Chapitre 57: Effluve d'un arôme enivrant

HEY ! Voici le chapitre du week-eeeeeend !! J'espère que celui-ci vous plaira ! 


***


Arthur soupirait, coinçant sa main droite contre la hanse de son sac-en-bandoulière. Il s'arrêta net et sentait son corps tendu. Il n'aimait pas les exposé ni les tests. La rentrée venait à peine de commencer que l'enseignant d'anglais préparait un exposé oral en équipe de deux et l'enseignante de musique préparait un test de compétence juste avant la fin de la semaine. Il était presque l'heure de manger, si ce n'était pas déjà le cas, mais il n'avait pas totalement faim vu la matinée qu'il avait passé.


Triste et maussade, Arthur continua son chemin jusqu'à entendre des rires, des voix monotones remplir le couloir ou les salles de classe ouvertes et des gloussements. Il soupira. Seul, il se laissa immédiatement entourer par une vague d'élève qui sortaient d'une salle de classe dans un brouhaha nouveau et incessant, quelques-uns le bousculaient étant donné qu'il était en plein milieu du passage. 


—Quand même...ils ne voient pas que je suis là ? pensa amèrement Arthur. 


Il resserra, de nouveau, son emprise sur sa hanse de son sac-en-bandoulière foncée et il soupira fortement. Se sentant rapidement oppressé par la foule, Arthur longea rapidement le couloir pour bifurquer à droite et essayer de trouver un endroit plus calme et isolé. En marchant pour fuir, il vit un jeune homme regarder autour de lui dans un espace ouvert de taille moyen, une boisson lait de fraise en main et semblant chercher quelqu'un. Son visage affichait un tel regard perdu. 


Les murs étaient remplis de fenêtres laissant la lumière de la cour intérieure pénétrer chaque recoin d'ombres de l'intérieur de l'édifice scolaire. Les murs étaient haut et s'allongeait jusqu'à l'arrondissement du plafond. Celui-ci était large, haut et arrondi laissant le mur droit en arche ou des fenêtres y étaient installé pour laisser rentrer la lumière de l'extérieur dans les couloirs froids de l'édifice ancien. Toutefois, si la nouveauté de cette apparence pour son nouvel établissement scolaire avait été présente lors de sa première journée dans cet endroit presque luxuriante, la déception de voir que la moitié des fondations était récentes avait éclaté sa bulle de rêves et de magies. Un mélange d'ancien et de contemporain...Quelle absurdité ! Comment pouvait-on mélanger deux époques sans discernement ?  


Arthur soupira en se souvenant de sa première impression de son établissement scolaire, lorsqu'ilreprit contenance, il remarqua qu'il fixait toujours le jeune homme désorienté,il vit et vit un reflet lumineux caressera la mâchoire droite du jeune homme et ombra sa boisson au goût de fraise qu'il tenait dans sa main droite. Arthur se demandait ce qu'il regardait comme ça, vagabondant son regard partout où ses iris bruns marquaient ce qui l'entourait. Parfois, il semblait être prêt à reprendre chemin, mais il se braquait de nouveau, plissant ses pommettes et fronçant ses sourcils, contractant sa mâchoire gauche comme s'il semblait être prit en plein dilemme. 


Le jeune homme qu'Arthur observait de sa position opposée semblait être désorienté. Cherchait-il sa petite-amie ou son petit-ami ? ou ses amis possiblement ? Était-il nouveau comme lui y'a quelques jours, à peine? Arthur ne voulait rien savoir et préféra prendre le chemin opposé à ce jeune homme. Un chemin qu'il connaissait et l'empêchait d'être tant oppressé.


Ainsi, Arthur commençât à se diriger vers le toit ne se décidant pas à rejoindre les autres étudiants à la cafétéria. Tournant le dos au jeune homme perdu dans ses réflexions s'il devait bouger ou pas, Arthur bifurqua à droite et longea le couloir jusqu'à ce qu'il tourne à gauche pour que des escaliers puissent se dévoiler comme si Arthur venait d'ouvrir un passage secret alors qu'il venait tout juste de tourner au détour d'un énième couloir de l'étage supérieure.


Attend ! 


Il s'arrêta net, alors qu'il allait commencer à gravir les escaliers, une voix l'interpella fortement le faisant sursauter et se retourner vivement. Il faillit trébucher et rater la première marche de l'escalier. Il soupira de soulagement en voyant qu'il s'était rattrapé de justesse pour éviter cette humiliation de débutant. Il scruta sèchement le nouveau venu qui l'avait interpellé, se retournant.


