Chapitre 44: La crêperie
Heeeeey ! On se retrouve ce week-end pour un nouveau trèèèèèès long chapitre, et j'espère que cela vous plaira.
Bonne lectuuuure 📖✨
***
Arthur fronça les sourcils et geignit avant de sortir de son sommeil. Il passa ses doigts de la main gauche sur ses yeux pour les presser et les réveiller. Plissant le nez, il sentit une odeur de caféine remplir l'étage supérieure, signalant que l'un ou les deux de ses parents étaient réveillés. Arthur se redressa, abaissant au passage sa couverture bleu nuit et la rabat sur le côté droit, passant une jambe à travers pour pouvoir sortir du lit. Son chien était d'ores et déjà sorti de sa chambre, depuis belle lurettes. Donc, il en ferma la porte blanche de sa chambre, la laissant plonger dans le soleil le plus totale puisqu'il n'avait pas fermé les rideaux de sa fenêtre hier soir. Il alla au toilette et ensuite, descendit les marches du grand escalier qui séparait la cuisine, le garde-manger, la salle à manger du salon. Il tourna à droite et finit par pénétrer la cuisine.
—Bonjour, mon fils, Alors, tu as bien dormi ? demanda le paternel en se retournant après avoir entendu une chaise racler le sol.
—Hmm, si on peut dire, baragouina Arthur.
—Toi, tu n'es pas en forme, rigola le géniteur.
Arthur ne put qu'hocher la tête, légèrement encore vagabond dans son sommeil.
—Tu as lu cette nuit ?
—Non, j'ai eu une bonne nuit de sommeil, cette fois.
—Tant mieux. C'est important le sommeil, tu le sais.
Un nouveau hochement de tête de la part d'Arthur.
—Tient, un jus d'orange te regorgera ton énergie endormie. Au passage, ta mère est parti s'habiller pour notre sortie d'aujourd'hui, alors, ne tarde pas trop toi non plus.
—Ce n'est pas vers dix heures ?
—Si, mais elle veut qu'on fasse une activité à l'extérieure avant cela. Visiter un peu le quartier, par exemple. Toutefois, on devra laisser Colombo à la maison. On ne pourra pas l'emmener partout.
—Dommage...ça lui aurait fait du bien.
Le père d'Arthur sourit et sursauta en sentant son téléphone sonner.
—Ça doit à être la société. Je te laisse prendre ton petit-déjeuner tranquille, je dois y répondre.
Arthur hocha la tête positivement et finit par prendre son bol de céréale, mettant ses céréales en premier avant de verser le lait pour ne pas éclabousser son pyjama et la table. Alors, il commença à prendre son petit-déjeuner sous le regard pétillant de Colombo, qui s'était installé entre-temps près de lui. Allongé, Colombo le regardait presqu'avidement prendre une nouvelle cuillère de son bol de céréales.
—Non, Colombo, tu n'auras rien et ne me fait pas ces yeux doux, je ne cèderais pas, dit Arthur d'un ton ferme.
—Tient, tu es réveillé mon ange ?
La voix féminine de sa mère le fit se retourner et il sourit en voyant sa génitrice pénétrer la cuisine pour se servir un verre de jus de pommes.
—Oui, ça fait quelques minutes, sourit Arthur.
—J'espère que tu es prêt pour notre sortie du jour, fit sa mère en ne pouvant s'empêcher de sourire.
—En parlant de ça...mes amis risqueront de nous rejoindre à la crêperie, commença Arthur en voyant son père pénétrer à son tour la cuisine pour se servir une nouvelle tasse de café.
—Tes amis ? Oh, Arthur, tu aurais dû nous en parler plutôt, on t'aurait laissé cette sortie. On aurait reporté, devança sa mère.
Arthur se senti compresser de l'intérieur et regretta, soudainement, sa décision d'annuler sa sortie en tête-à-tête avec Peter. Toutefois, il ne pourrait pas dérober cette fois. Enfin, il pourrait, mais il ne voulait pas retourner sur sa décision. Un choix était un choix.
