Chapitre 39: Dilemme

Je poooooste ! Très long chapitre pour cette semaine ! J'espère que ce chapitre vous plaira et que cette fiction vous plais toujours  :3 

Bonne lecture ~ 

***


Arthur marchait vers son casier afin de récupérer ses manuels pour son prochain cours. Avant de se diriger vers le réfectoire et d'y croiser Jasmin en compagnie de Charley, Arthur et Constance avaient mis leurs affaires dans leurs casiers respectives afin de ne pas être encombré. Arthur avait les yeux baisser sur son téléphone et principalement, sur la conversation de groupe qu'il entretenait virtuellement avec Ned, MJ et Peter. Ne les ayant pas vu de tout le repas du midi, Arthur les prévint de leur sorti pour ce week-end. Toutefois, il se stoppa lorsqu'il vit sa conversation avec Peter sous celle du groupe en gras signalant l'arrivé d'un nouveau message. Le dernier message de Peter qu'il avait envoyé s'affichait en gras et l'intriguait. Il pensait l'avoir vu...curieux, Arthur cliqua sur la conversation solo entre lui et Peter et écarquilla les yeux en relisant ses derniers messages.


De NightMonkey

Moi aussi, j'aimerais passer plus de temps avec toi. Ça me ferait énormément plaisir, cette sortie.


La sortie au cinéma avec Peter était ce week-end et se passait en même temps que celle de Jasmin, Charley et Constance qu'ils venaient de prévoir à la crêperie. Arthur se mordillait la lèvre et sautillait sur place. Que devait-il faire ? Leurs deux sorties prévues s'emboîtaient. Arthur avait menti à Jasmin, Charley et Constance en disant qu'il avait prévu quelque chose avec ses parents parce qu'il ne voulait pas gâcher la sortie qu'il avait avec Peter. Pourquoi avait-il laissé sa pensée sortir de sa bouche devant la question de Jasmin, à ce moment-là ? Alors, qu'il avait une sortie de prévue avec Peter. Quel idiot ! D'autant plus, que son mensonge avait été très vite tombé à l'eau devant la proposition de Jasmin. Il ne pouvait annuler les deux. Devait-il annuler sa présence auprès de Charley, Constance, MJ, Ned et Jasmin pour être seul avec Peter ? Ou devait-il repousser sa sortie avec Peter pour être avec les autres ou devait-il mettre plutôt leur séance cinéma pour être avec les autres ? Dans tous les cas, Peter était aussi invité à la sortie « crêperie ». Arthur secoua négativement la tête en relisant les messages envoyés la vieille au soir.


Pourquoi avait-il envoyé une invitation à Peter à minuit ? Pourquoi avait-il fait le premier pas en envoyant cette invitation? Son cœur se comprimait et son esprit commençait progressivement à chauffer d'incertitude. Que devait-il faire ? Il ne pouvait, tout simplement, pas se scinder en deux ni annuler sa propre invitation à Peter, à bien y penser : ça ne serait pas respectueux entre eux et ça rendrait une mauvaise image de sa personne envers ses amis. Il leva la tête pour regarder le plafond, actuellement, il se sentait impuissant devant ce dilemme. Il avait envie d'être aux deux endroits en même temps. Arthur soupira et alors qu'il se mit enfin devant son casier, qu'il l'ouvrit et il sursauta en entendant son casier se refermer sur sa poigne tandis qu'un manuel tomba sur le sol dans un bruit assourdissant. Il fronça les sourcils et vit une main robuste serrer la sienne fortement, l'empêchant de la retirer. Il plissa un œil lorsqu'il sentit la main sur la sienne serrer plus fort son emprise lui laissant sortir une plainte de douleur. Sentant un torse contre son dos, Arthur tressaillit de stupeur le faisant sursauter.


—Alors, on est tout seul abandonné par ses amis, Arthy?


L'emploi de son surnom sortant de cette bouche dédaigneusement fit serrer la lèvre inférieure du jeune homme prisonnier d'une emprise douloureuse. Que devait-il faire pour s'en sortir ? La voix masculine de son interlocuteur lui était familière, mais il n'arrivait pas à mettre dans l'immédiat un visage sur cette voix suave puisqu'il n'arrivait pas à défaire cette emprise qui lui bloquait tout mouvement. En effet, son locuteur était contre le dos d'Arthur et avait posé ses mains sur les casiers de chaque côté de la tête d'Arthur, le bloquant en tout point de vue. Le visage contre son casier, Arthur essayait de deviner l'identité de son adversaire.


