Chapitre 37: Altercation

Coucouuuuu, pour célébrer l'arriver de l'automne et le mois d'Octobre voici un nouveau chapitre !!! Et pour compenser ma longue ''absence'', je vous laisse un trèèèès long chapitre  :3


***


La respiration de Peter se fit saccadée alors qu'il frappait un malfrat, le faisant lâcher son butin qu'il venait de voler à la banque lors d'un hold-up. Il pivota à gauche en levant sa jambe et d'un coup, il frappa le complice en le faisant propulser contre un lampadaire. Le dos du complice qui rencontra le métal retentit dans un bruit strident et un grognement de douleur s'échappa de sa bouche gonflé d'un précédent coup de poing de la part de Spiderman. Un troisième complice le fit sursauter quand il entendit un coup de feu retentir dans le ciel.


—Ne bouge pas, ou je vais vraiment tirer sur toi, Spiderman, cette fois, prévint le troisième malfaiteur.


Spiderman se demandait comment il avait atterri dans ce pétrin, tôt ce matin. Il serra les poings faisant un petit bruit de caoutchouc en raison de son costume rouge et noir. Il était en position de combat, jambes légèrement écartés l'une de l'autre et ses poings étaient positionnés droit devant lui à la même longueur que ses jambes. Il pouvait sentir une légère goutte de sueur se déverser de sa tempe droite.


Il se souvint qu'il venait tout juste de sortir de sa maisonnée pour se diriger vers son lycée quand sur le chemin il avait entendu des cris et un coup de feu tirer dans le vide, qui l'avait surpris et sursauté. Alerter par tous ses sens, Peter s'était rapidement changé en Spiderman pour porter secours alors que les policiers étaient dans l'attente et se dirigeait sur les lieux. De ce fait, sous l'aide de la police malgré lui, Spiderman avait commencé à agir durant le hold-up, faisant sortir un à un les malfaiteurs et interceptant ceux qui s'enfuyaient. À l'intérieur de la banque, sous une de ses toiles résistantes, Spiderman avait emprisonné trois autres malfrats soit contre un mur ou soit contre l'un des nombreux comptoirs de la banque de l'État du Queens, à la sortie de son quartier résidentiel.


«—Je vais finir par être en retard, moi, pensât Peter. »


Spiderman soufflait et regarda son nouvel adversaire en fronçant les sourcils. Comment allait-il faire pour le désarmer ? Il semblait bien apte à pouvoir lui tirer une balle dans le ventre ou sur l'épaule. Peter fit quelques pas sur la gauche et il vit le malfaiteur suivre son mouvement en bougeant, en même temps, son pistolet suivre sa silhouette.


—Je t'ai dit de ne pas bouger.


Spiderman s'arrêta. Sa respiration reprenant un rythme normal, il serra les poings. Alors, qu'il fixait le pistolet Beretta Pico que maintenait son malfaiteur en main, son sens de l'ouïe l'averti du mouvement derrière lui. Il jeta un coup d'œil par-dessus son épaule et vit, qu'effectivement, l'un de ses complices commençaient à s'éveiller de sa petite sieste. Spiderman vit que le sac qu'il lui rappelait vaguement celui d'Arthur était toujours positionné avachi nonchalamment sur le bitume, rempli de liasse de billets, les hanses replié sur la bordure du sac.


Décidé et rapidement, Spiderman tira une toile pour empêcher l'autre de se lever. Étant très proche de ce dernier, il tendit sa main en une fraction de seconde pour lever le poignet du léger dormeur avant de l'emprisonner avec sa toile et il se tourna très vite sur le troisième. Celui-ci tremblait de contrariété et il finit par tirer, mais les balles s'échouèrent sur le bitume et Spiderman en profita pour s'avancer en courant vers son adversaire. Tirant une toile, il empêcha une nouvelle balle de s'échapper du pistolet Berreta Pico et d'un coup de main, il désarma son adversaire en lui prenant le poignet, le tirant vers lui et lui donnant un coup de paume de son autre main, tordant légèrement le poignet et lui lâchant la pression. Le pistolet s'échoua sur le sol dans un tintement métallique et Spiderman en profita pour asséner un nouveau coup de pied et de main au visage. Légèrement sonné, le malfaiteur tomba lourdement à la renverse.


