Chapitre 64: Le bureau
Peter ouvrit la fenêtre d'une chambre d'adolescent, passa une jambe au-dessus du rebord de la fenêtre et posa un pied dans la chambre suivi de l'autre. Il se retourna et ferma la fenêtre un peu trop brutalement. Il se tendit et s'écarta de la fenêtre. Peter attendit avant de balayer la chambre du regard. Il l'analysa et s'approcha d'un mur où un tableau en liège était rempli de photo d'adolescents, de chien ou de familles. Il sourit en reconnaissant Colombo et il sursauta en sentant quelque chose d'humide toucher sa cheville. Peter se baissa et écarquilla les yeux en voyant ledit chien.
—C—Colombo ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
Peter mordilla sa lèvre inférieure et se baissa tandis qu'il voyait le regard perçant de Colombo s'assombrir. Peter se trouvait dans la chambre d'Arthur en tant que Spiderman et Colombo avait reconnut son odeur. Celui-ci frottait ses jambes et tournait sa queue, excitée à l'idée de jouer.
—Non, je n'ai pas le temps de jouer avec toi Colombo. Écoute, reste assis et fait pas de bruit.
Au mot « assis », Peter vit Colombo imiter le vocabulaire. Il vit la queue de Colombo remuer contre le plancher et le fixer en sortant la langue comme s'il se moquait royalement de lui. Il allât aboyer quand Peter lui tira une toile d'araignée sur la gueule par la panique, qui l'avait envahi. Spiderman soupira de frustration en voyant le regard fermé et à la fois, empli de désarroi de la part du chien. Il se baissa et retira de ses doigts, sa toile d'araignée de la gueule de Colombo. Celui-ci se redressa et lécha les doigts gantés de Peter, qui émit un petit rire. Peter se sentit renversé et ses fesses rencontrèrent le plancher de la chambre, faisant un bruit assourdissant le faisant se tendre.
Il fixa Colombo, qui avait posé ses pattes sur son torse et lui lécha la joue.
—Colombo, cria-t-il en chuchotant.
Énervé, Spiderman tapa contre le plancher et soupira de soulagement quand Colombo se rapprocha de sa main droite, s'éloignant de son torse. Il se releva et posa ses genoux contre le plancher afin de caresser le pelage beige du chien d'Arthur.
—Reste tranquille, d'accord, Colombo ? Je me ferais petit comme une coccinelle, ok ?
Le chien haussa une oreille et remua la queue tandis qu'il suivit du regard le super-héros sortir délicatement de la chambre. En revanche, il s'arrêta et se rabattit contre le mur à gauche de la porte lorsqu'il entendit des voix provenir d'en bas près des escaliers, qu'il avait entre-aperçu. Il soupira de soulagement quand il les entendit s'éloigner et se dirigea vers le couloir. Il commença à fouiller en ouvrant toutes les premières portes avant de se diriger vers le fond du couloir. Il tourna la poigner du mur droit et déglutit lorsqu'il l'ouvrit. Spiderman toussota lorsqu'une légère touche de poussières se soulevèrent du sol et vinrent titiller ses narines. Il empêcha d'éternuer fort en se pinçant le nez et en laissant un petit gémissement sortir d'entre ses lèvres.
Il balaya la pièce tamisée du regard. Il vit des meubles, notamment d'immenses bibliothèques rempli de livres, de manuels et de figurines décoratives. Il vit un globe terrestre posé sur la surface de travail d'un immense bureau posé au fond de la pièce, près d'une fenêtre à carreaux, qui laissait pénétré la lumière de l'extérieur faiblement puisque des rideaux bordeaux cachaient légèrement la seule fenêtre. Un ordinateur était également posé sur le bureau et une pile de livres posé nonchalamment dessus accompagnait l'ordinateur avec un cadre. Un tapis vert ornait un bout du plancher et un canapé ornait le côté droit du bureau. La pièce semblait petite du premier coup d'œil, mais la pièce donnait une belle illusion puisque tout était agencée de manière à le faire croire. En réalité, l'aménagement rapetissait la pièce.
