Chapitre 42: Forest Hill Park
Pour fêter le réveillon et vous souhaiter un joyeux noël encore une fois, je vous pose en cadeau ce looooong chapitre !! Passez de bonnes vacances et de joyeuses fêtes !! 🌲✨
Bonne lecture!! 📖
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L'air frais de la nuit vint effleurer ses joues rebondis déjà rosé. Ses fines mains devenus moites tenaient fermement la laisse de son chien, qui marchait doucement entre lui et Peter. Il ne savait pas vraiment pour quelles raisons exactes que ses mains étaient devenues moites ni pourquoi son cœur pulsait et se serrait dans sa cage thoracique. Était-ce en raison du froid nocturne qui le frigorifiait malgré sa jacket ? Ou était-ce parce qu'il tenait depuis déjà longtemps la laisse en cuire de son chien et cela le fatiguait et son corps le lui faisait remarquer ? Ou était-ce encore en raison de l'arrivée inattendue de Peter, qui le gênait ou l'intimidait d'une certaine façon ? Arthur ne savait pas quoi répondre à ces questions envahissantes qui s'imprégnaient dans son esprit en cet instant présent. L'aboiement de Colombo et la question de Peter qu'il lui adressa le fit revenir à la réalité.
—Tout va bien, Arthy ? l'interpella Peter.
Arthur releva les yeux et croisa, à la fois, les iris noirs de Colombo et ceux azur de Peter, qui resta silencieux, attendant la réponse d'Arthur. Celui-ci finit par hocher la tête positivement faisant rire Peter devant sa réponse efficace et rapide.
—D'accord, rigola Peter.
Le regard inquiet qui marquait le visage de Peter disparu.
—T'a journée s'est bien passé ? demanda Arthur, accentuant le rire de son vis-à-vis.
—On l'a passé ensemble notre journée, Arthy, répondit Peter.
—Arrête de te moquer de moi...soupira Arthy, ronchon.
—Ok, Ok, excuse-moi, mais pour répondre plus sérieusement à ta question; ma matinée était n peu rude, mais le reste de la journée était plutôt cool et correct.
—Qu'est-ce qui s'est passé ? demanda Arthur, en fronçant les sourcils.
Peter regarda Arthur du coin de l'œil en fronçant un sourcil.
—De quoi ? s'enquit Peter.
—Tu viens de dire que ta mâtiné s'est mal passé...en quoi ?
—Oh ! Je...Je suis arrivé encore en retard en cours ce matin. Et le prof n'a pas aimée et mon réveil n'a pas sonné, répondit Peter en mentant, se souvenant d'avoir arrêté des voleurs le matin-même.
—Tu as eu une retenu ? s'enquit Arthur.
—Pas tout à fait, répondit Peter en esquissant un sourire maladroit.
Arthur haussa un sourcil, s'attendant à ce que Peter approfondisse sa réponse, mais ce dernier ne semblait pas le faire. Arthur soupira intérieurement. Il était difficile pour lui de se rapprocher de Peter. Il n'arrivait pas à le cerner et il était longuement fourré avec Ned, à se demander si sa relation amicale naissante avec Peter intéressait ce dernier totalement ou pas du tout. Peter resta muet pendant quelques minutes et Arthur suivit ce dialogue silencieux, marchant dans la fraîcheur de la nuit à ses côtés.
Ils pouvaient seulement entendre Colombo marcher rapidement, tirer sur la laisse et renifler le trottoir de temps à autres, brisant un temps soit peu le silence entre les deux jeunes hommes. Ils bifurquèrent à une intersection et longèrent un autre trottoir qui leur permettait de voir rapidement le parc entouré d'une barrière métallisée de couleur grise touchant sur le noir. Ils longeaient le début du parc avant de pénétrer celui-ci. La lune et quelques lampadaires avaient réussi à éclairer leur chemin, ne les plongeant absolument pas dans le noir complet de la nuit.