—Mes amis seront ravis de faire votre connaissance et ça serait l'occasion pour vous de les rencontrer, d'en savoir un minimum sur les personnes qui m'entourent depuis quelques jours.
Devant cette aveu, les parents du jeune homme se lancèrent un regard tendre et ils hochèrent positivement la tête devant un fin sourire de leur fils.
—Eh bien, je crois que nous saurons beaucoup plus que prévu, rigola le paternel.
Un flux chaud parcourra le corps d'Arthur à cette phrase et il hocha la tête, déjà hâte d'être à cette sortie qui lui semblait agréable et la sensation d'être inconfortable à cette sortie crêperie qui l'avait gagné ces dernières heures, disparaissaient progressivement. En cet instant, il voulait juste profiter de sa sortie autant avec ses parents qu'avec ses amis, bien qu'il appréhendât la venue de la deuxième partie de la sortie : celle où ses parents devaient rencontrer son entourage amicale. Mentalement, il n'était pas prêt. Après tout, il avait bien refusé la sortie de ses parents pour rencontrer plus personnellement les collègues de travail de sa mère ne voulant pas dévoiler qu'il était le fils d'un des professeurs de l'école. Où était passer la logique? Arthur se le demandait puisque là, ses parents allaient rencontrer ses amis, qui n'en savaient rien sur l'identité de sa mère. Cela travaillait beaucoup Arthur. Il ne voulait pas que les événements passés dans son ancien établissement scolaire se reproduisent: il en avait une peur bleue. Finalement, était-ce une bonne idée cette sortie ?
—Finis de déjeuner et de te préparer, on y va juste après, signala la génitrice.
—Oui !
***
La chaleur ainsi qu'une merveilleuse odeur autant de sucre et de chocolat le frappait dès qu'il entrait dans la crêperie.
—Oh, cette crêperie à l'air charmante comme tout ! s'extasia la voix féminine qui accompagnait Arthur.
Arthur tourna son regard pour croiser les iris bleutés et la chevelure blonde de sa mère, qui lui sourit. Bien qu'il y ait un peu de monde, la crêperie ne semblait pas être restreint dans son espace, c'est-à-dire qu'ils pouvaient quand même marcher à l'intérieur sans qu'ils ne soient bousculés par les autres clients. Arthur remarquait que la plupart avait retiré leur manteau et les laissait pendre dans le creux de leur bras, ou certains avaient juste enlever la fermeture éclair, laissant la chaleur les frapper de plein fouet. D'autres avaient garder écharpes et chapeau puisque dehors le froid envahissait les rues. Après tout, ils n'étaient plus en septembre ni en octobre.
La lumière de la crêperie n'était pas aveuglante et au contraire, donnait une certaine ambiance familiale et romantique. Arthur remarquait que les meubles et les tables de la crêperie étaient tout en bois mat faisant ressortir encore plus les plantes disposé un peu partout apportant de la couleur et la luminosité de la crêperie. Ce qui contrastait les meubles en bois mat étaient le comptoir qui équilibrait entre le noir sur le plan de travail et le blanc des vitres qui montraient la fabrication des crêpes. Derrière, suspendus et légèrement penché vers l'avant en trois gros tableaux en craies, le menu et le prix y étaient affichés en grosses lettres blanches. En dessous, deux étagères en bois montraient les récompenses de la boutique et des goodies qu'ils offraient en surplus comme un plateau de pain d'épice ou encore des sucettes à l'érable ou encore des petites décorations en forme d'ours.
Quelques chaises et tables en carrés et en bois remplissaient l'espace de la crêperie vers le mur de droit, offrant une belle vue sur la rue grâce aux vitres. Sur le mur devant le comptoir, un immense tableau paysagiste décorait la crêperie et s'associant aux divers plantes d'intérieurs que la crêperie s'était offertes en décoration. Alors qu'Arthur semblait encore se familiariser à son nouvel environnement, ses parents le pousse vers l'intérieur pour laisser passer d'autres clients.
