Chapitre 47: Effluve passée

Heeeey! Comme promis, je vous poste un nouveau chapitre et l'histoire avance progressivement à son rythme : je suis contente qu'elle vous plaise autant cette histoire! Merci beaucoup pour votre engouement :3 À présent, je vous donnerais quelques chapitres plus spéciaux, je dirais. La semaine prochaine, vous en aurait un autre du même style que celui-ci par exemple! :) 

J'espère que ça vous plaira ! 

Bonne lectuuuure 📖✨


***


Arthur ouvrit ses yeux au son strident et répétitif de son réveil. Il allait entrer dans sa première année de lycée, enfin non...ayant eu des problèmes sociales dans son précédent lycée, Arthur a dû être transférer dans un nouvel établissement scolaire pour continuer sa première année d'étude et par ce nouvel environnement qui s'ouvrait à lui, il était excité à cette idée. Le bâtiment allait-il être différent de son ancienne école ou allait-il être le même ? Également, de nouveaux professeurs, de nouveaux camarades, toutes cette nouveauté l'excitait et il ne pensait plus du tout à son ancien établissement scolaire. 


Le collège...Étant timide, il avait eu du mal à s'intégrer, beaucoup de mal d'autant plus qu'un de ses camarades l'avait blessé et cela a assurer son transfert dans un autre établissement. À contrario de se faire des amis, il s'était plongé concrètement dans ses études, recevant les meilleures notes de sa classe et faisant des envieux. Lorsqu'on pénétrait dans un établissement scolaire, autant parfois cela pouvait être une source d'informations intellectuelles et sociales que cela pouvait être une guerre entre les élèves.


Secouant la tête afin d'enlever ses souvenirs de collège, Arthur finit par se lever et éteindre enfin son réveil. Il baissa le regard pour regarder ses couvertures verts et argents délaissés sur son lit. Il soupira et sortit de sa chambre pour descendre en pyjama dans la cuisine pour se préparer un déjeuner. Se dirigeant vers le frigo, il vit un mot de son père et il sourit en le lisant. Il jeta le mot à la poubelle et sorti enfin son déjeuner.


Une heure plus tard...


Il était dans la voiture accompagné de sa mère qui l'observait d'un fin sourire.


Tu es prêt mon chéri ? demanda-t-elle

Oui, plus que prêt.

Passe une bonne journée, alors. Je dois garer la voiture et aller au bureau des professeurs ce matin. J'ai une réunion avec le directeur.

Bien, passe une belle réunion et une bonne journée, maman.


La mère hocha la tête positivement laissant apparaître un immense sourire sur son visage.


Merci mon chéri, je te laisse aller en cours en premier.


Arthur hocha positivement la tête et sa mère laissa son fils sortir de la voiture avant qu'elle ne puisse circuler dans le parking de l'école pour se garer. Elle prit son sac-à-main, passa une frêle main dans sa chevelure blonde et se dirigea avec assurance dans le second lycée de son fils.


***


Arthur soupira lorsqu'il entendit le brouhaha des élèves à côté de là où il se trouvait. Tellement qu'ils parlaient fort, leurs voix traversaient le mur et la porte pour parvenir à ses oreilles. Arthur contractait et décontractait les doigts de sa main droite, triturant ses doigts comme s'il voulait, par cette méthode, faire disparaître le stress qui l'avait envahi lorsqu'il était rendu seul près de la porte après que son prof principal, qu'il avait croisé dans les couloirs par hasard l'avait laissé avant de rentrer dans sa classe. Arthur regardait le sol et portait, principalement, son regard émeraude vers ses doigts de pied trouvant intéressant le bout de ses converses. 


Il ne prêta pas plus attention que ça au concierge qui passa près de lui, le fusillant du regard. Arthur se trouvait dans le couloir et près de la porte dans la direction sud, se trouvant dos aux élèves qui ne pouvaient l'apercevoir, mais était dans le champ de vision du professeur : il ne pouvait fuir. Le brouhaha des étudiants de sa classe cessa soudain après qu'il entendit un très fort haussement de ton le faisant, lui-même, sursauter. Il regarda autour de lui avant de reculer lorsque la porte noire de sa classe s'ouvrit sur un homme de trente ans : barbue, larges épaules et très grand. Il était imposant par sa carrure et Arthur se renfrogna.


Vas-y, entre, dit l'homme d'une voix sèche et dure.


Le prof se retourna pour rejoindre l'estrade de la classe afin de laisser Arthur entrer dans la classe. Un chuchotement d'impatience se fit entendre auprès des élèves tandis qu'Arthur retenait son souffle avant de pénétrer la classe après avoir croiser le regard dur et noir de son professeur, qui lui semblait, tout à coup, peu aimable. Doucement, il pénétra enfin la classe en mettant un pied l'un devant l'autre. Le stress faisait battre son cœur effrénée et il déglutit lorsqu'il s'arrêta près de son professeur pour croiser le regard perçant des élèves qui l'observait. Il entendit des rires et un immense silence omniprésent qui le gênait fortement.


Bien, voici votre nouveau camarade, faites-lui une place parmi-vous. Arthur, présente-toi.


Arthur sursauta et hocha la tête tandis que les légers rires qu'il avait entendu vers le fond de la classe reprirent. Il tritura le pan de son chemisier à carreaux noirs et blancs avant de se présenter d'une voix calme et sans bégaiement, montrant à sa grande surprise, de l'assurance faisant taire silencieusement comme par magie les rires qu'il avait entendus jusque-là.