Arthur s'abaissa, passa ses doigts fins et doux dans le pelage beige de Colombo qui lui lécha le poignet, satisfait d'être enfin arriver et Arthur sourit tout en détachant la laisse après avoir vérifier qu'ils étaient bien les seuls à être présent dans le petit parc rempli d'arbre avec quelques airs de jeux. En se redressant, il ramena la laisse en boule autour de sa main droite et regarda son chien commencer à vagabonder dans le parc, s'éloignant légèrement d'eux. Il desserra la laisse qui entourait sa main et la plongea dans sa main gauche pour la ranger. Durant ce laps de temps, il sentit le regard curieux de Peter, qui avait profiter en parallèle de jeter un regard sur le parc.
—Je viens rarement ici, informa-t-il.
Arthur tourna la tête pour porter son attention sur Peter et sourit.
—J'y viens très souvent pour promener Colombo. Cette semaine, c'étaient beaucoup plus mes parents qui le faisaient. Ça fait du bien de pouvoir sortir, annonça Arthur.
—Tu as été surchargé par les cours ? demanda Peter.
—Oui, beaucoup de devoirs et le temps passe énormément vite. Je me suis légèrement mal organisé cette semaine.
—Tu t'organiseras mieux la semaine prochaine.
—Je l'espère. Je n'ai toujours pas choisi de club depuis mon arrivé, informa Arthur, dépité.
—Ce n'est pas très grave, tu sais. Je pense que si c'était le cas, la secrétaire t'aurait déjà fait un sermont.
—Tu crois ?
—Oui, crois-moi.
Arthur n'y répondit rien et se rappela les mots de MJ concernant l'importance des Club. Il fronça les sourcils et soupira.
—Mais...
—Tu viens ? Marchons un peu, déclara Peter, surprenant Arthur, coupant ce dernier par inadvertance.
Arthur sourit n'y prêtant pas attention et suivit Peter, longeant le sentier prédéfini de marche-à-pied du parc.
—Tu allais dire quelque chose, c'était quoi ? s'enquit Peter.
—Ah...C'est que...MJ m'a dit que les clubs étaient importants pour la sociabilité et d'un certain sens, nous ramenait des points bonus sur nos diplômes.
—Ça te tracasse?
—Eh bien...Un peu oui. J'aurais aimée en faire partie d'un club, mais y'a pas tellement de club qui m'intéresse finalement, confirma Arthur.
—Tu sais, si MJ t'a dit ces choses c'est qu'elle le pensait vraiment, mais elle est très compétitive et ça se remarque facilement. Tu n'as pas à prendre au sérieux les arguments qu'elle t'a donnée.
—Mais...j'ai l'impression que tout le monde fait parti d'un club. Toi, Ned, MJ, Constance, Jasmin et Charley, même Flash, énuméra Arthur.
Peter voulut ouvrir la bouche en interrompant Arthur pour signaler qu'il n'avait pas besoin de suivre la tendance des club lorsqu'il entendit le dernier prénom énumérer par Arthur. Il fronça les sourcils, contracta sa main gauche et plissa le nez tout en arrêtant de sourire. Il s'arrêta de marcher et tourna la tête pour regarder le jeune homme à ses côtés, d'un air beaucoup plus sérieux.
—Tu connais Flash, Arthy ? s'étonna Peter.
—Ben oui... Il est assez réputé dans le bahut, pourquoi cette question ?
—Fais attention à lui, il n'a pas une bonne fréquentation. Ça m'inquiète qu'il t'ait approché, annonça Peter en se rappelant de l'altercation de Constance et Arthur avec Flash et ses copains.
—Hum...Ce n'est pas comme si je voulais faire vraiment ami-ami avec lui. Je le connais que de nom et Constance nous a déjà bien fait distancer.
—Tant mieux. Reste près d'elle si je ne suis pas là et que Flash t'embête encore.
—Oui, elle a une bonne répartie, assura Arthur en se rappelant des répliques de sa nouvelle amie à l'encontre de Flash lors de leur dernière altercation.