—On devrait aller s'installer et se diriger vers le comptoir pour commander, proposa le paternel d'une voix suave et dicté.
—Oui, tu as raisons, faisons-ça et laissons cette gentille porte tranquille, rigola sa mère.
Arthur souri et suivit ses parents qui prirent les devant. Par la même occasion, tout en se dirigeant vers une petite table carré en bois, Arthur balaya du regard la salle à la recherche de ses amis.
—Arthur, regarde devant toi, sinon, tu vas tomber, le prévint sa mère.
—Oui, pardon.
—Ne t'excuse pas. C'est nouveau, c'est normal que tu regardes partout, la curiosité est un vilain défaut, mais parfois, c'est une belle qualité, qui permet de t'adapter dans un nouvel environnement que tu ne connais pas ou très peu.
—Tout de suite, les grands mots. Tu ne peux pas t'en empêcher, hein, mon chéri ?
—Tu sais bien que non, rigola le paternel.
La jeune femme aux cheveux carrés blonds sourit et passa une main dans sa chevelure avant de s'asseoir sur l'une des chaises, posant son manteau chocolat sur le dossier et son écharpe sur la table, accompagné de ses gants bordeaux qu'elle déposa sur son écharpe ivoire. Quant à son mari, l'homme déposa son manteau noir sur le dossier de la chaise et son écharpe sur celui-ci, aussi.
—Eh bien, cette sortie se passe bien. J'ai une faim de loup après qu'on s'est baladé dans le quartier.
—Oui, y'a eu beaucoup de monde. C'était assez fatiguant.
—Et n'oublie pas la balade en bus qu'on a fait. La chaleur qui contrastait avec le froid était tellement lassant et compressant. Je m'étouffais bien que la petite visite fût sympathique, je ne pense pas que je le referais, avoua la jeune femme.
—Je suis bien d'accord. Est-ce que tu avais fait cela avec tes amis la dernière fois ? demanda le paternel en jetant un coup d'œil à son fils.
Celui-ci tourna son regard pour croiser le regard de son père et de sa mère avant de sourire.
—Oui, on avait fait un peu de cela, mais on avait beaucoup marché aussi et la température ne jouait pas en notre défaveur. Elle était plutôt moyenne, ni trop chaud ni trop froid.
—Oui, évidemment, puisque c'était en octobre. La température en octobre est la meilleure de l'année.
La mère hocha la tête positivement, accordant le positif et appuyant le propos de son mari. S'ils étaient frileux en hiver, ils détestaient la chaleur écrasante de l'été. Ce pourquoi, ils préféraient tous deux la température du printemps et de l'automne tout comme Arthur, au passage. Quant à Colombo, il préférait se fourrer dans les feuilles d'automne qui tombaient sur les rues et renifler la poudreuse blanche qui s'accrochait pendant de longs mois sur le sol de Forest Hills.
—Hey ! Arthur ! Tu es venu !
À l'entente de cette voix familière, Arthur se retourna et serra le dossier de la chaise en voyant Charley en compagnie de Judith et Jasmin avant d'afficher un fin sourire. Ça y'est...Ça serait les premiers à rencontrer ses parents. Il se tendit brusquement, les regarda, tour à tour tout en déglutissant et sentit ses mains devenir moites.
—Oui, je suis là, confirma Arthur, peu rassuré.
Arthur sentit un regard pesant sur lui et il croisa le regard de Jasmin qui l'observait avec une étrange lueur dans ses yeux. Avait-il remarqué son brusque changement de comportement ? Il osa regarder ses parents derrières lui qui regardaientce qui les entourait, se familiarisant avec le lieu et parlant entre euxprincipalement.
—On t'attendait avec les autres ! Ils ont hâte de te voir, prévint Charley.
Arthur regarda Judith et la revit en compagnie de Jasmin devant la double-porte de la salle de théâtre. Que faisait-elle là ? Son stress augmenta progressivement et avec appréhension, attendit les événements, sentant toujours le regard intriguant de Jasmin sur lui. Il n'était pas au courant qu'une parfaite inconnue venait à leur sortie entre amis, aujourd'hui. Un toussotement de la part de ses parents le fit se retourner, sourcil froncer.