Soupirant, Spiderman récupéra le sac et le balança à une employée à la chevelure blonde aux reflets roux qui le récupéra non sans crier de surprise. Lourdement, elle s'agenouilla sur le sol, tachant sa jupe bleu marine de saleté et laissant quelques traces de cailloux imprimé le tissu bleu marine. La jeune fille regarda Spiderman s'éloigner d'elle en traversant la ville de toile en toile.


—Merci beaucoup, Spiderman ! Hurla-t-elle en serrant le sac contre sa poitrine.


Quant aux policiers, ils embarquèrent les malfaiteurs d'un coup de bras, remerciant intérieurement de l'aide apporté par le super-héros, ce matin.


***


Soufflant, Peter abaissa le haut bleu foncé qu'il venait d'enfiler avant de sortir de la ruelle. Il épousseta son pantalon en jean troué d'un revers de main et se mit à courir pour pénétrer l'intérieur du bahut afin de rejoindre Ned qui l'attendait en cours de mathématique : un cours sans Arthur.


Il gravissait les escaliers du bahut et souffla de soulagement lorsqu'il vit la porte de sa classe être ouverte lorsqu'il bifurqua à gauche dans le couloir. La classe de mathématique était la seconde porte du couloir sur le mur gauche. Il s'approcha de la classe et se mordit la lèvre inférieure lorsqu'il vit son professeur de mathématique remonter ses lunettes rondes et écrit une phrase au tableau, faisant dos à la classe. Il profita du fait que l'enseignant ne regarde pas en sa direction pour se baisser et pénétrer dans la classe, s'agenouillant légèrement. Il tenait son sac-à-dos d'une bretelle et le serra fortement dans sa main pour éviter qu'il ne tombe. Il vit que Ned l'avait remarqué et lui faisait signe de sa position.


Il longea le mur sous les rires des étudiants ce qui l'énervait beaucoup, au risque de se faire repérer par l'enseignant. Peter ne sut combien de temps le cours avait commencé puisqu'il n'avait pas prêté attention à l'heure. Il s'arrêta une fois au bout de l'allée et tourna à droite pour rejoindre Ned près des immenses fenêtres montrant une vue imprenable sur les infrastructure sportives de l'école. Peter pouvait entendre le sifflet du professeur de sport parvenir à ses oreilles puisqu'une des fenêtres étaient à semi-ouverte, laissant passer l'air frais. Il soupira en s'installant sur sa chaise et mit son sac-à-dos sur le pupitre. Ned en profita pour se pencher vers lui.


—Qu'est-ce qui t'a pris autant de temps ? Ça fait vingt minutes que ça a débuté, prévint Ned.

—Déjà ? Des malfrats ont fait un hold-up dans une banque...J'ai dû aider la police pour les arrêter.

—Tu...as réussi ?

—Évidemment, sinon, je ne serais pas là, lâcha Peter.

—Tu es trop modeste envers toi-même, pouffa Ned.

Peter lâcha un petit sourire moqueur et haussa les épaules.

—Je vois que vous avez le temps de discuter au lieu de prendre des notes, malgré votre retard, Mr. Parker.


Peter sursauta et croisa le regard acier du professeur de mathématique qui s'était retourner. Quelques rires s'échappaient de la bouche de ses camarades. Le professeur le fixait sévèrement et Peter déglutit avant de se renfrogner.


—Je m'excuse de mon retard, professeur, s'excusa platement Peter.


L'enseignant soupira et ébouriffa ses cheveux marrons, passant quelques mèches derrière ses oreilles.