Bonjour, je m'appelle Arthur Olligan, j'ai 16 ans. Prenez bien soin de moi, dit-il avant de leur donner un petit sourire timide.


Le prof hocha la tête positivement, satisfait de l'assurance de son futur élève. Il balaya la classe du regard et trouva une place libre près d'une fenêtre.


Va t'asseoir là-bas, près de la fenêtre, indiqua le prof.


Arthur balaya, à son tour, la salle de classe du regard tout en se dirigeant vers sa nouvelle place; en plein milieu de la rangée de droite, côté fenêtre. Il s'installa tandis que du coin de l'œil il croisa le regard insistant d'un étudiant pas plus grand que lui semblait-il et avait les cheveux auburn. Lorsqu'il fut assis, il jeta un léger coup d'œil à cet élève qui se trouvât être assis à deux tables de lui de sa rangée : la troisième de la classe. Croisant de nouveau son regard, Arthur lui tendit un fin sourire et baissa immédiatement les yeux pour sortir ses affaires tandis que le garçon semblait lui être mystérieux, il commençait silencieusement à se questionner sur sa personnalité. Dans ses chaussures, ses orteils se retroussèrent et ses mains se contractèrent tandis qu'il essayait de suivre la matière qui avait commencer à se donner la semaine dernière. Ayant une semaine de retard, Arthur avait dû mal à suivre pour le reste de l'heure.


La cloche avait sonné y'a cinq minutes et le prof avait quitté la salle de classe deux minutes pour laisser un immense brouhaha engloutir le silence qui était omniprésent durant l'heure de cours sauf si on oubliait les deux-trois chuchotements dans le fond de la classe. Pendant qu'Arthur s'étirait avant de se concentrer à poursuivre ses devoirs, il pouvait entendre autour de lui des battements d'un jeu de carte, des rires, des bruits incessant en provenance des téléphones jusqu'à ce qu'un silence plat se fit. Arthur fronça les sourcils et releva la tête pour balayer la salle du regard.


Il tomba des nu lorsqu'il vit un de ses camarades brutaliser un autre.


Qu'est-ce que tu as dit ? demanda le dominant.

Je ne veux pas vous payer le repas du midi. Ma mère commence à se poser des questions sur le départ de tout mon argent. Du-du coup, je n-ne veut plus ri-rien vous do-donner, commença le jeune élève qui s'était retrouver sur le sol de la salle de classe, perdant progressivement son assurance qu'il avait gagné quelques seconde plutôt.


Arthur retenait son souffle tandis qu'il entendait le jeune homme bégayer sur la fin de ses mots, perdant son assurance et faisant rigoler les emmerdeurs. Ceux-ci se regardèrent et le plus imposant des trois, puisqu'ils se retrouvaient à être trois se rapprochait dangereusement de l'étudiant qui recula jusqu'à la fenêtre. Son dos se colla à celle-ci et il posa ses mains sur le rebord de la fenêtre pour trouver une position adéquate de rébellion. Le silence et les yeux hagards des autres élèves finirent par faire capituler le jeune homme. Il tremblait et les larmes commencèrent à venir dégouliner sur ses pommettes.


Sérieux, mec ? Tu pleures ? On est ami, non ? Je comprends ton point de vue. Excuse-moi de m'être énervé. Je ne recommencerais plus.


Arthur fronça les sourcils sur le changement de ton de l'étudiant qui semblait être le chef de son groupe et il se tendit lorsqu'il vit la victime se détendre et soupirer. Arthur sursauta en voyant le chef donner un fort coup de poing au visage de son interlocuteur. Celui-ci sentit sa tête partir et se cogner contre la vitre dans un bruit assourdissant faisant reculer quelques élèves qui étaient proches de l'attroupement. Arthur se redressa, surpris de ce geste et il entendit le plus âgé cracher sur son vis-à-vis. Enfin, sur les chaussures de sa cible.


Tu croyais vraiment, que j'allais dire ça? Non, tu te trompes sur mon compte. Mon po-te, dit-il acerbement et en appuyant sur le dernier mot pour séparer les deux syllabes pour faire une pression psychologique à son interlocuteur.


La cloche se mit à sonner au moment où il donna un coup de pied contre les jambes de l'élève qui se retrouvait par terre, blessé de part et d'autre sans que personne n'ait bouger le petit doigt. La professeur de science humaine pénétra la salle de classe.


Qu'elle est cette attroupement ? Mon dieu! William! Tout va bien ? Que t'est-il arrivé ? On t'a frappé ?


Un regard noir de la part de son locuteur fit secouer négativement la tête du jeune Wiliam.


Non, madame. Je...Je suis tombé de ma chaise et je me suis cogné.

Mais...ce n'est pas ta place, c'est celle de Jacob.

Jacob et moi on voulait simplement échanger nos places pour aujourd'hui. Je voulais essayer...

Très bien...Va à l'infirmerie mon garçon et repose-toi quelques minutes avant de revenir. Mon dieu, tu as le nez casser.


Des rires se firent entendre faisant renfrogner ledit William.


Cessez vos rigolades, ce n'est pas drôle. Tous à vos places !


Un silence se fit avant que quelques brides de conversation ne reprennent.


IMMÉDIATEMENT ! hurla-t-elle.



L'autorité soudaine de la professeure fit pression sur les étudiants qui se hâtèrent de s'installer. Arthur baissa le regard lorsqu'il croisa le regard de William et se retourna vivement sur sa chaise.



C'était la seule fois où il avait croisé les yeux caramels de William.



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