas à m'en vouloir de garder ça pour moi. 

Pourquoi tu devrais garder ton lien amical avec Lyam secret, hein ? Lyam est aussi mon ami.

Plus qu'un ami, je dirais, Arthur. 

Ça ne te regarde pas, répondit froidement Arthur.


Il entendit Damian soupirer et se lever. Arthur ferma les yeux en déposant son stylo. Il se frotta les paupières et geint avant d'entendre un léger bruit. Il rouvrit les yeux et vit Damian l'observer ainsi qu'une bouteille d'eau posée à sa droite.


Pour toi, tu as l'air d'en avoir besoin. Je voulais discuter sagement avec toi, mais tu as l'air de vouloir te disputer avec moi. Alors, je préfère te laisser ça et te laisser tranquille pour le moment. Je ne veux pas me prendre la tête avec toi. 

Merci, je suppose ? 


Arthur regarda Damian et il voulait s'excuser de son comportement et d'avoir vexé son ami, mais il ne pouvait que laisser Damian s'éloigner pour le moment. Il soupira et s'ébouriffa les cheveux tout en fixant son texte. 


...Ça fait quatre fois que je relis cette même phrase, murmura-t-il. 

Ça veut dire qu'il vaut mieux que tu fasses une pause pour le moment. Et puis, tu te fatigues pour les cours de l'après-midi. Je te signale qu'il nous reste dix minutes de pause et une heure de cours.

Je sais bien, mais faut que je termine ça.

Tu auras tout le temps de les faire ce soir. Ne gâche pas ta journée de cours.


Têtu, Arthur secoua négativement la tête et se remit au travail. À sa grande surprise, c'était Charley, qui venait de lui parler et de s'installer à sa droite.


Je viens de voir, que tu t'es pris le choux avec Damian ?

Ouais...malheureusement...


À sa grande surprise, Charley ne répondit rien, le fixant avant de se pencher vers lui et l'aida en lui expliquant plus en détail et mieux que les enseignants quelques notions tels que l'anglais et la philosophie. À leur grande surprise, ils ne furent pas dérangés par les présences de Louis et Valentin avant leur dernière heure de la journée. Arthur remercia Charley d'avoir arrêté son interrogatoire et ses suspicions concernant les notions de philosophie avancée, qu'Arthur remplissait depuis quelques minutes. Bien qu'Alexandre fût dans la plupart de ses cours, Alexandre et Arthur n'étaient pas dans le même cours de philosophie.


Où est Jasmin ? Il n'est pas avec toi aujourd'hui ? 

Si...il devait juste parler avec Judith et Dante de la pièce pendant notre pause. Ils en profitent pour tout bien planifié tant qu'on a du temps libre et ajuster, au besoin.

Oh...

Il sera très occupé aujourd'hui.  

Qui ? Jasmin ?


Charley hocha positivement la tête.


À que je sache, on ne parle pas de moi depuis quelques secondes, rigola Charley.


Son rire s'amplifia dans la cantine et quelques regards se tournèrent vers eux, curieux, mais ne voyant rien d'intéressant à observer, ils reprirent leurs occupations, laissant Charley et Arthur discuter entre eux.


Alors ? Comment tu te sens avec mon meilleur ami ?

On doit vraiment...avoir cette discussion ? 

Pourquoi pas ?

C'est gênant...

Çane devrait pas, répliqua Charley, mais devant le regard timide et les joues rosies d'Arthur, il esquissa un faible sourire et leva les mains avant de s'esclaffer : ok, ok ! De quoi veux-tu qu'on parle alors ?

De rien ?

Sérieux, Arthy ? Tu n'as pas un film à me conseiller ? Des sujets de discussions à me proposer ?

Comme quoi ? Je n'ai rien à dire d'intéressant...Ma vie n'est pas si palpitante, que ça, Charley.


Charley soupira et passa une main robuste sur son front pour la passer dans sa chevelure bouclée, l'ébouriffant au passage. Il balaya d'un regard circulaire la cantine et resta muet.