Maintenant, sa main se tenait sur la rambarde de l'escalier, se rassurant quelque part d'une présence silencieuse tandis qu'il fixait un second individu se rapprocher pressamment du premier. Ils étaient deux. Deux personnes faisaient face à Arthur, qui se demandait ce qu'ils lui voulaient. 


Son corps tendu, il fronça les sourcils et regarda ses nouveaux interlocuteurs tandis que le moins grand des deux reprenaient son souffle semblant avoir couru pour le rattraper. D'où venaient-ils, au juste ? Il vit un autre couloir qu'il n'avait pas vu, qui était à présent à sa gauche. Il soupira, mal à l'aise. Finalement, il abaissa son pied à la hauteur de l'autre, de nouveau ayant levé un pied, préalablement, puisqu'il s'apprêtait à monter les escaliers. À la hauteur de son nouveau locuteur, il attendit laissant les nouveaux venus reprendre leur souffle.


Qu'y-a-t-il ? demanda-t-il pressamment.

Je...Je...voulais savoir si tu aurais vu mon ami.


Arthur plissa le nez, fronça les sourcils et se mordilla la lèvre inférieure tout en serra plus fortement la hanse. À force de la serrer si fort, la hanse allait lui laisser une marque bleuté contre sa paume étant donné que sa peau marquait rapidement.


Ton ami ? Qui donc ?

«—Il croit que je connais tout le monde ici ? se demanda Arthur en fixant ses deux interlocuteurs. »


Alors, que le premier lui parlait, le second restait en retrait, l'observant lui-aussi. Leur regard se croisèrent et Arthur détourna le sien en premier faisant froncer d'inquisition le second.


Je pense que tu l'as vu sans t'en rendre compte. C'est un homme de taille moyenne. Hum, cheveux bruns et légèrement frissé. Il a un petit nez et il a un corps svelte. Ahh! J'allais oublié, il traîne toujours avec une boisson de lait au goût de fraise. Sa boisson préféré, précisa le jeune homme en faisant des gestes avec ses mains en décrivant son ami.


Arthur sursauta devant les derniers mots de son vis-à-vis. Serait-ce...ce jeune homme avec ce regard perdu qu'il avait vu dans le couloir d'à côté ? Il jeta un œil au second jeune homme plus silencieux et moins extravertie que le premier. Et son regard bifurqua rapidement avec le couloir qui se trouvait derrière le jeune homme aux iris caramélisés. 


Tu allais sur le toit ? Tu n'as pas faim ?  Tout le monde s'urge à la cafétéria. Pas toi ?  s'enquit son interlocuteur. 


Arthur sentit son visage se crisper et il secoua négativement la tête.


Hum, j'ai déjà mangé. On est sorti plutôt.

Ah oui, c'est vrai. La prof nous a laissé partir deux minutes plutôt, mais ça veut dire que tu as mangé si vite ? Tu sais que ce n'est pas bon pour la santé de manger aussi rapidement ? Sa peut te donner des ballonnements plus tard.


Quoi ? Que raconte-t-il ? Éberlué, il regarda les deux jeunes hommes qui se trouvaient devant lui. 


Louis, je crois qu'il ne nous a pas reconnu, intervint enfin le second jeune homme d'une voix plus douce et moins criarde.

Hein ? Mais...ça fait deux semaines qu'on est dans la même classe ! 

Et en deux semaines, on ne peut pas mémoriser toute la classe. Louis, Arthur est nouveau.

Oui, mais tu te souviens de comment il s'appel, justement, tu prouves le contraire de ce que tu me dis!

Tout le monde n'est pas comme moi et n'a pas une mémoire perceptive,  Louis. 


Arthur haussa un sourcil à cette remarque et il se braqua devant cette dispute douteuse qu'entretenaitLouis et son ami devant lui.


Non ! Enfin, je veux dire...Si je vous ai reconnu...c'est juste que Louis m'a surpris...mentit Louis.


Ledit Louis arqua un sourcil et regarda son ami. Celui-ci leva les yeux au ciel, laissant rien transparaître s'il savait ou non qu'Arthur leur mentît.


«—Génial...première fois que je leur parle et je leur mens déjà...Super bonne impression, dis-donc, Arthur. Tu as fait le gros lot, aujourd'hui. Pensa Arthur. »


Bon, alors, est-ce que tu l'aurais vu ? demanda Louis, ne perdant pas le nord de leur conversation.

Ah...Euhm...Oui...si vous longez le couloir derrière vous, je pense qu'il est près de la cour intérieure.