—Je n'ai pas pu poursuivre ce que je voulais faire la dernière fois. Jasmin nous a interrompu.


Arthur fronça les sourcils à ses mots. La dernière fois ? Que venait faire Jasmin dans cette histoire ? Il n'arrivait pas à suivre tellement que la situation lui échappait complètement des mains. Son cœur tambourinait dans sa poitrine et son esprit s'embrouillait. Seul ses oreilles capturaient le moment. Flash rapprocha son corps du dos d'Arthur qui tressaillit en sentant le buste de celui-ci proche de son corps. La proximité le démangeait et le faisait trembloter. Sa gorge asséché, puisqu'il n'avait pas bu une gorgée d'eau de la matinée, lui faisait mal et ravivait quelques mauvais souvenirs. Ses mains devenaient complètement moites et son nez tout comme ses yeux se plissèrent faisant apparaître ses pommettes.


—Que veux-tu dire par-là ? demanda Arthur, après quelques secondes de silence.


Le sourire de Flash s'agrandit et son souffle se répercuta contre l'oreille gauche d'Arthur.


—Tu ne t'en souviens pas ? Ça me fend le cœur, déclara Flash.


Le froncement de sourcil d'Arthur s'agrandit à cette remarque décevante de la part de Flash et il sentit son sang chaud s'envenimer, lui picotant.


—Je vais te rappeler : « tu t'es perdu, Arthy ? ».


Ses yeux s'écarquillèrent et il tourna vivement sa tête pour croiser le regard perçant de Flash avant de fermer les yeux lorsqu'une vive douleur survint dans son cou. Il avait tourné trop vite la tête et le rire de Flash parvint à ses oreilles. Sa crise d'angoisse avait tout supprimé de sa mémoire de ce moment et le sourire ainsi que les yeux pétillants de Jasmin lorsqu'il l'avait réconforté ce matin-là avait tout balayé d'un seul coup. Le dos d'Arthur était maintenant contre son casier et sa tête collait le métal, le faisant frissonner. La froideur du métal et le peu de chaleur qu'il avait mis sur son casier en l'ouvrant avait complètement disparue. À présent, ses yeux croisaient ceux de Flash.


À cette nouvelle proximité flagrante, Arthur constata qu'ils étaient encore bien seuls dans le couloir immaculé. Personne ne pourrait l'aider à sortir de ce problème. Il mordilla sa lèvre inférieure et se questionnait sur la solution à prendre. Cette fois, il était complètement isolé du reste du monde et seul Flash était avec lui. Une bulle oppressante se formait progressivement entre les deux jeunes hommes et le silence religieux en jouait fortement à cet effet-là.


—Que veux-tu de moi ? demanda, finalement, Arthur.


La curiosité d'Arthur s'agrandissait malgré l'oppression qui le bloquait de tout mouvement. Il remarqua que le sourire de Flash augmentait et relevait les pommettes de ce dernier, plissant ses yeux d'un regard mauvais. Arthur déglutit et contracta ses doigts moites et froids.


—Je voulais juste te prévenir...murmura Flash.

—Me prévenir de quoi ? demanda Arthur, incompréhensif.


Sa lèvre inférieure tremblotait et un mauvais pressentiment naissait en lui. Il vit le regard de Flash détourner complètement de ses yeux.


—Tcht...


Flash se rapprocha dangereusement de lui jusqu'à ce qu'Arthur sentit le souffle chaud de Flash sur son visage et la chaleur corporelle de celui-ci commencer à l'imprégner. Un vif souvenir survint dans son esprit augmentant ses tremblements. Il sentit une deuxième voix se calquer sur celui de Flash ainsi que des yeux plus foncés que ceux de Flash apparaître dans les iris de Flash ainsi que son sourire être plus grand.


—Je voulais te prévenir que je connais...tout tes secrets. Vraiment, tout ce que tu essayes de cacher.