Ok, bon a pas besoin d'avoir une conversation pour profiter de la présence de l'autre, même si le silence sera désagréable.

—Tu...ne veux pas m'interroger sur ma dispute avec Damian ?

—Pourquoi faire ? Commérer auprès de Jasmin, plus tard? Tu n'as pas besoin de ça et lui non plus. Ça peut juste rester entre toi et Damian. On n'a pas besoin de tout savoir immédiatement. Surtout, si tu ne veux pas en discuter. Et puis, Jasmin ou moi, on n'a pas besoin de savoir tout en détail. J'espère juste que ça va s'arranger entre toi et lui et que votre dispute ne te plombera pas trop le moral...autant à toi qu'à lui, déclara Charley.


Arthur regarda Charley en haussant un sourcil. Il ne le savait pas si sage et réfléchi. Il pensait que Charley était quelqu'un d'intrusif au vu de son côté extravertie plus-plus, mais la personnalité empli d'énergie de Charley ne correspondait pas avec sa personnalité intellectuelle. C'est comme s'il y avait deux Charley.


« Il doit calquer sa personnalité sur celle de son interlocuteur, sûrement, pensa Arthur en fixant Charley. »


—J'ai quelque chose sur le visage ? demanda Charley, en tâtonnant son visage.

—Hein ?

—Tu me regardes comme si j'avais quelque chose sur le visage. C'est ça ? Ou tu commences à avoir le béguin pour moi ? Oh Arthur, je te dis, maintenant, je préfère que tu restes avec mon meilleur ami. Les relations amoureuses ne sont pas pour moi, en ce moment.

—Quoi ? Mais non! ...désolé...

—Ouf, tant mieux !


Charley s'arrêta et abaissa ses mains pour les poser sur la table. Il soupira et se leva en voyant Jasmin leur faire signe dès qu'il rentrait dans la cantine.


—Voilà le loup.

—Quoi ?


Charley haussa les épaules en riant avant de contourner la table et de saluer son meilleur ami. Celui-ci regarda Arthur par-dessus l'épaule droite de Charley et le salua tendrement du regard. Arthur baissa la tête et rangea sa pile de devoir supplémentaire, rajouté par Alexandre. Jasmin s'installa à la table, devant Arthur et Charley à sa droite, s'y assied. 


***


Ce n'est qu'une semaine plus tard, quand ils étaient tous en cours de littérature, que quelqu'un frappa à la porte. Monsieur Prevost soupira et autorisa la personne à l'entrée.


—Puis-je vous aider Monsieur Jenkins ?

—Oui, j'aimerais voir Monsieur Alexandre Harris ? demanda-t-il.


L'enseignant au teint basané, Monsieur Dixon, soupira tout en balayant sa salle de classe du regard. Il laissa son regard se fixer sur ledit Alexandre Harris et d'un mouvement de tête, le quémanda de suivre son professeur.


—Allez-y, Monsieur Harris, tonna le professeur en voyant que le jeune homme ne se levait pas.


Celui-ci soupira, déposant son crayon alors qu'il écrivait la dernière phrase dictée de son professeur. Il tapa de ses deux mains sur son pupitre faisant sursauter quelques élèves. Il se leva poussa sa chaise la faisant racler le sol dans un son strident et vagabonda entre les élèves, fusillant du regard Arthur une fois qu'il fut à sa hauteur avant de sortir complètement de la salle de classe. La porte se ferma sur son dos. De l'autre côté, Alexandre regarda sombrement le professeur de science et soupira.


—Que voulez-vous ? J'ai un cours à suivre.

—Tu es studieux maintenant, Alexandre ? Eh bien, je ne pensais pas que cela te mettrait plus à l'aise dans ta scolarité.

—Que voulez-vous dire ?

—Je précisais le fait de tricher te mettait plus à l'aise.

