Chapitre 41: Rencontre nocturne

Coucou, comme promis, voici le chapitre du week-end ! Je m'excuse de mon inactivité ces derniers jours, j'ai été occupée de mon côté, j'espère que vous ne m'en voudrez pas de vous avoir fait languir tout ce temps. Surtout, que ce chapitre je voulais le poster y'a deux semaines déjà, oups. Bref, le voici-le voilà ! Je vous posterais le chapitre 42 d'ici la semaine prochaine hihi 

Sur ce, 

bonne lecture. 📖✨


****

Arthur était assis sur la marche du hall d'entrée de sa maisonnée. Le silence régnait en maître autour de lui puisqu'il se retrouvait seul en compagnie de son chien, Colombo qui était assis près de lui, attendant patiemment la suite des événement qui l'excitait joyeusement. Se retrouvant seul, ses parents étaient partis dîner chez des amis du travail de sa mère. Au début, Arthur y était convié, mais il avait très vite décliné l'offre pour rester cacher aux yeux des autres collègues et sa personnalité introverti avait rapidement refait surface. Toutefois, sa mère lui avait bien précisé que ses collègues savaient son identité puisque son nom était fiché dans le système scolaire de l'école. Malgré tout, Arthur était resté négatif tant qu'à sa présence à ce dîner pour rester en compagnie avec Colombo, qui allait se retrouver seul et d'autant plus, qu'en sachant qu'un couple des collègues de sa mère allaient emmener deux de leurs enfants, qui allaient à la même école que lui allait être présent, il ne voulait pas les crois. Toutes ces raisons cumulés, ses parents n'avaient rien à redire sur son refus. De ce fait, ce soir-là, il se retrouvât à faire ses lacets pour sortir Colombo.


En relevant les yeux, il voyait à travers la fenêtre de sa porte d'entrée que le soleil se couchait déjà pour laisser la nuit s'amorcer en cette fin de journée, qui a été épuisante mentalement. Arthur se retrouvait toujours coincé pour ce week-end et il n'avait toujours pas pris de décision même en rentrant de l'école. Il sut que cette promenade presque nocturne allait l'aider à réfléchir.


Il sourit et caressa le haut du crâne de son chien quand il entendit celui-ci agiter sa queue et légèrement aboyer pour qu'il se dépêche. Arthur lâcha un léger rire et attacha rapidement le lacet de sa chaussure blanche droite. Il se leva faisant sautiller Colombo sur place et il ramassa la laisse qu'ils rangeaient dans le tiroir du haut du meuble marron installé contre le mur gauche du hall. Il attacha la laisse au collier de Colombo et rangea les clés dans sa poche droite de son manteau noire.


—Allons-y, Colombo.

—Woaf, aboya joyeusement le chien.


Arthur sourit et poussa la porte de sa maisonnée afin de sentir l'air frais de la pré-nuit épouser son visage. Il tressautât, mais ne s'en accommoda pas. Au contraire, il descendit le petit perron en compagnie de son chien au pelage beige et commença à s'engouffrer dans les rues de son quartier.


Arthur soupira d'aise lorsqu'il commença à marcher et que le vent légèrement doux et glacial du début de la nuit vint effleurer son visage. Il entendait la respiration de son chien près de lui brisant le silence qui l'entourait. Machant sur le trottoir, il laissa son chien, Colombo, renifler tout les recoins possibles du trottoir, le laissant vagabonder à sa guise. De plus, il laissa Colombo observer quelques vitrines et arbres, le suivant du regard. Il s'arrêta patiemment lorsque son chien fut intéressé par un bosquet de fleur que la ville avait installé pour décorer la rue, près de l'intersection du passage piéton. 


Il sourit en voyant Colombo se redresser sur ses pattes avant afin de les poser sur le rebord du grand pot-de-fleur et le renifler de près. Ainsi, Arthur en profita pour observer le ciel qui avait mis son manteau noir scintillant. Arthur laissa ses iris vagabonder sur le ciel afin de regarder le peu d'étoile qu'il pouvait voir. Toutefois, sa contemplation se stoppa lorsqu'il sentit la laisse être tirer faiblement et ne put s'empêcher d'esquisser un sourire moqueur en voyant son chien le regarder alors qu'il avait encore ses pattes dans la terre du pot-de-fleur. Arthur s'agenouilla et tapa sur ses genoux.