Doucement, Arthur écarquilla les yeux et regarda Flash avec étonnement tandis que le sourire carnassier de Flash s'intensifia tandis qu'il s'éloignait enfin du corps du jeune homme de dix-sept ans. Arthur observa la grande carrure s'éloigner et le planter en bifurquant dans un couloir, faisant apparaître un concierge. Celui-ci passa devant Arthur sans le regarder. Pas même un regard ni un mouvement comme si Arthur faisait partie du décor de l'école. Arthur déglutit et essayait de déchiffrer ce que venait de lui déclarer Flash. Ce dernier l'avait lâché parce qu'il avait vu le concierge arriver et qu'il ne voulait pas remarquer leur rapprochement néfaste.


Arthur déglutit et essayait de se reprendre tandis que la phrase de Flash envahissait son esprit.


« —Je sais tout...Vraiment, tout. »


Arthur frissonna et prit son manuel qu'il avait fait tomber par terre lorsque Flash l'avait surpris. Il le sera contre son torse. Il marcha prudemment dans le couloir et se dirigea vers son cours de philosophie. Toutefois, il ne fut pas concentré sur l'heure entière du cours puisque son esprit était encore porté sur son altercation avec Flash, qui ne le lâchait plus depuis plusieurs semaines déjà. D'autre part, le mauvais œil qu'il sentait sur son échine avait disparu pendant un temps.


Que voulait vraiment dire la phrase de Flash ? Que voulait-elle complètement signifier ? C'était impossible qu'il connût ses secrets. Peter, Ned, Constance, MJ, Charley et Jasmin ni tout autres élèves ne les connaissaient pas...ses secrets. Alors, comment un gars comme Flash pouvait les déceler ? Que savait-il exactement ? Et que comptaient-ils en faire ? Arthur contracta ses doigts et souffla d'exaspération.


—Mon cours vous ennuis, Arthur ? demanda la voix grave de l'enseignant.


Arthur sursauta et releva les yeux pour croiser ceux marrons de son professeur de philo. Il secoua négativement la tête.


—Bien, j'espère pour vous. Reprenons...La semaine prochaine vous aurez un test qui regroupera tout ce que l'on a vu jusqu'à aujourd'hui. Préparez-vous bien.


La voix du professeur se tarit et s'estompa dans le néant. Arthur n'écoutait plus ce qu'il disait, son esprit repartant sur sa conversation douteuse en compagnie de Flash. L'inconfort et l'insécurité commençaient à s'amplifier dans son esprit. Arthur repensa à la mauvaise sensation qu'il ressentait depuis quelques jours et qui le faisait frissonner lorsqu'il le remarquait. Était-ce alors Flash qui l'observait depuis tout ce temps ? Arthur mordilla sa lèvre inférieure et tritura le stylo qu'il tenait entre ses doigts. Il avait totalement oublié sa sortie entre amis ce week-end. Son esprit pensait continuellement à son altercation matinale avec Flash, ce dernier ayant réussi à le coincer solitairement. Arthur ne sentit pas le regard inquiet de Constance sur sa personne et celle-ci se promit d'enquêter de son côté. La cloche se mit à sonner quelques heures plus tard et Arthur ne l'ayant entendu, ne bougea pas. Ses yeux émeraudes fixés sur la pointe de son stylo et coupé du monde extérieur, Arthur ne releva pas la tête ni ne se leva.


—Arthur ? l'appela une voix féminine et familière.


Toutefois, Arthur ne répondit pas, fixant continuellement la mine de son stylo bleu qu'il griffonnait à présent sur la feuille blanche de son manuel de philosophie. Le regard de son vis-à-vis s'assombrit tandis qu'elle l'appelait plusieurs fois sans obtenir une seule réponse en provenance d'Arthur. Constance soupira lacement et s'abaissa afin d'être à la hauteur du jeune homme et se pencha vers l'avant, rapprochant son visage de celui d'Arthur.


—Arthy ? Tu m'entends ? demanda-t-elle avec inquiétude.


Arthur sursauta et écarquilla les yeux en voyant la proximité implacable de son visage avec celui en porcelaine de Constance.


—Constance ? Qu'est-ce que—?

—Arthy, la coupa Constance, tout va bien ? demanda-t-elle.


Arthur fronça les sourcils et déglutit.