—Que je ne t'y reprenne pas. En trois semaines, tu as déjà amassé plusieurs retenue à cause de tes retards. Je te laisse pour cette troisième fois, mais la prochaine fois c'est une retenue de deux heures avec moi.


Peter hocha vivement la tête et il pouvait entendre le rire de Ned parvenir à ses oreilles. Il le fusilla du regard et lui donna un léger coup de coude faisant stopper son rire moqueur. Le blond regarda le professeur qui les fusillait du regard avant de reporter, quelques secondes plus tard, son attention sur l'entièreté de la classe, faisant cesser les rires des autres élèves. Le professeur se retourna et écrivit d'autres phrases au tableau avant de faire volte-face.


—Bien, qui peut me résoudre ceci ?


Il vit quelques élèves lever leur mains alors que d'autres prenaient des notes pendant que d'autres élèves baissaient le regard afin de ne pas être questionné. Ned faisait partie de ceux qui écrivaient le problème mathématique et que Peter balayait la salle de classe du regard.


—Mr. Parker ?


Peter sursauta à l'interpellation et regarda son professeur en déglutissant.


—Pouvez-vous me dire ce qu'est la réponse de cette question d'algèbre ? demanda le professeur en tapant avec le dos de son index, l'écriture blanche montrant le problème à résoudre.


Peter humidifia ses lèvres et tritura ses mains alors qu'il plissa les yeux afin de lire le problème mathématique. Un silence religieux planait dans la salle de classe et Peter releva la tête pour croiser le regard perçant de son enseignant. L'exercice de polynôme qui était inscrit au tableau et le regard impatient de l'enseignant fit tressaillir Peter.


—(X2+ 3x-2) + (4x2-2x+3) font 5x2 + x + 1, Monsieur, répondit Peter.


Le long silence se brisa et le professeur esquissa un faible sourire tout en hochant la tête.


—Et peux-tu me dire comment tu arrives à ce résultat ? Je ne pense pas que le fait que Ned t'est soufflé la réponse puisse t'aider dans tes études, Mr. Parker, répliqua aussitôt le prof.

—Mais Monsieur, je n'ai rien fais, s'indigna Ned.

—Taisez-vous, Mr Leeds et laissez la parole à votre camarade. Alors, Mr Parker ?

—Euhm, eh bien...Pour trouver la somme de ces deux polynômes, il faut regrouper en premier les termes semblables.

—Qui sont ?

—X2 + 4x2 dans une même parenthèse. Ensuite, 3x – 2x dans une autre parenthèse et pour finir, -2+3.

—Et après ? Que fait-on avec toutes ces parenthèses, Mr. Parker ?


Peter serra ses mains entre elles en déglutissant. Le professeur adorait s'acharner sur lui, à chaque fois qu'il arrivait en retard à son cours. Il aurait dû le savoir. Il sentait le regard inquiet et indigné de Ned balayer entre lui et son professeur tandis qu'il pouvait entendre quelques murmures planer dans la salle de classe.


—On fait les opérations selon la règle mathématique.

—C'est-à-dire ? Poursuiviez, le coupa l'enseignant.

—5x2 est la somme de X2 + 4x2. Quant à, X est la somme de 3x-2x. Et enfin, 1 est la somme de -2x + 3x.

—Bien, très bien, Mr Parker. J'espère que tout le monde a noté les explications de votre camarade ! C'est à matière d'examen, je vous rappelle !


Aussitôt, Peter put souffler et laisser apercevoir ses camarades s'activer à tout noter à la va-vite en prenant rapidement leur feuilles de notes. Il put entendre les bruits des feuilles volantes et les crayons tinter le pupitre de leur camarades, brouillant le silence.


—Tu peux répéter, Peter ? demanda une voix masculines à ses côtés.


Reconnaissant la voix familière de Ned, Peter souffla et retient un rire.


—Je te dirais après, à la pause. Ne t'inquiète pas, laisse de l'espace pour que tu puisses noter tout à l'heure, prévint gentiment Peter.