Ah! Je vois où c'est, merci! Allez, viens, Damian ! Valentin doit nous chercher de son côté ! Tu sais comment il doit se sentir, maintenant ! Il va penser qu'on l'ait abandonné !

T'exagère...On est au lycée, Louis...!

Même ! Il doit être désorienté !


Arthur pouvait entendre Damian laisser un fort soupir exaspéré devant l'étrange comportement de Louis. Il venait, enfin, de parler à deux de ses camarades. Dès la rentrée, Arthur ne s'était pas senti à l'aise et ça le ressentait à travers son comportement voûter. Personne n'est venu le chercher, non plus, à son plus grand soulagement. Réservé comme il était, il n'osait pas se diriger, de lui-même, vers les autres. De plus, il détestait ressentir cette oppression à chaque fois qu'il était entouré. En salle de classe, cette oppression était décuplée et parfois, il avait même un mal de tête. Lors des pauses, il se réfugiait dans les toilettes ou comme maintenant vers le toit du bâtiment. Toutefois, il aurait aimé avoir au moins une conversation comme celle-ci plutôt. Soupirant, Arthur tourna le dos à Damian et Louis pour gravir les escaliers menant au toit. Il ne vit pas Damian lui jeter un coup d'œil avant de ne plus pouvoir voir sa silhouette au détour du couloir, que Damian empruntait au côté de Louis. 


Un seul couloir les séparait, mais cela n'empêcha pas à Arthur d'espérer avoir de plus fortes conversations avec ces deux-là plus tard voir même avec le troisième membre de ce duo malgré sa timidité.


***




~Quelques minutes plus tard~




Adossé au mur, Arthur repensa aux comportements différents de ces deux-là, repassant chaque faits et gestes de leur première rencontre laissant le vent caresser son visage. Son sac-en-bandoulière traînait à ses pieds maladroitement. Il cogna son crâne contre le mur tout en laissant ses yeux émeraudes vagabonder entre un nuage puis un autre laissant, aussi, le silence régner en maître entre ces lieux. Une paire de yeux tout aussi perçant que ceux de Louis hanter son esprit se mélangeant à ceux caramélisés de Damian. Sa gorge se noua suivit d'un mal de crâne avant qu'il ne sursaute brusquement.


Précipitamment, Arthur se leva et n'eut le temps de reculer que la porte s'ouvrit dans un grincement métallique. Le vent s'engouffra sauvagement dans le couloir et un hoquet de stupeur parvint aux oreilles d'Arthur.


Arfghh, il fait froid ! Louis, on redescend s'il-te-plaîîîît ! Il fait froid, ici ! geint une voix qu'Arthur ne reconnaît pas.

Pas besoin de me le répéter deux fois ! Je te l'ai dit: on monte, on regarde et s'il n'est pas là, on redescend aussi vite qu'on est monté ! 


Paralysé par la surprise, Arthur resta immobile et son regard analysait les mouvements de ses visiteurs impromptues.


Arrête de geindre, Valentin !

Mais tu sais bien que j'n'aime pas le froid ! rouspéta cette voix criarde et inconnue aux oreilles d'Arthur.


Ce dernier fronça les sourcils en voyant le regard soudainement inquiet de Louis se posé sur Valentin.


Tu es sûr qu'il est là ? demanda la voix douce de Damian, que reconnue immédiatement Arthur.


Arthur tressauta, malgré tout, à cette question. Le cherchaient-ils encore ? Pourquoi ? Arthur se voûta en les entendant discuter tout juste près de lui. La porte le cachait d'un battement de cœur grinçant.  


Tu sais bien que Valentin ne peut pas rester très longtemps à l'exposition du froid, Louis. Rentrons à l'intérieur. Surtout, si tu es incapable de nous dire s'il est vraiment présent ici ou non.

Mais je suis sûr qu'il était venu pour rester isolé, ici.

Arrête de faire ton sauveur et de nous ramener des individus paumés. Tu ne peux pas sauvé, tout le monde ni par empathie ni par pitié. Et on n'est pas un orphelinat.

Arfgh, allons-y. Tu es vachement dur, Damian.

Non, réaliste. Nuance. Et rester ici avec Valentin était hors de question, prononça d'une voix sèche Damian.

Mère poule, dit sarcastiquement Louis.

Tais-toi, on descend.

Tu abandonnes vite, dis-donc, railla Louis.

Arrêtez de vous disputez! scanda une troisième voix.


Arthur les vit, un à un, retourner à l'intérieur du bahut, oubliant à ce qu'il pensait quelques secondes plutôt. Il soupira de soulagement en accotant, de nouveau, son dos contre le mur froid de l'établissement scolaire tandis que la porte grinçante claqua à la suite dudit Valentin. Il colla son sac-en-bandoulière entre son ventre et ses cuisses.