Toutefois, Arthur, intérieurement, se rappela la dernière phrase de Flash qu'il lui avait dite : « je sais tout. ». Il ne savait pas dans quel sens Flash avait dit cela et cela l'inquiétait énormément. Que sait-il exactement ? Pourquoi le narguait-il comme ça, le provoquant ? Pourquoi avait-il besoin de le faire ? Pourquoi lui ? Était-ce parce qu'il était ami avec Peter ? Flash l'ennuyait beaucoup. Et ce regard qui persistait sur sa personne, le suivant tout le temps lorsqu'il était près du bahut, était-ce Flash qui l'espionnait ou quelqu'un d'autre ? Un frisson parcourut son échine et l'aboiement de son chien arrêta le fil sombre de ses pensées.
—Woaf !
—On dirait que Colombo veut jouer, rigola Peter.
—Oui, on dirait bien. Trouvons un bâton.
Peter hocha positivement la tête et s'éloigna un peu d'Arthur pour chercher un bâton sous le regard joueur et intrigué de Colombo, qui les regardait à tour de rôle. Arthur se trouvait de dos, à gauche tandis que Peter, était de dos et agenouillé vers la droite.
—J'ai ! dit-il, sa voix brisant le silence.
Arthur se retourna et sourit.
—Lance-la moi.
—Tu es sûr de pouvoir la rattraper ?
—Oui !
Peter hocha positivement la tête et recula de quelques pas tandis qu'il passa son bras vers l'arrière, prêt à lancer. Il plongea son regard bleuté dans celui verdoyant d'Arthur et sourit. Il fit une légère pression sur le bâton, avant de balancer ce dernier vers le plus jeune qui le rattrapa in extremis en sautant légèrement pour l'attraper. Arthur prit le bâton d'un rapide mouvement.
—Joli ! félicita Peter.
Arthur lui sourit, content de ce compliment qui fit papillonner et contracter son ventre. Il porta attention sur Colombo qui se redressa vivement en voyant le bâton dans les mains de son maître. Arthur sourit de nouveau, attendri par la gestuelle de son chien et il tapota l'extrémité du bâton sur le sol devant le regard scintillant de son chien qui s'abaissa sur ses pattes avant et Arthur le fixait avec son sourire moqueur. Il jeta un regard à Peter avant de fixer l'horizon. Son chien aboya d'un coup, vexé et impatient faisant rigoler Arthur. Ce dernier tapota encore une fois l'extrémité du bâton sur les gravillons du sol du par cet tendit son bâton vers l'arrière, le redressant et écartant son bras gauche derrière son crâne tout en reculant de quelques pas avant de balancer le bâton d'un vif mouvement sec. Il sourit en voyant la tête de son chien suivre le mouvement avant de se retourner aussi vite que l'éclair et foncer la tête la première pour chercher le bâton.
—Woaf! !
L'aboiement de joie de son chien fit sourire Arthur lorsqu'il voyait Colombo parcourir les chemins remplis de cailloux et de brindilles ainsi que de feuilles mortes indiquant la saison actuelle plus qu'auparavant.
—Beau lancer, complimenta Peter.
—Merci, c'est l'entraînement, rigola Arthur, ne laissant pas paraître ses joues rosies et sa légère gêne.
—Mhm..
Arthur leva les yeux au ciel et sourit en voyant l'étoile polaire briller de mille feux dans le manteau noir du ciel sans nuage. Peter suivit son regard et mit ses mains dans les poches arrière de son jean. Il baissa la tête sur le côté droit de façon à voir Arthur en biais.
—L'étoile Polaire, c'est ça ?
—Oui
—C'est la signification de ton pseudo, APolaris ?
—Exact. L'étoile la plus haute et la plus brillante de toutes. C'est celle qui apparaît en première dans notre champ de vision lorsqu'on observe le ciel la nuit. Polaris est son nom en latin, expliqua Arthur.
—Tu t'y connais en Astronomie ? demanda Peter, intéressé.
—Oui, grâce à mon père. Mon père est un scientifique, il travail au laboratoire de la ville et sa passion secondaire est l'Astronomie. Il l'a découvert durant ses cours de sciences, au lycée.
—Le laboratoire de la ville ? Celui qui a explosé? S'enquit Peter.
—Oui, mais ne t'en fait pas. Mon père n'a rien.
—Ça me rassure, assura Peter.