—Ok, cool.

—Bien, poursuivons notre cours sur l'algèbre avant que je vous effectue un travail pratique qui comptera, continua le professeur.


Des murmures indignés se firent entendre et le professeur continua de donner sa matière jusqu'à ce que la cloche retentisse, signalant la fin de la première heure de cours de la journée.


***


Arthur soupira en sortant de son cours d'histoire d'art moderne. Il serra les manuels scolaires qu'il tenait entre ses mains contre son torse et commença à marcher hors de la salle de classe afin d'éviter de se faire bousculer par ses camarades pressés. Du coin de son œil droit, il regardait les nombreuses affiches qui étaient accrochés sur les murs immaculés de l'école. Il s'approcha de ceux-ci et découvrit que c'étaient des affiches faisant la promotion des activités des différents clubs scolaires. Il souffla d'exaspération. En plus de ses amis qui le taquinait sur son manque de motivation et d'hésitation par rapport au club, enfin surtout MJ et Ned, les affiches se mettaient, eux aussi, à le narguer. Devait-il vraiment participer à un club obligatoirement ? Il repensa aux mots de la Secrétaire à son arrivée et il ne pensait pas que ça remontait déjà à un mois et demi.


« ...Et si tu le souhaites, je pourrais te donner un fascicule pour que tu puisses rejoindre un club. Ici, les clubs servent plus à aider les élèves à sociabiliser et sont au frais de l'école. Pour autant, les activités extra-scolaires sont à vos frais ce pourquoi j'ai besoin de ton autorisation de paiement, expliqua la secrétaire. »


Mais bien vite, les mots de MJ se superposa à ceux de la Secrétaire...


« —À toi de voir, tu sais, tu dois faire ton propre avis, dit-t-elle. Pour ma part, les clubs ne sont pas totalement intéressant. Je dirais que la plupart sont une perte de temps, que c'est futile, déclara l'adolescente. »


Sur certaines choses, Arthur était indécis et n'arrivait pas à prendre de décision concluante ce qui lui arrivait à ne pas prendre des opportunités rapidement. En marchant, il repensa à son cercle d'ami. Avait-il vraiment besoin de l'agrandir ? Avoir Constance, MJ, Ned, Jasmin et Peter en tant qu'ami proche lui suffisait largement. D'autant plus, qu'Arthur était timide initialement. Et ce pourquoi ce fut MJ, Ned et Peter qui sont venu le voir dès le début en premier. Ce n'était pas lui qui avait fait le premier pas. Et si les circonstances avaient été autrement, il était certain qu'il serait sans ami jusque-là. Ça a été la même chose dans son ancien bahut. Il se mordilla la lèvre inférieure en repensant à certains événements passés et ferma les yeux soufflant. Il s'arrêta et ouvrit son sac-en-bandoulière pour fourrer ses manuels à l'intérieur. Il étendit ses bras pour les étirer parce qu'ils étaient engourdis par la lourdeur de ses manuels d'histoire.


Son coin d'œil droit fut attiré par une autre affiche posée un peu plus loin et il s'y attarda en voyant le nom du club de MJ. Il vit en grosse lettre noire sur fond bleu et jaune : « Équipe de Décathlon ». Il sourit en voyant les silhouettes de ses amis sous forme de dessin de bande-dessiné et il prit son téléphone. Il ouvrit la capsule photo de son téléphone et prit l'affiche en photo qu'il envoya dans la conversation de groupe.


APolaris

Regardez sur quoi je suis tombée dans le couloir !

*Envoie l'image*


Une réponse de l'un de ses amis ne tarda pas à arriver le faisant sourire.


Legeekdanslefauteuil

Wouah, trop la classe notre affiche ! Constance a géré!


Toutefois, il fronça les sourcils aux mots de Ned tout en pouffant de rire malgré tout devant l'extase de son ami.


APolaris

Tu n'avais pas encore vu ta propre affiche, Ned ?