—Tu ne nous présentes pas, mon chéri ? demanda la mère, qui s'était levée pour s'approcher doucement de son fils, suivi de près par son paternel.
—Euh, oui, tout de suite, maman. Charley, Jasmin, je vous présente mes parents. Papa, maman, je vous présente mes amis.
Une salutation chaleureuse se fit entre les deux jeunes hommes et les parents d'Arthur. Un moment qu'Arthur trouvait, à la fois, gênant et amusant. Une fois que les parents se trouvèrent devant la jeune fille, celle-ci se hâta de se présenter en leur serrant les mains, chacun à leur tour.
—Hum, je me présente...Judith Doberman.
—Doberman ? Ce nom de famille me dit quelque chose, fit le paternel en regardant les iris de la jeune fille.
Arthur regarda les iris noirs de la jeune fille qui contrastait à la perfection avec ses cheveux blonds qui tombait en cascade sur ses omoplates et ses épaules. Elle se tenait fièrement et droitement au côté de Jasmin, à sa gauche, laissant Charley positionné à la droite de son meilleur ami.
—Oui, je suis la fille du directeur de l'école de Forest Hill, Monsieur.
—Oh, je vois, ceci explique cela. Enchanté de faire votre connaissance, Judith. Je suis extrêmement content de rencontrer la fille du directeur, ami de mon fils qui plus est. Eh bien, Arthur, tu ne nous avais pas dit cela! Quel cachotier.
Arthur soupira intérieurement et fit un visage contrit à son père tout en passant ses mains derrière son crâne.
—Désolé papa, mais vous ne m'aviez pas demandé, déclara Arthur.
—Petit malin, rigola le paternel.
Les épaules du père tressautèrent au rythme de son fort rire et quelques têtes se tournèrent vers la provenance du rire avant que des sourires s'affichent sur certains visages rosés à cause du contact entre le froid et la chaleur.
—Peut-on vous emprunter Arthur pendant un certain temps? Demanda Jasmin en regardant, à la fois le jeune homme et les parents de ce dernier.
—Oh oui, bien sûr ! Allez-y, nous nous apprêtons à commander. Arthur-chéri, tu veux ta crêpe de quelle saveur ? demanda la femme d'une voix tendre.
—Oh, euh...j'irais plus tard, maman. Allez-y en premier.
—Mais tu as apporté ton portefeuille ? s'enquit la mère.
—Je...je crois, allez-y quand même.
—D'accord, profite-bien.
Bien qu'il ne soit lui-même pas convaincu de cette réponse incertaine, Arthur hocha la tête positivement et laissa ses parents rejoindre le comptoir. Ni une ni moins, il sentit des doigts rugueux prendre sa main et l'éloigner de ses parents suivi de près par Charley qui restait derrière en compagnie de Judith, discutant tranquillement entre eux. Arthur put respirer une fois qu'il fut seul en compagnie de Jasmin et ce dernier le laissa se positionner dans ce nouvel environnement festif et chaleureux qui l'entourait.
—Merci, remercia Arthur.
—C'est normal...je voyais bien que tu étais mal-à-l'aise de cette situation, désolé.
Son stress diminua aussitôt qu'il entendit les paroles rassurantes de Jasmin.
—Pourquoi tu t'excuses ? s'enquit Arthur, en haussant un sourcil.
—C'est bien notre faute si tu as été mal-à-l'aise de nous présenter à tes parents, non ?
—Non pas vraiment...
Arthur détourna le regard et ses iris s'arrêtèrent sur Judith et Charley qui regardaient un couple de poisson rouge dans un petit aquarium, s'étonnant par la même occasion de ne pas l'avoir vu à son entrée dans la crêperie. Jasmin suivit le regard d'Arthur s'arrêter sur Judith, la jeune fille portait un béret noir avec des perles incrustés dans le tissu contrastant à la perfection avec ses cheveux blonds bouclés. De plus, Judith portait une écharpe ivoire qui contrastait avec son manteau rouge, ses bottes noires et sa jupe à carreau longue qui se juxtaposait entre le marron et le noir. Jasmin soupira ce qui fit reprendre le contact de ses yeux à ceux du jeune homme qui se trouvait devant lui.