Arthur émit un petit sourire ce qui contamina Peter. Ils se mirent à marcher dans le parc, s'imprégnant du lieu et de la fraîcheur de l'automne qui venait les effleurer de temps à autres, laissant passer une agréable brise. Ils passèrent sous une douce et charmante parcelle d'arbre, Colombo les suivant de loin. Colombo humait chaque bac de fleurs qui parsemait les extrémités de quelques chemins gravillonnés avant de trottiner derrière son maître et son ami, le bâton lancé plutôt toujours coincé dans la gueule. De temps en temps, en penchant la tête, Colombo faisait tracer son bâton sur le sol faisant ressortir un bruit grinçant et rocailleux faisant rigoler les deux humains.
—Il est drôle ton chien, se moqua Peter.
—Hey! Ne te moque pas de Colombo, Pete', il est susceptible.
—Ah ouais ? Je veux bien voir ça.
—Ne joue pas avec ça, le prévint Arthur.
Peter haussa les épaules et siffla pour appeler Colombo. Il s'abaissa et prit le bâton des mains sous les aboiements de Colombo, excité à l'idée de rejouer au bâton. Peter esquissa un sourire en voyant la joie émaner du visage de Colombo et se redressa. Il recula de quelques pas et lança le bâton avant d'amener ses mains dans son dos aussi vite que l'éclair tandis que Colombo regardait le tracer. Celui-ci fronça les sourcils et avança de quelques pas sous les directives de Peter et le regard las d'Arthur, quoiqu'un peu amusé. Colombo renifla le sol et scruta l'horizon avant de revenir penaud vers Peter et Arthur. Il s'assied et couina, baissant la tête. Il renifla l'air et l'odeur de Peter enivrait ses narines sombres. Il couina encore. Peter haussa les sourcils.
—Aller, donne-le-lui, il serait prêt à rester ici toute la nuit pour avoir son jouet, prévint Arthur.
Colombo couina encore plus fortement et lâcha un aboiement de frustration.
—D'accord, d'accord, pardonne-moi, dit Peter tout en montrant son bâton.
Colombo se redressa aussi vite que le lever du soleil et aboya fortement, à deux reprises.
—Colombo, non! On n'est pas tout seul, dit froidement Arthur.
—Woaf ! grogna Colombo.
—Lance-le bâton, Pete ou il va continuer à grogner.
—Woaf ! aboya Colombo, comme s'il appuyait les propos de son maître.
Peter hocha positivement la tête et recula de quelques pas. Il releva son bras gauche et monta l'extrémité du bâton vers le ciel avant de le lancer sèchement au loin. Colombo s'éloigna rapidement pour suivre le tracer du bâton.
—Excuse-moi, je ne pensais pas qu'il était autant susceptible.
—Je t'avais prévenu, rigola Arthur.
—Heureusement, que tu n'es pas autant susceptible.
—Non, c'est vrai, mais je peux l'être. Tout dépend de la situation, du ton et du langage, tu sais.
—C'est vrai?
—Oui
—Je prêterais attention, informa Peter faisant agrandir le sourire d'Arthur.
—On continue ? demanda celui-ci.
Peter hocha la tête positivement et Arthur attendit que son chien revînt vers eux pour poursuivre leur marche nocturne. Ils continuèrent de longer le chemin rempli de brindilles, de feuilles et de cailloux qui s'entassèrent sous leur chaussure. Colombo les dépassa et ils bifurquèrent tous les trois vers la droite, se dirigeant vers la fontaine du parc, au centre. De là où ils se trouvaient, ils pouvaient entendre le bruit de l'eau parvenir à leurs oreilles dans une mélodie à la fois douce et bruyante. Le silence tantôt agréable devint camouflé par le courant de la fontaine.
Ils s'assirent sur un banc et posèrent leur regard sur la grande fontaine d'eau illuminée. Des feuilles des arbres s'étaient agglutiné sur les coupes de la fontaine, faisant trempettes d'une certaine façon avant de glisser sur le bassin central. Colombo vint renifler les pieds d'Arthur et de Peter avant d'éternuer faisant rigoler les deux jeunes hommes d'un rire franc et communicatif. Colombo aboya sa frustration et Arthur vint caresser le crâne de celui-ci pour le calmer. Colombo lui lécha quelques parties de sa main d'un coup de langue et Arthur grimaça. Bien qu'il adorât son chien, il n'aimait pas ce mouvement. Sa main devenait moite et collante, un effet qu'il détestait plus que tout.