—Je ne triche jamais.

—Ah bon ?


Alexandre serra son jean de sa main gauche, qui celle-ci était posée dans l'une des poches de son jean.


—Vous ne me croyez pas ?

—Eh bien, peut-être pourriez-vous me dire pourquoi sur l'une de vos feuilles, le nom de votre camarade Arthur Olligan y est inscrit ? demanda l'enseignant en montrant le document portant sur un devoir de science.


L'élève prit son document et tourna les pages jusqu'à ce qu'il trouve sur un en-tête le prénom d'Arthur. Il fusilla le prénom de son camarade de classe et serra la feuille dans sa main avant de tendre le document à son professeur de science.


—Je ne sais pas, j'ai peut-être pensée à Arthur et y est noté son prénom sur ma feuille, mentit Alexandre, niant en bloc le fait d'avoir triché à un devoir, qui comptait pour dix pour cent de la note.

—Vous pensez vraiment que je vais croire cela ?

—Qu'allez-vous faire ? Vous n'aviez aucune preuve.

—Si. J'ai comparé votre écriture et celle d'Arthur avant de venir vous voir. Bizarrement, j'ai trouvé quelque chose d'intéressant.

—Comme quoi ?

—Comme le fait que l'écriture, qui se trouve sur l'entièreté de ce document n'est pas le vôtre, Monsieur Alexandre Harris.

—Puisque je vous dis que j'ai fait votre stupide devoir ! Mon écriture ressemble peut-être beaucoup à celle d'Arthur !

—Voyez-vous cela...jeune homme, sachez que chacun des élèves et des enseignants et de tout le personnel de cet établissement a une écriture différente. Aucune écriture ne peut être ressemblante. À moins, que vous passiez des heures à recopier l'écriture de votre camarade, je pense que vous aviez mieux à faire de copier une stupide écriture dans votre temps libre. Je me trompe ?

—Putain.


Monsieur Jenkins sourit devant l'injure d'Alexandre, qui semblait pour lui être un aveu. Il ramena les feuilles contre lui et soupira.


—Eh bien, vous me décevez beaucoup jeune homme. Dite à votre ami que vous et lui aviez écoper de deux heures de colle ensemble à la bibliothèque. Je prierais la bibliothécaire de vous donner des devoirs supplémentaires.

—Je peux y aller ? cracha Alexandre.

—Oui, certes. On se revoit demain, Alexandre.

—Fais chier.


Alexandre jura avant d'ouvrir de nouveau la porte violement de la salle de classe et de retourner à sa place. Toutefois, arrivé à la hauteur d'Arthur, il tapa de son pied le bureau d'Arthur dans un bruit assourdissant faisant râcler le bureau. Arthur sursauta et vit son crayon déraper tandis qu'il écrivait. Son mot ne voulait plus rien dire et il entendit le rire sec d'Alexandre. Il releva les yeux et sentit son corps se tendre.


—Tu m'as fais écoper deux heures à la bibliothèque. Coincer avec toi.

—Quoi ? Moi aussi ?

—Ce soir. Après les cours, à la bibliothèque.


Arthur déglutit et hocha la tête tandis que le professeur reprit à l'ordre Alexandre.


—Retournez vous asseoir, Monsieur Harris, je vous prie.

—Je disais à mon camarade, que Monsieur Jenkins nous a coller deux heures à la bibliothèque ensemble après les cours.

—Bien, merci de cette information, qui ne met guère utile, Monsieur Harris. Retournez à votre bureau.


Alexandre ne répondit rien et fusilla de nouveau Arthur, avant de s'asseoir à sa place initiale près de Jacob et de Justin. Il put y voir Arthur prit en plein désarroi et il sourit. Même s'il n'était plus à cœur de suivre le cours de Monsieur Prevost après avoir reçu sa punition, il se ferait un plaisir de déstabiliser Arthur plus tard. Il jouerait avec plaisir avec ce dernier pour se venger. 

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