—Viens, allez, Colombo.

—Woaf !


Arthur sourit en entendant le faible jappement de son unique chien préféré et agrandit son sourire en voyant celui-ci le rejoindre docilement avec empressement. Près de lui, Colombo laissa échapper un peu de bave sur le béton du trottoir faisant relever les yeux au ciel d'Arthur. Relevant ses pommettes de son visage en lâchant un rire, il sorti rapidement son téléphone et prit son chien en photo et malgré le léger flou qu'Arthur vit sur la photo en raison de la noirceur de la rue, il la garda en souvenir. Ensuite, Arthur vint caresser le visage de Colombo avant d'épousseter le museau de celui-ci qui était rempli de terre. La terre atterrit au sol dans un filament d'étoile filante et habilla le creux du trottoir. Colombo s'agita et sautilla sur place en jappant. Arthur sourit et se redressa.


—Oui, allons-y, Colombo.


Colombo se tourna sur lui-même, excité comme une puce à l'idée de leur destination finale. Arthur remit la laisse droite qui s'était entortillé et prévint Colombo de la poursuite de leur promenade nocturne, se dirigeant aussitôt pensée au parc de la ville qu'il avait aperçu à leur arrivé.


***


L'air frais de la nuit lui rafraichissait le corps et ses pupilles se plissèrent tandis qu'il balayait les rues nocturnes du Queens. Comme à son habitude, il mangeait son sandwich du soir en balayant ses pieds dans le vide puisqu'il était assis à son habituel endroit. L'échelle à ses côtés lui permettait de monter et descendre jusqu'au toit d'un immeuble en tant qu'humain ordinaire pour qu'il ait une vue imprenable sur la ville. Alors, qu'il but une gorgée de son jus préféré, il vit une silhouette qu'il lui semblait reconnaître grâce à la lumière d'un lampadaire qui l'éclairait. Ses yeux se remplirent de tendresse, d'amusement et de bienveillance lorsqu'il identifia Arthur en compagnie de son chien. Ses lèvres se mordillèrent et son cœur tambourinait dans sa cage thoracique en repensant à leur intimité proche de cet après-midi.


Il contracta et décontracta ses mains devenus moites. Il se redressa et se laissa tomber dans le vide avant de tirer une ficelle blanchâtre à travers les rues pour rejoindre la silhouette. Toutefois, il garda une distance lorsqu'il vit Arthur reprendre sa marche. Le jeune homme regarda autour de lui et plissa les yeux afin de vérifier qu'aucun danger ne se présentait. Il se faufila dans une ruelle et enleva son masque et son costume de super-héros. Il ne voulait pas que sa deuxième identité ne se fasse connaître par Arthur et qu'il le mette en danger pour son imprudence et son désir -qu'il pensait- futile et éphémère : d'être proche de lui.


Ainsi, il se laissa embarquer par ses émotions et reprenant son identité initiale, le jeune homme à la chevelure châtain sorti de la ruelle et rouspéta en voyant l'absence d'Arthur. Il se maudit avant de faire une marche rapide afin de rattraper Arthur le plus vite possible. Son cœur tambourina encore plus vite et sa respiration s'accéléra lorsqu'il commença progressivement à courir. L'air frais de la nuit vint effleurer son visage rougit et chaud par son effort physique amoindrissant la chaleur qui le consumait de l'intérieur.


Peter bifurqua sur une nouvelle rue et il vit Arthur observer un bâtiment devant l'intersection d'un passage piéton et l'abribus n'était pas loin de son interlocuteur. Il fronça les sourcils et suivi le regard d'Arthur. Peter sourit en reconnaissant la crêperie et la future sortie qu'il ferait avec Arthur envahi son esprit. Un flux chaud remplaça la chaleur éprouvé par l'effort physique et parcourait tout son corps d'une effluve tendre et pétillante, qui l'excitait d'impatience et augmentait son attachement à Arthur incommensurablement. Peter sursauta en entendant aboyer et grogner. Il tourna son regard de la bâtisse et vit les yeux noirâtres du canidé l'observer en position de défense, protégeant son maître de tout danger.