Il n'aimait pas la foule ni d'être trop entouré. Il se sentait de trop et à chaque fois, oppressé comme si une ombre l'étranglait. La boule qui s'était formé dans sa gorge et son estomac se desserrait au fur et à mesure que le temps passait. Le vent lui sifflant les oreilles et caressant sa silhouette comme un ami le réconfortant, se sentant encore un peu plus apaisé à chaque vagues de vent soufflé sur lui. Toutefois, cette discussion peu commune en son sens le dérangeait. Pourquoi Louis semblait-il le chercher ? Pourquoi Damian semblait si fermé à ce que Valentin reste dans un endroit si frais et apaisant ? Valentin...il semblait être quelqu'un de spécial pour que Damian et Louis l'escortent et soient proche de lui de cette façon. Ils semblaient se connaître depuis des lustres, également. Combien d'année d'amitié entretenaient-ils ? Arthur se pinça la lèvre inférieure en remarquant qu'il semblait être plus que curieux à leur sujets. Ils se remémora ses deux dernières semaines et des moments passés en classe. Il les avait souvent vu ensemble. Un trio inséparable.


Sa curiosité envers ce trio lui sembla, tout d'un coup, grandissante.


***

*présent*


Arthur marchait au côté de Jasmin qu'il avait retrouvé en début de soirée. Actuellement, ils marchaient tous deux pour se diriger vers la maison d'Arthur. Jasmin observait du coin de l'œil Arthur et le silence qui régnait entre eux depuis un moment n'était pas si désagréable qu'il n'y paraissait. Ils avaient quitté leur amis plutôt en début de soirée, laissant Colombo vagabonder entre eux. Jasmin sentait parfois le poil du chien frotter contre son jean noir et il laissa sa main gauche caresser du bout des doigts, le corps du canidé. Colombo observait du coin de l'œil les doux gestes de Jasmin, l'ami de son maître et laissa remuer sa queue de bonheur. Tout à coup, Arthur releva les yeux lorsque dans son champ de vision, ses iris avaient capté quelque chose en bas d'un immeuble, quelque chose de rayonnant entre le rouge et le bleu, clignotant à toute allure. Il fronça les sourcils et s'arrêta au coin de la rue.


—Tu as vu ça, Jasmin ?

—Vu quoi?

—Ça. À ton avis, qu'est-ce que c'est ?


Jasmin fronça les sourcils à son tour et se rapprocha du bâtiment. Colombo s'était tout autant arrêté et grognait en sentant différentes odeurs tels que de l'inquiétude, l'angoisse, l'énervement et le stress. Jasmin s'agenouilla et de sa main droite, toucha légèrement le pan du bâtiment avant de se reculer et de contourner le mur. Il resta stoïque en voyant des voitures de police au bout de la rue.

—Arthy!

—Quoi ?

—Ce sont des gyrophares qui se reflètent. Regarde par ici!


Arthur se dépêcha de se mettre sur la droite de Jasmin et resta silencieux en voyant, qu'en effet, ce dernier avait raison.


—À ton avis, qu'est-ce qui se passe ? Un cambriolage ? Une disparition ? Un meurtre ? demanda Arthur.


Jasmin reconnaissait bien-là la fervente imagination d'Arthur grâce à sa passion de la lecture et du monde cinématographique. Il voulut en rire, mais son rire resta coincer dans sa gorge. Il secoua négativement la tête.


—Je ne sais pas...un cas de disparition, de cambriolage ou d'incendie peut-être ? Regarde, les voisins sont sortis.

—Oui, mais si c'était un incendie y'aurait les pompiers encore.


Jasmin hocha la tête, confirmant les propos de son vis-à-vis. Tout compte-fait, cette hypothèse ne tenait pas la route. Plus ils avançaient, plus ils se mirent à courir lorsqu'ils virent que ce fut la maison d'Arthur qui était éclairée par les gyrophares et que ce soit la cause de tout ce raffut.


La nervosité commença à envahir le corps d'Arthur. Que s'était-il donc passé, chez lui, en son absence ? Il espérait, fortement, que ses parents aillent bien. 


***


Héhé, j'espère que ce chapitre de retour dans le passé vous a plus ! On connaît un peu plus les personnalités de Louis, Damian et Valentin. Les anciens amis d'Arthur comme vous le savez déjà depuis quelques chapitres.

Que pensez-vous de cette jolie (ancienne) bande ? 👀


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