—Je reviens.
Arthur se leva et sous les yeux sceptiques de Peter, il se dirigea vers la fontaine pour tremper ses mains dans l'eau clair tournoyant. Il se lava succinctement les mains et rouspéta lorsqu'il sentit de l'eau gicler sur son visage. Il fronça les sourcils et regarda Colombo qui aboya joyeusement en croisant le regard émeraude d'Arthur.
—Colombo ! rouspéta Arthur.
—Woaf !
Excité, Colombo pataugea dans l'eau, mouillant ses pattes et son pelage beige, éclaboussant par la même occasion son maître qui râlait. Arthur s'éloigna, laissant seul Colombo faire le tour de la fontaine, buvant l'eau de la fontaine goulument. Arthur rejoignit Peter sur le banc qui avait croisé les bras et le regardait moqueusement. Arthur le fusilla du regard.
—Tu aurais pu me prévenir.
—Et gâcher cette surprise ? Hors de question.
—Je suis trempé maintenant...lâcha amèrement Arthur en se rasseyant sur le banc.
—Ne t'en fait pas, ce n'est rien, ce n'est que de l'eau.
—Que de l'eau qui peut me faire attraper froid avec cette température fraîche. J'espère que je ne tomberais pas malade demain, prévint Arthur.
—Mais non, je ne pense pas.
—Tu as l'air si sûr de toi.
—C'est parce que j'ai raison. Tu ne vas pas attraper froid. Enlève ta veste.
—Quoi?
—Allez, enlève-là.
Arthur fronçait les sourcils et suivit les directives de Peter. Il se décala du banc et cambra ses omoplates pour retirer son blaser. Il le déposa sur le dossier du banc et haussa un sourcil en voyant Peter suivre son mouvement. Arthur sentit l'air frais venir effleurer ses bras dénudés et il frissonna avant de froncer les sourcils en voyant le vêtement tendu de Peter vers lui. Il le prit et le déplia, voyant que c'était la veste sèche de Peter.
—Prends-là et met-là. Tu auras moins chaud, mais comme ça tu ne seras pas trempé et tes bras n'auront pas froid malgré tout, annonça Peter.
—Oh... Tu es sûr que ça ne te gêne pas que je la porte ?
—Non, bien sûr que non. Tu me las redonnera la semaine prochaine.
Arthur hocha la tête, compréhensif. Timidement, il mit la veste de Peter et senti aussitôt la chaleur l'envelopper avec l'odeur masculin de son voisin de gauche.
—Merci, remercia Arthur.
Peter hocha la tête en signe significatif de remerciement. Peter senti le froid l'assaillir, mais ne fit aucun mouvement signalétique afin d'éviter de faire regretter son geste à l'encontre du plus jeune, enfin, que ce dernier le remarque et regrette le fait de porter sa veste. Rien que d'y penser, il sentit un flux chaud parcourir son entrailles et ses joues se colorer d'une légère teinte. Arthur regardait les lampadaires éclairé le centre du par cet les alentours. Il pouvait voir, derrière lui, d'autres lampadaires éclairer les chemins, installés près des arbres. La lueur des faisceaux des lampadaires se reflétait sur les troncs et rendait le tout presque féérique.
Quant à Peter, il frictionnait ses mains entre elles qui devenaient légèrement rosés par le froid ambiant, mais ne montrait aucun signe de froideur envahissant son corps. Colombo aboyait joyeusement et pataugeait toujours dans l'eau froide de la fontaine, éclairé par l'étoile polaire et la lune, qui immergeait dans le champ de vision selon la position des deux jeunes hommes et du chien. Le silence du parc rendait la sortie plus agréable et douce entre les deux jeunes hommes. Peter ne regrettait pas sa sortie nocturne en tant que Spider-Man. Au moins, il ne passait pas une énième soirée en solitaire et longuement ennuyeuse.
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