Legeekdanslefauteuil

Eh! Ne te moque pas! On avait juste validé le concept et le brouillon final. Constance devait faire la finalité de l'affiche avec un graphiste et nous le montrer. Elle ne nous l'a pas envoyé avant l'impression.


APolaris

Ok, ok, ok. Elle est très belle votre affiche. Ça donne envie !


Legeekdanslefauteuil

Tu n'as qu'à nous rejoindre! En tant que visiteur privée! Je suis sûre que ça ferait plaisir à MJ et Peter.


Arthur sentit ses joues rougir en lisant la phrase de Ned. Que pensait-il derrière ses paroles ? Après tout, Ned avait bien inclus MJ. Il esquissa un sourire et tapa un message.


APolaris

Je ne sais pas...je ne voudrais pas déranger...


Arthur sentit ses mains trembler et la patience s'envenimer en attendant la réponse de l'un de ses amis. Il regarda l'heure et soupira. Il était bête, Peter et Ned devait être encore en cours de science. Il espérait que Ned n'a pas été confisqué son téléphone par le professeur de math. Il savait que ce dernier était strict envers Ned et Peter. Pour Peter, parce que ce dernier arrivait toujours en retard à ses cours bizarrement et Ned, parce qu'il était dans l'équipe de Décathlon et prenait une certaine connaissance général en termes de mathématique.


Arthur mit son téléphone dans la poche de sa jacket bleu aux manches jaunes, symboles du lycée et il commença de nouveau à marcher avant de se faire interpeller. Il fronça les sourcils en ne reconnaissant pas la voix et fit volte-face. Il vit un jeune homme venir vers lui en courant.


—Arthy!


Le jeune homme se rapprocha rapidement de lui et il appuya ses mains rugueuses sur ses genoux, se penchant légèrement en avant afin de reprendre une respiration normale. Il enleva la sueur qui dégoulinait de son menton avec l'aide de l'une de ses phalanges et souffla.


—Je t'ai enfin trouvé!

—Tu me cherchais ?

—Oui! Je voulais que tu donnes ça à Jasmin.


Arthur baissa les yeux vers le document que lui tendait le jeune homme dont il ne connaissait pas encore le nom. Pourtant, son apparence lui était familière. Il vit que le document était installé dans une pochette blanche transparente où il pouvait voir quelques lettres noires sur le devanture de ladite pochette, identifiant le document.


—Dit, excuse-moi, mais on se connaît ? demanda Arthur en fronçant les sourcils.


Le jeune homme se redressa et fixa le visage méfiant d'Arthur.


—Ah...Vaguement. On s'est déjà vu, mais une seule fois uniquement.

—Ou ça ?

—En cours de sport...Tu étais en retard avec Ned et Peter. Je vous ai accueilli et je vous ai ramené au prof. Enfin, bref. Je m'appelle Charley. Je suis le meilleur ami de Jasmin et je suis dans le même club que lui.

—Ah! Je me souviens, excuse-moi.

—Non, ne t'en fait pas. Notre première rencontre remonte à très loin, je le reconnais. Et on n'a pas passé énormément de temps ensemble on va dire, se moqua Charley.

—Mais, j'y pense...Tu dois avoir le même âge que Jasmin ?


Charley fronça les sourcils à la question étrange d'Arthur. Il passa sa main droit dans sa chevelure blonde et hocha la tête, positivement.


—Humm, à peu près. J'ai dix-sept ans, pourquoi ?

—Tu...Comment ça se fait que tu es dans le même cours que moi, Ned et Peter ?

—Ah, j'ai été démasquée...J'ai eu trop d'absence en cours de sports parce que je suis tombée malade à plusieurs reprises.


Le ton de Charley changea et Arthur ne laissa rien paraître s'il l'avait deviné que Charley lui cachait autre chose qu'une simple maladie. Après tout, qui tomberait malade aussi souvent ? Le regard bleuté devenu légèrement plus sombre reprit des éclats lorsque Charley tendit à nouveau le document.