Arthur le sentit et se baissa pour calmer son chien. Il passa ses doigts fins dans le pelage beige de Colombo qui grognait toujours. Arthur fronçait les sourcils et son incompréhension au niveau geste de son chien l'inquiétait et se marquait sur son visage légèrement rosé par le froid nocturne. Agenouillé, il caressait tendrement son chien qui continuait de grogner. Arthur sentait les poils hérissé de son chien sous son toucher et il se mordilla la lèvre inférieure, inquiet. Il balaya de gauche à droit son environnement, mais ne vit personne. Une certaine inquiétude commença à naître dans l'esprit d'Arthur. Ce dernier serrait de plus en plus fortement la laisse de son chien tandis que personne ne répondait à sa question. Le silence de la nuit et le léger vent qui soufflait autour de lui n'arrangeait en rien à son angoisse grandissante. Il déglutit et se mordit doucement la lèvre inférieure tandis que ses mains devenaient moites. Sentant la panique naître chez son maître, Colombo commença à grogner et à se pencher afin d'être prêt à bondir sur le visiteur.


—Qui est là ? demanda-t-il plus fortement, cachant partiellement son stress.


Toutefois, son impression d'être observé revint au galop et il se tendit. Automatiquement, il tourna son regard devant lui et sursauta en voyant une silhouette. Il plissa les yeux et reconnut Peter.


—Peter ? demanda-t-il en l'interpellant.


Peter sursauta à son tour et ébouriffa sa chevelure châtaine, mal-à-l'aise de s'être fait reconnaître tout en se rapprochant. Sentant la crise de son maître s'envoler, Colombo haussa une oreille et redressa son corps, s'asseyant et regardant à la fois son maître et le nouveau visiteur. Son regard perçant devint plus scintillant et curieux devant le nouveau interpellant, changeant lui aussi drastiquement de comportement en la présence du nouveau venu comme étant devenu intéressé par lui.


—Ouais, dit-il une fois qu'il fut devant Arthur.

—Ben, ça alors, que fais-tu ici ? demanda Arthur, étonné.

—Je pourrais te demander la même chose. C'est dangereux la nuit, dehors, Arthy.


À l'écoute, Colombo jouait de son regard entre son maître et Peter. Quant à Arthur, il ne put s'empêcher d'esquisser un sourire en entendant son surnom sortir machinalement d'entre les lèvres de Peter. Et qui l'eut cru qu'il allait revoir Peter Parker en pleine nuit et d'un samedi soir ? Arthur baissa la tête et caressa encore le pelage beige de Colombo pour le calmer.


—Donc, c'est toi que mon chien a senti, dit doucement Arthur.

—Hum, je crois bien, confirma Peter.


Le silence s'en suivit cette minime conversation entre les deux garçons. Arthur regardait son chien avec insistance comme s'il voulait, à tout prix, éviter le regard azur de Peter, qui se trouvait à être devant lui. Il sourit en voyant son chien, malgré tout, s'approcher de son vis-à-vis et de s'asseoir pour renifler les jambes de Peter. Il ne put s'empêcher d'esquisser un timide sourire moqueur quand il entendit Peter légèrement rouspéter quand Colombo vint lécher les doigts droits de sa main rugueuse, laissant une légère salive sur celle-ci.


—Raah, dégoûtant, lâcha-t-il.

—Wouaf


Arthur osa lever légèrement ses petits yeux émeraudes pour croiser le brusque changement du regard de son interlocuteur. Son timide sourire moqueur s'agrandit quand il vit les commissures des lèvres de Peter faire un rictus et plisser ses yeux tout en relevant ses pommettes dans un visage contracter.


—Ne te moque pas ! C'est dégueu.

—Hey, sois un peu gentil envers Colombo! Ne sois pas si grognon, ce n'est que de la bave.

—Quand bien même ...


Colombo redressa légèrement la tête, la tournant pour croiser les yeux rieurs d'Arthur. Celui-ci agrandissant son sourire moqueur, il s'agit devant son chien, se penchant vers celui-ci pour toucher du bout de son nez le visage de Colombo. Il augmenta ses caresses contre le pelage beige de Colombo.


—Mais oui, tu es un bon chien. Oui, oui.


Goguenard, Arthur ne prêta aucune attention au regard tendre de Peter sur lui tandis qu'il voyait son chien s'agiter sous sa voix devenue mielleuse et enfantine. Toutefois, c'est au tour de Peter de se moquer du jeune Arthur puisque Colombo, en se retournant et en sautillant, il se mit à laper le bout du nez d'Arthur qui, sous le choc du geste de son canidé, il tomba à la renverse. Colombo poursuivit son agitation joueuse, continuant de s'amuser avec son maître en léchant tantôt ses mains tantôt son visage.


