Chapitre 45: Revenant
Coucou, j'espère que vous avez passer un bon début de Janvier 2023! Cette semaine, j'avais envie de vous partager le chapitre 45 de cette fanfiction. J'espère sincèrement que ce chapitre aussi long que les précédents vous plaira :)
Bonne lectuuuure 📖✨
PS: j'ai corrigée l'incohérence qui s'est glissée dans le chapitre précédent.
***
Rejoignant aussi rapidement leur amis, ils se retrouvèrent assis l'un à côté de l'autre, à la droite de Ned et se trouvant devant le duo féminin inséparable qu'était MJ et Constance. À côté de Constance, Charley et Judith s'y retrouvaient ayant rejoint les trois autres pendant que Jasmin payait sa consommation avec celle d'Arthur. Ainsi, ils se retrouvaient en un groupe de sept personnes puisque seul Peter manquait à l'appel, attristant et inquiétant Arthur. Tout le monde les salua de bon cœur en les voyant s'asseoir entre-temps.
Pour Arthur, cette sortie entre amie était l'une des rares auxquelles il a pu assister, enfin, si ce n'était que la première puisqu'il savait que dans son ancienne école, il n'était pas apprécié pour sa personnalité timide et dans tous les cas, introverti; même s'il savait que ce n'était pas totalement la seule raison de cette miséricorde qui l'avait accompagné durant ses trois ans dans son ancien lycée bien qu'il ait eu deux-trois amis, ils avaient très vite changer leur veste quand les rumeurs concernant Arthur se son amplifier dans les couloirs, s'éloignant de lui très rapidement. Certes, ils avaient déjà fait quelques petites sorties ensemble, mais ce n'était pas de si grande envergure que celle d'aujourd'hui. Arthur tressauta en y repensant et il sentit une main sur son avant-bras, le faisant revenir à la réalité. Il croisa le regard de Jasmin et y vit dans ses iris azurs, un voile inquiétant.
—Est-ce que tout va bien, Arthy ? demanda Jasmin, inquiet.
Ce surnom sortant des lèvres de son interlocuteur sonnait autrement que quand ce fut Peter qui le prononçait. Il n'avait pas cette sensation de chaleur ni de picotement au creux de son ventre. Toutefois, il pinça sa lèvre inférieure et sentit son cœur se comprimer, lançant un flux d'énergie particulièrement étrange envahir son corps. À contrario, de ce qu'il aurait pu penser, ce n'était pas un picotement dérangeant, mais une sensation à la fois agréable et doux qui parcourait son corps charnel dont il ne savait pas comment le nommer ni la manière de réagir que ce soit autant en la présence de Peter Parker que de Jasmin Florentin puisque la première fois dont il avait ressenti cette sensation, cela s'était mal passer. Ce souvenir qui commençait, de nouveau, à hanter son esprit, il l'effaça aussitôt lorsqu'il vit le regard inquiet de son voisin de table. En réponse, il émit un fin sourire et hocha positivement la tête. En parallèle, lorsque son regard croisa le regard insistant de Jasmin, il repensa au moment de la rencontre presque inattendu de ses parents et Jasmin. Il frissonna, son angoisse remontant soudain puisqu'il craignait encore de l'abandon de ses nouveaux amis lorsqu'il repensa à ses anciens souvenirs. À vrai dire, il étaitsi tendu par cela, car il ne voulait pas revivre de trahison amical.
—J'ai juste froid, mentit-il.
—Tu rigoles, Arthur ! Il fait trop chaud ici, on dirait presque la canicule en été, s'offusqua Ned.
—Ne dis pas n'importe quoi, Ned, le contredis Charley.
—Au moins, on ne meurt pas de froid, ajouta MJ d'une voix sèche tout en fusillant du regard Ned.
Arthur déglutit devant cette énergie désastreuse qui recommençait à naître entre ses amis. Il ne comprenait pas d'où provenait cette énergie négative, mais cela le déplaisait fortement.
—Ne recommencer pas à vous disputer, restez zen, s'enquit Constance de sa douce voix.
—C'est lui qui a commencer, répliqua MJ.
—Ne me provoque pas, râla Ned.
—Stop, stop. Trouvons un autre sujet de conversation, ok ? demanda Constance, voulant calmer la discorde et réduire le plus possible la négativité de ses amis.
Arthur regarda d'un œil inquiet ses amis se jeter des œillades avant de soupirer et d'hocher la tête.
—Ne plombons pas plus que cela l'ambiance. Je le conçois, je m'excuse, s'excusa MJ.
—D'accord! Je m'excuse aussi, poursuivis Ned d'une voix maussade.