—C'est Judith, n'est-ce pas ?
Arthur écarquilla légèrement les yeux à cette question avant de timidement hocher la tête.
—Ce n'est pas que je la déteste, c'est juste qu'on ne se connait pas vraiment encore et je ne sais pas, ça m'a surpris de la voir.
—Elle était là avant nous. Il se trouve que sa cousine travaille ici et elle vient souvent dans cette crêperie, vu que c'est une entreprise familiale. Elle nous a vu, nous a salué et est restée avec nous en attendant les autres...C'est pour ça qu'elle se trouvait avec nous quand tu es arrivé, expliqua Jasmin d'une voix calme.
—Oh, je ne savais pas, avoua Arthur, se voulant d'avoir été contrariée ne serait-ce qu'une seconde de la présence de la jeune fille dans leur sortie.
—Hum, ça ne m'aurait pas étonné de la voir ici, mais je peux comprendre que tu ne le savais pas. Je ne voulais pas te mettre mal-à-l'aise avec Judith.
—Ce n'est rien et je ne peux rien n'y faire non plus. Elle est un peu comme chez elle ici et parfois, tu n'as pas à te justifier sur quoique ce soit. Judith est ton amie, pensa-t-il nécessaire de rajouter.
Jasmin ne rajouta rien, acquiesçant simplement les derniers propos du jeune garçon et regarda Judith les observer avant qu'elle reporte son attention sur Charley. Il vit Judith passer une main dans sa chevelure pour placer une de ses mèches derrière son oreille droite, libérant celui-ci. Judith plaça ses mains l'une par-dessus l'autre avant de les mettre doucement sur la table, continuant sa discussion avec Charley sur la provenance des poissons rouges installé récemment dans la boutique.
La petite cloche de la sonnette retentit dans la crêperie, indiquant de nouveaux clients et alertant les deux hommes. Jasmin et Arthur regardèrent les nouveaux arrivants et sourit en voyant leurs amis arriver les uns après les autres, remplissant peu à peu le grand espace de la boutique. Jasmin leur fit un grand geste de la main, sortant sa main rugueuse de la poche de son manteau noir et la remit lorsque ses amis leur répondirent, les rejoignant progressivement, suivi de près par Judith et Charley. Ils se saluèrent tous.
—Ça fait longtemps que vous attendiez ? demanda Ned, après avoir taper dans la main d'Arthur, content de le retrouver malgré qu'ils ne se soient pas vus depuis deux jours.
—Non, pas vraiment. Ça fait quelques minutes, n'est-ce pas ?
Arthur jeta un coup d'œil à Jasmin, qui se trouvait à sa gauche et ce dernier, suivant le regard du plus jeune cherchant sa confirmation, il acquiesça de nouveau.
—Ouais, juste dix minutes.
—Vous êtes arrivé tôt, aussi, non ?
—Ni plus ni moins, ajouta Charley en souriant.
Ned hocha la tête, rassuré de ne pas avoir fait attendre ses amis pour rien.
—Qu'est-ce qu'on fait, alors ? La crêperie était notre point de rencontre, s'enquit Constance.
—On commande ? proposa MJ, j'ai une faim de lui, ajouta-t-elle.
Ned et Arthur lui lança un sourire amusé qui la fit hausser ses épaules. Sans attendre l'avis des autres, MJ fila vers la file d'attente.
—Je la suis! J'ai faim aussi avec cette odeur qui remplis la crêperie, fit remarquer Constance.
Les uns après les autres, ils se mirent tous dans la file. MJ commanda la première suivi de près par Constance et Ned. Ned attendait que Constance termine de prendre sa commande qu'il sentit une petite pression timide sur son épaule gauche. Il se retourna et vit le regard inquisiteur d'Arthur. Il se retourna tout en jetant un coup d'œil sur la commande de son amie devant lui.