—Pourquoi dis-tu ça ? Et retourne t'asseoir, le professeur ne sera pas content.

—Arthur...Tu n'as pas remarqué, n'est-ce pas ?

—Remarqué quoi ?

—Le cours est terminé depuis cinq minutes, Arthy. On est les seuls encore dans la salle de classe.


Arthur sursauta et se retourna sur sa chaise pour balayer la salle de classe. Ses yeux confirmèrent les propos de Constance et l'absence des autres dans la pièce presque vide. Il reporta son attention sur la jeune fille aux cheveux platines et esquissa un sourire contraignant.


—Désolé, je ne pensais pas...

—Oh, ça ne m'étonne pas. Tu as été lunatique tout le reste du cours. Je te donnerais mes notes plus tard, si tu le veux.

—Merci.

—Allons-y. Peter, Ned et MJ doivent bien nous attendre. Tu me diras ce qui te tracasse en chemin, signala Constance.


Arthur se leva et hocha la tête, même s'il avouerait qu'il ne savait pas comment aborder le sujet avec Constance. Il préférait ruminer dans son coin plutôt que de parler de ses problèmes aux autres. Il vit Constance se redresser et ramener ses manuels contre sa poitrine, manuels qu'elle avait posé sur le recoin gauche du bureau d'Arthur. Rapidement, celui-ci rangea ses affaires afin de ne pas trop faire attendre la jeune demoiselle plus longtemps qu'il n'y paraît. Ni une ni deux, les deux adolescents sortirent de la salle de classe et se virent envahir par le brouhaha des autres élèves qui bondèrent le couloir.


Tranquillement, ils firent le chemin pour rejoindre leur groupe d'ami en commun. Toutefois, Constance ne perdit pas le nord et entama son enquête auprès du jeune.


—Alors, Arthy. Qu'est-ce qui se passe ?


Arthur regarda brièvement la jeune femme et croisa ses iris azur, qui lui faisait constamment pensée à ceux de Peter. Arthur baissa le regard et laissa ses iris se planter sur son sac-en-bandoulière, qui cognait contre sa jambe gauche lorsqu'il marchait. Il soupira et se frotta l'arrière-crâne à la recherche de ses mots.


—Eh bien, je suis coincé.

—Coincé ? Comment ça ? Je ne saisis pas.

—Pas dans ce sens-là, Constance, rigola Arthur dans un petit rire.


Constance ne répondit pas et laissa le silence à Arthur pour qu'il poursuive dans son explication. Le brouhaha des étudiants s'est vite calmé lorsqu'ils pénétrèrent un couloir qui les firent descendre des escaliers.


—Ben, ce week-end, j'étais supposé sortir avec mes parents à la crêperie de mon quartier que ma mère avait remarqué depuis notre arrivé. Elle voulait essayer la crêperie en famille et ce midi, on s'est créé notre sortie à la même crêperie le même week-end.

—Oh...

—Je ne veux pas recalé ma mère ni notre sortie entre amis. Les deux sorties sont importantes pour moi, tu sais. Je ne veux pas blesser mes parents ni mes amis en refusant l'un ou l'autre. Et je ne suis pas sûr que mes parents veuillent sortir avec des adolescents et faire du baby-sitting.

—Tu penses qu'on ne sait pas se tenir devant tes parents ? demanda narquoisement Constance.

—Non, ce n'est pas ça que je voulais dire. Je n'ai pas honte d'être ami avec vous. Je...

—Calme-toi, Arthy, je plaisantais. Si tu expliques la situation soit à Jasmin et Charley et autres, ou à tes parents, l'un des deux clans comprendront.

—Mais je ne sais pas comment leur dire et qui choisir pour ce week-end. En plus de cela, Peter veut passer plus de temps avec moi. Je me sens pris au piège entre mes parents et mes amis.


Arthur omettait très vite son altercation avec Flash, ne voulant pas inquiéter plus que cela sa nouvelle amie, qui s'inquiétait déjà pour lui. Et puis, sa situation actuelle lui importait beaucoup plus que Flash. Constance fronça les sourcils à cette énième explication.


—Arthy, tu n'as pas à choisir. Enfin, je veux dire...Tu peux seulement organiser ta journée pour passer du temps avec nous en plus de tes parents. Dans une journée tu as vingt-quatre heure tu sais.