Spiderman fit craquer les premières planches du sol le faisant tressauter et déglutir. Il regarda par-dessus son épaule et reporta son attention sur le bureau. En marchant vers lui, il vit qu'un tableau représentant des plaines verdoyantes et qu'en son centre, une troupe de chasseurs avec des chiens qui chevauchaient les plaines en contrebas d'un château les surplombait le fit arquer un sourcil. Spiderman posa son index sur le rebord du bureau et en traça le contour avant de s'asseoir sur la chaise en cuir noire. Il soupira et posa ses coudes contre le tapis noir qui recouvrait la surface de travail du bureau, amenant son menton à se poser contre ses paumes.
Il analysait chaque recoins de la surface du bureau...Le globe terrestre, l'ordinateur, la photo de famille posé non loin de l'ordinateur, le pot de crayon et la pile de livre. Il y a eu même une ancienne tasse de café posé à côté du pot de crayon. Rien ne semblait être anormal pour une surface de travail de ce bureau à caisson digne des bureaux ministériels.
Il poussa légèrement la chaise grâce aux roulettes et posa ses mains sur la surface du bureau, penchant légèrement son corps vers l'avant. Il regarda les tiroirs. Il y en avait trois sur chaque extrémités du bureau. Il les ouvrit et les fouilla un par un, relevant quelques pochettes beiges et feuilles volantes, abîmant le coin de quelques feuilles par mégarde. Puis, il fit relever deux papiers en-dessous d'une autre pile à l'intérieur d'un des tiroirs et fit tomber quelque chose par terre.
Spiderman grogna, recula la chaise et se pencha pour ramasser l'objet, qui s'était faufilé contre le panneaux de modestie, qui cachait les jambes du super-héros à la vue faciale. Le jeune homme récupéra alors une lamelle circulaire transparente. Il la retourna et écarquilla les yeux en voyant une luminescence contre le rebord de la lamelle. Il se releva et lâcha un gémissement de douleur quand son crâne se cogna contre le dos de la surface de travail du bureau à caisson.
En se redressant, Peter se massa l'arrière-crâne en lâchant quelques insultes au bureau à caisson. Furieux, il tapa d'un coup de genou le dessous du bureau et ceci fit tressauter le tiroir qu'il avait laissé ouvert. Il jeta un nouveau coup d'œil à l'intérieur et tira une toile vers un rideau pour la tirer vers lui pour plonger la pièce dans le noir complet. Il posa la lamelle circulaire sur la surface de travail et tira complètement le tiroir du centre gauche du bureau. Il fit reculer tout les dossiers à l'intérieur et dans un coin, il vit deux poussières bouger l'une contre l'autre sur une lamelle sous verre. C'étaient des lamelles couvre-objet et un couvercle protégeait les particules du monde extérieur, mais contaminait l'intérieur du couvre-objet. Il plissa les yeux en les voyant se jumeler et ne former plus qu'une boule de poile lumineuse.
—Qu'est-ce que...
Il sursauta et releva le regard vers la porte en la voyant s'ouvrir. Il se leva, laissant poser bruyamment le tiroir sur la surface de travail et précisément sur la seconde lamelle ronde faisant tanguer le tiroir. Spiderman contourna le bureau, tendit un bras prêt à attaquer et soupira de soulagement et d'inquiétude lorsqu'il vit qu'il s'agissait de Colombo.
Ce dernier se dirigea vers le canapé après avoir léché les orteils gauches de Spiderman pour le saluer et s'allongea sur le canapé, fixant de ses petits yeux noirs, la silhouette. Le super-héros se retourna vers le bureau et soupira avant de scruter la pile de dossier à l'intérieur du tiroir. Il fouilla, de nouveau, dans le tiroir, sortant minutieusement le couvre-objet et le posant à côté du cadre familial des Olligan, qui selon lui, le scrutait avec un regard de mauvais augure.