—Bien. Vous discuterez ensemble plus tard, maintenant, ce n'est pas le moment. Ok?
MJ et Ned se jetèrent un nouveau regard et s'entendirent silencieusement, ils hochèrent positivement la tête. Jasmin, Arthur et Charley regardèrent Constance, qui semblait bien gérer la discorde entre MJ et Ned avec grande facilité.
—Eh bien, que fais Peter ? demanda Constance, voulant détourner la discussion sur un autre sujet.
—Il devait s'occuper de quelque chose, répondit Ned rapidement.
—De quoi exactement ? insista Constance en haussant les sourcils, et dévoilant sa personnalité curieuse à ses amis.
—Eh bien, sa tante est malade et il doit s'en occuper. Il arrivera quand il arrivera, c'est quoi le problème ? demanda Ned, exaspéré qu'on interroge l'absence de Peter sans cesse.
—Oh, ça va...je demandais...Pas besoin de t'énerver pour si peu.
—Tu n'es pas la première personne qui me le demande, donc ça commence à me frustrer. Je ne suis pas l'agenda ambulant de Peter Parker, cracha acerbement Ned.
Constance leva les yeux au plafond, fermant légèrement les yeux lorsqu'une loupiote lui éblouis le visage. Charley eut un sourire amusé devant la comparaison de Ned, mais son sourire s'éteignit lorsqu'il vit le regard froncé de Jasmin et il haussa un sourcil. Jasmin intima à Charley de ne pas amplifier la discorde. L'odeur des crêpes envoûtaient le lieu et ils finirent par commencer à en manger lorsque le silence revint. Arthur regarda du coin de l'œil ses parents qui discutaient entre eux avec d'autres clients, qui avaient fini par prendre possession des deux chaises libres devant les parents du jeune homme.
—C'est si bon ! complimenta Constance avant de prendre une autre bouchée de sa crêpe.
—Je te l'accorde, Constance ! Tu l'as pris à quelle saveur ? demanda Charley, curieux.
—Fraise et chocolat, répondit Constance sans aucune hésitation.
—Sacré mélange! s'exclama Judith.
Constance lui sourit et Judith lui montra sa crêpe vanille-chocolat en retour. Une voix masculine interrompit leur échange.
—J'ai aussi pris fraise et chocolat, avoua Charley en montrant sa crêpe aux deux jeunes filles.
Constance regarda Charley avec des yeux pétillants et lui offrit un sourire radieux.
—C'est LA meilleure saveur, en même temps, accorda Constance.
—Tu te trompes, la meilleure saveur c'est caramel et vanille.
—Argfh, beurk, dégoûtant, Ned, déclara Constance.
—Ben quoi, le caramel c'est tout autant sacré que fraise-chocolat, contra Ned.
—Pas à moi, Ned, persista Constance en secouant négativement la tête.
—Pour moi, ça serait Vanille-chocolat, ce sont des inséparables, déclara Judith.
—Oh! C'est un bon mélange, mais la meilleure reste avec la fraise, accorda Constance.
—Pourquoi tu acceptes la saveur de Judith sans contrainte alors que moi non ? s'indigna Ned.
—Parce que ton mélange ne se fait pas, Ned. C'est scandaleux !
—Tu parles ! se vexa Ned.
Ned leva les yeux au plafond, la mine déconfite devant la réponse négative persistante de sa nouvelle amie.
—Et vous, quelles saveurs avez-vous pris ? demanda Judith en croquant une bouchée dans sa crêpe qui se réduit progressivement et en regardant ses autres camarades.
—J'ai pris chantilly et chocolat, déclara MJ en montrant un bout de l'intérieur de sa crêpe où on pouvait voir la chantilly remplir l'intérieure de la crêpe et dégouliner vers l'extrémité de celle-ci.
—Oh, tu as eu une fraise en plus ! La chance ! fit remarquer Charley en voyant un morceau de fruit sur le mouchoir près de la jeune fille.
—D'ailleurs, j'allais le donner à Constance. Je n'aime pas trop la fraise dans les pâtisseries.
—Tu rigoles, j'espère ? C'est la meilleure chose ! s'offusqua Constance.
—Non, je ne rigole pas. Ça enlève tout de la pâtisserie, je trouve, avoua MJ.
—Mais...je ne comprends pas, tout le monde aime la fraise.
Constance semblait désemparé devant l'inavouable aveu de sa meilleure amie. Elle l'observait avec consternation et frustration.
—Je te la pique ! fit Charley en amenant sa main vers le bijou sacré de la jeune blonde.
—Hein ? MAIS NON !