—Bref, tu peux donner ça à Jasmin ? Il sera content. C'est le dossier de notre prochaine réunion de club de théâtre. C'est important.

—Pourquoi tu ne lui as pas donné, toi, au lieu de me chercher partout ? demanda Arthur en fronçant les sourcils.


Tout de même, il prit la pochette transparente et fixa Charley, attendant la réponse de ce dernier qui esquissa un sourire moqueur.


—Ha ha ha, petit malin. Je pense qu'il serait mieux qu'il ne me voit pas pour le moment.

—Hein ?

—Il va me tuer s'il me voit, rigola Charley.


Arthur plissa le nez ne comprenant rien à ce que lui raconte Charley. Il baissa les yeux sur la pochette et écarquilla les yeux en voyant le statut d'identifiant de Jasmin.


—Jasmin est vice-président ?! s'égosilla-t-il.

—Tu ne le savais pas ?

—Non, il ne m'avait rien dit, avoua Arthur en murmurant.


Charley soupira en voyant que son meilleur ami ne s'ouvrait pas si facilement à Arthur malgré ses sentiments amoureux naissants envers Arthur. Charley devrait avoir une discussion avec Jasmin. Il regarda l'heure sur sa montre à son poignet gauche et souffla d'exaspération.


—Bon, faut que j'y aille ou on va encore vouloir me tuer, souffla Charley.

—Attend, ou est-ce que je dois trouver Jasmin ?

—Oh, je pense qu'il ne doit pas être loin de l'amphithéâtre!

—Quoi ? Mais si tu sais où il est, pourquoi me donnes-tu cette tâche ?


Relevant les yeux de la pochette tout en criant sa question, la réponse ne viendra jamais. Charley avait déjà disparu et il était, à présent, seul dans le couloir. Il regarda l'heure sur son téléphone et soupira. Il lui restait cinq minutes de pause. Devait-il y aller maintenant au risque d'arriver en retard à son prochain cours ? Résigné, il glissa la pochette dans son sac-en-bandoulière et se dirigea vers la classe de français, rejoignant Ned, Peter et Constance. Il vit Constance arriver devant la salle de classe de français et la salua timidement. Constance lui rendit son salut timide et il remarqua qu'elle était seule.


—Tu n'es pas avec les autres ?

—Non, MJ est partie dans une autre salle de classe. Et Ned et Peter vont bientôt arriver. Ils sont allés au toilette, si tu vois ce que je veux dire.

—Je vois très bien, dit Arthur, embarrassé.


Constance émis un petit sourire devant la gêne qu'elle venait de prodiguer au jeune garçon.


—Tu viens ? On va réserver une place à Ned et Peter.

—Hum, accepta Arthur.


En pénétrant la salle de classe, Arthur se cogna contre le dos d'un élève qui se retourna. Relevant les yeux, Arhur écarquilla les siens en remarquant la présence d'un des amis de Flash.


—Oh, mais c'est notre petit Arthur! Alors, tu t'es trouvé une petite-copine ? Tu ne nous l'as présenté pas? On est tes meilleurs amis, pourtant. Je suis tellement déçu de ta part, Arthur.


La voix suave et cinglante de Flash résonna dans l'esprit d'Arthur qui croisa les yeux de Thompson. Constance fronça les sourcils et regarda du coin de son œil droit le regard sombre d'Arthur. Celui-ci sursauta en sentant Flash mettre son énorme bras autour de ses épaules, l'emprisonnant d'une quelconque manière.


—Je me présente. Je me nomme Flash, Flash Thompson. Et voici mes deux amis en plus d'Arthur : Joe et Mike. Et toi, ma jolie, comment tu t'appelles ? demanda ce dernier d'un ton charmeur.

—On aurait dû t'appeler autrement, Flash ne te correspond pas. Tu n'es pas aussi vive d'esprit que la lumière on dirait. Tu es plutôt aussi lent comme un escargot, railla Constance.