—Qu'est-ce qu'il y a Arthy ? demanda Ned.
—Peter n'est pas avec toi ? s'enquit Arthur, ne l'ayant pas remarqué.
—Oh...euh...
Ned repensa à ce que Peter lui avait dit et se sentit coincé. Peter lui avait assurer de lui trouver une excuse pour son absence lorsqu'ils avaient avancée de leur côté sur l'explosion du centre scientifique du quartier et des récents événements qui avaient été confronté envers Spiderman.
—Alors ? Est-ce qu'il va bientôt arriver ?
—Je...Peter a eu un contretemps, il arrivera plus tard.
—Comment ça ?
—Hm, sa tante est malade. Il devait s'occuper d'elle, mais ne t'inquiète pas ça prendra juste quelques minutes.
—Oh, j'espère qu'elle va bien.
—Oui, Tante May est robuste. C'est juste une petite grippe qui la clouée au lit, rassura Ned.
Alors qu'Arthur allait rajouter quelque chose, le serveur les coupa dans leur conversation pour savoir la commande de Ned. Ce dernier se retourna, excité à l'idée de commander l'une de ses meilleurs crêpes. Le serveur le regarda avec hébétement en voyant sa longue commande : chocolat, vanille, confiture et caramel. Quant à Arthur, il ne prit qu'une crêpe au chocolat. Toutefois, en tâtant sa poche, il remarqua l'absence de son portefeuille. Il se maudit et regarda piteusement le serveur qui le fusilla du regard. Arthur regarda la longue file d'attente et soupira.
Voyant qu'Arthur eût un problème, Jasmin se rapprocha de lui.
—Un problème ? demanda Jasmin, inquiet.
—C'est que je pensais avoir pris mon portefeuille, mais je l'ai oublié. Il doit être sur ma table de chevet...Je ne sais pas quoi faire.
—Si ce n'est que ça.
Arthur fronça les sourcils et vit Jasmin s'approcher du comptoir.
—Je vais payer pour lui, il est avec moi.
Fronçant les sourcils, le serveur fut incertain de cette constatation.
—Vous êtes sûr ?
—En quoi ça vous regarde ? Je vais payer.
—Jasmin ! Je peux—
—Arrête, tu sais bien que tu ne peux pas, laisse-moi payer.
—Mais...Ça me contrarie...
—Tu auras juste à me rembourser plus tard. Laisse-moi payer pour l'instant et ne faisons pas attendre les autres plus que ça, dit Jasmin d'une voix assurée.
Arthur regarda les gens patienter et hocha, finalement, la tête positivement.
—D'accord...Je te rembourserais la semaine prochaine.
—Pas de soucis.
Jasmin se retourna vers le serveur qui était encore dubitatif sur leur relation tandis que Jasmin commanda et après avoir payé, il regarda sèchement le serveur.
—C'est mon copain, se justifia-t-il avec assurance avant de remettre le cash, payant ainsi en liquide.
Cette phrase surpris autant Arthur que le serveur, qui les observait curieusement. Le serveur s'excusa platement et pour appuyer cela, Jasmin prit avec assurance et confiance la main d'Arthur pour rejoindre les autres. Ceux-ci les attendaient depuis plusieurs minutes sur une autre table plus loin, au fond de la boutique puisque d'autres tables étaient installées près de l'immense tableau paysagiste. Arthur regarda sa main entrelacée à celle de Jasmin et ne put s'empêcher de repenser à sa main droite enlacée avec celle de Peter, quand ce dernier l'avait guidé dans la cafétéria pour, aussi, rejoindre leur amis.
« —Laisse ta main tranquille, tu pourrais même te perdre dans ce réfectoire que tu le veuilles ou non, déclara Peter. »
À ce souvenir, les joues d'Arthur prirent une nouvelle couleur et il croisa l'œillade de Jasmin, qui finit par sourire avant de tourner son visage pour regarder droit devant lui.
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