La voix de la jeune fille s'éleva dans la crêperie et essaya de récupérer du mieux qu'elle pouvait son bien des griffes de Charley. Ce dernier esquivait les coup de fourchette de la jeune fille qui avait pris une minuscule salade à côté de sa crêpe. Finalement, les yeux exorbités de Charley, il vit Constance récupérer une de ses fraises en piquant dans sa crêpe fraise-chocolat. Celle-ci le nargua et mangea, aussitôt la fraise alors qu'elle voyait le jeune homme essayer de la lui reprendre.
—Vraiment deux gamins, rigola Jasmin.
—Tu as raison, accorda Arthur.
Jasmin regarda son voisin et celui-ci croisa le regard bleuté du jeune vice-président avant qu'ils n'explosent de rire, complice, suivit de près de toute la tablé devant le regard hébété de Charley et Constance.
—On a vraiment deux adorateurs de fraises par ici, déclara la voix féminine de MJ.
—Et toi avec ta chantilly, on n'en parle ou pas, MJ ? rétorqua Constance en fusillant sa meilleure amie.
Celle-ci leva les bras en signe de résignation, amplifiant d'autres rires provenant de ses amis.
—Bon et si on bougeait un peu ? demanda finalement Constance.
—Tu as raison, un peu d'exercice ne nous ferait pas de mal, appuya Ned en commençant à se lever.
Ils se levèrent de leur table emportant leurs déchets avec eux pour les jeter dans la poubelle. Certains, n'ayant pas fini leur crêpe, les embarquèrent avec eux, libérant ainsi la table pour d'autres clients. Arthur balaya du regard la petite salle et ses iris s'arrêtèrent sur ses parents.
—Allons-y, déclara Arthur, pressé de sortir de la crêperie pour éviter que ses autres amis voient ses parents.
En effet, le fait que le trio de terminal composé de Jasmin, Charley et Judith aient rencontré ses parents pour le voir dès son entrée dans la crêperie l'avait tendu et un coin de son esprit s'inquiétait de leur interaction peut-être changeant avec lui après avoir deviné qui était ses parents. La pression de la main rugueuse de Jasmin sur sa propre main lui revint en mémoire et essayait de se rassurer, tout de même, il ne voulait pas perdre des amis comme Charley ou Jasmin.
—Arthur ?
Arthur s'arrêta net, alors, qu'il allait commencer à prendre la tête de la file de son groupe d'ami et que ses interrogations internes se fassent couper par une voix masculine. Il se retourna tout en se tendant et en fronçant les sourcils en reconnaissant la voix masculine qui s'est parvenu à ses petites oreilles. En se retournant, il écarquilla les yeux en voyant l'identité du nouvel arrivant près d'eux, alors qu'ils s'étaient à peine éloigné des poubelles de la crêperie.
—C'est bien toi, Arthur ? Oh la la, faut que je prévienne Damian et Valentin! Je ne t'avais presque pas reconnu, déclara la voix masculine.
Arthur tressauta en entendant les deux autres prénoms et sentit son cœur se contracter. Que faisait-il là ? Pourquoi était-il venu lui parler après un an voir deux ans d'absence de communication de sa part ? Voyant Arthur ne rien répondre et être crispé, Jasmin se pencha vers lui, mettant sa main sur son épaule, voulant lui administrer une pression réconfortante et rassurante malgré sa curiosité et son inquiétude grandissante devant l'immobilité d'Arthur. Pourquoi semblait-il paralysé par la peur ?
—Est-ce que tu le connais, Arthy ?
Arthur jeta un coup d'œil vers le regard inquisiteur autant de Jasmin que de ses autres amis qui observaient l'échange avec inquiétude et intriguassions avant de reporter son regard émeraude sur la personne qui venait gelé l'ambiance chaleureuse et positive dans son nouveau cercle d'ami.
Son esprit embrumé, il fixait son nouvel interlocuteur en sentant son cœur tambouriner dans sa cage thoracique. Que venait-il faire là ? Cette question le taraudait et enlevait toutes possibilités de réflexions stables. Le nouveau venu haussa un sourcil devant le mutisme de sa vieille connaissance, s'interrogeant à son tour. Pourquoi son passé semblait-il insister sur sa personne alors qu'il avait trouvé de nouveaux ancrages qui le pousseraient vers le positif ? Pourquoi semblait-il se dire que cette nouvelle altercation entre lui et son fantôme du passé n'était pas anodine ? Que faisait Louis devant lui, en ce moment-même, alors qu'il était en pleine sortie entre ami ? Arthur semblait nager en plein rêve ou plutôt cauchemar et le mutisme inquiétait davantage Jasmin que les autres.
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