—Je le sais bien, mais...

—Y'a pas de mais qui tienne, Arthy. Tu as qu'à organiser ta sortie avec Peter en priorité. Enfin, si tu n'as pas organisé ton rendez-vous.

—Ah! Ce n'est pas dans ce sens-là, je, paniqua Arthur.


Le rire cristallin de Constance parvint aux fines oreilles du jeune adolescent qui s'empourpra de gêne.


—Tu penses! J'ai bien vu votre petit jeu et je pense que je ne suis pas la seule à l'avoir remarquée. Mais, je pensais sincèrement que tu étais plus proche de Jasmin que de Peter. Je vois bien que ma déduction était piètre. Toutefois, je tiens à te signaler que Jasmin semble beaucoup t'apprécier, fais attention à lui, s'il-te-plaît, ajouta-t-elle.


Arthur baissa la tête, se renfrognant devant l'étrangeté de la conversation qui avait vite déraper. Il ne pensait pas avoir une conversation de crush avec Constance, un de ces jours. Elle semblait plus réservée sur ce point-là, ce que ce moment présent qu'il passait avec la jeune fille avait bien fait pensée le contraire, ce qui l'étonnait. Toutefois, la dernière phrase de Constance l'inquiétait et suscitera une curiosité envers le jeune vice-président du club de Théâtre.


Tranquillement, ils arrivèrent près de leur groupe d'ami et Arthur remarqua, rapidement, l'absence de Jasmin et Charley, amis en commun de MJ et Constance.


« —Ils doivent retardés quelques parts, pensât le jeune homme. »


Arthur sentit un regard se poser sur lui brisant sa pensée et il croisa les iris bleutés de Peter Parker, qui lui sourit en se rendant compte qu'il a été pris en flagrant délit et Arthur lui rendit son sourire timidement, qui refit surface en ce moment présent. Timidité, qui fit agrandit le sourire de Peter.


—Où est-ce que vous voulez qu'on aille avant le prochain cours ? demanda MJ, ramenant Arthur et Peter à la réalité.


La voix familière de la jeune fille au teint basané fit relever la tête d'Arthur, qui ne s'était pas totalement rendu compte de son geste et croisa le regard chocolat de celle-ci.


—On n'aura pas vraiment le temps de se poser quelque part, MJ, je pense, répondit la voix angélique et douce de Constance.


Arthur l'observa de son coin d'œil droit.


—Tu crois ? demanda MJ, incertaine.


Constance hocha les épaules, répondant à l'incertitude de sa meilleure amie par la gestuelle. MJ soupira, las.


—Malgré tout, on peut aller prendre l'air ? J'étouffe ici.

—On t'étouffe tant que ça, MJ ? Tu as la tête plonger dans ton bouquin depuis ce matin, je te signale, riposta Ned.

—Ce n'est pas ce que je voulais dire. Vous ne m'étouffez pas vous, mais être dans ces couloirs blancs et se sentir oppressé comme dans un hôpital ou une prison vingt-quatre heure sur vingt-quatre, c'est irrespirable, répliqua MJ d'une voix sèche.


Ned leva les yeux au ciel et Peter ne sut que faire pour stopper la discorde entre ses deux précieux amis.


—Oh, oui, on peut prendre l'air MJ, mais je crois bien qu'au sein de notre groupe, y'en ait un qui t'a devancé, rigola Constance.


Ne pouvant s'empêcher de lâcher un léger rire à la fin de sa phrase, Constance ne se rendit pas compte des sourcils froncés de MJ ni du regard incompréhensible de Peter ni le sourire de Ned qui était revenu et encore moins, le fait qu'elle ait augmenté la timidité d'Arthur, qui voulut se terrer dans un coin comme le ferait une taupe en cas de danger. MJ finit par regarder Arthur et croiser le regard de Peter avant de soupirer, ne sachant comment interpréter ce qu'il venait de se passer.


Ni une ni deux, MJ ouvrit la marche pour essayer de sortir du bahut. Suivi de près, par ses amis qui ne purent s'empêcher de la suivre sur ses talons. L'air frais frappa, quelques minutes plus tard, le visage de MJ qui inspira le vent frais. 

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