Le corps de Peter se tendait et commençait à devenir plus pressé dans ses gestes. Puis, il tira une nouvelle pochette, qui était enseveli sous le fond du tiroir.
—Un fond de tiroir secret...ingénieux...
Il avait relevé le fond du tiroir pour en sortir une fine pochette noire. Il fronça les sourcils et se remit devant les tiroirs, les tirants complètement pour les fouiller et relever le fond de chacun des tiroirs. En tout, il récupéra six pochettes noires avec inscrit un nom associé à un chiffre : « no.2045 : projet transhumaniste ». De plus, il fronça les sourcils en voyant un rabat ressortir d'une fente sous la surface de travail du bureau à caisson. Il se mit, au milieu, et de ses deux mains, il tira la planche insérée dans la fente. Il la déposa sur les pochettes et écarquilla les yeux en voyant que c'était un plan. Une pile de feuille larges et hautes qui montrait de nombreux plans fabriquées...Des plans robotiques et des plans audacieusement technologiques, notamment.
Ses yeux hagard parcourait les plans et les releva pour reprendre un visuel sur les pochettes. Il les ouvrit et les feuilletât une par une, lisant les gros titres en gras sur les feuilles blanches : « épreuve 01 : transhumanisme », « épreuve 02 : expérimentation animale », « épreuve 03 : expérimentation des nanoparticules », « épreuve 04 : la recherche sur la longévité cellulaire », « épreuve 04 : expérimentation de jumelage, les nanoparticules animaliers et humains », « épreuve 05 : expérimentation cellulaire technologique », « épreuve 06 : la technologie pour l'avenir : les robots », etc.
Plus Spiderman tournait les pages des petites pochettes noires, plus son cœur cognait contre sa poitrine. Ses mains tremblaient tout comme le reste de son corps. Il remit les pochettes et les plans trouvés pour éviter tout soupçon. Ce qu'il garda ? La lamelle circulaire transparente, qu'il avait fait tombé. Il s'enfuit par la fenêtre, enlevant d'un coup de pied la toile d'araignée qu'il avait scellé aux rideaux. Il ouvrit la fenêtre et quitta le bureau du père d'Arthur, la gorge asséchée et l'estomac noué.
Les pièces du puzzle s'enchaînaient, se rattachant à vive allure dans son esprit, raccommodant les trous du puzzle et cousant d'autres avec difficulté tandis que son corps se balançait de toile en toile pour se diriger vers chez lui.
Pénétrant chez lui de la même manière qu'il avait fait chez Arthur, il enleva son costume, retrouvant son identité primaire : Peter Parker. Il s'assied sur son lit et s'allongea en plein milieu, laissant son crâne rencontrer sa taie d'oreiller. Il passa un bras au-dessus de son crâne et fixa le plafond de sa chambre, laissant son costume par terre, du côté, non-visible à la porte d'entrée de sa chambre. Le cœur battant avec affolement et peine, il pensa à Arthur, au père de ce dernier et à Colombo, qui était resté dans son bureau, aboyant lorsqu'il avait quitté la pièce comme un voleur faisant amener le paternel dans la pièce de travaille. Peter soupira de frustration et tendit sa main gauche devant ses iris océaniques pour fixer la lamelle circulaire. Il ne comprenait plus rien...ou il ne voulait, plutôt, pas comprendre.
Il se tourna pour se mettre sur le côté gauche et déposa dans le tiroir de sa table de chevet, la lamelle transparente à l'intérieur. Il se repositionna sur son dos et passa ses mains sur son visage, las. La situation le dépassait, il n'arrivait pas à avoir le contrôle dessus. Avait-il déjà eu le contrôle, par ailleurs depuis le début ?
La réponse est simple...
...C'est...
...Probablement pas.
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