—Oouuh, mais c'est qu'elle en a de la riposte, ta petite-amie, Arthy.

—Et puis, on est dans une société moderne. Tu devrais savoir qu'une relation garçon-fille est possible et qu'on ne pense pas forcément à des choses obscènes en étant ami. 

—Oh, mais c'est qu'elle mord ta petite-copine, Arthy. Tu devrais faire attention à qui tu fréquentes, cracha Mike. 


Arthy...Ce surnom sortit de la bouche de Flash le dégoûta tandis que la phrase de Mike s'estompait dans son esprit lorsqu'il tressaillit en sentant que Flash appuya une légère sur son épaule gauche


—Arrête tes bêtises et lâche mon ami, Flash. Laisse-le tranquille. Tu vois bien que tu le mets mal-à-l'aise.


Constance regarda avec inquiétude la mine déconfite d'Arthur et essayait tant bien que mal de sortir son ami de cette situation embarrassante et fâcheuse.


—Oh, allez, on s'amuse-bien, hein les gars?

—Ouais, laisse-nous le temps de nous amuser un peu, ajouta Mike.

—Qu'est-ce qui se passe ici ? tonna une voix familière aux oreilles d'Arthur.


Celui-ci sorti un son plaintif et inquiet en reconnaissant la voix de sa mère. Il se retourna et écarquilla les yeux en voyant un petit rassemblement près de l'entrée de sa salle de classe, sa mère trônant fièrement au milieu du rassemblement. Celle-ci jeta un regard inquiet à son fils et celui-ci baissa automatiquement les yeux. Il sentit un souffle chaud contre son oreille gauche qui le fit frissonner de terreur et il regarda piètrement Flash se redresser et le pousser vers Constance, d'un coup de main dans le dos. Celle-ci retient Arthur de tomber et regarda méchamment Flash, Mike et Joe reprendre place en salle de cours.


—Allez, le spectacle est fini et la cloche a sonné. Que tout le monde rentre en classe. Je ne tolèrerai aucun absence, tonna fortement la génitrice d'Arthur.


Constance s'éloigna d'Arthur malgré elle et laissa ce dernier près de l'enseignante. Celle-ci s'approcha de ce dernier et l'appela. Arthur releva la tête et croisa les iris bleuté de sa mère, inquiète.


—Tout va bien ?

—Oui, ce n'était rien, professeur.


Sa mère hocha la tête, inquiète. Ce sentiment commença à amplifier dans son être en regardant Arthur s'installer à sa table tandis que les rires de la bande de Flash envahissait sa salle de classe. Elle se pinça l'arrête de son nez et se retourna en entendant les bruits de pas dans le couloir venir vers elle. Elle se retourna et vit avec étonnement, Peter et Ned, rejoindre la classe en soufflant.


—Vous êtes en retard, messiers.

—Désolé, madame. Ça ne se reproduira pas.

—Je l'espère. Rentrer.


Le silence gênant qui régnait dans la salle de classe intrigua fortement Ned et Peter.


—Il s'est passé quelque chose ? chuchota Peter à son meilleur ami.

—Je n'en sais pas plus que toi. Tu te souviens que j'étais avec toi?


Peter haussa les épaules et se dirigea près d'Arthur, suivi par Ned.


—Salut, salua Peter.


Arthur ne répondit rien, restant scotché contre ses mains qu'il entrelaçait entre elle pour jouer, surprenant Peter et Ned. Ce dernier regardait Constance sortit ses manuels de son sac-à-dos en souriant.


—Arrête de baver, Ned.


Ned passa une main contre sa bouche faisant rigoler Peter. Ned lui donna une tape dans le dos le faisant râcler légèrement la chaise. Un regard noir de leur enseignant fit arrêter l'amusement qui restait encore entre Peter et Ned. Le sérieux reprit et le cours commença. 

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