—Non, Colombo ! A-arrête, rigola Arthur.


Son rire parvenait aux oreilles de Peter comme une douce mélodie et le jappement joyeux de Colombo se camoufla dans le rire cristallin et sucré du plus jeune.


—Ça suffit, Colombo! A-arrête, s'il-te-plaît !


Arthur avait dû mal à arrêter la joyeuseté de Colombo et son rire haché n'ajouta pas d'autorité dans sa supplication. Bientôt, le rire de Peter se joint à celui communicatif du plus jeune des deux.


—Arrête de rire, Pete'! Vins plutôt m'aider, supplia Arthur.

—C'est ton chien, non ? répliqua Peter alors que son cœur tambourinait sa prison d'os lorsqu'il entendit le surnom que lui avait donné son vis-à-vis à l'instant.

—Allez, aide-moi par pitié! Supplia Arthur par-à-coup de rire.


Colombo lécha la joue rebondie et rosé d'Arthur avant qu'il ne se fasse interpeller. Il se retourna d'un bref coup en aboyant joyeusement et il se dirigea promptement vers Peter. Il s'assied et jappa. Peter rigola et tapa dans ses mains.


—Donne, demanda Peter.

—Woaf


Colombo jappa et tendit sa patte gauche tandis que Peter s'agenouilla au même moment. Peter sourit et caressa ladite patte tandis qu'il vit Arthur se redresser et se rapprocher d'eux de quelques pas. Colombo se retourna vers Arthur, mais son attention fut aussitôt reportée sur Peter qui avait commencé à lui caresser le cou. Colombo rapprocha son visage de celui de Peter et lui donna un bisou baveux en déposant son museau sur sa joue droite et en lichant celle-ci. Peter grimaça, mais ne rouspéta guère en voyant le sourire moqueur rempli de douceur d'Arthur, qui l'observait.


Étonné, Arthur avait relevé la tête pour croiser le regard rieur et le visage devenu grognon de Peter. Actuellement, Arthur semblait comprendre que Peter était sous le joug de l'humour tout comme celui de son chien.


—Woaf !


Le jappement de Colombo lui parvint à ses douces oreilles et il sourit en voyant les yeux de son canidé se plisser lorsque leur regard se croisèrent, ce qui le fit légèrement rire de l'intérieur. Il secoua la tête et les épaules de quelques millièmes de seconde qui passèrent inaperçues pour Peter et Colombo.


—Oui, Colombo, on y retourne tout de suite, promit Arthur.


Sous le regard intrigué de Peter, Colombo sautilla sur place et aboya de nouveau tandis qu'Arthur se leva. Il croisa les iris bleutés de Peter rempli de curiosité tout en maintenant la laisse de son chien entre les mains, à nouveau. Il ne put s'empêcher d'esquisser un sourire moqueur devant l'attitude inerte de Peter, qui ne comprenait pas l'enthousiasme de Colombo.


—Tu veux venir ? proposa Arthur, subtilement.


Peter sourit à la proposition presque muette d'Arthur qui semblait vouloir prolonger leur rencontre nocturne et imprévue de la soirée pour encore quelques minutes de plus. Sentant son cœur tambouriner dans sa cage thoracique et faire envahir son corps d'effluves scintillantes et chaleureuses, Peter hocha la tête positivement.


—Bien sûr, accepta aussitôt Peter.


Le fait que Peter voulait prolonger, réciproquement, ce moment entre les deux jeunes garçons, Arthur sentit ses joues rosirent et ses mains devenir moite.


—Woaf !


Impatient, Colombo avait recommencé à aboyer. Arthur le fusilla du regard et vit Colombo abaisser automatiquement les oreilles. Arthur soupira, las et lui caressa le haut du crâne pour se pardonner rapidement. Colombo émit un gémissement plaintif et fade. Arthur émis un timide sourire en retour devant ce léger réjouissement de la part de son chien et reporta son attention sur Peter qui les attendait, prêt un peu plus loin. Arthur se mit à ses côtés, le rejoignant et seul, Colombo séparait la proximité qui semblait les réunir tandis qu'ils marchaient. Le vent vint effleurer leur visage et faire trembloter leur cheveux. 

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